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Histoire du Compagnonnage

  • M. Macron et les Compagnons du Devoir : les problèmes des salariés, et leurs droits, exigent des évolutions significatives, et, à défaut...

    C'est le dernier jour de la campagne. Et - surprise ! (ou pas ?), M. Macron, de passage dans la ville de Rodez, a été accueilli par la direction de l'AOCDTF, M. Nauleau (président de l'association) et M. Bellanger (secrétaire général), dans une visite prévue depuis plusieurs jours déjà. M. Macron a, on le sait, une "analyse" du monde du travail, sur laquelle le MEDEF travaille en permanence à tisser sa toile, à augmenter son influence. Et, pour aller vite en la matière, il y aurait le TGV - plus radical encore que le fameux 49.3 : l'adoption d'ordonnances. C'est, "à l'été", que ces décisions seraient prises, par exemple, pour faciliter la "négociation dans les entreprises". C'est très curieux : en effet, il existe DEJA des droits et obligations de négociation, comme les NAO, lesquelles ont été bafouées/ignorées pendant deux années consécutives par l'AOCDTF. La loi El Khomri a été promulguée et elle est censée renforcer les possibilités pour les directions, de négocier, de proposer. Comme nous l'avons dit au moment de la Loi El Khomri, le problème n'est pas sur le principe même des "négociations", que le patronat n'est pas encore à contester même (jusqu'à quand ?) mais sur les conditions, la loyauté, de ces "négociations" - et nous pouvons fournir par ce qui s'est passé ces 5 dernières années chez les Compagnons du Devoir le contre-exemple "parfait" de ces fausses négociation - sans véritable travail, sans volonté patronale d'améliorer et les conditions de travail (pourtant, des conditions utiles pour la "productivité" !), et les rémunérations, par des principes justes - comme la CGT l'avait proposé pour les augmentations de salaire, pour la prime de "fidélité" (!), annuelle, avec un pourcentage inversement proportionnel au fur et à mesure de l'augmentation des salaires. M. Macron se tiendrait-il prêt à adopter des ordonnances "révolutionnaires", favorables à ces droits salariaux, syndicaux, ou s'agit-il de mesures qui vont permettre aux directions de continuer à tricher, à se moquer des IRP ?

    Est-ce que M. Macron a rencontré les dirigeants de l'AOCDTF avec un dossier afin de les interroger sur des pratiques, à la fois curieuses (un euphémisme) pour des Compagnons-qui-ont-des-valeurs, parfois illégales (comme l'Inspection du Travail l'a établi), souvent injustes, inéquitables ? A savoir un dossier sur l'usage généralisé du CDII, contre les enseignants, lesquels ne sont même pas reconnus comme des enseignants ? ! sur le blocage des bas salaires ? sur l'absence de réelle concertation intérieure pour réaliser des progrès tant dans les conditions de travail que dans les conditions de formation des apprentis ?

    Si M. Macron ne dispose pas de ce dossier, la CGT est disposée à lui fournir ce dossier - gratuitement ! et s'il est élu, nous lui remettrons officiellement ce rapport - histoire de l'aider à réfléchir sur ces sujets.

    Ses conseillers, on n'en doute pas, très concernés par les problèmes des salariés, peuvent trouver sur notre blog des éléments et des documents, fruits de notre engagement syndical, de plusieurs années déjà.

    De son côté, si la direction AOCDTF espère obtenir, par des soutiens puissants, des avantages particuliers et contre les salariés, contre nous, elle doit savoir que nous augmenterons encore nos efforts pour faire connaître ses pratiques, et des révélations, sur toute cette Histoire, sont encore possibles.

    Oui, M. Macron, il faut de la négociation dans les entreprises - c'est-à-dire des échanges constructifs dès lors qu'ils sont cadrés, nourris, qu'ils aboutissent à des conclusions pertinentes, évaluées. Pour cela, il faut que les directions apprennent à respecter les travailleurs - c'est un préalable et c'est l'effort le plus difficile pour ces arrogants qui croient tout savoir et avoir tout compris et qui conduisent bien souvent les entreprises à des difficultés. Evidemment, il faut aussi que les travailleurs aient toute leur place dans les entreprises et notamment dans les associations, dites de l"ESS", dont on nous vante aussi les qualités et les valeurs, mais qui subissent les mêmes pratiques ultra-libérales que dans les entreprises qui recherchent les profits.

  • La Ministre du Travail-contre-le-Travail inaugure une Maison des Compagnons Médéfisés

    Cette semaine, la direction de l'AOCDTF était sur bien des ponts. A Baillargues, il fallait recevoir la locataire, en fin de bail, du "Ministère du Travail", qui, au regard du passif à la tête de ce Ministère en deux ans et demi, restera comme l'égérie du MEDEF contre le monde du travail. Il faut écouter ses propos - positif ou lénifiant ? Sur cette "harmonie" entre les "territoires", les Compagnons, les apprentis - frères et soeurs. L'instrumentalisation de la fraternité, ou "solidarité" est bien pratique, quand on accomplit l'inverse. Ce Ministère a refusé d'imposer à la direction AOCDTF une médiation, pourtant jugée nécessaire par l'Inspection du Travail, au regard des problèmes graves vécus et subis par les salariés. Elle a porté assistance à la direction AOCDTF, en cautionnant le licenciement du délégué syndical CGT, bien qu'elle disposait d'un rapport interne qui concluait à la nullité de cette autorisation. Et, évidemment, elle a fait adopter la loi anti-travail. Nous n'avons donc pas été surpris de les voir s'auto-congratuler, féliciter. Qu'importe que les faits, têtus, aillent dans un tout autre sens. Le show continue, c'est pour de tels "acteurs", l'essentiel. Nous constatons que la dite Ministre est venue, pour encore donner sa "bénédiction", à une direction pourtant confrontée au retour de boomerang sur tant de dossiers.

     

     

  • CGT/FO, notre inter-syndicale pour la cohérence et l'action syndicales

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  • Flora Tristan, une femme française à l'origine de l'Union des Travailleurs (conférence par Michelle Perrot)

  • Loi Travail : 2 heures de pédagogie - ou de kärcher ? L'émission de Médiapart sur la mobilisation et ses bonnes raisons

  • Jean Bernard : face à une fiche Wikipédia hagiographique, une fiche encyclopédique ouverte et sérieuse, en construction

    Il y a quelques semaines, nous avons évoqué, sur le compte Twitter de la section, la situation abracadabrantesque de l'affichage de l'identité, Histoire et présent, tant de l'AOCDTF que de son "fondateur", Jean Bernard. Cet affichage se constate sur la page Wikipédia qui lui est consacrée. Comme vous pouvez le constater, cette page n'est pas sérieuse. Une vie est résumée en quelques lignes, dans lesquelles, à la date d'aujourd'hui, ne sont même pas indiquées son lieu de naissance, etc. Pour le reste, le propos est hagiographique : Jean Bernard fut un grand homme. Contribuer à faire changer requiert que celles et ceux qui gèrent cette page ne se rendent pas compte de ce qu'ils font, cette hagiographie, et donc qu'ils acceptent de recevoir des informations qui ramènent le sieur de son siège céleste à sa réalité humaine. Inviter Wikipédia à faire changer cette page pour qu'elle devienne sérieuse, nous l'avons fait, sans réponse. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous publions dans un dossier accessible à tous, et une copie de ce qu'est cette fiche Wikipédia, à ce jour, et une fiche encyclopédique "ouverte". Il s'agit d'une fiche "ouverte" au sens où : tout contributeur qui le souhaite pourra proposer un ajout, quel qu'il soit, à partir du moment où il est dûment documenté. Il ne s'agit pas d'opposer à la fiche hagiographique une fiche caricaturale, manichéenne, simpliste. Il s'agit, par cette fiche biographique, de raconter ce qu'a été la vie de Jean Bernard, ce qu'ont été ses bonnes oeuvres, comme ses mauvaises. 

    Pourquoi faire, nous, ce travail et cette publication ? 

     

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  • Place Saint-Gervais, une place de l'Histoire ouvrière - demain 29 Septembre aussi !

    Avant 1881, elle était surnommée le carrefour de l'Orme, avant de prendre ce nom de place Saint-Gervais. Elle tient son nom de la présence d'un arbre, un orme. Au Moyen-Age, il fallait venir sous cet arbre payer ses dettes. Après, le lieu fut utilisé pour des rencontres artistiques. Et à côté, sur la célèbre Place de Grève, les ouvriers Compagnons venaient chercher du travail, et s'engageaient sur l'honneur, en se tapant les poings. C'est donc dans ce grand lieu de la vie populaire parisienne que se tiendra demain notre rassemblement CGT. Nous essaierons d'être à la hauteur de ces travailleurs, anonymes, qui ont fait les murs et les rues et les oeuvres et les souterrains de Paris.

  • Les Compagnonnages, Jean Bernard, l'AOCDTF : le spécialiste et historien Jean-Michel Mathonière répond

    Jean-Michel Mathonière est un passionné du Compagnonnage. Il en est un spécialiste, un historien. Il tient un blog à cette adresse "Côté blog" : www.compagnons.info; un site internet : www.compagnonnage.info

    Du Compagnonnage français, il connaît les mouvements, les courants, les époques, les légendes, qu'elles contiennent ou non des vérités historiques ou intellectuelles. En tant que spécialiste, il se tient à distance des mouvements engagés. Il n'est donc ni pour ni contre à priori, telle personne, ou tel mouvement. Il ne suffit pas qu'il y ait écrit "compagnonnage" sur tel ou tel mouvement, qu'il y ait écrit "compagnon" sur telle ou telle personne pour qu'il reconnaisse ou nie la qualité, au mouvement, à la personne. Ce sont, comme le dirait des Compagnons qui ne sont pas oublieux de leur Histoire, les oeuvres qui importent, et dans les "oeuvres", il y a aussi les comportements sociaux, publics, les engagements de terrain. Quand, comme dans l'association AOCDTF, on fait référence, dans l'introduction de ses statuts, à l'Histoire des Compagnons, en tant qu'ouvriers/artisans, que l'on reconnaît que ces ouvriers ont eu à combattre le patronat de son temps, on y réfléchit à deux fois avant de s'allier objectivement avec le pire patronat de France, le MEDEF. Hélas, certains n'ont pas cette précaution, ni cette retenue. En lieu et place du travail, des oeuvres, certains prétendus compagnonses ne jurent et ne pensent qu'à l'argent. Ce sont des Tartuffes, et la section CGT dénonce et dénoncera ces comédiens. Aussi, quand Jean-Michel Mathonière parle de la "fondation" de l'association, par Jean Bernard, notamment, il ne peut souscrire à la légende angélique et christianisante que certains colportent sur cet homme. Et ce parce que les faits sont là, et qu'ils sont têtus. Jean Bernard a cherché, pour le Pétainisme, à rassembler les Compagnons et le Compagnonnage, afin de les mettre au service de ce régime, et des maîtres étrangers de ce régime, les Nazis. Ceux qui n'ont pas accepté le prétexte d'une "unification" qui en fait se voulait une domination sur des soumis qui se bouchaient les oreilles et se voilaient les yeux, ont été dénoncés par Jean Bernard, et cette dénonciation dans la principale revue anti-maçonnique de son époque avait pour objet de nuire aux "renégats". A cette époque, de telles accusations pouvaient avoir de graves conséquences, de l'arrestation jusqu'à la déportation. Les fautes de Jean Bernard sont donc avérées et gravissimes, et elles sont à notre avis impardonnables. Mais depuis ces années tragiques, Jean Bernard, de son vivant, et depuis son décès, continue de faire l'objet d'un culte. Il faut ouvrir les yeux sur cette situation : il y a des inconscients qui ne connaissent pas son Histoire et cette Histoire, et il y a les autres, ceux qui approuvent en lui, tout, dans les faits, les décisions, les adhésions, les soutiens, les "idées". Or, nous posons la question : quel Compagnon peut adhérer à une telle infâmie ? Etre Compagnon, ce n'est pas qu'avoir des droits et aucun devoir. Mais, hélas, c'est ce que nous observons, à la fois dans le champ pratique de nos problèmes salariaux et dans ce champ intellectuel, où certains ont un culte pour Jean Bernard. L'Histoire du Compagnonnage ne les autorise pas cela. Jean Bernard, de tout ce que nous savons sur lui, confirmé régulièrement par de nouvelles découvertes, aura été un un manipulateur - et peut-être même un usurpateur ? Il serait temps que des travailleurs qui prétendent être des Compagnons ou qui prétendent le devenir se réveillent de leur "sommeil dogmatique".

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  • Compte 2013 : la rémunération annuelle brute d'un cadre dirigeant AOCDTF sur 3 est d'environ 78370 euros

    En effet, dans ce rapport du commissaire aux comptes pour l'exercice 2013, il est indiqué que

    "C – Rémunération des dirigeants et cadres dirigeants :
    Les membres du Conseil des Compagnons, dirigeants au sens de l’instruction fiscale 44-5-06 du 18 décembre 2006 exercent bénévolement leur mandat. Aucune rémunération en espèces ou en nature ne leur est versée à titre personnel. La rémunération brute annuelle des trois plus hauts cadres dirigeants est de 235 111 €."

  • NAO 2015 : une nouvelle annulation par la direction AOCDTF, de nouveaux mensonges par la direction

    Nous savons que la direction se plaît à se plaindre de notre activité syndicale CGT. Nous savons que la direction se plaît à se présenter en victime de la CGT. Imaginez un peu : pour les NAO, autrement dit les "négociations annuelles obligatoires", telles que prévues par la loi (il faut dire que cette loi, la direction AOCDTF fait clairement savoir qu'elle ne la reconnaît pas ou en tout cas le moins possible), nous voulons que ces négociations soient... des négociations, qu'elles se tiennent bien chaque année, et ce parce qu'elles sont obligatoires.

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  • EN 1938, 3 ans avant de fonder l'AOCDTF, Jean Bernard voyageait dans l'Allemagne nazie...

    Avant de donner des détails sur ces éléments biographiques concernant "Jean Bernard", nous devons ici, d'abord, UNE NOUVELLE FOIS, expliquer les bonnes raisons qui justifient que sur notre blog de section syndicale, nous parlions de l'Histoire de l'association, et, au-delà, de l'Histoire de France, du compagnonnage, du syndicalisme. Nous sommes des travailleurs et des salariés de l'AOCDTF. Nous sommes également engagés dans la vie syndicale de la CGT. Les dirigeants de l'Association se présentent comme : des Compagnons. Systématiquement, et d'une manière ou d'une autre, ils font référence à l'Histoire du Compagnonnage, la plus "ancienne" (la plus "légendaire"), à la plus récente, et à toutes les phases intermédiaires. Et, dans ces phases, ils évoquent souvent le temps de la création de l'AOCDTF, en 1941. La figure de Jean Bernard continue d'être une référence pour une part non négligeable des Compagnons de l'AOCDTF. Il a même droit à des pages dans l'ouvrage publié par l'AOCDTF, "Devenir Compagnon". Dans une maison au moins, nous avons connaissance de la présence de son portrait, dans une pièce de l'accueil. L'usage de "l'identité compagnonnique", n'ouvre pas à tous les droits et à aucun devoir - à l'égard de celles et ceux qui ne sont pas Compagnons. "Etre" Compagnon ne permet pas de dire, d'écrire, de soutenir, n'importe quoi, n'importe qui, n'importe comment. Or, en faisant l'éloge, explicitement ou non, d'un Jean Bernard, sympathisant de l'Allemagne nazie dans les années 30, puis collaborateur pétainiste et à cet égard, décoré de l'ordre de la Francisque, des Compagnons commettent et une erreur et une faute. Le compagnonnage est incompatible avec le corporatisme sectaire, avec l'idéologie de la soumission à des chefs-patrons, avec le tout-travail sans conscience. Or c'est ce à quoi Jean Bernard avec d'autres a engagé une part du Compagnonnage français. Compagnons, ne vous posez pas de questions sur les événements, sur les problèmes collectifs, mais travaillez, travaillez, et obéissez. Et c'est ce même discours qui, aujourd'hui, exige des Compagnons de l'AOCDTF soumission, silence. Et pour un certain nombre de Compagnons, cette situation est un supplice, parce qu'ils ont, au contraire, une conscience, vivante, et qu'ils savent, voient, entendent, ce que la direction de l'AOCDTF dit et fait, notamment, contre les salariés. Ce n'est pas pour rien que, à l'occasion du Tour de France cycliste, l'AOCDTF s'est associée, une nouvelle fois, au MEDEF. Compagnons, répondez à cette question : cette organisation patronale, le MEDEF, porte t-elle des valeurs, des revendications, des engagements, compatibles avec le compagnonnage ou au contraire qui en sont la négation ? Il est donc essentiel de comprendre ce qui, de l'époque de Jean Bernard à aujourd'hui, a organisé et mis en mouvement une dérive fondamentale et gravissime du Compagnonnage vers son contraire. Et c'est pourquoi la connaissance des faits, actions, propos de Jean Bernard et de ses amis est indispensable. Les documents publiés ici (révélés par Jean-Michel Mathonière), doivent être connus, aux côtés des autres, déjà publiés sur ce blog et sur le blog de M. Mathonière, et de ceux qui le seront prochainement.

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  • NAO 2015 : deux propositions principales pour changer le statut, les conditions de travail et les salaires du personnel des Compagnons du Devoir

    Beaucoup de salariés, et parmi eux, les salariés syndiqués, sont à bout de ce qu'ils peuvent supporter. "L'excellence" du compagnonnage n'autorise pas une direction qui s'en revendique à prétendre bénéficier d'une exceptionnalité eu égard au Droit du Travail. Un certain nombre d'efforts, qui n'auraient pas de coûts ou pas de coûts élevés pour l'association, pourraient être accomplis et ne le sont pas - par inertie, indifférence ou mépris. Si l'actuelle DRH n'est pas capable, par exemple, de produire une GPEC digne de ce nom, elle doit ou se former ou la direction générale doit la remplacer. La CGT vient de s'adresser à la direction générale de l'association. Nous sommes désormais au bout d'une période. Nous sommes déterminés à ne plus rien laisser passer, en matière de non respect de la législation sur le travail, en matière de respect des IRP et des organisations syndicales réellement actives dans l'association. Si la direction s'enferme dans une logique mortifère, nous devrons organiser le rassemblement le plus large de salariés et de syndiqués sur la place Saint-Gervais, à côté du siège social. Le 7 juillet prochain, la mini-réunion prévue pour les NAO 2015 doit conduire à un nouveau rendez-vous, sur une journée complète, et sur des engagements, sans parler des documents demandés et toujours pas obtenus. La CGT fait à l'occasion de ces NAO deux propositions principales, pour le personnel enseignant et pour le personnel de service, de restauration. Pour le premier, il s'agit ni plus ni moins de le reconnaître dans son métier, et ce par une intégration, à déterminer, dans le système scolaire de l'Education Nationale. Pour le second, il s'agit d'obtenir des Conseils Régionaux l'intégration dans la fonction territoriale. C'est ce que présente et explique le tract que nous publions ici.

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  • NAO 2015 et problèmes salariaux AOCDTF : la réponse du Président de la République, nos remerciements à sa personne

    Comme une grande majorité des salariés de l'AOCDTF, les membres de notre section CGT sont fatigués par l'attitude générale de la direction AOCDTF qui consiste à se moquer de tout et de tout le monde la plupart du temps. Cette attitude, d'ailleurs, est totalement contraire au Compagnonnage. Elle est la preuve qu'une partie du Compagnonnage actuel a totalement oublié et méconnaît l'Histoire de ce mouvement historique, en réduisant celui-ci aux seules questions corportatistes et ritualistes. Un second rassemblement va avoir lieu dans quelques jours devant un CFA de l'AOCDTF. Un troisième aura lieu à Paris, devant le siège national, s'il devait être avéré, le 7 juillet prochain, que la direction AOCDTF se permet de ridiculiser l'esprit et les obligations des NAO. C'est pourquoi, dans un tel contexte, nous avons écrit au Président de la République pour lui faire connaître cette situation salariale inacceptable et nos propositions majeures pour les NAO 2015. Nous venons de recevoir sa réponse. Il prend acte de cette situation, et a demandé à François Rebsamen un examen de nos problèmes. Comme nous l'avons annoncé à la direction, il est hors de question que les négociations/farces des années précédentes se reproduisent. Nous partagerons les faits et les débats de ces NAO 2015 à tous les partenaires institutionnels de l'AOCDTF, lesquels ne pourront pas se laver les mains de ce qui serait une énième provocation de la direction, un énième délit d'entrave, un énième non respect de la législation.

  • Les Compagnons du Devoir, condamnés pour discrimination à l'embauche par le Conseil des Prud'hommes de Tours

    On entend dire par la direction et notamment la DRH, que "tout va bien" dans l'AOCDTF, qu'il n'y a pas de problèmes avec les salariés et avec les organisations syndicales, qu'il n'y a aucune action de salariés aux Prud'hommes. Ce blog est la démonstration du contraire, depuis plusieurs années. Et nous venons d'apprendre qu'une salariée, candidate à l'embauche chez les Compagnons du Devoir, vient de gagner devant le Conseil des Prud'hommes de Tours pour "discrimination à l'embauche basée sur l'identité sexuelle". Nous ne pouvons ni nous réjouir de cette condamnation (parce qu'elle illustre une attitude déplorable et injustifiée de la part d'une direction régionale), ni ne pas regretter ce qui est arrivé à Elena. A l'instar de ce qui a été discuté dans la procédure de licenciement engagée contre le délégué syndical CGT (cf notes antérieures), il est légitime d'attendre de la part des "Compagnons du Devoir" qu'ils prennent en compte avant tout les actions, les travaux, les oeuvres, d'une personne, et non "l'être" d'une personne, séparé de ses actions, travaux. Les Compagnons ne méritent cette désignation d'excellence non pas parce qu'ils "sont" des Compagnons mais par ce qu'ils font/sont. C'est la reconnaissance du travail "bien fait" qui doit primer. Et c'est l'un des objectifs des NAO 2015 à propos desquels la section CGT va s'exprimer dans les prochains jours.

  • Le Ministre du Travail, François Rebsamen, a inauguré la nouvelle Maison des Compagnons à Pantin et a accepté une dérogation pour...

    Le 12 Juin, à Pantin, le Ministre du Travail, François Rebsamen, s'est déplacé pour inaugurer la nouvelle maison de Pantin, et officialiser l'adoption d'un amendement à la loi sur la formation professionnelle et de l'apprentissage, qui permet ainsi à l'AOCDTF de continuer, via son service Servitax, à collecter la taxe d'apprentissage jusqu'en 2018. Si nous pouvons nous réjouir que les partenaires institutionnels de l'association veuillent sécuriser ses financements, nous pouvons nous demander pour quels usages : si d'un côté l'association prétend vouloir développer l'apprentissage, elle a fermé de nombreuses sections, et la direction continue de prétendre pouvoir agir sans informer la CGT de ses décisions, région par région; et pour quelles évolutions salariales, c'est ce à quoi l'association va devoir répondre par des NAO enfin complètes et loyales (c'est ce que demande la CGT depuis des années, sans l'obtenir). Car pendant que tout le monde se réjouit, des emplois ont été supprimées par centaines...

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