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1er Mai 2015 : pour que les travailleurs se retrouvent ensemble et parlent des solutions

Le 1er Mai, ce n'est pas un jour de Fête pour laisser entendre une voix martiale, qui veut voir des divisions partout et créer des conflits entre tous. Il y a bien une division fondamentale dans notre monde : entre les travailleurs, les retraités, les étudiants, qui ont tous des revenus modestes et ceux qui, sans travailler, ont des revenus/rentes immenses, ceux qui ont des revenus très élevés. Et ces derniers vivent dans le mépris des premiers. Le monde du travail doit faire face à ses défis, historiques et nouveaux. Partout, le dialogue, l'imagination et la raison doivent être au pouvoir.

Pour cela, il faut que les travailleurs surmontent leurs frustrations, et perçoivent les manipulations dont ils sont l'objet, quotidiennes. Aucun n'a la solution seul, aucun n'a la vérité entière. Mais, ensemble, les travailleurs peuvent changer leur vie. Nous sommes des millions. Ceux qui espérent tant rester nos maîtres racontent que nous sommes divisés, peu nombreux. Il s'agit là d'une opération, d'une énième, de démoralisation. Nous devons inverser cette situation : ce sont eux, nos "maîtres" qui sont peu nombreux, et qui sont divisés, sur le niveau d'exploitation et de profit qu'ils doivent réaliser. Nous devons parler de nos moyens. Nous devons parler de nos stratégies. Nous devons parler de nos échecs. Nous devons parler de nos espoirs, de nos volontés. C'est la question la plus importante à laquelle nous devons répondre : que voulons-nous ? voulons-nous être des commentateurs du monde et de notre propre vie ? Ou voulons-nous décider et mettre en oeuvre ? C'est une chose que les "maîtres" apprennent : décider et mettre en oeuvre, c'est essentiel, et nul n'a le droit de le faire à notre place. Et c'est ce qu'ils font, pourtant. Ce 1er mai 2015, commençons par nous changer nous-même pour changer demain notre vie, dans le travail. Et pour cela, il faut commencer par parler et penser, penser et parler, en nous posant des questions, toutes les questions. C'est seulement sur le terreau de cette conscience collective renouvelée que nous serons, à même, demain, bientôt, d'engager les changements dont nous avons l'intuition, le songe, le rêve.

 

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