Nous savons que la direction se plaît à se plaindre de notre activité syndicale CGT. Nous savons que la direction se plaît à se présenter en victime de la CGT. Imaginez un peu : pour les NAO, autrement dit les "négociations annuelles obligatoires", telles que prévues par la loi (il faut dire que cette loi, la direction AOCDTF fait clairement savoir qu'elle ne la reconnaît pas ou en tout cas le moins possible), nous voulons que ces négociations soient... des négociations, qu'elles se tiennent bien chaque année, et ce parce qu'elles sont obligatoires.
Mais voilà : depuis désormais deux ans, la direction AOCDTF s'ingénie à en nier, le principe, le sens, l'esprit, et donc les conséquences. Salariés de l'AOCDTF, la direction estime ne pas avoir à vous estimer, et donc vos conditions de travail et vos salaires, elle s'en moque, royalement. Petit problème : ce "droit", de s'en moquer, elle ne l'a pas. Mais elle compte sur le soutien de la CFDT, de la CGC, et même de la CFTC, lesquelles cette année n'ont fait, selon la direction, "aucune demande". Ce n'est pas notre cas, contrairement à un énième mensonge de la direction sur le sujet : la CGT a fait, en amont de cette réunion du 7 juillet, des propositions, lesquelles ont toutes été ignorées et niées par la direction. Les seuls responsables de cette situation, portée par l'inennarable Patrick Gillet, sont Bertrand Nauleau et Jean-Claude Bellanger. Ils cautionnent et cette pratique et les discours de M. Gillet.