La section CGT le dit depuis plusieurs mois, et plus encore depuis août. Le DRH actuel de l'AOCDTF est devenu un problème, pour les salariés, pour les vrais représentants syndicaux, et pour la direction, qu'il associe à tous ses propos, toutes ses actions. Alors que nous sommes à 2 jours de notre rassemblement, il n'a pas pu s'empêcher, en plein week-end, d'écrire à l'adresse mail de notre section. Dans la semaine, un membre de la section, élu du CE, a envoyé un mail à la direction concernant ce 29, en communiquant une copie du tract interne, et en déclarant une durée de grève, mardi 29, de 12 à 16 heures. Ce mail a été envoyé à une assistante de la DRH.
Voici ce que le DRH a écrit (sans les noms des personnes) :
Monsieur (le nom du délégué syndical, actuellement licencié, en recours hiérarchique) Ce type d’email et vous le savez très bien doit être envoyé à la Direction de l’AOCDTF et non à Madame ...... Ayez aussi l’honnêteté de signer votre email et ainsi éviter d’usurper le nom d’un salarié de l’AOCDTF. Monsieur ..... n’a jamais communiqué avec votre adresse email que vous êtes le seul à avoir utilisée. Nous vous demandons de ne plus nous adresser ce type de message pour deux raisons. La première, car vous n’êtes plus salarié de l’AOCDTF et la deuxième pour une question de sécurité. Nous avons subi plusieurs attaques de pirates informatiques qui utilisent des adresses emails connues de nos services mais avec un signataire différent. Pour votre information, les messages dont le destinataire n’est pas identifié ou le signataire est différent seront bloqués et ne seront pas consultés.
Comme d'habitude, le DRH de l'AOCDTF prétend pouvoir fixer ses propres règles. Le mail envoyé l'a été par l'adresse mail de la section. Cette adresse n'est pas la propriété du salarié licencié, mais de la section. Dès lors, tout membre de la section, qu'il soit mandaté, élu ou pas, peut l'utiliser pour écrire à la direction. C'est ce qui s'est passé. Le mail en question est, comme indiqué précédemment, consacré à une double déclaration. Il s'agit, pour la première, d'une obligation légale, et pour la seconde, d'une action qui vise à protéger les salariés qui décideront mardi de faire grève. La salariée qui a reçu ce mail travaille pour la DRH. Elle est donc au service direct de la direction. Rien n'interdit donc qu'elle soit destinataire de ce mail et de ces informations. Enfin, la conclusion du propos du DRH sur les attaques informatiques ne nous concerne nullement.
Ce mail, inutile et scandaleux dans son principe, de la part du DRH, constitue une énième preuve de son état d'esprit, de ses propos, de ses comportements. C'est sans doute pour de tels propos et comportements que ce DRH est mis en cause par un dossier de harcèlement moral, sur le siège à Paris, par les constats de l'Inspection du Travail sur des infractions au Droit du Travail. Et c'est pour cela que la section CGT exige aujourd'hui le départ d'un salarié de l'association qui agit fréquemment de manière non professionnelle.