Nous avons connaissance de deux dossiers de licenciement, de salariées en arrêt maladie, dont la durée est réputée longue par la direction, afin de justifier ce licenciement ("désorganisation du service"). L'une des deux salariées a été une candidate CGT aux élections professionnelles. Elle a subi des mesures de mépris, de dénigrement, qui ont contribué à la dégradation de sa santé. Nous constatons et dénonçons des choix faciles. Nous nous demandons s'il en irait de même avec un arrêt maladie prolongé d'un des cadres dirigeants de l'association. Dans le second cas, la salariée était prête à reprendre son emploi quand on lui a signifié son licenciement. Lors de l'entretien, il lui aurait été expliqué que rien ne pouvait lui être reproché, mais le licenciement a été maintenu, malgré l'expression de sa volonté de reprise du travail. Elle était "accompagnée" par une déléguée du personnel CFDT dont elle attendait ces derniers jours le compte-rendu de cet entretien préalable. Cette déléguée lui aurait fait savoir qu'elle était disposée à rédiger ce compte-rendu dès lors qu'il serait lu et approuvé par le directeur de l'établissement. Nous devons rappeler à cette déléguée du personnel, comme à tous les autres, qu'une telle responsabilité, comme pour celle qui concerne les mandats syndicaux, suppose une réelle INDEPENDANCE des salariés concernés, et que cette indépendance passe par le fait de devoir s'exprimer SANS l'aval, l'avis, du directeur de l'établissement.
La CGT est donc aux côtés de ces salariées, comme de tous ceux qui entendent faire respecter leurs droits, si limités.