Après la parution de la première note consacrée à ce problème d'une mise en cause problématique et décevante de notre collègue et candidat, DP et CE, chef-cuisinier à Colomiers, nous avons appris que le délégué régional AOCDTF lui et nous demande des rectifications. Notre collègue et camarade reconnait qu'il n'a pas informé le Délégué Régional Midi-Pyrénées de son engagement syndical, car cet engagement est libre, et il n'y a aucune obligation de déclaration. Toutefois, dans les jours qui ont suivi, il n'a pas caché cet engagement, par exemple en demandant que le panneau syndical et le panneau d'information juridique soient installés, puisqu'ils n'existaient pas, malgré leur caractère obligatoire. Mais par ailleurs, concernant la déclaration du délégué régional selon laquelle des personnes lui auraient exprimé qu'elles s'offusquaient, ou s'indignaient, ou se plaignaient, que notre collègue se serait adressé à elles pour exercer une pression afin qu'elles se syndiquent, notre collègue maintient que cette remarque lui a été adressée, alors que, lui ou aucun membre du syndicat SNPEFP CGT, ne peut, d'une manière absurde et contre-productive, exercer une telle pression, dans la mesure où un engagement syndical n'a de sens et de valeur que s'il repose sur une volonté libre et réfléchie. Nous espérons que le fait de faire connaître ce droit à se syndiquer, de le présenter et de l'expliquer, ne sera pas ainsi travesti dans de tels termes à nouveau, puisque cela reviendrait à faire pression sur les salariés pour que, au contraire, ils ne se syndiquent pas. Enfin, il maintient qu'il a été bien été convoqué par le Délégué Régional parce que celui-ci tenait à lui adresser des critiques sur la qualité de son travail, qui auraient été là encore exprimées par des salariés. Or, avant que notre collègue et camarade ne manifeste son engagement syndical, aucune critique ne lui a jamais été exprimée ni notifiée, depuis qu'il a été embauché par l'AOCDTF. Toutefois, des salariés, ayant été informés de cette rumeur qui concerne notre collègue lui ont fait savoir qu'ils sont disposés à exprimer clairement et publiquement leur soutien à son endroit, pour la qualité de son travail.
Si de telles divergences sur les propos échangés devaient se reproduire, nous serons obligés de demander, à l'instar de ce qui a été demandé pour l'enregistrement exact des réunions du CE, que des moyens humains et/ou techniques soient utilisés pour conserver une trace exacte et durablement valable des propos tenus par les uns et les autres.
Là encore, nous sommes heureux que de tels problèmes sont très circonscrits, et ne se produisent pas par ailleurs, en tout cas à notre connaissance actuelle.