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Augmenter les salaires : pourquoi, comment ? - AOCDTF

 

 

 

Nous avons publié il y a quelques jours notre document de synthèse sur les NAO, les négociations annuelles obligatoires sur le temps de travail et les salaires (cf. la note consacrée aux demandes du SNPEFP-CGT à la direction de l'AOCDTF).

 

Pourquoi ? : 

  • Parce que la production des biens et de la richesse monétaire est notre oeuvre commune
  • Parce que les finances d'une association comme l'AOCDTF prouvent qu'il est possible de très bien rémunérer les salariés (cf. le revenu annuel moyen des cadres)
  • Parce que le salaire est la source du vivre, du mieux et du bien vivre, au présent ET parce qu'il est la base de calcul de nos retraites futures

Comment ? : 

  • en faisant des choix nouveaux et cohérents dans la gestion globale
  • en procédant à des économies dans des domaines importants (dépenses énergétiques, impressions inutiles de documents, etc)

 

Le communiqué de la CGT : 

Alors que se développent partout des conflits sociaux unitaires, pugnaces sur les revendications salariales à l’occasion des négociations annuelles obligatoires, le gouvernement et le président de la République mènent une offensive médiatique et multiplient les effets d’annonce autour d’une prime. Une nouvelle "usine à gaz" qui ne devrait au final concerner que très peu de salariés, mais qui ne répond surtout pas à latrès forte attente des salariés : 
de voir augmenter tous les salaires ; 
de corriger les inégalités femmes/hommes ; 
de négocier des accords salariaux dans toutes les branches ; 
de reconnaître et payer les qualifications.
 
La crise continue à servir de prétexte à une offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens. 
Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation. La CGT réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels. 
D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné.

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