Les élus du CHSCT AOCDTF ont établi une liste impressionnante de problème d'hygiène et de sécurité du site de Nîmes. Ils ont particulièrement relevé une situation jugée par eux intolérable, et nous les approuvons, du dortoir des filles : vétuste et non sécurisé. Ils ont donc demandé au Prévôt que dès le 23 juin, le dortoir ne soit plus utilisé par les jeunes apprenties, tant que les travaux nécessaires n'auront pas été entrepris. La CGT a demandé si le CHSCT émettait un "droit d'alerte". Une réponse positive, mais floue, a été donnée. Est-ce à dire que ce CHSCT fonctionne sérieusement ? Nous pouvons nous réjouir que sur les conditions d'hygiène et de sécurité fondamentales, qui concernent autant les salariés que les apprentis, ce CHSCT fasse ce qu'il doit faire. Mais qu'en est-il concernant les conditions de travail spécifique des salariés ? Les risques psychosociaux ? La qualité des rapports d'enquête ? Là, le même CHSCT n'est plus du tout au rendez-vous. Le facile est fait. Le difficile ne l'est pas.