Le mardi 23 Juin 2015, l'AOCDTF tenait sur son site de Nîmes une réunion du Comité d'Entreprise et une réunion du CHSCT. Et avec la direction actuelle de l'AOCDTF, les mauvaises surprises sont très souvent au rendez-vous. Elle n'a pas dérogé à ses mauvaises habitudes. En effet,
Alors que la réunion du CHSCT était prévue à 14 heures, après que celle du CE ait commencé à 11 heures, pour se terminer vers 12 heures, Jean-Claude Bellanger, secrétaire générale de l'association, a proposé/décidé que la réunion du CHSCT, par convenance personnelle, pouvait immédiatement commencer. En fin de réunion, le DRH a justifié un tel changement, en affirmant qu'il est légal, dès lors que les partenaires extérieurs institutionnels n'ont pas confirmé leur venue. En effet, des partenaires institutionnels doivent être invités à de telles réunions (Inspection du Travail, Médecine du Travail). Un tel changement (une réunion qui intervient plus tôt) leur interdit d'être présent.
L'ordre du jour de cette réunion était chargée. Le CHSCT AOCDTF devait présenter deux rapports d'enquête, l'un visant l'enseignant/formateur, délégué syndical CGT, suite à son droit de retrait, l'autre concernant une salariée cadre du siège national de l'association, pour harcèlement moral. Les deux rapports ont été élaborés, sans respect du principe de l'urgence, sans méthodologie, et, curieusement, proposent chacun une conclusion défavorable au salarié concerné et une conclusion favorable à la direction, et ce alors que de tels rapports n'ont pas pour objet de ne pas respecter la neutralité requise. Or, dès lors que les rapports ont été lus (mais pas les réponses fournies par les salariés), le secrétaire général de l'association, M. Bellanger, a récusé tout débat et tout commentaire sur ces rapports ! Il s'agit d'un énième délit d'entrave commis par cette direction. Il s'agit d'une conséquence du sentiment d'impunité dans laquelle pense et vit cette direction. Jusqu'à quand ?