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Elections DUP partielle AOCDTF : deux mois où la direction a accumulé des décisions et obligations, illégales et/ou injustes

Le second tour vient de se terminer. Suite à l'action illégale et cautionnée par la direction, de la CFDT, qui a adressé un mail entre les deux tours à trois cent salariés environ, cette influence particulière a eu son effet. Des "motivés" de dernière minute (pas sur la base d'engagements précis, la CFDT n'en a pris aucun), ont donc voté alors que d'autres n'ont pas voté. Qui a reçu le courrier de vote pour l'élection ? Nous ne pouvons pas le dire, puisque la direction AOCDTF a refusé de s'obliger à cet effort. Qui a donc pu exercer son droit de vote et qui ne l'a pas pu ? Impossible de le dire. Le croisement de ces diverses influences a produit le résultat recherché : la CFDT (rappelons-le, une section inexistante dans l'association, qui n'a aucun engagement fort pour les salariés, qui ne les soutient pas dans les procédures de licenciement ou aux prud'hommes, qui a signé en 2014 un accord de totale régression) a obtenu 5 des six sièges titulaires et suppléants de la DUP, et notre liste le dernier. C'est la promotion des bras croisés et des toujours-d'accord-avec-la-direction, ce qui est d'ailleurs le sens du propos et de la revendication de la CFDT, de la lettre "à coeur ouvert" envoyée par une candidate de cette liste. Les personnes extérieures à l'association se diront : si la CFDT obtient un tel soutien, c'est pour des "raisons" et sans doute de "bonnes raisons". Ce serait "logique". Mais en fait, il faut dire que l'effectif salarié de l'AOCDTF est original et "divisé" : il y a les salariés-compagnons et les les salariés non-compagnons. Les premiers sont gâtés, nous allons en parler prochainement, et les autres.. L'actuel secrétaire du CE, le délégué syndical de la CFDT, est un Compagnon, M. Duboy. Etrangement, il est toujours, toujours, toujours d'accord, avec la direction, sur tous les sujets. C'est cette situation, comico-tragique, que subissent les centaines de salariés non compagnons. 

La liste des décisions et obligations, illégales et/ou injustes, de la direction, est très longue.

- "négociation" d'un accord de création d'une DUP partielle entre la direction et la CFDT et la CGC, avec des régressions pour les IRP, validées sans sourciller par ces deux "organisations"

- refus d'accepter la présence de la représentante FO pour la négociation sur le protocole d'accord préélectoral (représentante FO qui a une action devant le Conseil des Prud'hommes de Paris des faits de harcèlement moral; et par ce refus, comme par hasard, il y avait donc 2 organisations pour (dont le représentant CGC qui était absent lors de la négociation de ce protocole et qui l'a signé le lendemain !!!), et une contre, alors qu'avec FO, la direction ne disposait pas de cette double majorité

- imposition de règles "maison" pour ce protocole avec : zéro effort financier pour sécuriser l'envoi du courrier électoral; aucune règle de contrôle de l'envoi au plus de 1000 salariés étant en droit de voter; aucune copie du contrat entre l'AOCDTF et la Poste pour la boite postale ouverte sur la réception des courriers retours de vote); pas de respect d'une "formalité substantielle" dans le cadre de ce vote par correspondance, à savoir la signature des enveloppes renvoyées par les salariés

- demander au Juge du TI du 75004 de rejeter une demande d'annulation du protocole d'accord préélectoral, au motif que les requérants n'avaient pas un intérêt à agir (alors qu'une décision de la Cour de Cassation a dit le contraire !), et obtenir de ce Juge le rejet de cette requête sur cet argument. C'est une pratique fondamentale de l'AOCDTF, de requérir d'une juridiction le rejet à priori d'une requête, au motif que la juridiction ne peut pas ou plus statuer.  Il s'agit ainsi d'obtenir que le fond d'une requête ne puisse être examinée. L'AOCDTF a donc une passion pour le "déni de droit" ! 

- laisser-faire de la direction envers la CFDT, pour un mail/courrier à plus de 300 salariés et refus de permettre à notre liste d'en faire autant

C'est, hélas, tout cela, les "Compagnons du Devoir" 2017 : l'excellence en mépris envers les salariés et les syndiqués actifs, l'excellence dans le non respect de multiples obligations au Droit du Travail. 

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