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  • A propos des CFA, de l'apprentissage, des enseignants/formateurs, du Droit du Travail dans l'enseignement et dans la formation des apprentis, des Conseils Régionaux, etc

    La Tribune est en ligne à cette page : http://www.humanite.fr/tribunes/les-institutions-ne-repondent-toujours-pas-aux-sal-557301

  • PV du CE de l'AOCDTF : ils sont incomplets, inexacts, déloyaux

     

     

     

     

     

    Des salariés de l'association nous interrogent sur les PV du CE, sur leur contenu, sur les positions de la CGT, et notamment le fait que nous ayons approuvé des PV du CE. Voici donc ce que nous pouvons en dire :

    1. si nous avons approuvé certains PV, c'est parce que, eu égard aux thèmes évoqués, nous avons jugé que l'énoncé proposé était exact, SI ET SEULEMENT SI nos demandes d'énoncés complémentaires étaient pris en compte. OR ENTRE LE MOMENT où la réunion du CE se tient, où M. Duboy lit le PV et demande s'il y a des demandes, qu'il note ces demandes, et la diffusion des PV diffusés dans les sites, nous ne recevons ni en amont ni en aval les PV. Nous avons demandé à plusieurs reprises à M. Duboy l'envoi des PV à notre adresse mail (snpefpcgtcfa arobase gmail.com), et, à ce jour, cette demande n'a pas été pris en compte. Pendant un temps, il nous a été répondu que c'était le RAC de la Région qui devait en assurer la transmission, et, en Aquitaine (à l'attention du DS CGT), le RAC n'a jamais effectué cette transmission. 
    2. nous avons soumis au vote du CE : le recrutement d'un ou d'une secrétaire (pour la dimension technique de son fonctionnement et sur le budget de fonctionnement du CE, budget qui, nous l'avons déjà rappelé mais nous devons le redire, est étanche avec le budget des activités culturelles et de loisir), et le fait que ce ou cette secrétaire enregistre et retranscrive l'ensemble des propos tenus par les membres élus et les autres participants du CE. La majorité actuelle a, avec le vote de M. Bellanger, et le soutien de M. Gillet (quoique non membre élu, et étant obligé par le Code du Travail à une présence discrète au sein du CE) refusé cette demande. C'est pourquoi vous pouvez trouver dans votre maison, dans votre CFA, des compte-rendus, incomplets, inexacts, déloyaux (déloyaux, puisque certaines demandes et certaines réponses ont été effectués par la CGT au sein du CE, et que ces demandes et réponses ou n'ont pas été intégrées dans le PV final ou n'ont pas été indiquées comme provenant de la CGT).
  • Après le dossier de "L'Humanité" sur les CFA : à propos de l'enseignement en CFA, de l'Histoire du Travail, du Code du Travail, et autres éléments

     

    Comme cela a été dit dans la note du SNCA par lequel le syndicat de la CGT a réagi à la publication du mini-dossier de "L'Humanité" concernant les CFA, le choix de parler de ceux-ci par l'exemple des CFA de l'UIMM a entraîné une série de conséquences, dangereuses par le risque de généralisation. Ce que ces articles révèlent sur ce qui se passe dans ces CFA de l'UIMM est très grave et problématique, et nous ne mettons pas en doute les témoignages des apprentis, les révélations des journalistes. Et nous n'en sommes pas surpris. Nous connaissons le monde "de l'entreprise", le patronat, les patronats, du BTP, de l'artisanat, et nous savons que c'est surtout dans les entreprises (fort heureusement, pas toutes, mais néanmoins trop d'entre elles) que des jeunes peuvent s'habituer à l'antisyndicalisme, et parfois même au "racisme" (et ce d'une manière totalement contradictoire puisque bien des travailleurs et notamment des travailleurs précarisés par les employeurs, sont d'origine diverse, qu'ils apprennent sur les chantiers et les lieux de travail la solidarité entre travailleurs). Nous savons que nous trouvons là une des stratégies patronales pour diviser les travailleurs selon le fameux précepte machiavélique, "diviser pour mieux régner". Et pour détourner les regards que les travailleurs portent sur eux, eux, les employeurs, il est tellement pratique d'inciter les travailleurs à se regarder entre eux, à se jalouser, à se disputer. C'est du temps gagné, et si les divisions sont réelles et profondes, elles permettent à ces employeurs de jouer les uns contre les autres, et ainsi de continuer à mener le jeu. Il va de soi que les enseignants/formateurs de l'UIMM qui se permettent de tenir les propos qui sont cités dans ces articles sont, sans aucun doute aucun, une minorité parmi ces enseignants/formateurs. Il faut espérer que la publication de ces articles permettra aux enseignants/formateurs de s'exprimer, non pas contre leur révélation, mais contre les conditions qui rendent possible de tels propos, de telles dérives, et notamment cette pression du patronat de l'UIMM. 

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    Qu'est-ce que cela signifie d'enseigner et de former dans un CFA de l'AOCDTF ?

     

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    Pour l'heure, même si le MEDEF, un certain patronat, réclame, pardon exige, pardon ordonne, que le contenu des formations soit soumis à son évaluation, à ses décisions, le programme de formation en enseignement général, le référentiel de formation, est national, déterminé et validé par l'Education Nationale. Est-ce que le cours d'Histoire pour un apprenti en CFA, est-ce que le cours de PSE pour un même apprenti de CFA, sont adaptés aux "idées", "valeurs", de ce patronat anti-syndicat ? Il n'en est rien - pour l'instant. Par exemple, dans le cours d'Histoire sur les deux années de la formation de CAP, il est prévu que, pour parler de l'Histoire de France post-révolution et de l'Histoire du monde du travail, il y a le thème de la "grève" de masse, comme en 1936, avec les occupations d'usine. Les apprentis peuvent ainsi apprendre et comprendre que 1936 fait partie des moments historiques et "fondateurs" de la République, par l'évolution des pratiques dans le monde du travail, du Droit économique, et que cette évolution n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu une telle mobilisation des salariés. Sans que le cours fasse donc l'éloge explicite de la grève, le constat est clair. Les travailleurs n'ont pas demandé s'ils avaient le droit de faire une telle grève de masse, partout en France, et c'est parce qu'ils ont estimé qu'ils ne pouvaient plus surseoir à leurs volontés communes, qu'ils devaient se mobiliser. On sait ce qu'une telle situation peut signifier aujourd'hui, alors que cette grève de masse est réputée difficile, impossible, intolérable même par les tenants de l'esclavagisme économique : "travaillez et taisez-vous". Après, puisque le cours d'Histoire intègre une approche de la Seconde Guerre Mondiale (à travers le génocide, la Shoah), l'intelligibilité de cette séquence historique doit permettre à l'enseignant/formateur de parler des positions, choix, comportements, engagements, des différents groupes sociaux, et comme il n'est pas difficile de montrer et démontrer qu'une large partie du patronat français a été ulcéré par 1936, les grèves, le gouvernement du Front Populaire, il faut expliciter comment ses membres se sont conduits dès lors qu'un gouvernement de collaboration s'est imposé à tous les habitants de la métropole. Et que disent les historiens spécialistes de cette période sur les choix et les comportements de ces membres pendant cette période ? Il faut en parler puisque l'antisyndicalisme d'une partie du patronat français a obtenu satisfaction : les syndicats ont été rayés de la carte, interdits, même si on peut trouver des syndicalistes qui ont soutenu "la charte du travail" du régime pétainiste. Et nous savons qu'aujourd'hui, une partie du patronat a le même rêve. Pour l'heure, les temps sont difficiles : le Président de la République a conditionné le "pacte de responsabilité" et ses suppressions de cotisations au développement et au progrès du "dialogue social".

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    Il en va de même sur et contre "le racisme" : il s'agit d'un phénomène, psychologique, "politique", individuel et collectif, dont on connaît l'Histoire, les principes et les effets, les dégâts, dans notre Histoire. Sur ce sujet, il y a même une possibilité juridique d'être mis en cause, puisque les propos racistes sont un délit, qui peut être poursuivi. Là encore, que ce soit avec le cours d'Histoire, qui nous expose à la prise en compte de la force de la diversité humaine, dans le monde, en France, l'implication de citoyens du monde entier dans l'amour et la défense de la France lors de la Seconde Guerre Mondiale par exemple, ou en PSE, à travers les réalités économiques, il appartient aux enseignants/formateurs de former les apprentis : aux réalités et donc à la diversité, à la loi, à l'importance de cette diversité dans la genèse et le développement de la France passée et actuelle, et c'est ce qu'ils font pour l'essentiel. Lorsqu'une situation l'exige (c'est ce qui s'est passé pour un enseignant/formateur au sein de l'AOCDTF), il lui appartient de solliciter les responsables, le Prévôt, le responsable régional de formation, le délégué régional, pour alerter sur des propos inacceptables et intolérables. C'est ce qui a conduit la CGT à demander à l'AOCDTF de mener une campagne d'information interne, sur et contre le racisme, et ce depuis plus d'un an, et sans effet à ce jour. Mais si la direction minimise ou est indifférente, nous savons que ce n'est pas le cas des enseignants/formateurs. Et nous ferons en sorte qu'ils soient soutenus en ce sens, qu'un travail national permette de traiter ce problème et d'y apporter des réponses adéquates. 

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    En PSE (prévention santé environnement), les "IRP" (instances représentatives du personnel) sont au programme, et notamment les syndicats. Leur présentation est schématique, squelettique. On mesure à quel point les rédacteurs de cette séquence, les rédacteurs autorisés et reconnus dans l'EN (et pas les enseignants/formateurs des CFA qui ne le sont nulle part) ont fait en sorte d'être factuels, et de se contenter du minimum..."patronal". Il est aussi question du Code du Travail, des Conventions Collectives. On connaît le discours patronal du MEDEF qui voudrait que le Code du Travail français soit "rigide" - traduisons : qui ne lui permet pas de faire tout ce qu'il voudrait. Mais les droits des employeurs sont multiples et importants, et il y a des blancs, des lacunes énormes dans ce Droit, ce qui s'explique par le fait que des majorités successives se sont fait l'exécuteur des volontés patronales qui réclamaient et réclament encore des "chocs de simplification" qui sont en fait des actes de destruction de droits salariés. Dans les faits, les employeurs peuvent licencier facilement les travailleurs, y compris les salariés "protégés" (cf. le cas du DS de la CGT au sein de l'AOCDTF !), mais les salariés ne peuvent pas "licencier" les employeurs, même si ceux-ci sont incompétents ou dangereux. Un certain patronat voudrait pouvoir tout, et tout ce qu'il veut, et quand il veut, et n'avoir aucun compte à rendre. C'était le sens de la "sécurité" que Mme Parisot réclamait, voulant à l'inverse précariser l'ensemble des salariés. Ce prolongement des conditions et des mentalités de l'esclavagisme à travers le salariat, les apprentis en font l'expérience et en parlent. Ils sont assez surpris, choqués, de devoir faire des heures supplémentaires qui ne leur sont pas payés. Ils découvrent très tôt ce que d'autres découvrent et subissent plus tard. Et de tout cela, il peut être question, il est question, dans les heures de formation de tous les enseignants/formateurs qui font leur métier en ayant le souci à la fois de "la vérité" et d'un certain approfondissement des faits, des problèmes, des notions. Enfin, si les professeurs de l'Education Nationale bénéficient de formes multiples de reconnaissance et de valorisation (dans le système général de l'Education, et pas nécessairement dans les établissement où ils travaillent, où nous savons que les conditions de leur travail se sont dégradées), les enseignants/formateurs des CFA n'en ont aucune, et notamment au sein des CFA où ils travaillent, où, que ce soit par la place qui leur est faite, par les salaires qui leur sont imposés, par les moyens auxquels ils ont droit et surtout n'ont pas droit, ils font l'expérience d'un mépris typiquement patronal, qui "consent" à leur présence, mais seulement consent, et ne les considère pas (si évidemment, vous êtes enseignant/formateur dans un CFA où les choses se passent différemment de ce qui est dit ici, nous nous en réjouissons pour vous, mais nous savons, par l'addition des témoignages, que c'est ce mépris qui est majoritaire). Or, pour enseigner en CFA, il fallait précédemment avoir un Bac +3, et maintenant un Bac+5, pour un taux horaire qui varie au plus bas à 15 euros de l'heure (FFP + PRAA) au plus "haut" à 30 euros, très loin du taux horaire de nos collègues de l'Education Nationale. Or s'il fallait avoir au moins Bac +3, être agrée par le rectorat du lieu de travail, et maintenant Bac+5, combien d'enseignants/formateurs ont un niveau supérieur, sans que cela soit pris en compte ? ! 

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    Et c'est pour cela que la CGT au sein de l'AOCDTF a engagé un dossier au fond auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux (puisque les négociations importantes devraient commencer cette année, mais n'ont pas pu être ouvertes et menées auparavant par le refus de la direction de l'AOCDTF), pour faire reconnaître les droits des enseignants/formateurs, tels qu'ils ressortent du Code du Travail, de la Convention Collective, et au-delà, de ce que les sources de financement, l'Etat, les Régions, peuvent et doivent exiger des CFA; et c'est pour cela que la CGT des CFA, le SNCA-CGT, a engagé, auprès du Ministère de l'Education Nationale, du Ministère du Travail, de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, des Régions, un travail pour la reconnaissance des qualifications professionnelles, de l'expérience et de la qualité du travail de formation. Et rien de tout cela ne serait possible, sans le travail des enseignants/formateurs, rigoureux, cohérent, adapté à l'Histoire et au Droit de la République, ambitieux pour les apprentis. 

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    D'ici mars 2013, nous inviterons les salariés et les collègues, camarades, de l'AOCDTF, à adapter "la semaine  de l'éducation contre le racisme" dans nos CFA.

    Ci-dessous, le Guide de l'apprenti, par les Jeunes CGT.

     

    Ci-dessous, des extraits de deux manuels pour enseignement/formation en CFA, un manuel d'Histoire-Géographie et un manuel de PSE.

     

     

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  • Erasmus ouvert aux apprentis, un reportage de France 3 Aquitaine chez les Compagnons du Devoir

     

     

     

     

    Ce reportage est visible et audible pendant quelques jours sur cette page (France 3 Aquitaine via Pluzz), des minutes, 3,17 à 5mn.

    L'Union Européenne a décidé d'étendre Erasmus aux apprentis, comme de développer l'apprentissage

  • A celui ou celle qui nous a écrit ceci

     

     

     

     

    Nous avons reçu ce mail : 

    "Bonsoir, Je suis tombé sur votre site en cherchant des infos sur l'information syndicale des apprenti dans les CFA. Il me semble que l'information syndicale est obligatoire sur le lieu de travail, or le CFA en est un autant que l'entreprise, pour les apprentis (qui ont évidemment le droit de se syndiquer). Avez vous des informations à ce sujet ? Bien cordialement,"

    Mais le système de la plateforme a modifié semble t-il l'adresse. Il nous a été impossible de vous répondre. Comme indiqué dans la précédente note, pour nous écrire, il faut le faire à snpefpcgtcfa arobase gmail.com

  • Une affiche du SNCA-CGT dans la maison, le CFA de l'AOCDTF Colomiers

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    La présence de la CGT au sein de l'AOCDTF se construit depuis quatre ans. Les temps où nous n'avions aucune affiche placée sur le panneau syndical prévu à cet effet semblent loin. Reste qu'il y a encore des maisons, des CFA où notre affiche n'est pas présente. Elle le sera dans les prochains mois, et notamment si vous nous écrivez pour nous en demander une

    Pour nous écrire, il est préférable de ne pas utiliser l'outil de contact de la plateforme de ce blog, qui a tendance à voir dans chaque mail envoyé depuis ce blog un spam. Préférez nous écrire via votre adresse, à snpefpcgtcfa arobase gmail.com 

  • "Le pacte de responsabilité", la création d'emplois et le dialogue social

     

     

     

     

    Le Président de la République a donné une conférence dont les enjeux, les termes, les choix, sont connus. Il y a confirmé les propos tenus lors de ses voeux : autour d'une finalité énoncée comme fondamentale (la baisse du chômage, la création d'emplois, ce que la CGT défend depuis des années, sur la base de connaissances et de propositions rarement ou jamais écoutées), M. Hollande a proposé un "pacte de responsabilité" au monde des "entreprises" - ce qui revient à dire que sans ce pacte... Etant donné que les patronats, résumés dans le plus connu, le plus actif et le plus caricatural, le MEDEF, ont une propagande depuis des années sur "le coût du travail", afin d'occulter le coût majeur et principal du "Capital" (les rémunérations des profits), le Président a décidé de leur répondre favorablement, par l'objectif de la suppression des cotisations familiales. C'est un total de 35 milliards d'euros qui seraient ainsi retirées de ce que les organisations économiques paient. Mais, à la différence du CICE, pour lequel aucune condition n'a été fixé, le Président a indiqué qu'il doit y avoir : des créations d'emplois, du dialogue social, notamment pour favoriser les hausses de salaire, ce qu'il a également évoqué pour les PME/TPE sous la forme de la participation, de l'intéressement. Dans les 6 prochains mois, la CGT va participer aux négociations qui vont concerner ce projet. La CGT sera ferme sur le sujet : il n'est pas question de laisser faire encore une fois les entreprises, les dirigeants d'entreprise, utiliser cette manne pour "augmenter leurs marges". L'augmentation du CA et du bénéfice annuel doit être obtenu par le succès des activités des organisations économiques. Le patronat MEDEF promet des "embauches", mais quel crédit a t-il sur le sujet alors que ces choix ces dernières années sont allées aux facilités pour licencier, à tous les profits qu'il tire d'un chômage de masse où il exerce tous ses chantages contre les travailleurs ? ! Trop d'entreprises, comme de CFA, sont mal gérées : ce que les Scop réalisent obligatoirement, à savoir la protection d'un tiers du bénéfice annuel pour la trésorerie et l'épargne, trop d'entreprises ignorent ce principe de prudence, quand, pour certaines parmi les plus grandes, elles ne s'endettent pas pour financer... les dividendes des actionnaires ! La légéreté avec laquelle la comptabilité des entreprises et des associations est gérée conduit à des difficultés, injustes et scandaleuses, car ce sont toujours les mêmes qui payent ces difficultés : les précaires, les salariés les plus modestes. Quant au dialogue social, le Président semble vouloir qu'il progresse quantitativement (notamment dans les PME et TPE), et qualitativement. Ce qui se passe entre la direction nationale de l'AOCDTF et les organisations syndicales illustre parfaitement cette situation de trop d'entreprises et d'associations, et pour cela, il faut en effet faire progresser les principes et les objectifs de ce "dialogue social", comme par exemple par le fait de prévoir que chaque séance de négociation doit être impérativement entièrement transcrite et signée par les participants, sous la forme d'un PV. Mais il faudrait déjà que les obligations les plus importantes soient d'ores et déjà respectées, ce qui n'est pas le cas. Et c'est pour cela que depuis un an, la CGT demande une médiation au sein de l'AOCDTF, toujours pas mise en oeuvre.

  • Un référé au Conseil des Prud'hommes de Bordeaux pour 1300 euros de salaire et frais

     

     

     

    Le délégué syndical CGT a été obligé de saisir le Conseil des Prud'hommes en référé, en raison du non-paiement d'environ 1300 euros de salaire et frais, non payés par l'AOCDTF Aquitaine, pour 4 éléments différents (temps de travail, frais professionnels, prime de "fidélité"/ancienneté incomplètement payée en décembre, heures de délégation). C'est ce qui se passe chez "Les Compagnons du Devoir" quand une DRH pense et fait ce qu'elle veut avec le Droit du Travail. Le Conseil des Prud'hommes de Bordeaux examinera et décidera des demandes début février.

    Ce référé s'ajoute au dossier déposé devant le même Conseil, dossier de fond, qui concerne 11 éléments différents et pour lequel la représentation juridique de l'association a demandé un deuxième délai pour fournir ses conclusions.

  • La conférence de presse de rentrée de Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT

  • Les 24, 25 et 26 Janvier 2014, les Maisons/CFA AOCDTF sont ouverts au public, aux familles

     

     

     

     

    L'association AOCDTF forme des jeunes et des moins jeunes à 28 métiers différents dans 6 filières.

     

    • Filière des Métiers Métallurgie-Industrie : Carrossier, Chaudronnier, Mécanicien, Mécanicien-Outilleur, Électricien, Forgeron,
    • Filière des Métiers des Matériaux Souples : Cordonnier-bottier, Tapissier, Sellier, Maroquinier,
    • Filière des Métiers du Vivant : Jardinier-Paysagiste, Maréchal-ferrant, Vigneron, Tonnelier,
    • Filière des Métiers du Goût : Boulanger, Pâtissier,
    • Filière des Métiers du Bâtiment : Charpentier, Couvreur, Maçon, Tailleur de Pierre, Métallier, Plombier,
    • Filière des Métiers de l’Aménagement et de la finition des Bâtiments : Ébéniste, Menuisier, Plâtrier, Peintre, Solier-moquettiste, Carreleur.

    Pour l'un de ces métiers, les parcours sont : 

    - Parcours Apprentissage (pour les collégiens et les lycéens) ;
    - Parcours Prépa métier (pour les bacheliers généraux/technologiques et les étudiants désireux de se ré-orienter) ;
    - Parcours Prépa Tour de France (pour les bacheliers pro et plus, ayant déjà une première formation à un métier ou titulaires d’un CAP).

     

    Nous rappelons, comme nous l'avons fait précédemment, que nous invitons les jeunes et les familles, intéressés, par un projet d'un parcours de formation, à bien comprendre les informations et les éléments publiés sur notre blog. Les problèmes qui sont ici présentés et expliqués entre les salariés, notre organisation syndicale, et la direction nationale, les directions régionales, n'impactent pas la volonté et le professionnalisme des salariés qui, sur tous les sites, font leur travail avec conscience et passion. Néanmoins, pour les familles qui se déplaceront sur les sites dans une semaine, il n'est pas inutile d'avoir à l'esprit que les salariés qui travaillent dans cette association le font avec toutes les difficultés exprimées et expliquées sur ce blog (conditions de travail, salaires, pression(s) de la direction), qu'il y a une grande différence entre l'idéologie du "Compagnonnage" (parfois, trop souvent, un paravent pour de mauvaises manières dans les relations aux autres travailleurs, au Droit du Travail) et la réalité historique et économique du "Compagnonnage".

     

    Les Maisons/CFA concernés par cette ouverture sont : 

     

    05 - L'Argentière-la-Bessée : 24-25 janvier.

    06 - Cagnes-sur-Mer : 24-25 janvier.

    10 - Troyes : 24-25-26 janvier.

    12 - Rodez : 24-25-26 janvier.

    13 - Marseille : 24-25 janvier.

    14 - Sainte-Croix-Grand-Tonne : 24-25 janvier.

    16 - L'Isle d'Espagnac : 24-25-26 janvier.

    17 - La Rochelle : 24-25-26 janvier.

    21 - Dijon : 24-25 janvier.

    22 - Trégueux : 24-25-26 janvier.

    24 - Chancelade : 24-25 janvier.

    25 - Besançon : 24-25 janvier.

    29 - Brest : 24-25-26 janvier.

    30 - Nîmes : 24-25 janvier.

    31 - Toulouse : 24-25-26 janvier.

    31 - Colomiers : 24-25-26 janvier.

    33 - Bordeaux : 24-25-26 janvier.

    33 - Lamothe-Landerron : 24-25 janvier.

    34 - Baillargues : 24-25 janvier.

    35 - Rennes : 24-25-26 janvier.

    37 - Tours (centres Littré et Saint-Symphorien) : 24-25 janvier.

    42 - La Talaudière : 24-25-26 janvier.

    44 - Nantes : 24-25-26 janvier.

    45 - Cepoy : 24-25 janvier.

    49 - Angers (rue Copernic) : 24-25-26 janvier.

    50 - Cherbourg : 25 janvier.

    51 - Muizon : 24-25-26 janvier.

    51 - Reims : 24-25-26 janvier.

    54 - Nancy : 24-25-26 janvier.

    59 - Villeneuve d'Ascq : 24-25-26 janvier.

    64 - Gelos : 24-25-26 janvier.

    66 - Perpignan : 24-25 janvier.

    67 - Strasbourg : 24-25-26 janvier.

    69 - Lyon (rue Nérard) : 24-25-26 janvier.

    72 - Le Mans : 24-25-26 janvier.

    75 - Paris : 24-25-26 janvier.

    76 - Mont-Saint-Aignan : 24-25 janvier.

    76 - Le Havre : 25 janvier.

    78 - Epône : 24-25-26 janvier.

    81 - Albi : 24-25-26 janvier.

    86 - Poitiers : 24-25 janvier.

     

    89 - Auxerre : 24-25 janvier.

     

  • Les voeux de la CGT AOCDTF pour tous les salariés - passons des voeux aux volontés

     

     

     

    Tous les salariés le savent : la CGT n'est pas une organisation syndicale dans laquelle "la tradition des voeux" est importante, parce que la culture historique des problèmes, des luttes, des victoires des salariés nous fait distinguer nettement les "bonnes intentions", les "velléités", et les réelles volontés. L'année 2013 a été une année dans la continuité des années précédentes : au mieux une stagnation pour la majorité des salariés (mais pas pour les cadres supérieurs ou les dirigeants ou les actionnaires dont les revenus ont encore augmenté), ou une régression, avec un "cocktail" de la perte de revenus, par l'addition de : la stagnation des salaires, les impôts, les hausses de TVA depuis quelques jours, et une majorité politique qui face à de tels problèmes ne traite pas les sujets importants. Aussi, plutôt que de vous parler de "voeux", la CGT préfère vous parler de ses décisions et de ses volontés. Nous sommes déterminés à nous mobiliser, de toutes les manières possibles, pour, dans un rapport de force inévitable, peser face et contre un patronat de rapaces qui n'en ont jamais assez, de revenus, de rentes, d'avoirs, d'actifs, de biens, qui n'a pas besoin de retraites mais qui ose s'attaquer à nos revenus post-salariaux. "La crise" est largement une supercherie, une escroquerie. Il suffit de regarder autour de soi. Il y a ceux et celles qui subissent des difficultés qui s'accumulent, et les autres qui rient et plaisantent, parce qu'ils n'ont aucune difficulté. Le gouvernement, pour l'heure, n'est pas au soutien de celles et ceux qui forment la majorité et qui sont en difficulté. Il nous appartient, travailleurs, et organisations syndicales, de nous faire entendre, de trouver de nouvelles stratégies pour nous faire entendre et pour peser. C'est ce que la CGT de l'AOCDTF fera toute cette année.

  • Le SNCA-CGT apprécie la publication d'un mini-dossier sur l'apprentissage par "l'Humanité" mais constate ses lacunes et ses erreurs

     

     

     

    C'est à lire sur cette page. 

    Après la publication des commentaires du SNCA-CGT, la section CGT AOCDTF fera connaître connaître les siens.

  • "Apprentissage, la formule maligne"

     

     

     

    "Entre des heures de cours et une immersion durable dans l'entreprise, pourquoi choisir ? Les études en alternance permettent justement de conjuguer les deux, et cette formule n'est pas, comme on le croit souvent, réservée aux élèves en CAP ou en bac pro. Pendant trois ans, Benjamin Leroy a ainsi coupé sa semaine en deux : du lundi au mercredi matin, il officiait dans le groupe de construction ferroviaire Bombardier ; du mercredi après-midi au samedi, il rejoignait l'Ensiame, une école d'ingénieurs en cinq ans dépendant de l'université de Valenciennes (Nord). "C'est une formule géniale parce qu'après le bac j'avais très envie de rejoindre l'industrie, j'étais curieux du monde professionnel, mais sans vouloir renoncer à des études longues", témoigne celui qui est devenu aujourd'hui ingénieur... chez Bombardier.

    Formule géniale, oui, mais pas si simple à décrocher. La Conférence des Grandes Ecoles vante volontiers le taux élevé des établissements qui la proposent (75% des écoles d'ingénieurs et pas loin de 90% des écoles de management), mais les heureux élus sont sélectionnés au compte-gouttes et représentent en général moins de 10% d'une promotion. Au total, on recense 110.000 étudiants en apprentissage et 50 000 en contrat de professionnalisation dans l'enseignement supérieur, soit à peine 7% des inscrits. En outre, il faut être vigilant : certains établissements se targuent de proposer de l'alternance quand ils n'ont qu'une politique classique de stage en entreprise.

    Or, le principe de l'alternance, c'est que l'étudiant, embauché en CDD par l'entreprise, dispose d'un vrai statut de salarié en formation, avec les avantages qui en découlent : une rémunération, un véritable encadrement et, last but not least,la prise en charge du coût de la formation le temps du contrat, soit deux ans maximum pour le contrat de professionnalisation, et quatre ans pour le contrat d'apprentissage. En école de commerce, c'est loin d'être négligeable, vu le montant parfois astronomique des frais de scolarité.

    (...) 


    L'APPRENTISSAGE AU CFA par NOP59