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Le cas Gueffar : une preuve parmi tant d'autres que le licenciement abusif en France est tellement courant

La société Onet, prestataire de service pour la SNCF, a imposé un licenciement à Rajae Gueffar. Rajae travaillait à Agen, pour le nettoyage des trains. Fin 2015, elle traverse des voies, sans prendre de risque. Elle oublie de prendre le souterrain, chemin de préférence pour aller d'une voie à une autre. Un mois après, elle est licenciée. Une mobilisation se met en place, mais la SNCF ne fait rien à l'égard de Onet, pour lui imposer une réintégration. Ce n'est pas ici que nous serons surpris de voir de telles directions complices dans un licenciement abusif. Avec la "loi" contre le travail, ses chantres prétendent qu'en France, le licenciement est difficile. Si tel était le cas, il n'y en aurait pas des milliers, y compris de salariés protégés, pour lesquels le Ministère du Travail fait son..."travail", en soutien à ces directions.

Pour preuve, le courrier reçu par le licencié DS CGT chez les Compagnons du Devoir, de la part du Ministère du Travail, pour justifier sa décision implicite de rejet à son recours hiérarchique, avec un texte qui est un copier/coller du discours de la direction AOCDTF. Comme la direction, ce Ministère fait référence à des "témoignages", majoritairement écrits par des apprentis, lesquels ont été mis en cause par leur enseignant pendant plusieurs mois avant son licenciement pour des propos racistes et homophobes - propos que la direction régionale Aquitaine AOCDTF a reconnu à l'occasion d'un conseil de perfectionnement pour les qualifier/minimiser/relativiser de "provocations".

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