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  • Contre la décision de déni de droit du TA de Bordeaux en août dernier, par l'instrumentalisation d'une jurisprudence du Conseil d'Etat par l'AOCDTF, la saisine de la CEDH

    En août 2015, après que l'Inspection du Travail de Bordeaux, suite à un recours gracieux de l'AOCDTF (qui contestait sa première décision de refus d'autorisation de licenciement contre l'enseignant et le délégué syndical CGT), ait décidé de retourner sa décision (contestée par un recours hiérarchique actuellement à l'étude par la Direction Générale du Travail), le salarié a saisi le Tribunal Administratif de Bordeaux pour un référé-suspension. Mais voilà : par la grâce d'une jurisprudence inique du Conseil d'Etat, lequel considère que, si avant l'audience de référé, l'employeur peut prouver qu'il a notifié le licenciement par un simple courrier recommandé, la décision est réputée être "entièrement exécutée" et le Juge des Référés est obligé, dixit le Conseil d'Etat, à statuer qu'il... ne peut pas statuer, parce qu'il ne peut pas suspendre la décision. Et c'est ce que le Juge des Référés du Tribunal Administratif de Bordeaux a fait. Il a écouté les parties, et quand il a rendu sa décision, il n'a pas traité les éléments qui lui ont été présentés pour démontrer qu'il existe un doute important sur la légalité de la décision de l'Inspection du Travail de Bordeaux, mais a répété l'argumentation de l'AOCDTF - puisque, en outre, ce n'est même pas l'Inspection qui a défendu sa décision, mais sa bénéficiaire. Et pour confirmer sa décision, il a condamné le requérant à 1200 euros au profit de l'AOCDTF. C'est pourquoi celui-ci a saisi la CEDH par une requête, pour violation de deux articles fondamentaux de la Convention.

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  • Vanessa Codaccioni: «Il faut d’ailleurs souligner qu’il y a un type de répression dont on parle peu, la répression patronale, qui peut s’exercer contre des personnes syndiquées ou des syndicalistes, et se traduire par des licenciements »

    Maîtresse de conférences en science politique à l’université Paris-VIII, auteure de deux ouvrages majeurs (lire notre boîte noire), Vanessa Codaccioni travaille depuis plus de dix ans sur la répression. Sa spécialité ? La sociologie des procès politiques, de la répression étatique mais aussi la répression sociale appliquée à l’ouvrier et au syndicaliste. La condamnation de huit anciens salariés Goodyear à deux ans de prison dont neuf mois ferme est, pour elle, un très mauvais signal envoyé au monde du travail, ouvriers, syndicalistes qui voudraient se battre pour défendre leurs droits ou emplois menacés, « une sorte d’avertissement » qui signifie que désormais« toute violence syndicale pourra être réprimée de la même manière ». Entretien à l'heure où circule une pétition appelant à « la relaxe des huit de Goodyear ». Lancée par la CGT, signée par plus de 200 personnalités, syndicalistes, juristes, universitaires, responsables politiques, créateurs ou artistes, elle dénonce une atteinte aux « fondements mêmes de notre démocratie ».

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    Ci-après, se trouve des extraits de l'entretien publié par Médiapart, à lire en entier sur le site (pour les camarades CGT, nous mettons à disposition une copie de l'entretien complet, à nous demander par mail, en nous permettant d'être certain de l'appartenance à la CGT).

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  • Janvier 2016 : l'AOCDTF, une rentrée avec beaucoup d'incertitudes et de perspectives

    La rentrée de l'association AOCDTF est, pour les salariés, très complexe. De nombreuses notes vont être publiées d'ici fin janvier concernant cette situation. Pour l'instant, nous devons conserver certaines informations, pour de multiples raisons. Mais les salariés peuvent être rassurés par le fait que nous nous engageons à publier ici sur tous les sujets qui les concernent, même si ces publications déplaisent à la direction de l'AOCDTF. Son comportement, totalement hostile au respect et à la négociation, justifie totalement ces publications. A suivre dans les prochains jours...

  • Charlie Hebdo un an après : un apprenti fait de l'apologie de terrorisme - et que se passe t-il ?

    Il y a un an, des exécuteurs venaient assassiner des artistes et des auteurs. Quand ceux-ci projetaient des images, humoristiques, sarcastiques, et parfois idiotes (mais c'était assumé par la rédaction), ceux qui les vilipendaient, eux, projettent des corps massacrés, et le font. Quels maux auraient provoqué ces artistes et ces auteurs ? Leurs "rageux" comme disent les jeunes aujourd'hui pouvaient tourner la tête ailleurs. Avec la récente Une, on entend encore les mêmes critiques, selon lesquelles cette rédaction flirterait avec le "blasphème" - mais pour cela, il faudrait accepter de considérer que les limites du profane et du sacré sont déterminées par ces croyants qui se disent tolérants et qui tolèrent si peu. Quelques semaines après les événements, un apprenti, chez les Compagnons du Devoir, sollicité par un travail écrit sur "Charlie", déclarait : ils l'ont bien cherché, ils l'ont mérité. Outre les réponses pédagogiques, l'enseignant signalait à sa direction les propos de cet apprenti, qui relèvent d'une apologie de terrorisme. Et que s'est-il passé ? ! Comme le Dieu mauvais de la Une de cette semaine, cet apprenti courre t-il encore ? ! 

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