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Comment fonctionne la section CGT ? Que fait-elle ? Les raisons d'adhérer

Dans un contexte interne très difficile, des salariés nous sollicitent, et, pour certains, rejoignent régulièrement la section. Nous voulons ici les féliciter de cette décision, de cette détermination (il en faut). Certains salariés pensent à adhérer, mais voudraient en savoir plus. Nous pouvons dire certaines choses, et d'autres non, elles sont réservées aux adhérents.

La section CGT fonctionne sur la base des statuts de la CGT, de la fédération et du syndicat. Elle a un secrétaire, un trésorier. Une part des adhésions perçues par le SNCA est reversé à la section. Une adhésion, aujourd'hui, représente un investissement de 34% de la somme, puisque, pour tout salarié, les 66 autres % sont déductibles - pour l'imposable, en l'ajoutant à ses frais, pour le non imposable, par remboursement par le Trésor Public.

Les adhérents partagent des expériences, des éléments, afin, de les comparer, de les évaluer, de prendre des décisions. La section peut s'adresser au syndicat, le SNCA-CGT, aux Unions Locales, aux Unions Départementales, à la Fédération FERC, pour des questions, des problèmes. Elle étudie les situations juridiques afin de déterminer si des dossiers peuvent être constitués. Il ne s'agit pas d'un travail fait "par plaisir" : si l'AOCDTF respectait et tous les droits salariaux et un droit de haut niveau, nous n'aurions pas à faire ces dossiers. Mais, principe de réalité, la raison d'être d'un syndicat est la défense des droits des salariés. Il y a des salariés qui se moquent de leurs droits, de leurs intérêts. C'est leur droit. Il y a les autres : qui en connaissent les justifications et l'importance. Pour les non syndiqués, la section peut seulement fournir des conseils élémentaires. Pour les salariés syndiqués, la section et plus largement le syndicat fournissent un soutien total, dans toutes les situations. Un certain nombre d'informations sont confidentielles : il y a des salariés syndiqués engagés (la direction connaît leur engagement), et il y a des salariés syndiqués qui préfèrent rester discrets. C'est que, en effet, beaucoup de salariés ont peur, et on peut les comprendre. C'est pourquoi nous travaillons à rassembler le plus grand nombre de salariés. Si une majorité des salariés de l'AOCDTF se syndiquent à la CGT, la direction tiendra compte de cette force, et adaptera son comportement.

La section travaille sur des dossiers marqués par des thèmes : la nature du contrat, le volume horaire, le taux horaire, le respect de l'emploi du temps des salariés à temps partiel, le congé parental, le coefficient salarial, l'évolution de carrière, les nouveaux droits mais aussi les reculs salariaux (ex : l'accord d'entreprise 2014, les décisions des législateurs).

Des salariés, proches de la direction, nous reprochent de ne pas être "ouverts à un dialogue" avec la direction. Ceci est totalement faux. Mais pour qu'il y ait un dialogue, il faut être deux. La direction a fait le choix à de multiples reprises du silence ou du mépris ou du "paternalisme" - nous serions tous des "amis" par le fait que nous sommes "dans" l'association, et il faudrait que les salariés oublient leurs droits pour satisfaire à des demandes de la direction. Il s'agit d'une instrumentalisation de la capacité des salariés à rendre service qui est injustifiée. Les salariés donnent déjà beaucoup d'eux-mêmes. Et ils ne sont pas payés en retour. La direction pourrait faire le choix d'un haut niveau de droit et de dialogue interne. Elle a fait le choix, comme récemment, de leur négation. Nous sommes donc contraints de le CONSTATER ET DE LE DIRE, PUBLIQUEMENT. Parce que, en plus, la direction voudrait que nous soyons des salariés qui SUBISSENT ET SE TAISENT. Certains semblent ne pas comprendre les évolutions historiques : l'esclavage, c'était avant. Mais, hélas, nous n'en sommes pas si loin. Et les reculs salariaux nous en rapprochent toujours plus. Faire le choix de vous engager avec la CGT, c'est faire le choix de ne pas accepter ces reculs, ces baisses de salaire, ces mises en danger de votre travail, ces licenciements abusifs. Face à tout cela, la section fait tout le travail requis, engage toutes les mesures nécessaires.

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