Mercredi dernier, au siège social, la délégation CGT a été obligée de signer le protocole d'accord préélectoral, élaboré avec les autres organisations syndicales et avec la direction. En effet, à la fin du travail matinal, la délégation CGT a envisagé de ne pas signer le protocole élaboré depuis le matin, en raison de ses insuffisances, graves, de tous les refus de la direction sur des éléments majeurs. La direction, représentée par M. le DRH, a alors affirmé que dans ce cas, il appliquerait "seulement le Code du Travail", ce qui dans ce cas conduirait selon lui à des élections partielles, étant donné la régionalisation de l'AOCDTF et son impact sur les effectifs.
Le document est disponible pour les salarié(es), qui nous en feraient la demande par mail à snpefpcgtcfa arobase gmail point com.
Ce chantage à la signature a donc conduit à l'adoption d'un protocole d'accord préélectoral, partiel et mauvais. Les élections vont se produire dans une situation générale où, à l'occasion de la négociation sur l'accord d'entreprise du mardi 25, le DRH de l'Association, M. Patrick Gillet, s'en est pris expressément à la CGT et à son délégué syndical, en mettant en cause notre expression publique, une nouvelle fois. La discrimination syndicale concernant la CGT nous paraît désormais établie par ce "communiqué" du mardi qui détruit la neutralité requise et nécessaire de la direction lors de ces élections.
La direction a, pour l'instant, refusé :
- des supports spécifiques pour l'affichage électoral sur les sites;
- la création d'un site Internet spécifique pour ces élections, notamment pour permettre aux salarié(e)s qui le souhaitent de communiquer leur adresse mail;
- un document initial qui informe les salariés de la tenue de ces élections;
- une gestion cohérente et rigoureuse des courriers renvoyés par la Poste en raison d'un problème sur l'adresse
- des moyens financiers spécifiques;
- l'encadrement clair et rigoureux de tout le processus électoral, de l'envoi des courriers au dépouillement