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Pour les salariés de Poitiers, les frais de déplacement devraient principalement être à leur charge, selon la volonté de la DRH

 

 

 

 

Depuis deux ans maintenant, ce blog expose les différents problèmes rencontrés par la CGT au sein de l'AOCDTF : le délégué syndical et élu CE, les adhérents, les négociations, inexistantes jusqu'en 2013. Depuis quelques semaines, la direction et la DRH donnent des signes d'évolution. Il faut dire que "donner des signes", ce n'est pas difficile, puisque cela ne coûte rien. Celles et ceux qui lisent ce blog ont pu parfois se dire : mais vraiment, ces syndiqués, CGT, comme ils exagèrent ! Pauvres dirigeants d'associations, confrontés à de si méchants syndiqués. Il faut donc être concret. Nous avons l'occasion de l'être avec la fermeture provisoire du CFA de Poitiers - un provisoire long, deux années. Les salariés ont reçu un courrier de M. Joël Terrien, avec un avenant, pour leur dire : désormais, votre lieu de travail, c'est à la Rochelle. Veuillez signer. Ils ont été les derniers informés : les apprentis le savaient avant eux. La CGT s'est donc adressé à M. Terrien. Celui-ci a répondu : veuillez vous adresser à la direction parisienne. La CGT s'est donc adressé à la DRH, en rappelant que : 

1 : cette contrainte est imposée par la direction

2 : le déplacement n'est pas anodin. Poitiers/La Rochelle représente 137 kilomètres, aller, et autant retour, soit 274 kilomètres. Cela représente un très long déplacement, du temps, et de l'argent, les frais de déplacement et l'usure du véhicule. 

La réponse de M. Gillet, DRH de l'association, est la suivante : "En ce qui concerne les mutations évoquées et la prise en charge des frais de déplacement légaux, je vous renvoie au PV du CE concernant ce sujet. Soit 50% des frais d’abonnement aux transports collectifs."

"Je vous renvoie au PV du CE" - lequel ? 

Ensuite, il faudrait que les salariés se rendent de Poitiers à la Rochelle en prenant les transports collectifs, et il devrait donc sortir de leur poche 50% de ces frais. Autant dire que la direction de l'AOCDTF dit à ces salariés : vous dont les salaires sont parmi les plus bas de France, nous vous indiquons que si vous voulez continuer à travailler pour nous, il vous faut perdre de votre déjà maigre pouvoir d'achat.

Par contre, quand M. le DRH se déplace avec son véhicule, comme en février 2013, pour se rendre à Nîmes (CHSCT), les frais kilométriques lui sont remboursés. Aux plus bas salaires, les plus mauvaises conditions. Aux plus hauts salaires, les meilleures.

Donc notre question est : QUI EXAGERE ? 

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