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Problèmes Internationaux - Page 4

  • Les Olympiades des Métiers dirigés par M. Guisembert auraient refusé la présence des organisations syndicales en leur sein

     

     

    Depuis l'année passée, la CGT a fait le constat que l'organisation nationale et internationale COFOM, Wordskills, reconnue et soutenue par l'Etat et les Régions, qui organise les "Jeux Olympiques de l'Apprentissage" excluent les organisations syndicales de son fonctionnement, alors que des Ministères, des Régions, des organisations patronales siègent. Le SNCA s'est adressé à des organisations membres du CA. Le Président actuel du COFOM, M. Guisembert, ex premier conseiller, a demandé au SNCA la ou les justifications d'une telle demande, ce qui a été fait par le courrier ci-dessous. La réponse de M. Guisembert est arrivée il y a quelques jours : la demande est rejetée, sans explications, et "à l'unanimité", des "membres du conseil d'administration". Si cela est vrai, cela signifierait que des ministères, des régions, et des organisations patronales (!) ont refusé qu'une telle organisation soit elle aussi "paritaire" ! La CGT va procéder à la vérification de cette "unanimité" et va demander à ces membres qui auraient voté de nous expliquer le ou les motifs de leur refus de cette demande. 


  • L'UIMM : le corrupteur n'a aucune crédibilité, à la différence de l'enquête

     

     

    Ces dernière semaines, s'est tenue à Paris un procès important : celui de quelques dirigeants de l'UIMM, mis en cause pour une "caisse noire" et son usage. L'enquête a établi que pendant 7 ans, de 2000 à 2007 (mais quid de ce qui s'est passé avant, depuis la création d'une structure spécifique, en 1972), plusieurs millions d'euros (16 au moins) ont été sortis en liquide, et répartis entre... entre... -entre qui ? Le principal mis en cause, M. Denis Gautier-Sauvagnac a utilisé des formules "mondaines" pour expliquer la raison de ces sommes en liquide, la "fluidification du dialogue social". La pieuvre italienne peut apprendre de cette rhétorique patronale, pour justifier ses propres actions de corruption. Le principal mis en cause, M. Gautier-Sauvagnac, s'est refusé obstinément pendant l'enquête et le procès à donner le moindre nom, mais a tenu lors de ce procès, comme ses avocats, à mettre tout le monde dans le même panier, c'est-à-dire LES syndicats. Or l'enquête a établi que ce sont DES syndicats et non LES qui auraient perçu des fonds importants pour les rendre enclin à soutenir des projets patronaux - mais pas la CGT. La presse de masse a copié/collé les propos du corrupteur/accusateur pour titrer, comme ici : "L'UIMM a bien versé de l'argent aux syndicats". Or tant l'enquête que les aveux d'un serviteur du MEDEF, M. Bernard Giroux, lequel déclare ici : "Ensuite, depuis la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide, il y avait, au patronat, un militantisme anticommuniste très important. Depuis cette époque, l’UIMM était formatée pour financer tous ceux qui pouvaient contrer l’influence du communisme et ça s’est développé dans les années 1970 avec François Ceyrac [NDLR : patron du CNPF de 1972 à 1981]. Cela paraissait normal à l’époque. L’UIMM a servi à tout le monde, sauf au Parti communiste, jusqu’en 1981", qu'elle était une "officine en charge des financements d’opérations pour contrer l’influence de la CGT et du PCF". Par contre, il tente de faire croire que après cette période, la CGT (comme le PCF) aurait été approchée et aurait succombé aux Sirènes patronales, mais comment explique t-il les positions constantes et fermes de la CGT qui a refusé toutes les régressions économiques et sociales depuis trente ans, sur les retraites comme sur le droit du travail (comme le prouve la position de la CGT lors de l'ANI 2013) ? Certains syndicats ont-ils reçu une partie de cet argent ? C'est possible, et l'enquête a établi des versements à CERTAINS syndicats mais pas à la CGT. Par contre, cette caisse noire anti-grève a certainement servi à supporter des entreprises confrontées à des grèves importantes. Ce que les syndicats ne font pas (avoir une caisse de grève pour permettre aux salariés d'affronter une période aussi difficile), le patronat l'a fait, et depuis longtemps. Elle a aussi servi à soutenir des élus, des responsables politiques, favorables à ce patronat. La CGT n'est pas à vendre, la CGT n'est pas disponible pour être achetée, vendue. Nous dénonçons les amalgames qui tendent à mettre dans le même sac les innocents et les coupables. Nous dénonçons une volonté de salir et d'affaiblir le syndicalisme, alors que ce sont les coupables qui se permettent de vouloir diminuer leurs fautes en mêlant tout le monde à leurs actions interdites. L'enquête n'a sans doute pas été à la hauteur des enjeux, mais les moyens de la police et de la justice sont-ils suffisants pour cela ? Voici le communiqué de la CGT sur le sujet : 



    Le procès de plusieurs dirigeants de l’UIMM (ils sont 10 plus 5 témoins assistés) ainsi que la fédération patronale fait la une de l’actualité depuis plusieurs jours.

    Alors que ce sont les dirigeants patronaux qui ont été envoyés en correctionnel suite à une instruction menée par le juge Roger Le Loir, on assiste à une opération visant à transférer le problème vers les organisations syndicales de salariés, et étudiantes dans une moindre mesure. Celle-ci est relayée dans les médias audiovisuels, dans une partie de la presse, etc. Cette campagne médiatique interpelle et peut perturber les salariés. Il faut donc rétablir les faits.

    (Lire le communiqué de la CGT)

    Les articles et documents publiés par la presse mettent en lumière de nombreuses pratiques financières très souvent illégales, organisées et orchestrées par l’UIMM et dont les premiers bénéficiaires sont les anciens dirigeants de l’UIMM eux-mêmes.

    Primes occultes, frais de représentation et travail dissimulé

    Il est rapporté, selon des sources judiciaires (l’ordonnance de renvoi en correctionnel) que tous ces dirigeants de l’UIMM, en plus de salaires très importants, s’octroyaient des primes en espèces chaque année pouvant atteindre 27 000 euros. D’autres versements en chèques sont évoqués avec des montants plus importants dépassant pour certains les 100 000 euros. A cela s’ajoutaient des frais de représentation et bien d’autres choses.

    L’UIMM aurait, quant à elle, pratiqué le travail dissimulé et des opérations financières douteuses en interne. Dans ces conditions, il est de bonne guerre que messieurs Denis Gautier Sauvagnac, délégué général puis président de l’UIMM et son compère Dominique Dominique De la Lande de Calan, délégué général adjoint tentent de détourner les projecteurs vers d’autres questions et problématiques que leur propre responsabilité.

    Une caisse anti-grève de 600 millions d’euros

    Quelques rares médias évoquent une caisse anti-grève de 600 millions d’euros qui servait, comme son nom l’indique, à aider les directions d’entreprise lors de conflits du travail. Cet argent permettait de rembourser les journées de travail « perdues ». Ces faits seraient confirmés par des DRH de grandes entreprises comme PSA par exemple à propos du conflit d’Aulnay en 2007. D’ailleurs, les dirigeants de l’UIMM ne s’expriment jamais là dessus.

    L’enquête ne révèle aucun versement à une structure de la CGT

    La cellule du Tracfin (Traitement et Actions Courtes contre les Circuits Financiers Clandestins), un service dépendant du ministère de l’Economie et des Finances, a mis en évidence cette financiarisation opaque. Elle évoque également des flux financiers entre l’UIMM et les syndicats de salariés mais aussi étudiants.

    Dans son enquête, le Tracfin a perquisitionné les locaux de l’UIMM et de tous les différents syndicats, fédérations voire confédérations, hormis ceux de la fédération CGT et de la confédération CGT. 
    Dans la période concernée, soit 2000 à 2007, l’instruction a constaté qu’il n’y a pas eu de versement supérieur à 500€ (cette somme étant le minima des montants vérifiés) de la part de l’UIMM à ces organisations de la CGT,. C’est la raison pour laquelle la fédération CGT de la métallurgie comme la confédération CGT n’ont pas suscité d’intérêts aux yeux de cette cellule policière. 
    Toutes les autres organisations syndicales ont, semble t-il et selon l’enquête, reçu des versements. Ces affirmations ont été démenties par les syndicats. Ainsi, officiellement, la FGMM CFDT a publié un communiqué indiquant qu’elle avait reçu la somme de 21 626,13 euros de 2002 à 2006, correspondant à des remboursements de frais de participation à des réunions paritaires. 
    Pour sa part, en revanche la FTM CGT fait savoir que ces remboursements lui ont toujours été refusés jusqu’à il y a 3 ans. « Il a fallu attendre l’année 2010 avec la négociation et la signature d’un accord sur l’exercice du droit syndical pour que nous puissions percevoir ces remboursements. Ils sont limités dans l’accord à 20 000 euros par an, sur présentation de factures ou titres de transport bien évidemment », précise la CGT Métallurgie.

    Des financements politiques

    Des médias évoquent des liens et des financements politiques comme le RPR du temps de Jacques Chirac. Il faut dire que Dominique De la Lande de Calan est un proche d’Alain Madelin et a été élu régional RPR en Bretagne.

    La CGT Métallurgie entend faire respecter sa probité

    L’avocat de M Gautier-Sauvagnac, a indiqué sur les ondes de France Inter le 15 octobre 2013, que son client ne livrera pas de noms sur cette affaire, qu’il convient pour la sérénité nationale de la profession, de ne pas aller vers un "grand déballage"et qu’il ne souhaite pas trahir des gens avec qui il a noué des bonnes relations.

    Au contraire, "la FTM-CGT souhaite que la justice détermine avec précision les montants exacts et les bénéficiaires de ce financement illégal, et bien sûr, qu’elle sanctionne sévèrement ceux qui ont commis ces infractions à la loi.

    La lumière doit également être faite sur les 600M€ de l’UIMM ponctionnés dans les entreprises et qui auraient servi de caisse anti-grève pour le patronat. Il faut que la justice détermine les entreprises bénéficiaires, ainsi que les montants octroyés.

     

    Au regard de cette affaire scandaleuse, tant pour le milieu patronal que syndical, la FTM-CGT entend faire valoir ses droits et elle fera respecter sa probité dans ce dossier. 
    Nous prendrons toutes les mesures nécessaires et possibles, y compris juridiques, pour y parvenir."

  • Syndicalisme et Compagnonnage, un travail pour un rapprochement

     

     

     

    Après les deux récentes publications, à la fois sur la fondation de l'AOCDTF pendant la seconde guerre mondiale, sur Agricol Perdiguier, notre section CGT entend faire savoir qu'elle va travailler dans les prochains mois sur le sujet du rapprochement entre le Syndicalisme, que nous représentons ici, avec d'autres, et le Compagnonnage. Nous allons prendre des contacts avec différentes organisations, différentes personnes sur le sujet et nous vous tiendrons au courant de ces démarches et de leurs résultats.

  • Travailleurs pauvres là-bas comme ici

     

     

     

     

    Leur pays est "la première puissance économique et militaire mondiale". Pour connaître la réalité économique des Etats-Unis, il faut passer derrière les vitrines et autres écrans qui la dissimulent. Si les séries américaines que les chaînes de télévision française diffusent en boucle nous montrent des citoyens de ce pays appartenant aux classes les plus riches, l'absence de toute TV réalité (qui montre la réalité et non ne la déforme) empêche de mesurer (comme en Allemagne) l'importance des travailleurs "pauvres". Actuellement, un mouvement dans la "restauration rapide" permet de les révéler : salaire minimum inférieur à celui de la France, absence totale de vie personnelle possible (certains dorment dans leur voiture ou dans des squats), mauvaise santé, organisation interne anti-syndicale, etc. "Selon les statistiques fédérales, le salaire des employés de fast-food est en moyenne de 8,74 dollars de l'heure. Il existe également une sous-catégorie de salariés, les "tipped workers", employés payés au pourboire, qui eux bénéficient d'un salaire minimum de 2,13 de l'heure, qui n'a pas été revalorisé depuis 1991."En terme de pouvoir d'achat, le niveau du salaire minimum est 30 % en-dessous de ce qu'il était en 1968", dénonce le National Employment Law Project (NELP), une association de défense des travailleurs pauvres."

    C'est à découvrir ici

    Et les salariés français qui travaillent pour des CFA ?