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Accord Medef-CFDT-CFTC-CGC, l'analyse du SNCA

 

 

 

Comment la CGT travaille t-elle dans un tel processus, "de dialogue entre les partenaires sociaux" ? Pourquoi prend t-elle une décision négative lorsqu'un tel accord lui ait proposé à la signature ? 

On entend dire que la CGT refuse de signer TOUT accord avec les employeurs. Le pourcentage de signature par la CGT de tels accords est en fait de 60%. PAR CONTRE, à la différence de certaines organisations dites "syndicales", la CGT n'accepte pas nécessairement de TOUT signer. Il n'y aucun caractère systématique, dans un sens ou dans l'autre. Pour prendre une décision, la CGT prend en considération à la fois l'état économique du pays, les principes déterminants du Code du Travail. Pour commencer, cet accord parle de "nouveaux droits". Concernant une "couverture santé", elle est annoncée, mais les employeurs pourront attendre 2016. Les sociétés d'assurance se frottent les mains. Tels qu'ils sont définis dans le texte, les éléments de la couverture sont à minima, et bien des salariés ne pourront s'en contenter, et les autres devront s'en contenter. En attendant, comme certains le disent aujourd'hui, c'est un accord "Axa". Les "droits rechargeables" pouvaient être négociés au sein même de l'Unedic. Le fait de le faire ici permet de faire croire aux salariés que l'on accorde un nouveau droit, alors que ce nouveau droit ne coûtera rien aux employeurs et que l'engagement que cette dépense "n'aggrave pas le déséquilibre financier" permet de comprendre que le patronat va demander/exiger/obtenir que des droits soient par ailleurs diminués ou supprimés. Une fois de plus, le patronat a obtenu des exonérations, alors que le montant total annuel de celles-ci est astronomique ! Le compte formation existait déjà, et le montant total en DIF n'est pas augmenté : 120 heures !


L'article 12

Commentaires

  • Dans le classement des Pays les moins syndiqués ; la France est en troisième position ; derrière l’Estonie et la Turquie…
    Les syndicats français ne représentent au maximum que 8% de la masse salariale !

    (Ce qui sous-entend que les accords signés avec le MEDEF et le Gouvernement sont caduques…)

    Sur chiffres connus en 2005 :

    (Par rapport aux 8 % de la masse salariale)

    1. CGT = 29,2 %

    2. CFDT = 23 %

    3. FO = 17,9 %

    4. CFTC = 7,7 %

    5. CGC = 5,5 %

    Les syndicats signataires représentent : 36,2 %

    CGT et FO représentent : 47,1 %


    OBJECTIF le taux de CHÔMAGE

    Questions :

    • Est-il normal que 92% de la masse salariale ne soit pas représentée ?...

    • Est-il démocratique d’entériner un accord sans l’obtention de la majorité ?...

    • Pour les générations à venir ; faut-il se réjouir d’une Grande Avancée ?...

  • Votre commentaire est ambigue. Son début est curieusement typiquement patronal. Le monde syndical français ne serait pas représentatif. Il y a les faits et le droit. La CGT a un effectif total en croissance ces dernières années, et reste un syndicat national puissant, ce qui ennuie bien de nos dirigeants. Un syndicat comme la CFDT a perdu et fait perdre beaucoup de syndiqués étant donné ses choix (en 2003, et ceux de vendredi). Donc un syndicat voit son effectif total augmenter, et un autre baisser. L'effectif total de syndiqués à la CGT approche les 700.000. Est-ce "non représentatif" ? ! Un syndicat représente à la fois ses syndiqués et des salariés sympathisants, comme un parti représente ces adhérents et ses sympathisants. La représentativité est donc réelle et reste importante. Et puis il faut prendre en question la vitalité et les actes d'un syndicat : se couche t-il devant les demandes extrémistes d'un patronat qui aimerait bien le rétablissement de l'esclavage ou lutte t-il ? Quant à la loi, de 2008, elle donne des critères pour être représentatif. La CGT, l'est. Des syndicats vont, en 2014, perdre celle-ci, après que le calcul total des votes et des pourcentages sera fait.
    En effet, la CGT et FO sont majoritaires, par rapport à la CFDT, CFTC et la CGC. A eux, à nous, de le faire savoir dans les prochains mois, puisque l'accord doit encore être validé par les BN, présenté à l'Assemblée Nationale et au Sénat. Contre le chômage, la CGT défend une politique. La CGT n'est pas écoutée et cette politique n'est pas mise en oeuvre. Celles que nous subissons depuis plusieurs années ne marchent pas (si tant est qu'ils veuillent vraiment que ces politiques aient les résultats qu'ils prétendent rechercher...), ce que nous disons AVANT comme APRES. La question est donc : jusqu'à quand les salariés et les citoyens accepteront-ils de subir cette inefficacité économique et sociale qui les prive de richesses et ce pendant qu'une minorité vit très bien, merci... ?

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