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Conseil de Perfectionnement

  • M. Macron et les Compagnons du Devoir : les problèmes des salariés, et leurs droits, exigent des évolutions significatives, et, à défaut...

    C'est le dernier jour de la campagne. Et - surprise ! (ou pas ?), M. Macron, de passage dans la ville de Rodez, a été accueilli par la direction de l'AOCDTF, M. Nauleau (président de l'association) et M. Bellanger (secrétaire général), dans une visite prévue depuis plusieurs jours déjà. M. Macron a, on le sait, une "analyse" du monde du travail, sur laquelle le MEDEF travaille en permanence à tisser sa toile, à augmenter son influence. Et, pour aller vite en la matière, il y aurait le TGV - plus radical encore que le fameux 49.3 : l'adoption d'ordonnances. C'est, "à l'été", que ces décisions seraient prises, par exemple, pour faciliter la "négociation dans les entreprises". C'est très curieux : en effet, il existe DEJA des droits et obligations de négociation, comme les NAO, lesquelles ont été bafouées/ignorées pendant deux années consécutives par l'AOCDTF. La loi El Khomri a été promulguée et elle est censée renforcer les possibilités pour les directions, de négocier, de proposer. Comme nous l'avons dit au moment de la Loi El Khomri, le problème n'est pas sur le principe même des "négociations", que le patronat n'est pas encore à contester même (jusqu'à quand ?) mais sur les conditions, la loyauté, de ces "négociations" - et nous pouvons fournir par ce qui s'est passé ces 5 dernières années chez les Compagnons du Devoir le contre-exemple "parfait" de ces fausses négociation - sans véritable travail, sans volonté patronale d'améliorer et les conditions de travail (pourtant, des conditions utiles pour la "productivité" !), et les rémunérations, par des principes justes - comme la CGT l'avait proposé pour les augmentations de salaire, pour la prime de "fidélité" (!), annuelle, avec un pourcentage inversement proportionnel au fur et à mesure de l'augmentation des salaires. M. Macron se tiendrait-il prêt à adopter des ordonnances "révolutionnaires", favorables à ces droits salariaux, syndicaux, ou s'agit-il de mesures qui vont permettre aux directions de continuer à tricher, à se moquer des IRP ?

    Est-ce que M. Macron a rencontré les dirigeants de l'AOCDTF avec un dossier afin de les interroger sur des pratiques, à la fois curieuses (un euphémisme) pour des Compagnons-qui-ont-des-valeurs, parfois illégales (comme l'Inspection du Travail l'a établi), souvent injustes, inéquitables ? A savoir un dossier sur l'usage généralisé du CDII, contre les enseignants, lesquels ne sont même pas reconnus comme des enseignants ? ! sur le blocage des bas salaires ? sur l'absence de réelle concertation intérieure pour réaliser des progrès tant dans les conditions de travail que dans les conditions de formation des apprentis ?

    Si M. Macron ne dispose pas de ce dossier, la CGT est disposée à lui fournir ce dossier - gratuitement ! et s'il est élu, nous lui remettrons officiellement ce rapport - histoire de l'aider à réfléchir sur ces sujets.

    Ses conseillers, on n'en doute pas, très concernés par les problèmes des salariés, peuvent trouver sur notre blog des éléments et des documents, fruits de notre engagement syndical, de plusieurs années déjà.

    De son côté, si la direction AOCDTF espère obtenir, par des soutiens puissants, des avantages particuliers et contre les salariés, contre nous, elle doit savoir que nous augmenterons encore nos efforts pour faire connaître ses pratiques, et des révélations, sur toute cette Histoire, sont encore possibles.

    Oui, M. Macron, il faut de la négociation dans les entreprises - c'est-à-dire des échanges constructifs dès lors qu'ils sont cadrés, nourris, qu'ils aboutissent à des conclusions pertinentes, évaluées. Pour cela, il faut que les directions apprennent à respecter les travailleurs - c'est un préalable et c'est l'effort le plus difficile pour ces arrogants qui croient tout savoir et avoir tout compris et qui conduisent bien souvent les entreprises à des difficultés. Evidemment, il faut aussi que les travailleurs aient toute leur place dans les entreprises et notamment dans les associations, dites de l"ESS", dont on nous vante aussi les qualités et les valeurs, mais qui subissent les mêmes pratiques ultra-libérales que dans les entreprises qui recherchent les profits.

  • La Ministre du Travail-contre-le-Travail inaugure une Maison des Compagnons Médéfisés

    Cette semaine, la direction de l'AOCDTF était sur bien des ponts. A Baillargues, il fallait recevoir la locataire, en fin de bail, du "Ministère du Travail", qui, au regard du passif à la tête de ce Ministère en deux ans et demi, restera comme l'égérie du MEDEF contre le monde du travail. Il faut écouter ses propos - positif ou lénifiant ? Sur cette "harmonie" entre les "territoires", les Compagnons, les apprentis - frères et soeurs. L'instrumentalisation de la fraternité, ou "solidarité" est bien pratique, quand on accomplit l'inverse. Ce Ministère a refusé d'imposer à la direction AOCDTF une médiation, pourtant jugée nécessaire par l'Inspection du Travail, au regard des problèmes graves vécus et subis par les salariés. Elle a porté assistance à la direction AOCDTF, en cautionnant le licenciement du délégué syndical CGT, bien qu'elle disposait d'un rapport interne qui concluait à la nullité de cette autorisation. Et, évidemment, elle a fait adopter la loi anti-travail. Nous n'avons donc pas été surpris de les voir s'auto-congratuler, féliciter. Qu'importe que les faits, têtus, aillent dans un tout autre sens. Le show continue, c'est pour de tels "acteurs", l'essentiel. Nous constatons que la dite Ministre est venue, pour encore donner sa "bénédiction", à une direction pourtant confrontée au retour de boomerang sur tant de dossiers.

     

     

  • DUP partielle AOCDTF 2016 : second tour, salariés, compagnons-salariés, ensemble face à la direction pour l'obliger à nous respecter tous

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  • La CFDT : pour la loi El Khomri, contre l'augmentation du SMIC, une fausse organisation syndicale

    Entre organisations syndicales, il est normal qu'il existe des différences et des divergences. Mais entre nous, la CGT, et la CFDT, il s'agit désormais d'un fossé abyssal. Et il n'est plus du tout acceptable que cette organisation puisse continuer d'être qualifiée d'"organisation syndicale". A l'instar de ce qui se passe au sein de l'AOCDTF, la CFDT nationale est, désormais, la plupart du temps, et sur l'essentiel, en phase, d'accord, avec le patronat, qu'il s'agisse du MEDEF ou d'autres. Le dernier coup d'éclat de la CFDT en la matière concerne le SMIC. La liste des accords entre la CFDT et le patronat MEDEF ne cesse de s'allonger et devenir désormais trop constante, évidente. L'expression d'organisation syndicale n'est plus du tout justifiée. Il faudrait désormais la qualifier d'organisation pro-patronale ou d'organisation patronale déguisée. La représentativité de la CFDT devrait donc être systématiquement mise en cause. 

  • Election DUP AOCDTF en cours : et votre anonymat, est-il garanti ?

    Pour mettre en place de telles élections, la direction de l'AOCDTF a été obligée de convoquer une réunion de négociation sur le protocole d'accord préélectoral. Cette réunion ne s'est pas tenue d'une manière sérieuse et légale. En effet, la représentante de Force Ouvrière a été refusée par le DRH au motif qu'elle ne disposait pas d'un pouvoir de son organisation syndicale. Après que FO ait été ainsi écartée, il est resté la CGT et la CFDT. Notre organisation a exprimé des exigences sur l'encadrement de ce protocole. Une de celles-ci, absolument essentielle, a été refusée par le DRH, M. Gillet. Aussi, notre représentante a refusé de signer. Aussi, à l'occasion de cette réunion, la CFDT a signé le protocole (comme à son habitude, elle signe tout ce que la direction propose), et nous avons donc été obligés de refuser notre signature. Or, un protocole d'accord préélectoral doit, pour être valable, bénéficier de la double majorité : majorité par la représentativité, et majorité des organisations présentes. Le lendemain, un signataire, absent de cette réunion, pour la CGC, signait le protocole. Il s'agit là aussi d'un acte qui n'est pas autorisé par le Droit du Travail. C'est pourquoi ce PAP (protocole d'accord préélectoral) fait l'objet d'une requête en annulation, devant le Tribunal d'Instance du 75004. Le juge a fixé sa réponse au 15 Décembre. 

    Dans l'état actuel des choses, nous pouvons dire que, en théorie, l'anonymat du vote est garanti. Notre organisation a demandé à la direction une copie et de la liste électorale et du contrat entre elle et la Poste. A ce jour, nous n'avons pas reçu copie de ces documents. 

    C'est aussi pour cela que nous avons refusé de signer ce protocole. La direction AOCDTF traite de tels sujets avec légèreté et mépris, parce que votre voix n'a aucune valeur ni importance pour elle. Elle veut imposer tout le temps ses choix. Nous en sommes profondément désolés et nous rejetons cette attitude. Nous estimons que de tels processus doivent être absolument démocratiques et pour cela, absolument contrôlés ! Selon l'évolution des informations et des documents dont nous disposerons dans les prochains jours, nous vous les partagerons. Si vous êtes un ou une salarié(e) de l'AOCDTF, nous pouvons vous adresser par mail une copie du protocole d'accord préélectoral. Vous pouvez nous écrire ici pour l'obtenir - tout comme l'accord d'entreprise qui a mis en place la DUP et que nous n'avons pas signé également, d'autant que la CGT a été illégalement écartée de la négociation.

  • En 4 ans, le gouvernement et le Ministère du Travail ont passé leur temps à protéger et soutenir l'AOCDTF, malgré les faits et les évidences

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  • CGT/FO, notre inter-syndicale pour la cohérence et l'action syndicales

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  • Loi Travail : 2 heures de pédagogie - ou de kärcher ? L'émission de Médiapart sur la mobilisation et ses bonnes raisons

  • Projet de Loi Valls-El Khomri-Gattaz : Gérard Filoche à l'oeuvre

    Il en faut du courage pour se payer le travail d'aller lire, article par article, de mettre en perspective, de faire un synthèse. L'ex-Inspecteur du Travail Gérard Filoche s'est fait le spécialiste de ce travail. Quand les propagandistes omniprésents du "libéralisme", autrement dit de l'affairisme généralisé, répètent leur credo et leurs mensonges, Gérard Filoche débarque, ouvre le capot du moteur "business plan", et constate que, une fois de plus, ce qui nous est vendu est une énième escroquerie, tendant à toujours plus insécuriser les travailleurs et sécuriser les employeurs et rentiers. C'est ce qu'il a fait avec ce projet de loi, contre lequel la lutte est aujourd'hui est requise, puisqu'un report n'est pas un retrait. Et, pour y répondre également, notre section a élaboré et diffuse ce tract

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  • Projet de Loi Travail El-Khomry : notre 1ère réponse à la Ministre

    Madame la Ministre. Vous avez écrit :

    "Ce projet répond à trois objectifs.Premier objectif : permettre à nos entreprises de s'adapter face à la concurrence en donnant plus de pouvoir à la négociation collective pour répondre aux besoins du terrain. C'est par des accords signés par les syndicats dans l'entreprise que doit être donnée de la souplesse dans l'organisation et le temps de travail, tout en garantissant la protection des salariés et sans revenir, bien évidemment, sur la durée légale du travail à 35 heures, sur le principe de la majoration des heures supplémentaires, sur le SMIC, sur le CDI. "

    Est-ce que les entreprises n'ont pas d'obligation en matière de négociation ? Il existe, déjà dans le Droit, les NAO, négociations annuelles obligatoires. Comme l'expression l'indique, ces négociations sont... obligatoires, et l'employeur qui se soustrait à cette obligation peut et doit être poursuivie pour. Sauf que, dans les faits, comme chez les Compagnons du Devoir, et nous vous avons alerté sur le sujet SANS ACTION ET REACTION DE VOTRE MINISTERE, notamment concernant la MEDIATION que nous avons requis de votre Ministère, des employeurs se soustraient à cette obligation, ou organisent une pseudo négociation, à l'occasion de laquelle rien n'est négocié, et les problèmes des salariés n'y connaissent aucune réponse. Il y a donc du fait, contre lequel rien n'est... "fait" et du droit, pour lequel rien n'est... fait, malgré le caractère "obligatoire". Le problème n'est donc pas de dire qu'il doit y avoir des négociations dans les entreprises, mais que dès lors que des négociations obligatoires doivent se tenir, leur caractère obligatoire ne soit pas nié par l'employeur, et qu'elles soient loyales, sérieuses. Que proposez-vous pour encadrer ces négociations afin qu'elles soient effectives et aient du sens pour les salariés ? A notre connaissance, votre projet de loi ne prévoit rien pour cela.

     

    "Deuxième objectif : donner aux salariés de nouveaux droits. Leurs droits fondamentaux, dégagés par le comité des sages présidé par Robert Badinter, sont réaffirmés : égalité entre les femmes et les hommes, refus des discriminations, protection de la santé au travail, etc."

    La France est un pays championne de la "déclaration des Droits". C'est tellement facile (et satisfaisant du point de vue de la conscience morale) de "proclamer des droits", et, derrière, de ne pas mettre les moyens adéquats pour qu'ils soient respectés. Si nous faisons la liste des actuels Droits fondamentaux des citoyens, ils sont impressionnants et complets, mais ce droit à... est souvent nié dans la réalité, en raison de tel ou tel facteur ou d'une conjonction de facteurs. C'est cette réalité que vous devriez prendre en compte et, plutôt que de proclamer des "droits" qui existent "déjà", sans effectivité, faire étudier cette réalité pour voir pourquoi ces droits existent dans les entreprises et ne sont pas effectifs. Dans ce cas, vous pourriez constater que l'Inspection du Travail a été, pour l'essentiel, neutralisée, par diverses pseudo "réformes", par des dispositions du Ministère, et qu'on entend même à son sujet, par exemple venant de la Cour des Comptes, des déclarations ubuesques, puisque, selon celle-ci, l'effectif total des inspecteurs et inspectrices serait ubuesque, alors qu'ils ne sont même pas 3000 pour l'ensemble des structures économiques privées en France. D'un côté donc, et ce pour faire passer le reste, votre projet proclame des "Droits" et de l'autre, des décisions multiples vident ces droits de toute effectivité ou presque. Nous disons : STOP !

     

    "Troisième objectif : mettre tout en œuvre pour favoriser les embauches, notamment dans les TPE et PME. Cela implique qu'elles bénéficient d'un univers juridique plus clair concernant le contentieux du licenciement, d'un appui spécifique de la part de l'Etat pour les accompagner dans leurs démarches, et qu'elles puissent elles aussi bénéficier des souplesses et des garanties apportées par la négociation collective. C'est pourquoi la loi crée un accord innovant, l'accord type de branche, directement applicable dans les TPE."

    Pour justifier de cet objectif dans les TPE et PME, vous mettez en avant "le contentieux de licenciement". Il s'agit là de la rhétorique patronale depuis des décennies. Or, les principaux freins à l'embauche dans ces TPE et PME sont : le carnet de commandes, insuffisantes, des salaires trop bas qui empêchent les travailleurs-consommateurs de dépenser et de stimuler l'activité et les dites commandes. Les employeurs n'embauchent pas par philanthropie, et se retiendraient du coup d'embaucher, retenus dans leur philanthropie, mais parce qu'ils ont besoin d'un travailleur compétent. Donc, en orientant votre analyse et votre projet dans une telle direction, vous permettez de rassurer tout le patronat, et notamment le grand, qui pourrait, dans une telle situation juridique, provisionner et engager des licenciements qui ne pourraient être vraiment contestés, puisqu'ils seraient ainsi sûrs d'être "tranquilles" de ce côté-là, et donc de faire ce qu'ils veulent des salariés, notamment les licencier en raison d'un caprice de l'employeur. Nous vous rassurons madame la Ministre, cette situation existe déjà... C'est d'ailleurs ce qui s'est passé chez les Compagnons du Devoir, avec le licenciement du délégué syndical CGT, que l'Inspection du Travail de Bordeaux a, d'abord, refusé, puis accepté, et que votre Ministère vient, en réponse au recours hiérarchique présenté par le salarié concerné, de cautionner, par votre décision implicite de rejet. Et ce alors que, dans le rapport établi par l'Inspection du Travail de Bordeaux pour le recours hiérarchique, la procédure de licenciement et la décision d'autorisation ont été jugées illégales et sans doute liées à une discrimination syndicale. MALGRE CE RAPPORT, votre Ministère vient d'offrir à la direction de l'AOCDTF un licenciement effectif durable, même si celui-ci va être contesté en tribunal administratif. Nous nous étonnons que votre projet de loi ne contienne pas un article supplémentaire pour faire plaisir au MEDEF, en permettant de "sécuriser" le licenciement des "salariés protégés", mandatés et si peu protégés, puisque les statistiques de la DARES établissent que les salariés mandatés pâtissent d'un taux de procédure de licenciement supérieur à la moyenne. C'est que le patronat, sur les plateaux de télévision, parlent de "dialogue social", et dans les entreprises, le nient, farouchement ou froidement, comme l'a fait et le fait la direction des Compagnons du Devoir. Ce n'est pas pour rien que l'Inspection du Travail de Paris a dressé un PV présenté à la justice l'été dernier pour des faits d'infractions et de délits au Code du Travail, notamment pour discrimination syndicale. Et que fait votre Ministère à l'égard de tels employeurs ? Il ne fait rien - donc qui ne dit mot consent, il les protège. C'est pourquoi vos soi-disantes "bonnes intentions" dans ce projet n'ont aucune crédibilité.

    * concernant les NAO 2014 et 2015, l'Inspection du Travail de Paris peut attester que ces négociations ne se sont pas déroulées comme le prévoit la loi.

    Pour signer la pétition à laquelle la Ministre a répondu : https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci

     

  • Ce que nous avons dit à M. François Hollande à propos des salaires chez les Compagnons du Devoir

    Pour l'instant, les Compagnons du Devoir, dont le siège est situé à Paris à côté de l'Hôtel de Ville, font référence à la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation, qui se trouve sous la tutelle de la Fédération de la Formation Professionnelle, elle-même sous la tutelle du MEDEF. Cette convention n'est pas légale pour l'AOCDTF, puisqu'elle gère des CFA, et que les CFA sont exclus de cette convention - et depuis peu, des négociations sont en cours pour que la CCN du Hors Contrat intègre les CFA. Cette convention collective, sous la tutelle du MEDEF, est l'une des moins disantes qui soit, incomplète, etc. Malgré tout, elle représente un certain nombre d'engagements et d'obligations, dont trop ne sont pas respectés par les Compagnons du Devoir. Pour les enseignants, auxquels ils refusent cette dénomination, et que le Ministère de l'Education Nationale ne reconnaît toujours pas non plus, ils appliquent donc une grille salariale présentée ici. Il y a quelques années, ils embauchaient les enseignants à un niveau E. Et puis  ils ont décidé, POUR UN TRAVAIL EGAL, de ne plus proposer/imposer un salaire égal, et ont fait reculer tous les nouveaux embauchés en D - sachant que pour le métier que réalise ces enseignants, comme il s'agit du métier central qui détermine l'existence de l'association, et d'un métier important et difficile, le recrutement devrait se faire en F (cadre). Voici la page de cette convention collective qui indique les différences de traitement entre ces catégories/coefficients. Comme vous pouvez le constater, entre D et E, il y a, par an et pour un temps plein, environ 4000 euros d'écart, et entre D et F 11000 euros. Les salaires des enseignants sont donc sous-rémunérés, et ce, illégalement, puisque le principe "à travail égal salaire égal". Monsieur le Président de la République a déclaré qu'il ne fait pas toute confiance aux entreprises (nous démontrons ici depuis plusieurs années à quel point il a raison). Nous l'invitons donc à prendre connaissance de ces faits, et à permettre que le Ministère du Travail et l'Inspection du Travail réalisent une MEDIATION que nous demandons, exigeons, que l'Inspection du Travail soutient, mais que le Ministère du Travail ne met pas en oeuvre. Sans garde-fous actifs, indépendants, la folie patronale frappe et porte atteinte tant aux intérêts des travailleurs qu'aux intérêts collectifs, puisque des salaires sous-rémunérés induisent une capacité de dépense et d'investissement réduite, des cotisations réduites, des impôts réduits. Pour que tout cela se produise, il faudrait que des responsables administratifs et politiques cessent toute relation de soutien aux membres de la direction des Compagnons du Devoir. 

  • 29 Septembre 2015 : un 1er rassemblement devant le siège de l'AOCDTF qui a résonné jusqu'au Conseil de Paris

    Comme prévu, un rassemblement s'est tenu mardi 29 septembre 2015, devant le siège des Compagnons du Devoir, place Saint-Gervais. La CGT était représentée par des membres de l'UD 75, de l'Union Locale de Nancy, de l'UD 33, du SNPEFP-CGT, de la FERC, du SNCA-CGT, de l'Union Locale du 4ème arrondissement. Des membres de Force Ouvrière, du siège, ont rejoint ce rassemblement. Des élus du Conseil de Paris sont venus à leur rencontre. Ils ont pu prendre connaissance du fonctionnement de l'AOCDTF, de ses financements, du fonctionnement de la direction, des problèmes locaux ET nationaux dont souffrent les salariés, ignorés ou méprisés par cette direction. Ils ont aussi pu apprendre que de nombreux contentieux sont en cours, que l'Inspection du Travail de Paris a présenté à la Justice un PV pour des infractions au Code du Travail, sans que nous en connaissions encore la nature exacte, les arguments, les pièces. Ils ont également pris acte de la demande solennelle de la section CGT concernant une médiation entre nous et la direction, sous l'égide de la mairie de Paris, et avec l'assistance de l'Inspection du Travail. Enfin, ils ont pu apprendre des détails sur le licenciement du délégué syndical CGT, licenciement contre lequel un recours hiérarchique a été présenté à la Ministre du Travail.

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  • Le 29 Septembre, rejoignez notre rassemblement place Saint-Gervais pour protester contre la direction de l'AOCDTF

    Ces dernières années, la CGT dans l'AOCDTF s'en est tenue à l'esprit et aux règles de ce que tous appellent le "dialogue social". Pour quels résultats ? Une accumulation de fautes, de choix contre les salariés, contre les syndiqués, d'incompétences dans la gestion du personnel. Avec cette année 2015, la direction AOCDTF s'est encore plus enfoncée dans ces fautes, ces erreurs, ce mépris : licenciement du délégué syndical dans des conditions intolérables, de camarades CGT pour des motifs fantaisistes, harcèlement moral attesté par l'Inspection du Travail contre une salariée du siège, précarité et pauvreté avec le CDII, gravées dans le marbre par un accord d'entreprise sans négociation réelle (signé par la CFDT et la CGC), non respect de principes ou de règles de la législation sur le Code du Travail et des règles de la Convention Collective, faits de discrimination syndicale contre la CGT et contre les représentants de la nouvelle section de FO. Oui, la liste est longue, impressionnante. Mais le pire, c'est que tous ces faits sont allégrement justifiés en permanence par la Direction des Ressources Humaines, y compris lorsqu'il s'agit d'infractions à la législation du travail. Nous avons été patients, et peut-être même trop.

    Ce rassemblement a pour objet de provoquer un coup d'arrêt dans ces dérives de cette direction, une prise de conscience, chez certains membres de cette direction, des Compagnons, comme des élus qui soutiennent aveuglément cette direction au motif que "ce sont les Compagnons". Est-ce qu'une gestion "managériale" digne d'une entreprise de malbouffe représente "les Compagnons" ? Nous pensons le contraire.

    Face à une telle situation, ce sont différentes instances de la CGT qui se sont associées pour préparer et réaliser ce rassemblement : l'UD Paris, la Fédération de l'Enseignement, la Recherche et la Culture (FERC), l'UD Gironde, concernée par la situation du délégué syndical discriminé et licencié, l'UL de Nancy, concerné par les problèmes des camarades syndiqués de Jarville-La-Malgrange, dont Aurélien, licencié cette année.

    Et c'est pourquoi nous avons demandé à l'Inspection du Travail et au Conseil Régional une médiation, sous l'égide de la mairie de Paris.

    Le 29 Septembre, de 12 heures à 16 heures, rejoignez-nous pour faire entendre la voix des centaines de salariés écrasés par cette direction.

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  • Comment un DRH peut, par narcissisme, idéologie anti-salariale et mépris, prendre en otage une association ?

    Le métier de DRH (directeur des ressources humaines) est un métier qui a, aurait, sa déontologie. Mais si les médecins ont un serment, les DRH peuvent travailler sans respecter des règles. La déontologie est toujours en débat. Mais pour certains DRH, une "déontologie" serait un frein à leurs caprices, leurs pulsions, leurs sentiments personnels. 

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  • Notre section salue l'apparition d'une section syndicale FO au sein de l'AOCDTF - la perspective d'une intersyndicale se confirme

    Le délégué syndical CGT de notre section au sein de l'AOCDTF a rencontré des collègues, du siège social parisien, membres et animateurs d'une inédite section Force Ouvrière au sein de l'association. Les échanges avec eux ont été, et c'est une première au sein de l'association, sérieux, complets (puisque les autres "organisations syndicales" sont indisponibles pour un tel dialogue). Nous savons depuis quelques semaines qu'une affaire pour harcèlement moral existe, et concerne notamment le DRH de l'association, M. Patrick Gillet. L'Inspection du Travail a eu connaissance des faits (...)

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