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  • La responsabilité des syndicats signataires, l'ANI 2013 - notre soutien aux "intermittents" du spectacle, et de l'AOCDTF !

     

     

     

    Les grandes conquêtes des travailleurs l'ont été dans notre Histoire à l'occasion des luttes. Le patronat, du plus extrémiste (le MEDEF) au plus ouvert et sérieux (lequel ?!), fait la publicité du "dialogue social", que dans tant d'entreprises, associations, ses représentants passent leur temps à moquer, à nier. Ce "dialogue social" consiste à "négocier". Il y a des négociations en France, des négociations dans les entreprises, les associations, entre l'Etat et les organisations syndicales, le patronat, les patronats. Certaines négociations permettent d'aboutir à des progrès. Ces dernières années, elles sont de plus en plus rares. Par contre, des négociations imposent des conclusions dangereuses, dramatiques, scandaleuses. Ce fut le cas avec l'ANI 2013, comme pour l'accord UNEDIC 2014, signé par..., la CFDT, la CFTC, et FO (FO n'avait pas signé l'ANI 2013). Sans la signature de ces syndicats, les textes en question n'auraient eu aucune valeur, n'auraient pu rentrer en vigueur. Et de la part des organisations syndicales qui n'ont pas signé, comme la CGT, il ne s'agit pas de conservatisme, puisque des propositions alternatives ont été formulées, avec des calculs précis. Ces syndicats signataires PREFERENT DONC DONNER SATISFACTION AU PATRONAT MEDEF PLUTOT QUE DE CHERCHER UN ACCORD, MEME COMPLEXE, MEME DIFFICILE, AVEC LES AUTRES ORGANISATIONS SYNDICALES. Et la CFDT, en congrès ce week-end, "assume", toutefois sans assumer complètement, puisque la direction de ce syndicat met sur le dos du patronat les problèmes - ce qui est vrai, globalement vrai, mais cette direction oublie une chose : SA PROPRE RESPONSABILITE. Personne ne les a forcé à signer - personne, n'est-ce pas ? Ce n'est pas seulement au patronat qu'il faut s'adresser : nous invitons les salariés solidaires, les travailleurs, à s'adresser à la CFDT, à la CFTC, pour qu'ils retirent leur signature de cet accord ! 

    Les Intermittents (du spectacle) mènent une lutte de plus en plus massive, déterminée, face au risque que le Ministère du Travail agrée cet accord, que la majorité des concernés rejettent ! Dans une situation économique générale comme celle que nous connaissons, il faut au contraire de ce type d'accord prolonger les règles actuelles et même les renforcer pour que celles et ceux qui subissent un chômage dont une large part est ORGANISE, VOULU PAR LE PATRONAT MEDEF, n'affecte pas leur situation personnelle, leur revenu mensuel. Tant de salariés de l'AOCDTF peuvent comprendre ces travailleurs, puisque la direction de l'AOCDTF les considère comme des "intermittents", avec le CDII, malgré les évidences contraires. Et les "intermittents du spectacle" devraient à notre sens contester le fait qu'ils sont des travailleurs "par intermittence". Ce qui est certain, c'est que les volontés inadmissibles d'un patronat qui lui n'est jamais concerné par ces problèmes ne sont pas "intermittentes" ! 

    La CGT du spectacle 

  • Prud'hommes, la pétition de la CGT - l'appel à votre signature

     

     

     

    Avec la CGT, j’exige le maintien des élections prud’homales en 2015 !

  • NAO 2014 - une 1ère réunion le 10 juillet prochain

     

     

     

    C'est le 10 juillet prochain que la direction recevra les organisations syndicales pour la 1ère réunion des NAO 2014. Comme l'année dernière, la CGT va demander que les propositions des organisations soient clairement étudiées et fassent l'objet de réponses argumentées. 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.

  • Pourquoi le représentant syndical CGC a diffamé le délégué syndical CGT AOCDTF ?

     

     

     

     

    Un certain nombre d'éléments importants du contrat de travail, du travail et du salaire du DS CGT, qui sont des éléments à la fois individuels et collectifs (la nature du contrat, le CDII, le coefficient hiérarchique, etc) n'ont pu recevoir de réponses par les différentes négociations, qu'elles aient eu lieu, comme les NAO, ou au contraire, qu'elles ne se soient pas tenues, comme la négociation sur l'accord d'entreprise, pour laquelle la direction a renié sa parole et s'est engagée sur la voie de la discrimination syndicale.

    Un dossier Prud'hommes a été déposé, présenté devant le Conseil des Prud'hommes de Bordeaux. La partie défenderesse, l'association AOCDTF, a présenté, en deux fois, des pièces et conclusions, après avoir obtenu trois délais supplémentaires, et s'être vue refusée un 4ème délai.

    Dans leur ultime courrier contenant des nouvelles pièces et des conclusions additionnelles, l'AOCDTF a présenté un étrange document, la copie d'un mail du représentant syndical CGC à l'attention du DRH de l'association, dans lequel il lui présente le contenu d'un projet de mail à l'attention des cadres de l'association. Dans ce mail au DRH et ce texte à l'attention des cadres, le délégué syndical CGT est le principal sujet, et il est présenté par M. Stéphane Denier comme une personne qui fait de la contradiction pour la contradiction, qui est l'unique contradicteur du CE qui, sans lui, serait une harmonie parfaite, qui est égoïste et qui, et c'est là que réside la diffamation, aurait demandé le "remboursement" (sic!) de 40 heures de délégation pour une seule journée d'activité ! ce qui revient à dire que le DS CGT aurait prétendu réussir un exploit, faire 40 heures de temps de travail en une journée complète, et sans temps de repos en plus ! De cette affirmation et de cette accusation totalement délirantes, notre délégué syndical vient de demander au représentant syndical d'où il la tient, et comment il entend réparer sa faute, puisqu'il y a eu diffamation dans un document utilisé par la direction de l'association dans un dossier Prud'hommes, diffamation par la lecture même de tels propos par les personnes destinataires de ces propos. La situation est donc simple : soit le représentant syndical CGC reconnaît des propos injustifiés et qui ont mis en cause l'honneur du DS CGT en faisant connaître cette reconnaissance auprès des personnes visées par cet acte, ou bien celui-ci devra porter plainte pour diffamation. La CGC, par l'intermédiaire de sa Présidente, Mme Carole Couvert, a été informée et interrogée sur de telles pratiques, de la part d'un représentant syndical qui commence tout juste d'assurer et d'assumer ses responsabilités depuis quelques petites semaines. 

    Reste qu'il faut comprendre : 

    - pourquoi et comment ce RS CGC peut écrire de tels propos et en autoriser l'usage dans le cadre d'un dossier Prud'hommes

    - pourquoi la direction de l'association peut considérer avoir le droit de demander et d'obtenir et d'utiliser un tel document