Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NVO de Janvier 2016 : Goodyear et salariés des Compagnons du Devoir, face à la violence patronale protégée

img517.jpg

C'est un numéro sur l'état d'urgence sociale et économique. Comme dans "l'état d'urgence" pour "cause terroriste", politique et justice se retrouvent confrontés à leurs décisions, confrontées au miroir déformant d'une attention accrue. Et concerne aussi bien Mac Donald's France que l'AOCDTF, les "Compagnons du Devoir", pris dans la tourmente de l'addiction à l'ultra-libéralisme et au corporatisme sectariste. Peut-on appeler des ouvriers excellents et méritants des "Compagnons" dès lors qu'ils tournent le dos à l'Histoire du Compagnonnage ? Ils peuvent toujours croire en petits comités qu'ils en sont, parce qu'ils se le disent les uns les autres, mais puisqu'ils trahissent cette Histoire et ces valeurs... Si l'Inspection du Travail de Paris a présenté un Procès-Verbal auprès de la Justice à Paris, ce n'est pas par hostilité contre les Compagnons ou par goût pour des "pécadilles juridiques", mais parce que les faits dont la direction AOCDTF s'est rendue responsable sont graves, et qu'il fallait bien, en désespoir de cause, constater et inviter à sanctionner ces fautes. Mais pour l'heure, où en est l'examen du dossier ? Où en est l'enquête ? Où en est la mise en oeuvre de la médiation étudiée par le Ministère du Travail ? La violence patronale n'est pas, peu ou prou, sanctionnée à la hauteur de ces actions néfastes, des préjudices causées aux travailleurs. Si les responsables de ces actions et préjudices devaient en subir le 10ème de celles subies par les salariés, nous les entendrions hurler comme l'Avare de Molière confronté à la disparition de sa cassette. Sauf que l'argent des entreprises et l'argent des associations n'est pas celui des dirigeants, et qu'il le gère mal. Qui peut accepter que de tels comportements et de telles pratiques portent à ce point atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ? 

 

EXTRAITS2.jpg

Les commentaires sont fermés.