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La section CGT de l'AOCDTF défend les salariés de la restauration AOCDTF

 

 

Pour ses évolutions à venir dans le domaine des formations, la direction de l'AOCDTF s'appuie sur les statistiques de suivi du Tour de France par type de formation, et nous a dit vouloir arrêter les Bac Pro au motif qu'ils ne suivent pas ce Tour de France (6% seulement).  Le fait que des jeunes apprentis puissent renoncer, avant ou pendant ce Tour, évidemment exigeant, n'est pas pris en compte par cette direction dans le cadre qu'elle propose aux jeunes : à savoir, le "confort", la literie, la restauration, etc. Or les jeunes parlent souvent du fait qu'ils "dorment mal", à cause d'une literie défectueuse et que la restauration n'est pas de qualité. Lors du dernier Comité d'Entreprise, le secrétaire général a répondu à M. Grellety, élu CGT, qu'il entendait bien ses problèmes et que s'ils existent, ils ont des causes individuelles - autrement dit, des salariés font mal leur travail, puisque, "ailleurs", les choses se passent très bien, et que l'AOCDTF a la meilleure offre de France dans ce rapport qualité/coût. Dixit M. Bellanger. Or les salariés qui travaillent au sein de l'association pour la restauration font leur métier : avec les outils (et parfois sans, puisque certains outils sont manquants et ne sont pas remplacés), avec les matières premières que le BUDGET (qui leur est imposé par l'AOCDTF) leur permet d'acquérir, via des commandes à des entreprises qui livrent de la nourriture industrielle. Même le plus grand cuisinier du monde ne pourra parvenir à un résultat satisfaisant ou remarquable si la qualité initiale du produit n'est pas au rendez-vous. Quant à la literie, que nous sachons, le pouvoir des salariés sur la qualité de ces matelas et draps est égal à zéro ! 

C'est pourquoi la section CGT entend clairement faire savoir que si elle est à l'origine de cette discussion, sa "traduction" par M. Bellanger est sienne, mais nous la contestons radicalement. Nous pensons que le "coût-vivre" est l'un des plus bas qui se pratiquent en France, qu'une hausse de la qualité ne doit pas être payé par les jeunes apprentis, mais par une meilleure gestion dans les dépenses globales (hors salaires, évidemment !). Une fois de plus, DANS CE CAS COMME DANS TOUS LES AUTRES, si la direction acceptait de se mettre autour de la table avec les salariés concernés, les représentants syndicaux, nous pourrions trouver ensemble des solutions et des améliorations. Pour l'heure, la direction entend décider de tout toute seule, et DONC elle est responsable de TOUT. Elle est donc aussi responsable de la déception de certains jeunes qui, au départ, voulaient, voudraient, suivre le Tour et finalement y renonce, pour les causes évoquées ci-dessus.

Nous adressons à tous les salariés qui s'occupent de la restauration, avec les moyens qui sont les leurs, avec les salaires qui sont les leurs (qui sont, nous le savons, très bas et qui sont démotivants), notre soutien le plus total.

Commentaires

  • Merci pour l'information.

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