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Aux proches des victimes d'une folie criminelle, la section syndicale CGT exprime son soutien et demande débats et moyens pour la protection des civils ici et ailleurs

 

 

 

 

Depuis des mois, nous entendons parler de massacres de civils, en Irak, Syrie, en Afghanistan, au Pakistan, et ailleurs. De prétendus "combattants" ont "codé" leur expression, physique, collective, en asservissant une référence collective mondiale, l'Islam, des symboles, appuyés par des "docteurs de la foi" qui prétendent justifier leurs croyances et leurs crimes. Ils avaient promis d'exporter en France leur activité criminelle, ils l'ont fait. Nous avons entendu des représentants publics qu'ils avaient décidé de lutter contre ces terroristes, "quel que soit le prix à payer". Désormais, nous avons des morts, qui s'ajoutent à toutes les autres victimes de ces mêmes tueurs, dont le crime est la religion. Nous demandons que notre pays, enfin, organise des débats collectifs ouverts afin que les meilleurs moyens pour s'opposer à ces assassins soient déterminés et mis en oeuvre, étant donné que nous pensons que les seuls moyens de sécurité ne suffisent pas et peuvent même être contre-productifs. Les racines de cette folie sont dans les têtes. Sans le soutien des justifications cléricales, les auteurs de ces crimes apparaîtraient tels qu'ils sont : des assoiffés de sang. Ce n'est donc pas une seule mesure qui peut suffire, mais un ensemble, et toute une partie de ces mesures relève de l'action culturelle, de l'action intellectuelle, de l'action éducative. Nous nous réjouissons d'avoir vu que tant de citoyens expriment clairement leur refus des amalgames, puisqu'il est juste de ne pas mélanger dans des récriminations des coupables et des innocents. Enfin, étant donné la liste des méfaits, des catastrophes, provoqués par les guerres, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Lybie, nous souhaitons que les décisions qui ont présidé à leur organisation, que l'ensemble de leurs conséquences, fassent l'objet d'un bilan raisonné, et que les erreurs commises soient reconnues pour qu'elles ne soient pas continuées et répétées.

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