Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Jacques Loubet : CFA/CMA, 30 ans de causes de la misère, son livre-témoignage

     

    La section : Pour le même métier, un enseignant du public perçoit entre le double et le triple qu'un enseignant d'un CFA - ou inversement un enseignant d'un CFA gagne entre deux et trois fois moins qu'un enseignant du public ? Comment expliquez-vous qu'en 30 ans, cet écart puisse être d'une telle proportion ? 

     

    Jacques Loubet : Pour quelles raisons un écart (simple ou double) dans les rémunérations des profs ? 2 niveaux à considérer :

    • Régional : il est nécessaire de savoir que dans les conventions entre la région et les organismes gestionnaires des CFA, le financement se fait à l'heure-élève et non à la section ou au professeur (comme dans l’Éducation Nationale). De plus, cette dotation doit entraîner un équilibre au niveau comptable. L’Éducation Nationale n'a pas à observer cet équilibre financier.

    • National : grille des salaires sur le statut. Les représentants patronaux, aidé par le représentant du gouvernement, ne souhaitent pas augmenter le nombre de points de base (ils se réfèrent en moyenne à ce que touchent en moyenne les artisans et les enseignants ne doivent pas en recevoir davantage). Quant à l'ancienneté, elle ne doit en aucun cas être identique à celle des professeurs de l'EN (LP) , puisque les professeurs en général ne sont pas titulaires du CAPES. 2 fois par an, il y a nationalement négociation tendue sur la valeur du point (en se référant à l'augmentation de la valeur du point des fonctionnaires en pourcentage, seulement)

    Ces 2 niveaux de décision, le statut obsolète, l'absence de vrai dialogue social, entraînent des différences énormes de rémunération, entre profs des CFA et profs des LP (EN).

    Un nouveau Ministre a été désigné, pour qu'il se consacre à la formation professionnelle et à l'apprentissage. Que voudriez-vous lui dire, que voudriez-vous lui voir faire ? Et que conseilleriez-vous aux salariés des CFA et CMA de 2012 qu'ils fassent pour renverser la vapeur d'une Histoire très dure dans leur domaine ? 

    L'ensemble est à lire ici

  • En France, les 1% des salariés les mieux payés - et les 99% autres

     

     

    A partir de quel seuil situe t-on les 1% ? : http://www.slate.fr/story/48741/un-pour-cent-richesse-revenus-france-infographie

    Les 1% commencent à partir de 7350 euros par mois, 7 Smic. L'AOCDTF est à l'image de la France : très inégalitaire.

     

  • Un livre sur le Compagnonnage, les Compagnons, et leur rapport avec le Syndicalisme

     

     

     

     

    Nous avons le plaisir de vous informer que, dès les prochaines semaines et dans les prochains mois, le blog accueillera des pages d'un ouvrage en cours de rédaction sur ceux dont Marx parle dès la première page du célèbre "Manifeste du Parti Communiste" : "Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot oppresseurs et opprimés, ont...".

  • Pour écrire à la section syndicale CGT de l'AOCDTF

     

     

     

    A l'heure actuelle, la direction de l'AOCDTF refuse d'accorder des moyens permanents et sécurisés à la section syndicale CGT. Aussi, en attendant que ces moyens nécessaires et légaux soient disponibles, vous pouvez toujours nous écrire à l'adresse suivante :

     

    Section Syndicale CGT AOCDTF

    44 cours Aristide Briand

    4ème étage. Bureau SNPEFP/SNCA

    Pour Christian Guerin

    CF 61653

    33075 Bordeaux Cedex

    Vous pouvez nous joindre au 0557227485, en nous laissant vos coordonnées (nom, tel, mail, site de travail).

     

  • NAO 2012, le PV de désaccord - pourquoi ?

     

     

     

    • Le premier point est le plus important : alors que les organisations syndicales CGT et CFTC sont légitimes et seules légitimes pour négocier un accord d'entreprise actualisée, la direction de l'AOCDTF continue de refuser cette négociation. Tout sera entrepris pour que cette négociation ait lieu.
    • La requalification des CDII en CDI est refusée, au motif que les CDII sont des CDI. Mais si les CDII étaient des CDI, ils ne seraient pas qualifiés comme tels ! Ils sont certes des CDI, mais des CDI différents, affaiblis, flexibles,  à l'excès. La CGT fera tout ce qu'elle peut et doit pour obtenir le retrait de ce "contrat atypique" qui est aussi discutable que la vacation dans le droit public.
    • concernant l'application du coefficient adapté pour les formateurs-professeurs, D1, D2, E1, E2, la direction a, dans un premier temps, indiqué que TOUS les formateurs-professeurs étaient recrutés en D, avant de reconnaître qu'il existe des formateurs-professeurs employés en E, en raison de leur expérience professionnelle. Désormais, la direction indique que la différenciation se fait principalement sur l'expérience professionnelle parce que le "diplôme est secondaire". En effet, étant donné qu'il n'y a pas 36 critères, le "diplôme est secondaire", mais cela ne signifie pas qu'il soit possible de ne pas en tenir compte ! Or, pour l'heure, mais ceci est lié au refus de la direction de négocier un accord d'entreprise, la direction s'en tient à ces généralités pour ne pas répondre sur la prise en compte de tous les critères et de leur application. Un seul point est intéressant, et "nouveau", puisque jamais formulé auparavant : au bout de 5 ans, un formateur-professeur peut demander à évoluer, mais seulement là encore dans sa tranche (passer de D1 à D2, de E1 à E2, mais pas de D2 à E1). Mais étant donné ce que dit la convention collective sur le sujet et la réalité des activités, la CGT demande et demandera à ce que tous les formateurs-professeurs commencent alors en E1.
    • Le plan d'augmentation des plus bas salaires sur les 5 prochaines années est refusée, d'autant qu'il n'est même pas étudié. C'est le problème avec ces NAO depuis deux ans : la direction ne procédure à aucune étude salariale et financière. Chaque demande est traitée en tant que thème, et reçoit une réponse au bon vouloir de la DRH
    • Nous avons demandé une indemnité de déplacement pour chaque salarié. Dans le cadre des frais professionnels, le kilomètre en voiture entraîne une indemnité de 0,28 euros. Par ailleurs, dans le cadre de la loi, 50% des frais d'abonnement à des transports en commun sont remboursés (train, tramway, métro).
    • La CGT et la CFTC ont demandé le maintien du volume horaire contractuel et en vigueur en 2010/2011. La DRH répond : oui et non, cela dépend des besoins et des possibilités des régions. Si vous avez perdu beaucoup et trop d'heures, à cause de la fermeture d'une ou plusieurs sections, nous invitons les formateurs-professeurs à réclamer des heures sous la forme de : projet, heures de soutien, de perfectionnement.
    • L'heure de réunion pédagogique est, selon la direction, payée, puisque la convention collective indiquerait qu'elle fait partie du PRAA. C'est une interprétation de la  convention collective. La direction affirme que les organisations syndicales auraient accepté ce point dans l'élaboration et la signature de la convention collective. Nous allons nous tourner vers nos organisations et vers les responsables paritaires de cette convention collective pour avoir une réponse sur ce sujet, et la section va demander à nos représentants d'intervenir pour que cette heure de travail soit rémunérée. Etant donné qu'il y a une réunion par stage, et qu'il y a au maximum 22 stages par an, l'effort financier du paiement de cette heure était "modeste". La direction avait l'occasion de "faire un effort". Mais depuis deux ans, les efforts sont pour les salariés, qui subissent une "modération salariale" depuis 10 ans au moins.
    • La DRH reconnaît (!) que la dite réunion pédagogique doit se faire sur un jour où les principaux formateurs-professeurs concernés sont présents sur le site de formation. Si cette réunion est fixée un jeudi, que vous ne travaillez pas pour l'AOCDTF ce jour-là, vous n'avez pas à venir exprès pour cette réunion, néanmoins qualifiée d'"obligatoire".
    • La CGT et la CFTC ont demandé à ce que soit crée un suivi généralisé des apprentis en difficulté. La DRH répond qu'il existe déjà des heures de soutien et de perfectionnement. Ce n'est pas ce qui a été proposé et demandé. Un suivi généralisé est assuré par un formateur-professeur pour suivre pendant l'année un apprenti en difficulté (personnelle, en français, etc).

     

     

  • Une rentrée très difficile au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    Sur la base des informations partielles dont nous disposions (la section a reçu le prévisionnel de formations pour la rentrée 2012/2013, mais le DRH a refusé de nous communiquer le document sur les offres de formation pour la rentrée 2011/2012, rendant impossible toute comparaison), nous avons alerté depuis plusieurs mois les salariés et notamment les formateurs, les formatrices, sur les choix de la direction nationale et leurs conséquences. Le délégué syndical de la CFTC, présent sur Rennes, peut en attester, puisque le site de Rennes perd trois sections. L'association subit une étrange politique puisqu'en raison de facteurs multiples, ces choix de formation, les évolutions des jeunes, etc, les effectifs fléchissent. Pour soutenir au maximum ceux qui feront réellement le choix de devenir des "compagnons", une gestion des moyens est organisée, pour petit à petit fermer les formations, même historiques, du Compagnonnage. Comme le Compagnonnage fait partie de l'Histoire ouvrière, la CGT a toute légitimité pour dire que cette politique actuelle et à venir ne représente pas ce mouvement et cette Histoire, à l'instar des comportements de la direction qui ont conduit à leur attaque contre le délégué syndical CGT, à contre l'Inspection du Travail, etc. AU NOM DU COMPAGNONNAGE, DE SON HISTOIRE, de SES VALEURS, et de celles du monde ouvrier actuel, la CGT va agir tout au long de cette année pour que, "organisme de formation(s)", l'AOCDTF respecte enfin : les obligations de négociation et de discussion, les efforts des salariés, les besoins, régionaux et nationaux, de formations. Au-delà, les SNPEFP-CGT et SNCA-CGT vont proposer des évolutions sérieuses, décisives, pour changer le monde des CFA.

    Partout, nous appelons les salariés : à se rencontrer, en dehors des sites, à se parler, à se tourner vers les élus, les maires, les présidents des régions, à se fédérer, à rejoindre la section CGT

  • La section syndicale CGT de l'AOCDTF disposera très prochainement

     

     

     

     

    d'un local, d'une adresse, d'un numéro de téléphone. Vous pourrez ainsi aisément contacter le délégué syndical CGT, pour avoir des réponses et vous organiser.

  • La Décision du Ministère du Travail à la demande de licenciement du Délégué Syndical CGT : refus !

     

     

     

     

    Le 30 août, le Directeur Général du Travail, M. Jean-Denis Combrexelle, a signé le document dans lequel le Ministère du Travail fait connaître la décision de M. Le Ministre du Travail, M. Michel Sapin, concernant la demande de la direction de l'AOCDTF, de pouvoir licencier votre délégué syndical et élu CE CGT, M. Grellety, formateur-professeur en Aquitaine. Le Ministre relève qu'une irrégularité de procédure, à la fois, annule la décision de l'Inspectrice du Travail, mais justifie un refus quant à cette autorisation de licenciement.

    Cette décision est donc différente dans son contenu et identique dans sa conclusion par rapport de l'Inspectrice du Travail, Mme Rambaud. Pour l'essentiel, la demande de la direction de l'AOCDTF est donc déboutée pour la seconde fois. La section syndicale et la CGT saluent cette décision mais étant donné ce qui vient de se passer avec les conclusions des NAO 2012, constatent que la direction de l'AOCDTF n'a toujours pas intégré le principe d'une négociation totale et confiante avec les représentants des salariés, syndicaux, les organisations syndicales présentes et représentatives dans l'association, la CGT et la CFTC. En effet, la 1ère demande de ces NAO (à savoir la négociation d'un accord d'entreprise pour lequel la CGT et la CFTC sont absolument légitimes alors que l'accord actuel a été signé en 1999 par un "représentant" de la CFDT), est refusée, mais la CGT fera tout ce qu'elle peut et ce qu'elle doit pour être entendu sur ce principe et ce fait : l'accord d'entreprise doit être élaborée et signée par des salariés et des représentants, et des organisations syndicales, réellement présents dans l'association, reconnus à la fois par l'Etat et par les résultats des élections professionnelles.