Du 25 au 27 mars, le délégué syndical CGT, M. Grellety, s'est rendu sur les sites de l'association, à Nantes, Rennes, et Angoulême. Il s'agissait, par ces passages sur les sites, de faire le point sur, l'affichage électoral, l'affichage syndical, et de rencontrer des salariés.
Sur l'affichage électoral : étant donné que la DRH a refusé lors de la négociation du protocole d'accord électoral de dédier des moyens supplémentaires et spécifiques pour cet affichage, celui-ci est limité à la publication du protocole d'accord et de la liste électoral sur les panneaux existants. Et comme le prouve les photographies ci-jointes, les panneaux existants sont de taille insuffisante pour accueillir ces éléments supplémentaires, et ils sont mal placés. Donc des salariés qui n'auraient pas été informés par les courriers des Unions Déparmentales CGT du lancement de ce processus électoral vont découvrir la semaine prochaine qu'il existe. Ce type de situation n'est pas conforme à ce qu'une démocratie dans les entreprises et les associations exige, mais il est le résultat d'un manque de détermination des autres organisations syndicales lors de la signature de ce protocole.
Sur l'affichage syndical/CE/CHSCT : lorsque sur un site, il existe un panneau, tout est mélangé, ou tout est "organisé", sans organisation. Les champs (les organisations syndicales, le CE, le CHSCT, les communications de la direction) doivent être séparés, nettement.
La rencontre avec des salariés : à Nantes, Angoulême, le délégué syndical a pu rencontrer et dialoguer avec des salariés. Le constat est clair : l'austérité salariale qui a écrasé les salaires de la majorité leur est insupportable. Des demandes très claires ont été formulées, comme celle que le délégué syndical a transmis à l'actuel délégué régional de Rennes. En effet, le salarié concerné, un chef cuisinier, travaille à temps partiel (19 heures par semaine), se déplace 4 fois (en fait 8), réside à 50 kilomètres sans possibilité d'utiliser les transports en commun. Il a fait savoir au délégué régional qu'il demande une prise en charge d'une partie de ses frais de déplacement. Il n'a reçu aucune réponse. Sur ce sujet, l'association opère de manière discriminatoire : les salariés qui peuvent utiliser les transports en commun peuvent bénéficier d'un remboursement de 50% de leur abonnement, mais les salariés qui ne peuvent pas prendre de tels transports n'ont droit à aucune prise en charge. Aller travailler ne doit pas être un coût pour chacune et chacun : outre les frais d'essence, il faut ajouter l'usure du véhicule. Dans l'accord d'entreprise actuel, il existe des possibilités de remboursement de frais, mais elles sont si restreintes que celles et ceux qui effectuent un déplacement quotidien lié à leur lieu de travail n'y ont pas droit. Ce même salarié a exprimé également une demande d'augmentation de salaire, puisque, par ses choix, il a permis à l'association, via son site de Rennes, de faire des économies. L'association a bien bénéficié de ces économies mais ne lui a rien restitué. Du coup, ce salarié envisage de quitter l'association. Nous l'invitons à n'en rien faire, à maintenir ses demandes, à convaincre ses collègues, avec nous, de les soutenir, de faire leurs propres demandes, ensemble. Nous attendons toujours la réponse du délégué régional de Rennes à ce sujet.
Ci-dessous, des photographies prises lors de ce passage. Si les documents CGT ont été retirés, nous remercions le salarié ou la salariée qui le constate de nous en informer (snpefpcgtcfa arobase gmail.com)
A Nantes :
A Rennes :