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Souffrances - Page 4

  • Le délégué régional et compagnon Antoine Kretz, de Strasbourg, engagé dans des difficultés en raison de choix problématiques

     

     

     

     

    Depuis que la section CGT existe et qu'elle s'adresse à la direction nationale, aux directions régionales lorsque cela est nécessaire, nous entendons souvent le discours suivant : on fait au mieux et vous passez votre temps à nous critiquer. "On fait au mieux" : il ne suffit pas de le dire, il ne suffit pas de le croire, il faut le faire, et des erreurs ou pire, des fautes, peuvent être commises. Or si des erreurs, de stratégie, de gestion, sont commises, qui en pâtit le plus ? Les salariés, et notamment, comme toujours, les salariés les plus modestes. Donc, étant donné ce que nous savons, ce que nous constatons, nous sommes obligés de nous adresser à la direction pour tel ou tel problème parce que si jamais c'était vrai, "on fait au mieux", ce serait souvent alors dramatique. Quant au fait que nous "passions notre temps" à "critiquer la direction", il va de soi que si nous avons des raisons impérieuses de le faire, nous, nous le faisons - il est vrai que d'autres nous disent, en aparté, qu'ils pensent comme nous, mais ils ne le disent pas publiquement, ne demandent rien publiquement, et nous le faisons parce qu'il en va et de l'intérêt des salariés (de la majorité !) et de l'intérêt de l'association. C'est ce qui se passe depuis 4 mois à l'attention de M. Antoine Kretz, délégué régional Alsace-Lorraine.

     

    Sur le site de Jarville, une salariée de retour de congé parental devait retrouver et un emploi du temps équivalent à celui qu'elle réalisait avant son départ en congé ET un salaire également équivalent. Pour l'heure, malgré un courrier de l'Inspection du Travail qui a confirmé le bien-fondé de ses demandes, M. Kretz ne répond pas à cette obligation et à ces courriers. Aussi, le Conseil des Prud'hommes de Nancy va être saisi.

     

    A Strasbourg, une salariée a été contrainte d'être en arrêt de travail prolongé. Il existe un problème particulier avec un cadre du site de Strasbourg. Il est de la responsabilité de M. Kretz de permettre de favoriser une sortie positive pour tous, mais il a préféré soutenir le cadre, son bras droit, au lieu d'adopter les nécessaires neutralité et prudence requises dans une telle situation. Et voilà comment des "dirigeants si bien intentionnés" se trouvent être destinataires de nos courriers, de nos demandes, et bientôt, des manifestations locales de la CGT. 

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • Elections AOCDTF : pourquoi la CFDT et la CFTC n'ont pas répondu à nos questions et propositions ?

     

     

     

     

    Après l'élaboration du protocole d'accord préélectoral, dont nous avons parlé à plusieurs reprises depuis trois mois, et que nous avons évalué de manière définitive comme étant mauvais, la section CGT AOCDTF a écrit aux deux autres organisations syndicales, CFDT et CFTC, pour leur faire part d'un certain nombre de constats, de questions. A ce jour, aucune de ces deux organisations n'a répondu. Il s'agit d'une attitude que nous regrettons et que nous dénonçons. Parce que si à l'inverse, ces organisations nous avaient adressé un courrier, nous leur aurions répondu. Il en va à la fois de l'élémentaire politesse (une réponse n'engage à rien) et du dialogue que les organisations syndicales doivent avoir. Evidemment, notamment pour la CFDT, nous comprenons que certains de nos constats et certaines de nos questions sont dérangeants. Hélas, le vieux proverbe a toujours sa valeur : qui ne dit mot consent. Et c'est pour cela que, par ailleurs, puisque le représentant syndical de la CGC, M. Denier, a tenu des propos diffamatoires, à l'encontre du délégué syndical CGT, il a reçu une lettre dans laquelle il a été fait le constat de cette diffamation, du choix qui s'offre à lui avec les conséquences pour l'un et l'autre termes de cette alternative. 

    Ce courrier concernait : 

    • les conditions de tenue des élections professionnelles AOCDTF 2014, en regard d'un protocole d'accord incomplet, mauvais
    • la négociation sur l'accord d'entreprise : la discrimination de la direction envers la CGT, les thèmes et les principaux problèmes
    • les droits syndicaux, l'affichage

     

     

     

  • La CGT assigne devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de la convention chômage des intermittents

     

     

     

    L'article publié par Médiapart est disponible ici, en intégralité, en partage pour les camarades de la CGT, de la section CGT de l'AOCDTF. Si vous voulez nous faire une demande de lecture, nous vous remercions de nous dire à quelle entreprise, association, vous appartenez et à quel syndicat - nous vous en remercions. Nous voulons féliciter nos camarades de la CGT Spectacles pour cette saisine du TGI de Paris, contre les six signataires de cette convention, dont certaines organisations syndicales, pour leur détermination dans cette lutte contre la convention-MEDEF.

    " La CGT, qui a boycotté la signature de la convention de l'assurance-chomage à l'origine de la fronde des intermittents du spectacle, a décidé d'assigner devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de cet accord qui doit être agréé d'ici la fin du mois par le ministre du travail François Rebsamen. L'organisation syndicale, qui n'a jamais paraphé une convention chômage, demande l'annulation de l'accord et a prévu de l'annoncer ce mardi matin lors d'une conférence de presse au siège de la centrale à Montreuil. Entretien avec Denis Gravouil, le secrétaire général de la CGT-spectacles largement majoritaire dans le secteur."

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  • La responsabilité des syndicats signataires, l'ANI 2013 - notre soutien aux "intermittents" du spectacle, et de l'AOCDTF !

     

     

     

    Les grandes conquêtes des travailleurs l'ont été dans notre Histoire à l'occasion des luttes. Le patronat, du plus extrémiste (le MEDEF) au plus ouvert et sérieux (lequel ?!), fait la publicité du "dialogue social", que dans tant d'entreprises, associations, ses représentants passent leur temps à moquer, à nier. Ce "dialogue social" consiste à "négocier". Il y a des négociations en France, des négociations dans les entreprises, les associations, entre l'Etat et les organisations syndicales, le patronat, les patronats. Certaines négociations permettent d'aboutir à des progrès. Ces dernières années, elles sont de plus en plus rares. Par contre, des négociations imposent des conclusions dangereuses, dramatiques, scandaleuses. Ce fut le cas avec l'ANI 2013, comme pour l'accord UNEDIC 2014, signé par..., la CFDT, la CFTC, et FO (FO n'avait pas signé l'ANI 2013). Sans la signature de ces syndicats, les textes en question n'auraient eu aucune valeur, n'auraient pu rentrer en vigueur. Et de la part des organisations syndicales qui n'ont pas signé, comme la CGT, il ne s'agit pas de conservatisme, puisque des propositions alternatives ont été formulées, avec des calculs précis. Ces syndicats signataires PREFERENT DONC DONNER SATISFACTION AU PATRONAT MEDEF PLUTOT QUE DE CHERCHER UN ACCORD, MEME COMPLEXE, MEME DIFFICILE, AVEC LES AUTRES ORGANISATIONS SYNDICALES. Et la CFDT, en congrès ce week-end, "assume", toutefois sans assumer complètement, puisque la direction de ce syndicat met sur le dos du patronat les problèmes - ce qui est vrai, globalement vrai, mais cette direction oublie une chose : SA PROPRE RESPONSABILITE. Personne ne les a forcé à signer - personne, n'est-ce pas ? Ce n'est pas seulement au patronat qu'il faut s'adresser : nous invitons les salariés solidaires, les travailleurs, à s'adresser à la CFDT, à la CFTC, pour qu'ils retirent leur signature de cet accord ! 

    Les Intermittents (du spectacle) mènent une lutte de plus en plus massive, déterminée, face au risque que le Ministère du Travail agrée cet accord, que la majorité des concernés rejettent ! Dans une situation économique générale comme celle que nous connaissons, il faut au contraire de ce type d'accord prolonger les règles actuelles et même les renforcer pour que celles et ceux qui subissent un chômage dont une large part est ORGANISE, VOULU PAR LE PATRONAT MEDEF, n'affecte pas leur situation personnelle, leur revenu mensuel. Tant de salariés de l'AOCDTF peuvent comprendre ces travailleurs, puisque la direction de l'AOCDTF les considère comme des "intermittents", avec le CDII, malgré les évidences contraires. Et les "intermittents du spectacle" devraient à notre sens contester le fait qu'ils sont des travailleurs "par intermittence". Ce qui est certain, c'est que les volontés inadmissibles d'un patronat qui lui n'est jamais concerné par ces problèmes ne sont pas "intermittentes" ! 

    La CGT du spectacle 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.

  • Un autre sujet de revendication : les frais de déplacement, pour mettre fin à la discrimination actuelle

     

     

     

     

    Le Code du Travail prévoit depuis quelques années que, pour les salariés qui peuvent prendre les transports en commun pour se rendre à leur lieu de travail, l'employeur a l'obligation de rembourser 50% de l'abonnement mensuel pour ces déplacements. Mais une partie importante, majoritaire, des salariés, ne peut pas faire usage de ces transports en commun, pour des raisons d'inadaptation à leur trajet et de temps. Pour ceux-là, des entreprises ont accepté, dans un accord d'entreprise, d'intégrer un principe de prise en charge partielle des frais, de manière à ce qu'il n'y ait pas de discrimination. Ce n'est pas le cas à l'AOCDTF. La CGT s'engage à porter constamment cette revendication, jusqu'à sa prise en compte.

  • Prime de fidélité annuelle : la CGT propose un changement radical pour réaliser la justice économique

    Actuellement, il y a trop de bas salaires dans l'association AOCDTF, et trop de salaires trop élevés. Ceux-ci cumulent les avantages : salaires les plus importants, et prime de fidélité la plus importante. La CGT fait des propositions pour changer radicalement cette situation, notamment en ce qui concerne la prime de fidélité. Mais l'essentiel est ailleurs : les salaires les plus bas doivent augmenter. Ce devra être un objet important de négociation avec les NAO 2014, la négociation sur l'accord d'entreprise promise et suspendue.

    Voici ce que l'accord d'entreprise indique actuellement

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    Vous pouvez recevoir les tableaux par mail (dans ce cas, il faut les demander à snpefpcgtcfa arobase gmail point com)

  • La CFDT qui se présente dans l'association ne prend aucun engagement clair

     

     

     

     

     

    Salariés de l'association, vous avez reçu depuis quelques jours le "matériel de vote" : si ce matériel est complet, vous devez avoir reçu, outre le document de présentation de ces élections signé par M. Bellanger, les professions de foi des organisations syndicales, la CGT, la CFTC, la CFDT, des enveloppes et des bulletins de vote pour le CE et pour les régions (délégués du personnel, quand il y a des candidats). Si vous comparez les professions de foi (celle de la CGT est recto verso), vous constatez que la CFDT a produit une profession recto... et que cette profession de foi ne contient AUCUN ENGAGEMENT PRECIS ET CLAIR. La CFDT dans l'AOCDTF s'engage à être une section syndicale qui fera ce qu'une section syndicale doit faire, en tant que telle : faudra t-il négocier ? elle négociera ! Or les Négociations Annuelles Obligatoires vont être postérieures à ces élections, comme la négociation sur l'accord d'entreprise. Puisque la CFDT n'a pris aucun engagement, elle sera donc disponible pour signer des éléments qui vous seront défavorables. La CGT, ELLE, prend l'ENGAGEMENT DE NE RIEN SIGNER QUI VOUS SOIT DEFAVORABLE ET AU CONTRAIRE DE FAIRE TOUT CE QU ELLE DOIT LEGALEMENT POUR AMELIORER VOTRE SITUATION (travail, conditions de travail, salaires). La CFTC, elle, prend des engagements "thématiques". Même si nous jugeons cela insuffisant, nous saluons un tel "effort", comparé à ce que dit et fait la CFDT, et surtout ce qu'elle ne dit pas ! 

  • Des notes à venir, parce que...

     

     

     

    Entre la semaine prochaine et la fin de la semaine suivante, à savoir la fin du premier tour du scrutin AOCDTF, notre section CGT va publier un grand nombre de notes :

    - les témoignages de certains salariés

    - la Foire aux Questions

    - des éclaircissements sur des propositions

    - des éléments concernant la situation de la "neutralité" de la direction dans ce processus électoral

    - des éléments de nos argumentations sur les contrats de travail, le coefficient/la qualification, etc

    - et d'autres notes encore, étant donné la masse des sujets et des problèmes actuels

  • Elections 2014 AOCDTF et accord d'entreprise : notre premier tract, "Construisons ensemble le respect qui nous est dû !"

  • Le communiqué de presse du SNCA-CGT concernant l'attitude de la DRH de l'AOCDTF à l'encontre de la CGT et des demandes salariales

     

     

     

     

     

    Ce communiqué est lisible à cette adresse : http://snca-cgt.blogspot.fr/2014/04/la-drh-des-compagnons-du-devoir.html

  • Du Compagnonnage au Syndicalisme et réciproquement - un dialogue constructif ?

  • Accord d'entreprise au sein de l'AOCDTF, dates et modalités, une négociation qui va commencer dans deux mois

     

     

     

     

     

    1/ Le calendrier des réunions

     

    -          1ère réunion le mardi 25 mars 2014 à 10h30 

    -          2ème réunion le mercredi 21 mai 2014 à 10h30 

    -          3ème réunion le mercredi 25 juin 2014 à 10h30 

     

    Au cours de la 1ère réunion, les délégations syndicales pourront exposer leurs revendications.

     

    Une réunion supplémentaire pourra éventuellement être organisée à l’initiative de la Direction.

     

     

    2/ Lieu des réunions

     

    Les réunions se dérouleront au siège social situé au 82 rue de l’hotel de ville 75004 Paris.

     

     

    3/ Les parties à la négociation

     

    La délégation de chacune des organisations syndicales comprendra au plus trois salariés de l’association dont le délégué syndical.

     

    La représentation de l’employeur sera composée librement par celui-ci de collaborateurs appartenant à l’Association. Toutefois, afin de garantir un équilibre avec la composition de chacune des délégations syndicales, le nombre de personnes constituant la délégation patronale ne sera supérieur à celui de chacune d’entre elles, soit à trois personnes.

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    Précision de la CGT : notre syndicat a déjà fait connaître nos revendications de travail thématique. La direction devait répondre sur ces revendications par un courrier fin décembre 2013 - finalement arrivé fin janvier 2014, mais sans cette réponse.

     

  • Au CHSCT d'Angers, la direction refuse tout et principalement une enquête sur les risques psychosociaux

     

     

     

    C'était une demande officielle de la CGT de l'AOCDTF : étant donné les principes législatifs qui déterminent l'existence, les missions, les moyens du CHSCT, nous avons demandé qu'une enquête indépendante soit financée, après un appel d'offres. Le seul élu du CHSCT, le délégué syndical CFTC, M. Denier, n'a pas répondu à cet appel, puisqu'il n'a rien demandé lors du CHSCT. Par contre, M. Jean-Claude Bellanger a répondu pour l'AOCDTF (ce n'est pas la culture des Compagnons) et M. Patrick Gillet, jamais discret dans ce type de réunion (comme au CE où il n'est pourtant pas un élu), a mis en cause les agences qui effectuent ce travail, et s'est basé sur le principe des 4 Négations pour considérer que tout va bien dans l'association. En effet, à sa connaissance, les salariés de l'AOCDTF ne se suicident pas, ne sont pas en arrêt de travail de longue durée, ne sont pas en conflit avec la direction, et le turn-over est faible. Pour la CGT, l'addition de 4 négations ne prouve pas que les salariés vont bien. De toute façon, nous avons là une ENIEME preuve de l'état d'esprit de la direction parisienne : à l'égard du Code du Travail, la direction fait comme elle veut, et avec quasiment aucun argument ou alors avec un argument nul ! Par exemple, pour M. Gillet, le DRH de l'association, une telle enquête CHSCT reposerait sur une défiance systématique à l'égard des professionnels de l'association, et il a demandé ce que des formateurs penseraient si on mettait en concurrence les résultats au CAP de tel ou tel ! M. Gillet ne semble pas savoir que pour ce genre d'examen, le résultat est une affaire collective : un jeune qui a ou qui n'a pas son CAP y a une grande part de responsabilité personnelle, et comme il y a un ensemble de disciplines concernées, il faut donc considérer que l'obtention ou la non-obtention de ce CAP est liée à l'ensemble des résultats obtenus lors de cet examen. Donc, il n'y a aucun sens à comparer une oeuvre collective à une action individuelle, comme ce que sont les actions et les propos de M. Gillet au sein de l'association, à savoir des actions et des propos individuels qui peuvent avoir hélas des conséquences pour les salariés et en retour pour l'association. Or si M. Gillet est si opposé à une telle enquête, c'est qu'il se considère comme étant personnellement en cause dans la possibilité de ces risques psychosociaux. La DRH de l'association doit se ressaisir, sinon, l'année 2014 conduira à constater qu'elle constitue un problème en soi au sein de l'association.