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Bulletin Syndical

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • NAO 2014 - une 1ère réunion le 10 juillet prochain

     

     

     

    C'est le 10 juillet prochain que la direction recevra les organisations syndicales pour la 1ère réunion des NAO 2014. Comme l'année dernière, la CGT va demander que les propositions des organisations soient clairement étudiées et fassent l'objet de réponses argumentées. 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.

  • Un élément important, déterminant, d'un mauvais protocole préélectoral et de son processus

     

     

     

     

    Lors de la réunion d'élaboration du protocole d'accord préélectoral, la section CGT a fait des demandes importantes, essentielles, justifiées, ignorées ou refusées par la direction de l'association. Depuis, nous l'avons dit et nous le confirmons : ce protocole d'accord préélectoral était, est, mauvais, et nous devions le signer, étant donné le chantage de la direction exercée à notre encontre. Depuis, comme lors de l'audience devant le Tribunal d'Instance de Paris suite à notre demande d'une ordonnance pour la mise en place d'un dispositif d'encadrement des élections (demande refusée au motif qu'il n'y avait pas assez d'éléments permettant de douter de la sincérité de ce scrutin), la direction a objecté de sa bonne foi ET de sa bonne volonté. Alors que le processus électoral se termine, nous publions ici une copie de la lettre que le secrétaire général de l'association a envoyé aux salariés. Comme vous pourrez le constater, cette unique page est gravement incomplète. Il n'est fait aucune mention des listes en présence, de la nature de leur profession de foi (recto seul, ou recto verso), du nombre de bulletins de vote envoyés par courrier en raison des candidatures. 

    Si, en fonction des résultats établis lundi, il est nécessaire de procéder à un deuxième tour, nous demanderons à ce que ce type de document soit modifié, soit complété. Si le protocole d'accord préélectoral avait été négocié sérieusement par toutes les parties concernées (notre section a fait des demandes que les autres organisations syndicales n'ont, soit pas soutenu, soit soutenu du bout des lèvres), nous ne serions pas confrontés à un problème de cette nature - et à d'autres, dont nous parlerons prochainement.

     

     

     

  • Le bulletin d'adhésion de la section CGT AOCDTF - 5 questions, 5 réponses

  • La "Foire aux questions" sera disponible la semaine prochaine

     

     

     

     

    Ce document répondra à un certain nombre d'interrogations, et d'affirmations diffusées par la direction ou par la CFDT. 

  • A propos du déplacement du délégué syndical CGT à Nantes, Rennes, Angoulême

     

     

     

     

    Du 25 au 27 mars, le délégué syndical CGT, M. Grellety, s'est rendu sur les sites de l'association, à Nantes, Rennes, et Angoulême. Il s'agissait, par ces passages sur les sites, de faire le point sur, l'affichage électoral, l'affichage syndical, et de rencontrer des salariés. 

    Sur l'affichage électoral : étant donné que la DRH a refusé lors de la négociation du protocole d'accord électoral de dédier des moyens supplémentaires et spécifiques pour cet affichage, celui-ci est limité à la publication du protocole d'accord et de la liste électoral sur les panneaux existants. Et comme le prouve les photographies ci-jointes, les panneaux existants sont de taille insuffisante pour accueillir ces éléments supplémentaires, et ils sont mal placés. Donc des salariés qui n'auraient pas été informés par les courriers des Unions Déparmentales CGT du lancement de ce processus électoral vont découvrir la semaine prochaine qu'il existe. Ce type de situation n'est pas conforme à ce qu'une démocratie dans les entreprises et les associations exige, mais il est le résultat d'un manque de détermination des autres organisations syndicales lors de la signature de ce protocole.

    Sur l'affichage syndical/CE/CHSCT : lorsque sur un site, il existe un panneau, tout est mélangé, ou tout est "organisé", sans organisation. Les champs (les organisations syndicales, le CE, le CHSCT, les communications de la direction) doivent être séparés, nettement.

    La rencontre avec des salariés : à Nantes, Angoulême, le délégué syndical a pu rencontrer et dialoguer avec des salariés. Le constat est clair : l'austérité salariale qui a écrasé les salaires de la majorité leur est insupportable. Des demandes très claires ont été formulées, comme celle que le délégué syndical a transmis à l'actuel délégué régional de Rennes. En effet, le salarié concerné, un chef cuisinier, travaille à temps partiel (19 heures par semaine), se déplace 4 fois (en fait 8), réside à 50 kilomètres sans possibilité d'utiliser les transports en commun. Il a fait savoir au délégué régional qu'il demande une prise en charge d'une partie de ses frais de déplacement. Il n'a reçu aucune réponse. Sur ce sujet, l'association opère de manière discriminatoire : les salariés qui peuvent utiliser les transports en commun peuvent bénéficier d'un remboursement de 50% de leur abonnement, mais les salariés qui ne peuvent pas prendre de tels transports n'ont droit à aucune prise en charge. Aller travailler ne doit pas être un coût pour chacune et chacun : outre les frais d'essence, il faut ajouter l'usure du véhicule. Dans l'accord d'entreprise actuel, il existe des possibilités de remboursement de frais, mais elles sont si restreintes que celles et ceux qui effectuent un déplacement quotidien lié à leur lieu de travail n'y ont pas droit. Ce même salarié a exprimé également une demande d'augmentation de salaire, puisque, par ses choix, il a permis à l'association, via son site de Rennes, de faire des économies. L'association a bien bénéficié de ces économies mais ne lui a rien restitué. Du coup, ce salarié envisage de quitter l'association. Nous l'invitons à n'en rien faire, à maintenir ses demandes, à convaincre ses collègues, avec nous, de les soutenir, de faire leurs propres demandes, ensemble. Nous attendons toujours la réponse du délégué régional de Rennes à ce sujet. 

    Ci-dessous, des photographies prises lors de ce passage. Si les documents CGT ont été retirés, nous remercions le salarié ou la salariée qui le constate de nous en informer (snpefpcgtcfa arobase gmail.com)

    A Nantes : 

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    A Rennes : 

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  • 6 Décembre 2013 : une rencontre empêchée entre le Ministre du Travail et une délégation CGT à Dijon, par la direction du CFA de Dijon

     

     

     

     

     

    Nous confirmons ici ce que nous avons déjà indiqué par bribes via le compte twitter de la section. Vendredi matin, Michel Sapin, Ministre du Travail, s'est déplacé à Dijon, et notamment au sein du CFA de l'AOCDTF. Une délégation CGT s'est présentée à l'entrée du site, dont le délégué syndical CGT de l'association. Un filtrage policier était en place, comme à l'accoutumée. Le délégué syndical s'est présenté. Madame Stéphanie Abadie, de la communication du Ministère, est venue rencontrer cette délégation pour connaître ses intentions. La délégation a expliqué que ses membres demandaient à rencontrer M. le Ministre. Dans l'attente, M. Daniel Vatant, conseiller technique du Ministère du Travail, pour l'apprentissage et l'alternance, est venu rencontrer cette délégation pour les mêmes raisons. Le délégué syndical CGT a fait savoir que si les salariés pouvaient se réjouir de voir le Ministre du Travail au sein d'un CFA des Compagnons du Devoir du Tour de France, celui-ci devait être entièrement informé de la situation des salariés et des apprentis. Le délégué syndical CGT a été très clair avec M. Vatant : au sein de l'association, et ce particulièrement depuis trois ans que la section syndicale CGT s'est constituée, a été largement soutenu par les salariés lors des élections professionnelles de 2011, les infractions contre le Code du Travail sont multiples et graves. Et en présence même de Monsieur le Ministre, la direction de ce CFA, représentée par son prévôt, en a ajouté une nouvelle, en refusant l'entrée du CFA au délégué syndical et élu CE au motif, grand moment comique de cette rencontre et de cette matinée, qu'il n'y a pas de DS chez les Compagnons ! Et quand il lui a été demandé s'il y avait au sein du CFA le panneau syndical obligatoire, il a clairement répondu que non ! En raison des obligations de ses membres, la délégation CGT n'a pas pu rester sur le site, en attendant la sortie de M. le Ministre. Mais le conseiller technique, M. Vatant, s'est engagé auprès de nous à nous répondre très vite sur les problèmes graves qui existent au sein de l'association, sur le fait que la médiation acceptée par M. Repentin il y a plusieurs mois n'a toujours pas été mise en oeuvre. Le délégué syndical CGT lui a également fait connaître les propositions de la CGT pour l'amélioration de la situation des apprentis, en évoquant l'échec concernant le parcours du Tour de France, les coûts pour les familles et les apprentis. Le projet de loi sur l'apprentissage qui vient de paraître entend mettre en oeuvre de nouveaux éléments pour faire baisser les ruptures. Nous en parlerons prochainement.


  • C'est officiel : le SNCA-CGT est le syndicat pour les CFA et pour la section CGT AOCDTF

  • M. Bertrand Nauleau nous répond : une rencontre début 2014

    La réponse est laconique mais elle existe et elle est claire :

  • NAO 2013 : une conclusion provisoire - en attendant l'ouverture pour la négociation d'un nouvel accord d'entreprise AOCDTF

     

     

     


     

    A partir des demandes et des propositions formulées par la CGT et soutenues par la CFTC, un PV a été établi, jeudi 30, dans une réunion finale. Le document établi par la direction n'indique pas les désaccords et les analyses, les affirmations, différentes, de la CGT. Le document est "confidentiel", disponible ici pour chaque salarié qui en fait la demande (il suffit de nous envoyer un mail à ce sujet). Si le document est confidentiel, la liste des demandes et des réponses ne l'est pas : 

    1 - une négociation annuelle, avec la DRH, et un Compagnon : cette demande est actée, acceptée. Un compagnon, membre ou non, de la direction, pourra et devra, selon nous, participer à la négociation des NAO 2014

    2 - certaines informations ne peuvent pas être fournies par la direction nationale, mais peuvent l'être par les Régions. Les OS (organisations syndicales) pourront les demander, et les obtenir, via la DRH. Les OS souhaitent connaître les salaires par métier/activité. Pour certains salariés, qui sont les seuls (Secrétaire Général, DRH et DRH adjointe, etc), la direction s'y refuse, puisqu'ils sont les seuls. Par contre, nous avons obtenu des chiffres, comme par exemple pour les RAC : 2800 euros. 

    3 - la négociation d'une évolution de l'accord d'entreprise/nouvel accord est acceptée. Une 1ère réunion a été fixée par la DRH le 20 Novembre prochain. Cet élément n'a pas été intégré dans le PV final. La CGT demande à ce qu'un PV rectificatif soit produit et transmis.

    4 - confirmation de la réponse fournie lors de la précédente réunion : pour les professeurs-formateurs, le volume horaire annuel indiqué dans le contrat initial engage l'association. Si l'association fait baisser, pour une ou plusieurs causes, ce volume horaire, la différence doit être payée par l'association. M. Denier de la CFTC a indiqué être dans ce cas pour une centaine d'heures : fin juillet, l'association devra donc lui payer ses heures d'enseignement/formation de juillet et ces heures, même non effectuées. Nous allons demander à chaque Délégué Régional qu'un point soit fait par chaque RRF/RAC et que les professeurs-formateurs soient informés de cette obligation de la direction, de ce droit, et du paiement du total des heures non effectuées fin juillet

    5 - La direction maintient qu'une requalification du CDII en CDI à temps partiel annualisé n'est pas possible. La CGT réserve sa réponse

     

    6 - Chaque salarié dispose d'un contrat de travail dans lequel il est indiqué un coefficient hiérarchique. Il faut que ce coefficient soit adapté à l'activité du salarié. Au bout de 5 ans, chaque salarié peut demander un entretien avec la direction régionale pour faire valoir son droit à changer de coefficient (passer de 1 à 2), si celui-ci ou celle-ci peut faire "valoir une mise à jour de ses compétences" (nouveau diplôme, formation). Pour que les salariés puissent envisager une formation, la CGT va donc demander à ce qu'ils soient, à ce que vous soyez tous informés, de vos droits en DIF. Cette formation des salariés devra être au menu de la négociation du nouvel accord d'entreprise. «Tout salarié est susceptible de passer, pour les catégories A, B, C, D et E, les échelons 1 et 2 dans la même catégorie, en fonction : - de la qualité de son travail ; - de la qualité de la formation dispensée ; - de l'extension de sa qualification dans sa fonction et des responsabilités assumées. Il n'y a pas de niveau de formateurs inférieur à la catégorie D. En tout état de cause, l'accès à l'échelon 2 de sa catégorie sera automatique au bout de 5 ans si le salarié, au cours d'un entretien avec son employeur, peut justifier d'une actualisation de ses compétences. » Le premier élément est la qualité de son travail. Enfin, cette évolution sera automatique si le salarié peut justifier d'une actualisation de ses compétences, mais si elle n'est pas automatique parce que le salarié ne peut pas justifier de l'actualisation de ses compétences, elle peut se faire notamment si le salarié demande cette évolution, et qu'il ou elle peut justifier de la qualité de son travail. Nous inviterons donc les salariés à en faire la demande, et nous serons attentifs aux réponses apportées à ces demandes.

     

    7 - Tous les professeurs-formateurs devront être informés, lors d'une réunion ou par un courrier d'ici la fin du mois de juin 2013, de la situation de la maison, du CFA, des perspectives pour la rentrée prochaine 2013/2014. Evidemment, il s'agit d'informer tous les salariés, mais les professeurs-formateurs sont impactés par les évolutions annuelles en matière d'offres de formation, et, avec le CDII, ces évolutions annuelles ont un impact sur leur salaire mensuel, puisque le volume horaire mensuel peut varier et notamment baisser. Nous rappelons à ce sujet que nous avons entendu le prétendu souhait, la prétendue volonté de la direction nationale (prétendue, parce que nous attendons une autre étape dans la négociation/concertation avec les OS sur toutes les offres de formation, site par site, pour pouvoir en être certain), de maintenir les formations existantes, ou de les accroître, mais pas d'en fermer. La CGT rappelle que les besoins, nationaux et régionaux, en apprentissage et en FC, sont très importants, que la France ne forme pas assez de professionnels adaptés aux besoins des secteurs. 

    8 - La CGT a demandé à pouvoir adresser, au minimum, un courrier annuel, lors ou à la fin des NAO. La direction propose que cet élément soit discuté dans la négociation sur le nouvel accord d'entreprise

    9 - La direction a confirmé le gel des salaires, pour l'heure. La CGT rappelle ses demandes et propositions : sur la base de nouveaux principes de gestion de l'association, les plus bas salaires (SMIC et temps partiel subi) doivent connaître une importante augmentation, dès que possible. A l'inverse, les plus hauts salaires peuvent être gelés, cette année, l'année prochaine, ... Pour le personnel de service et de restauration, qui subit depuis plusieurs années une stagnation salariale qui revient en fait à une baisse du pouvoir d'achat, la CGT a demandé à la direction ce que celle-ci pense d'un éventuel transfert de ces personnels vers les Conseils Régionaux, si ceux-ci en étaient d'accord - si ces personnels le souhaitent. La direction propose que ce sujet soit discuté au prochain CE. Pour les professeurs-formateurs, nous traiterons de ce sujet du salaire lors de la négociation du nouvel accord d'entreprise, par le coefficient hiérarchique (D et E), et par l'augmentation du taux horaire.

    10 - Pour le paiement des heures de délégation des représentants syndicaux, la réponse de la direction ne varie pas. 

    11 - Concernant les modalités d'information et de consultation du CE sur la stratégie de l'association et ses effets prévisibles sur l'emploi et les salaires, la direction renvoie ce sujet vers le secrétaire du CE.

    12 - Un dispositif GPEC sera présenté, proposé et mis en place à partir de 2014.

    13 - Pour le contrat de génération au sein de l'Association, un plan d'action sera présenté à la prochaine rentrée

    14 - Pour l'avancement des salariés qui ont des responsabilités syndicales, la direction connaît les possibilités, comme les OS les connaissent, mais n'a pas présenté de proposition. Nous attendons donc non pas un constat, mais des propositions.

    15 - Pour les droits syndicaux (actuellement, les OS n'ont aucun moyen pour informer et communiquer avec les salariés), la direction accepte que ce sujet fasse partie de la négociation sur le nouvel accord d'entreprise. 

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    Le bilan de ces NAO 2013 : le point principal, les salaires, reste un point noir, à l'instar de trop d'entreprises et d'associations en France. On peut constater que l'association a des moyens financiers importants (80 millions d'euros de fonds propres), investit souvent des sommes très importantes, notamment, et encore de manière inéquitable, sur les sites les plus importants. Les salariés de l'association passent après. Nous ne demandons pas à ce que les salariés passent devant, mais soient autant considérés que les Compagnons et les apprentis. Ces NAO 2013 semblent prouver que la direction de l'association accepte le principe général de la négociation avec les OS, est disposée à nous faire une place réelle, à permettre aux salariés d'avoir des demandes et des propositions, à les étudier et à répondre rationnellement, sans affolement. 

     

  • Le CFA AOCDTF de Lamothe-Landerron en danger (fermeture section CAP Charpentiers en deux ans)

     

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    Le CFA de Lamothe-Landerron se trouve près de l'ancienne RN 113, désormais pour la partie en Gironde D1113. Le CFA est constitué de trois bâtiments principaux : la Maison, route du stade, un ancien presbytère reconverti en maison de chambres, un atelier, avec des salles de cours (les 2 photographies montrent l'atelier où se trouve les salles de cours). Cette maison a été ouverte dans les années 80. La cuisinière y travaille depuis cette période, et va partir à la retraite l'année prochaine (avec un salaire mensuel proche du SMIC, puisqu'il n'y a pas pour l'instant de grille d'ancienneté). Une agent d'entretien travaille aux côtés d'une maîtresse de maison, économe, devenue depuis peu "Mère". Il y a un professeur-formateur pour, les Mathématiques et la Physique, le Français et l'Histoire-Géographie et la PSE, l'Anglais, les Arts, le Sport, et un formateur métier pour chaque formation. 

    Ce CFA réalise des formations, pour deux métiers principaux : la maçonnerie, la charpente - et des tailleurs de pierre interviennent également, à un degré moindre. Or, depuis la rentrée 2012/2013, l'AOCDTF Aquitaine a décidé de ne pas recruter de CAP Charpentiers 2 ans 1ère année. Les 2ème année terminent leur formation cette année. La DRH a indiqué lors de la seconde réunion NAO qu'elle allait demander aux Délégués Régionaux ou d'écrire aux salariés des sites, ou d'organiser une réunion, d'ici la mi-juin, pour parler de la prochaine rentrée 2013/2014. Nous attendons donc cette réunion pour le CFA de Lamothe-Landerron, et nous avons demandé au Conseil Régional, à M. Bernard Bournazeau, de s'y associer. En effet, la nouvelle Convention Quinquennale en vigueur en Aquitaine prévoit qu'en cas de fermeture d'une section, ce qui est pour l'heure en train de se faire sur Lamothe-Landerron, l'organisme gestionnaire doit, avec le Conseil Régional, chercher une solution pour les salariés qui sont ainsi placés dans une difficulté économique certaine. 

    Quoiqu'il en soit, le CFA de Lamothe-Landerron est un petit site, comparé aux CFA plus importants de l'AOCDTF. La fermeture d'une section a des effets très importants. L'ouverture de sections avec des formations en 1 an et des Prépa Métiers (qui, en Aquitaine, ont un seul enseignement général, la PSE) ne remplace pas les formations de niveau V. C'est pourquoi la section CGT a demandé au délégué régional Aquitaine, M. Renaud De Lima, de : 


    - maintenir la section Charpentiers CAP en deux ans, par une ouverture d'une première année

    - le doublement de la section de maçonnerie

    - l'ouverture d'une nouvelle section CAP en deux ans

    En attendant, la section va diffuser des tracts dans la région sur la situation de ce CFA en danger. Nous avons demandé au Conseil Régional, à M. Bournazeau, de contribuer au développement de ce CFA, puisque les besoins en formation, autant en Aquitaine qu'au niveau national, dans l'apprentissage, sont considérés comme importants et que le nombre de jeunes formés est considéré comme actuellement insuffisant, inférieur à ce qu'il doit être. 


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    Le blog est fait pour parler de tous les CFA de l'AOCDTF. Nous le ferons pour d'autres sites prochainement. 

  • A propos des sites aquitains de l'AOCDTF et la prochaine rentrée 2013/2014, la lettre publique de la CGT à M. De Lima

    Cette lettre a été envoyée à M. Le Président du Conseil Régional Aquitaine, M. Le Recteur et à la DIRECCTE Aquitaine, avec des demandes et des questions particulières pour chacun.

  • La réponse du Délégué Syndical à M. Gillet, DRH de l'AOCDTF

     

     

    Monsieur le DRH,

     
    Je constate, une fois de plus, le décalage entre vos engagements, il est vrai non écrit (répétés à plusieurs reprises, en présence du délégué syndical CFTC), concernant l'affichage des documents syndicaux et votre réponse ci-dessous.
    En effet, vous pouvez le dire : il est inacceptable et inadmissible que vous puissiez qualifier la réponse faite à Madame Cornet de tentative d'intimidation et de menace. Comme il a été rappelé, il y a un Code du Travail, et ce n'est ni nous ni vous qui en décidez ses décisions. 

    Je rappelle que, comme vous l'avez reconnu et semblez désormais l'avoir oublié : il doit y avoir dans chaque maison, un panneau syndical, un panneau CE/CHSCT, un panneau direction, et que ces panneaux ne peuvent être confondus, et qu'enfin, l'affichage des documents transmis par une section syndicale représentative est obligatoire, et doit être assurée par un des responsables du site. Nous sommes tout à fait disposés à faire cette demande à un salarié, une salariée, si vous nous fournissez, dans le cadre d'un accord, les adresses mail des salariés (ce qui se fait dans de nombreuses entreprises, sous des conditions fixées par accord).
     
    La section CGT rappelle qu'elle propose depuis plusieurs mois des négociations sincères et honnêtes, et que vous, M. Gillet, les refusez systèmatiquement et totalement. Est-ce vraiment la volonté des Compagnons ? D'après les propos que nous tiennent certains Compagnons, nous pensons, au contraire, qu'il existe une vraie volonté de réaliser ces négociations, de s'engager dans un dialogue respectueux, qui sera un atout pour le développement et l'épanouissement de l'Association. La Direction Générale du Travail, la DIRECCTE IDF, vous a fait savoir ou va vous faire savoir que le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a accepté le principe d'une médiation entre notre organisation et la direction de l'AOCDTF. Ce sera l'occasion, je l'espère, de ce dialogue respectueux qui nous permettrait de commencer une nouvelle période dans la vie de l'association. Pour l'heure, chacun peut constater que vous transformez un fait simple (la transmission d'un document qui doit être affiché) en un problème supplémentaire, alors qu'il est indiscutable, en raison même de ce que dit et le Code du Travail et la Convention Collective.
     
    Enfin, pour conclure, il me faut ajouter, puisque, à quelques reprises, rares néanmoins, des représentants de l'AOCDTF ont pu mettre en cause l'existence et les actions de la section CGT au sein de l'AOCDTF, par la mise en cause d'un "corporatisme", que les objectifs et de la section et de la CGT sont, A LA FOIS, le développement d'un apprentissage de qualité, le développement de l'association, ET l'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés, et que nous pensons que les deux vont ensemble, et que l'amélioration de ces conditions de travail et de rémunération est aussi un facteur du développement de l'association. Les deux dernières NAO (négociations annuelles obligatoires) ont été l'occasion pour nous de demandes raisonnables qui ont TOUTES été rejetées, ce qui dans l'immense majorité des entreprises et des associations ne se fait jamais. Là encore, nous pensons, comme vous le dites, que c'est inacceptable et inadmissible. Une bonne gestion d'une association de plus de mille salariés doit permettre de dégager des marges pour les salaires et notamment les salaires les plus bas. Le "compagnon" qui ne comprend pas cela ne connaît pas l'Histoire du Compagnonnage (ceci étant dit à partir de la lecture de plusieurs livres consacrés au Compagnonnage). C'est pourquoi, au nom même de ce "Compagnonnage", de son Histoire, mais aussi de l'esprit actuel des relations sociales en France telles qu'elles sont voulues par les responsables nationaux, je vous appelle au RESPECT de nos droits, et le respect passe et repose par le dialogue, par la rencontre, et dans les entreprises comme dans les associations, par des négociations régulières, sincères, apaisées.
     
  • Une représentante de la Maison de Nîmes AOCDTF refuse d'afficher un document syndical et le DRH AOCDTF accuse le délégué syndical de menace contre les salariés

     

     

    En début de semaine, la section CGT a fait parvenir par mail à l'ensemble des maisons/CFA de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France le bulletin syndical pour janvier 2013 (publié ci-avant sur le blog). 

    Une responsable de la maison de Nîmes a répondu que, un, elle n'est pas obligée d'afficher ce document, et deux, qu'elle ne le fera pas parce qu'elle n'est pas d'accord avec son contenu ! 

    Nous lui avons répondu ceci : 

    "Madame,

    Le document que je vous ai envoyé s'inscrit dans le droit syndical à l'expression libre au sein de l'association.
    Vous trouvez ici ce que stipule le Code du Travail : 
     
    Je vous demande donc ou de me confirmer votre décision de ne pas afficher ce document, ce qui constitue une infraction, ou de me confirmer que vous vous en tenez et vous en tiendrez à l'avenir au respect scrupuleux et du Code du Travail et du droit de notre organisation syndicale à s'exprimer.
     
    Car, en la matière, il ne vous est demandé ni de cautionner ni d'apprécier ni quoique ce soit d'autre, puisque votre avis n'est pas requis en la matière. 
     
    Concernant mes droits et mes devoirs, vous devriez vous douter que je les connais, et concernant un éventuel "droit de réserve", il est très précis et limité. Pour le reste, les législateurs ont décidé et confirmé depuis des décennies que le droit à l'expression syndicale est total, limité par les seules lois générales qui s'appliquent au droit d'expression.
     
    Quant à la manière dont vous évaluez nos propos, celle-ci vous regarde, mais elle ne correspond pas à la réalité. Si nous ne nous taisons pas, c'est qu'il y a des enjeux multiples : les droits et les moyens des salariés, l'intérêt général et les intérêts particuliers de l'Association, l'état et le développement du monde de l'apprentissage. Nos propos et nos actions visent au développement et à l'épanouissement de l'association. Vous pouvez avoir des divergences avec nous sur ce développement et cet épanouissement, mais vous ne pouvez nullement exiger un silence sous la forme d'une "réserve". 
     
    Puisque M. Gillet nous a assuré à plusieurs reprises que nos documents étaient affichés, sont affichés, doivent être affichés, je vais donc lui transmettre votre mail, afin de lui demander de faire cesser ce trouble."
     
    Comme l'indique la fin du mail, nous avons écrit au DRH afin qu'il fasse "cesser ce trouble". 

    C'est tout le contraire qui se produit : il prétend constater que le délégué syndical "intimide voire menace les salariés", et qu'il a été "rappelé en réunion plénière du CE que cela ne relevait ni de la mission des salariés ni de celle de la direction". M. le DRH, en NAO, ou à d'autres occasions, nous a tenu le discours inverse, s'engageant à ce que ces documents soient affichés.
    Chacun peut constater, par la reproduction du message, que nous n'avons, ni cherché à intimider, ni menacé, cette représentante de la maison de Nîmes, mais que nous avons rappelé simplement le Code du Travail ET l'engagement de la direction, certes désormais contredit par la réponse de M. le DRH.

    Nous constatons une fois de plus la contradiction totale entre les discours, internes et externes, sur le "dialogue social", et les actes, qui continuent à nier les droits syndicaux.