La presse grand public comme la presse professionnelle semble l'avoir intégré : les professionnels de l'éducation, les "instits", les "professeurs", français, ont un salaire moyen annuel faible et bas par rapport aux autres pays européens, et notamment les plus riches, Allemagne, Angleterre, Belgique, pays du Nord. Mais la même presse ignore complètement les professionnels de l'éducation du privé (non confessionnel) : ceux à qui leur employeur prétend pouvoir appliquer la convention collective nationale des organismes de formation, ceux à qui leur employeur refuse de prendre en compte leur expérience professionnelle et leurs diplômes pour les rémunérer très très légèrement plus, dans le cadre de cette même convention. Cet été, cette même presse s'est tantôt émue tantôt extasiée devant le contrat de travail britannique, 0 heure par moi, comme si le CDII n'existait pas !
Voici donc, au sein de l'AOCDTF, la ligne de salaire FFP (face à face pédagogique), et PRAA (préparation recherche et autres activités), sachant que, dans le cadre du CDII, le salaire rémunère les heures effectuées, et que les heures de formation dans les CFA, sauf les grands établissements, relèvent d'un temps partiel très partiel (peu d'heures).
Voyez et faites le calcul :