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Apprentissage - Page 3

  • A Lamothe-Landerron, le CFA attend : son panneau le long de la 113, son projet (pour la prochaine rentrée et les années à venir), ses moyens

  • Conseil de Perfectionnement des CFA Aquitaine AOCDTF à Lamothe-Landerron, notre document initial et notre compte-rendu

     

     

     

     

    Les conseils de perfectionnement sont des réunions importantes concernant la situation et les perspectives d'évolution des CFA. Ces réunions, où sont obligatoirement (mais pas toujours dans la réalité !) convoquées des représentants, du Conseil Régional, du SAIA, des organisations syndicales, des représentants du personnel, des parents, des apprentis, sont prévues par le Code du Travail, et par les Conventions Quinquennales. Pour la CGT, c'est une instance importante. Notre syndicat souhaite être présent à chaque conseil de perfectionnement, pour chaque CFA. Mais pour cela, les salariés doivent nous informer, étant donné que les directions souvent ou ne convoquent pas malgré l'obligation, ou tardivement, etc.

    Une telle réunion a été réalisée sur le site de Lamothe-Landerron, fin mars.

    Vous trouvez ci-joint un document initial sur la situation du CFA et sur d'autres problèmes, et un compte-rendu final. La publication partagée de ce document initial et de ce compte-rendu ont pour objet de constater qu'il existe de nombreux problèmes qui remontent pour certains à plusieurs années (par exemple, pour ce site, il n'existe aucun panneau visible de la 113 avec le logo du conseil régional, alors qu'il s'agit d'une obligation dans la convention quinquennale signée entre M. Alain Rousset et M. Michel Guisembert lors des Assises de Bordeaux), comme vous le montre les photographies ci-après. 

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    Le SNCA-CGT invite les salariés de tous les sites de l'AOCDTF et de tous les CFA à ELABORER UN DOCUMENT INITIAL ET UN COMPTE RENDU, et à le partager.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bertrand Nauleau justifie la forte augmentation de la pension - avec des erreurs d'analyse et de choix selon nous

    La direction de l'AOCDTF et les Compagnons expliquent depuis plusieurs années et plusieurs mois que l'un de leurs objectifs prioritaires est que les jeunes apprentis qui commencent le Tour de France le finissent - alors que le pourcentage moyen ces dernières années est bas, à savoir un pour 10. Les évolutions sociologiques, psychologiques, relationnelles, concernant les jeunes, leurs parents, leurs rapports avec leurs amis, contribuent à ce résultat, ce taux MAIS les choix et les manières de faire des dirigeants de l'Association, des Compagnons, concernant la formation, les coûts, le cadre de vie, constituent une part importante et déterminante dans l'ensemble de ces conditions qui conduisent donc tant et trop d'apprentis à ne pas faire le Tour ou à l'abandonner. Depuis plusieurs mois, nous avons alerté sur des problèmes structurels : le cadre de vie n'est, souvent, pas à la hauteur (des maisons peuvent avoir des literies usagées, qui requièrent des remplacements non effectuées). Pour l'alimentation, sujet central, la direction a fait faire un rapport, suite à notre demande, au responsable de la production alimentaire, lequel a conclu son "étude" que... "tout va bien" - continuons dans les erreurs et les mauvais choix ! Nous savons, par des professionnels qui travaillent au sein de l'Association, que les directions, nationale et régionale, les obligent à faire appel à des fournisseurs bas de gamme, concernant l'ensemble de la matière première alimentaire. Et voici que M. Bertrand Nauleau annonce dans cette vidéo que, pour répondre à une désaffection des jeunes concernant le repas pris dans la maison (le début de son propos), il est instauré une obligation de repas pris dans la maison (31 par mois) , et surtout une augmentation énorme du prix du repas, puisqu'il passe de 4,70 euros à...5,50 euros, soit une augmentation de près de 20% ! Or les apprentis mettent en avant, selon leurs témoignages, le document que la CGT a commencé à leur diffuser et va continuer de leur remettre pour constituer une enquête sur leurs évaluations des services de l'association, le coût, et le coût de tout, le repas, la pension, tous les autres frais annexes. Est-ce que cette augmentation massive va se traduire par une augmentation massive de la qualité, par d'autres choix auprès des fournisseurs ? Le personnel de restauration travaille sur les bases qui lui sont imposées et ce personnel constate depuis des années que des mauvais choix contribuent à des insatisfactions profondes des jeunes qui, après, peuvent faire le choix de quitter la démarche du Tour de France. 

    Et donc, sur ce sujet, sur ces sujets, la direction, comme sur ceux dont nous parlons ici régulièrement et qui concernent les salariés, N ECOUTENT PAS ET CONTINUE CES MAUVAIS CHOIX. On ne passe pas de 4,70 à 5,50 euros ! S'il faut des hausses, elles doivent être modérées, et elles doivent se faire si et seulement si des solutions sont trouvées pour augmenter le pouvoir d'achat des apprentis - et nous retrouvons là un sujet égal à celui des salariés.

  • Dossier Prud'hommes de Bordeaux : l'AOCDTF serait une association "de formation continue" qui fait de "l'apprentissage"... de "manière résiduelle"

     

     

     

     

    Vous êtes salarié(e) de l'Association. Vous souhaitez pouvoir lire ce document confidentiel. Vous pouvez nous écrire à snpefpcgtcfa arobase gmail point com pour le recevoir.

    Vous avez bien lu : dans un document officiel, les dirigeants de l'Association ont écrit ou fait écrire ou laissé écrire que 

    "L'association exerce principalement une mission de formation continue, et dispense des enseignements auprès des professionnels en entreprise et désirant continuer à se former, et auprès des jeunes par le système de l'alternance (contrat de professionnalisation). L'Association exerce également DE MANIERE RESIDUELLE une mission de formation initiale par le biais du centre de formation des apprentis (CFA)."

    Cette affirmation est tellement contraire aux faits qu'elle en est sidérante. Voici des documents qui présentent à la fois l'Association et son financement. Là aussi, là encore, la direction devra, tôt ou tard, s'en expliquer.

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  • La famille a reçu une réponse de M. Bellanger mais les problèmes demeurent

     

     

     

     

    La famille dont nous vous avons parlé ici a reçu une nouvelle réponse de M. Bellanger, suite à leur nouvelle lettre concernant la part des frais qui ne leur avaient pas été remboursés. Le secrétaire général de l'AOCDTF a affirmé s'engager, à titre "exceptionnel", à ce que la part manquante soit remboursée également. Cette famille a été entendue. Reste que les problèmes qu'ils ont vécu, fait l'expérience, doivent être discutés sérieusement, pour faire progresser l'Association. Mais avec qui pouvons-nous parler (puisqu'il suffit qu'un problème soit évoqué pour que la direction, à l'instar de la DRH, l'appréhende comme une mise en cause personnelle) ? 

    Ces problèmes sont : 

    - les frais demandés aux familles et aux apprentis;

    - le placement des apprentis;

    - le comportement de l'employeur dans la formation;

    - le versement des aides régionales aux apprentis et aux familles pour l'hébergement, la restauration, le déplacement de la maison familiale jusqu'au CFA et inversement

  • Les SAPO, par comparaison avec les SCOP - l'exemple d'Ambiance Bois

    La société Ambiance Bois est une SAPO. C'est un statut à la fois méconnu et quasiment abandonné. 

    "Et à Ambiance Bois, les statuts sont le support d’un projet politique résumé ainsi “nous ne voulons pas séparer la réflexion de l’action, le discours de la pratique. Dans un contexte général qui considère que le rôle principal d’une entreprise est de générer du profit et des richesses, Ambiance Bois met en pratique avec heurts et bonheurs la recherche d’une dynamique sociale et solidaire au sein de l’entreprise. C’est l’économie et l’argent au service de l’homme et non le profit comme seul objectif et l’homme comme outil subordonné à cet objectif.”

    Ces principes se concrétisent ainsi

    • une gestion collective de l’entreprise : les principales décisions sont discutées et assumées par l’ensemble des personnes qui y travaillent.

    • des salaires égaux : le choix d’une égalité dans les prises de décisions et dans le partage des responsabilités induit l’adoption d’un salaire identique pour tous.

    • le partage des tâches : en particulier celles qui sont les plus pénibles ou les plus répétitives et auxquelles tous les salariés de l’entreprise participent.

    • la polyvalence : elle permet à chacun selon son souhait, d’exercer dans l’entreprise des tâches variées et de ne pas être cantonné sur un poste unique.

    • le temps partiel : il est favorisé pour tous ceux qui souhaitent conserver du temps pour d’autres activités, familiales, associatives ou militantes.

    • la reconnaissance du travail au même titre que le capital : c’est l’origine du choix de notre statut juridique qui donne autant de pouvoir aux actionnaires de capital (les personnes qui ont apporté les fonds nécessaires au démarrage d’Ambiance Bois) qu’aux actionnaires de travail (les salariés de l’entreprise). De même, la répartition des bénéfices se fait à 50 % pour le capital et à 50 % pour le travail

    • le choix de notre PDG (obligatoire de par nos statuts) : chaque année notre Président(e) Directeur(trice) Général(e) est choisi par tirage au sort parmi les membres volontaires de l’équipe de travail n’ayant pas occupé ce poste antérieurement. Cette rotation nous permet de manifester vis à vis de l’extérieur, sur un poste hautement symbolique, que nous nous sentons tous co-responsables de notre entreprise non seulement lorsqu’il s’agit de sa gestion, mais également au regard de la loi.

     L'émission de Michel Mompontet parle de la SAPO Ambiance Bois : 

     

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  • Du Compagnonnage au Syndicalisme et réciproquement - un dialogue constructif ?

  • Dans le numéro de février 2014 de "Compagnon du Devoir", les voeux de Bertrand Nauleau

  • L'enquête CGT AOCDTF auprès des apprentis

    "Vous êtes apprenti(e)(s) chez les Compagnons du Devoir du Tour de France, et nous vous en félicitons. Le projet de formation et le projet du Tour entendent vous permettre d'acquérir une maîtrise dans votre métier, d'atteindre à une excellence qui ne se limite pas à faire de vous des bénéficiaires de connaissances et de techniques, pour vous permettre d'être des contributeurs de vos métiers, de ces connaissances et de ces techniques. Mais si le projet et les soutiens sont importants, des difficultés, dans votre parcours, dans le cadre de votre travail au sein des entreprises, existent. La CGT entend vous aider et aider l'association, par la concertation. C'est pourquoi vous trouvez un tableau ci-dessous, que vous pouvez remplir nominativement ou anonymement. Certains éléments sont déjà indiqués, il vous appartient d'indiquer leur niveau d'importance à vos yeux. Nous vous proposons d'évaluer les différents éléments, du très insatisfaisant (1) à l'insatisfaisant (2) au satisfaisant (3) pour terminer avec le très satisfaisant (4). Si vous le jugez nécessaire, vous pouvez apporter au dos de ce document des explications et informations complémentaires. Sur la base des résultats et de ses propres analyses, la CGT formulera au premier trimestre 2014 ses propositions et ses demandes à l'attention de la direction de l'AOCDTF."

  • A propos des CFA, de l'apprentissage, des enseignants/formateurs, du Droit du Travail dans l'enseignement et dans la formation des apprentis, des Conseils Régionaux, etc

    La Tribune est en ligne à cette page : http://www.humanite.fr/tribunes/les-institutions-ne-repondent-toujours-pas-aux-sal-557301

  • Après le dossier de "L'Humanité" sur les CFA : à propos de l'enseignement en CFA, de l'Histoire du Travail, du Code du Travail, et autres éléments

     

    Comme cela a été dit dans la note du SNCA par lequel le syndicat de la CGT a réagi à la publication du mini-dossier de "L'Humanité" concernant les CFA, le choix de parler de ceux-ci par l'exemple des CFA de l'UIMM a entraîné une série de conséquences, dangereuses par le risque de généralisation. Ce que ces articles révèlent sur ce qui se passe dans ces CFA de l'UIMM est très grave et problématique, et nous ne mettons pas en doute les témoignages des apprentis, les révélations des journalistes. Et nous n'en sommes pas surpris. Nous connaissons le monde "de l'entreprise", le patronat, les patronats, du BTP, de l'artisanat, et nous savons que c'est surtout dans les entreprises (fort heureusement, pas toutes, mais néanmoins trop d'entre elles) que des jeunes peuvent s'habituer à l'antisyndicalisme, et parfois même au "racisme" (et ce d'une manière totalement contradictoire puisque bien des travailleurs et notamment des travailleurs précarisés par les employeurs, sont d'origine diverse, qu'ils apprennent sur les chantiers et les lieux de travail la solidarité entre travailleurs). Nous savons que nous trouvons là une des stratégies patronales pour diviser les travailleurs selon le fameux précepte machiavélique, "diviser pour mieux régner". Et pour détourner les regards que les travailleurs portent sur eux, eux, les employeurs, il est tellement pratique d'inciter les travailleurs à se regarder entre eux, à se jalouser, à se disputer. C'est du temps gagné, et si les divisions sont réelles et profondes, elles permettent à ces employeurs de jouer les uns contre les autres, et ainsi de continuer à mener le jeu. Il va de soi que les enseignants/formateurs de l'UIMM qui se permettent de tenir les propos qui sont cités dans ces articles sont, sans aucun doute aucun, une minorité parmi ces enseignants/formateurs. Il faut espérer que la publication de ces articles permettra aux enseignants/formateurs de s'exprimer, non pas contre leur révélation, mais contre les conditions qui rendent possible de tels propos, de telles dérives, et notamment cette pression du patronat de l'UIMM. 

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    Qu'est-ce que cela signifie d'enseigner et de former dans un CFA de l'AOCDTF ?

     

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    Pour l'heure, même si le MEDEF, un certain patronat, réclame, pardon exige, pardon ordonne, que le contenu des formations soit soumis à son évaluation, à ses décisions, le programme de formation en enseignement général, le référentiel de formation, est national, déterminé et validé par l'Education Nationale. Est-ce que le cours d'Histoire pour un apprenti en CFA, est-ce que le cours de PSE pour un même apprenti de CFA, sont adaptés aux "idées", "valeurs", de ce patronat anti-syndicat ? Il n'en est rien - pour l'instant. Par exemple, dans le cours d'Histoire sur les deux années de la formation de CAP, il est prévu que, pour parler de l'Histoire de France post-révolution et de l'Histoire du monde du travail, il y a le thème de la "grève" de masse, comme en 1936, avec les occupations d'usine. Les apprentis peuvent ainsi apprendre et comprendre que 1936 fait partie des moments historiques et "fondateurs" de la République, par l'évolution des pratiques dans le monde du travail, du Droit économique, et que cette évolution n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu une telle mobilisation des salariés. Sans que le cours fasse donc l'éloge explicite de la grève, le constat est clair. Les travailleurs n'ont pas demandé s'ils avaient le droit de faire une telle grève de masse, partout en France, et c'est parce qu'ils ont estimé qu'ils ne pouvaient plus surseoir à leurs volontés communes, qu'ils devaient se mobiliser. On sait ce qu'une telle situation peut signifier aujourd'hui, alors que cette grève de masse est réputée difficile, impossible, intolérable même par les tenants de l'esclavagisme économique : "travaillez et taisez-vous". Après, puisque le cours d'Histoire intègre une approche de la Seconde Guerre Mondiale (à travers le génocide, la Shoah), l'intelligibilité de cette séquence historique doit permettre à l'enseignant/formateur de parler des positions, choix, comportements, engagements, des différents groupes sociaux, et comme il n'est pas difficile de montrer et démontrer qu'une large partie du patronat français a été ulcéré par 1936, les grèves, le gouvernement du Front Populaire, il faut expliciter comment ses membres se sont conduits dès lors qu'un gouvernement de collaboration s'est imposé à tous les habitants de la métropole. Et que disent les historiens spécialistes de cette période sur les choix et les comportements de ces membres pendant cette période ? Il faut en parler puisque l'antisyndicalisme d'une partie du patronat français a obtenu satisfaction : les syndicats ont été rayés de la carte, interdits, même si on peut trouver des syndicalistes qui ont soutenu "la charte du travail" du régime pétainiste. Et nous savons qu'aujourd'hui, une partie du patronat a le même rêve. Pour l'heure, les temps sont difficiles : le Président de la République a conditionné le "pacte de responsabilité" et ses suppressions de cotisations au développement et au progrès du "dialogue social".

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    Il en va de même sur et contre "le racisme" : il s'agit d'un phénomène, psychologique, "politique", individuel et collectif, dont on connaît l'Histoire, les principes et les effets, les dégâts, dans notre Histoire. Sur ce sujet, il y a même une possibilité juridique d'être mis en cause, puisque les propos racistes sont un délit, qui peut être poursuivi. Là encore, que ce soit avec le cours d'Histoire, qui nous expose à la prise en compte de la force de la diversité humaine, dans le monde, en France, l'implication de citoyens du monde entier dans l'amour et la défense de la France lors de la Seconde Guerre Mondiale par exemple, ou en PSE, à travers les réalités économiques, il appartient aux enseignants/formateurs de former les apprentis : aux réalités et donc à la diversité, à la loi, à l'importance de cette diversité dans la genèse et le développement de la France passée et actuelle, et c'est ce qu'ils font pour l'essentiel. Lorsqu'une situation l'exige (c'est ce qui s'est passé pour un enseignant/formateur au sein de l'AOCDTF), il lui appartient de solliciter les responsables, le Prévôt, le responsable régional de formation, le délégué régional, pour alerter sur des propos inacceptables et intolérables. C'est ce qui a conduit la CGT à demander à l'AOCDTF de mener une campagne d'information interne, sur et contre le racisme, et ce depuis plus d'un an, et sans effet à ce jour. Mais si la direction minimise ou est indifférente, nous savons que ce n'est pas le cas des enseignants/formateurs. Et nous ferons en sorte qu'ils soient soutenus en ce sens, qu'un travail national permette de traiter ce problème et d'y apporter des réponses adéquates. 

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    En PSE (prévention santé environnement), les "IRP" (instances représentatives du personnel) sont au programme, et notamment les syndicats. Leur présentation est schématique, squelettique. On mesure à quel point les rédacteurs de cette séquence, les rédacteurs autorisés et reconnus dans l'EN (et pas les enseignants/formateurs des CFA qui ne le sont nulle part) ont fait en sorte d'être factuels, et de se contenter du minimum..."patronal". Il est aussi question du Code du Travail, des Conventions Collectives. On connaît le discours patronal du MEDEF qui voudrait que le Code du Travail français soit "rigide" - traduisons : qui ne lui permet pas de faire tout ce qu'il voudrait. Mais les droits des employeurs sont multiples et importants, et il y a des blancs, des lacunes énormes dans ce Droit, ce qui s'explique par le fait que des majorités successives se sont fait l'exécuteur des volontés patronales qui réclamaient et réclament encore des "chocs de simplification" qui sont en fait des actes de destruction de droits salariés. Dans les faits, les employeurs peuvent licencier facilement les travailleurs, y compris les salariés "protégés" (cf. le cas du DS de la CGT au sein de l'AOCDTF !), mais les salariés ne peuvent pas "licencier" les employeurs, même si ceux-ci sont incompétents ou dangereux. Un certain patronat voudrait pouvoir tout, et tout ce qu'il veut, et quand il veut, et n'avoir aucun compte à rendre. C'était le sens de la "sécurité" que Mme Parisot réclamait, voulant à l'inverse précariser l'ensemble des salariés. Ce prolongement des conditions et des mentalités de l'esclavagisme à travers le salariat, les apprentis en font l'expérience et en parlent. Ils sont assez surpris, choqués, de devoir faire des heures supplémentaires qui ne leur sont pas payés. Ils découvrent très tôt ce que d'autres découvrent et subissent plus tard. Et de tout cela, il peut être question, il est question, dans les heures de formation de tous les enseignants/formateurs qui font leur métier en ayant le souci à la fois de "la vérité" et d'un certain approfondissement des faits, des problèmes, des notions. Enfin, si les professeurs de l'Education Nationale bénéficient de formes multiples de reconnaissance et de valorisation (dans le système général de l'Education, et pas nécessairement dans les établissement où ils travaillent, où nous savons que les conditions de leur travail se sont dégradées), les enseignants/formateurs des CFA n'en ont aucune, et notamment au sein des CFA où ils travaillent, où, que ce soit par la place qui leur est faite, par les salaires qui leur sont imposés, par les moyens auxquels ils ont droit et surtout n'ont pas droit, ils font l'expérience d'un mépris typiquement patronal, qui "consent" à leur présence, mais seulement consent, et ne les considère pas (si évidemment, vous êtes enseignant/formateur dans un CFA où les choses se passent différemment de ce qui est dit ici, nous nous en réjouissons pour vous, mais nous savons, par l'addition des témoignages, que c'est ce mépris qui est majoritaire). Or, pour enseigner en CFA, il fallait précédemment avoir un Bac +3, et maintenant un Bac+5, pour un taux horaire qui varie au plus bas à 15 euros de l'heure (FFP + PRAA) au plus "haut" à 30 euros, très loin du taux horaire de nos collègues de l'Education Nationale. Or s'il fallait avoir au moins Bac +3, être agrée par le rectorat du lieu de travail, et maintenant Bac+5, combien d'enseignants/formateurs ont un niveau supérieur, sans que cela soit pris en compte ? ! 

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    Et c'est pour cela que la CGT au sein de l'AOCDTF a engagé un dossier au fond auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux (puisque les négociations importantes devraient commencer cette année, mais n'ont pas pu être ouvertes et menées auparavant par le refus de la direction de l'AOCDTF), pour faire reconnaître les droits des enseignants/formateurs, tels qu'ils ressortent du Code du Travail, de la Convention Collective, et au-delà, de ce que les sources de financement, l'Etat, les Régions, peuvent et doivent exiger des CFA; et c'est pour cela que la CGT des CFA, le SNCA-CGT, a engagé, auprès du Ministère de l'Education Nationale, du Ministère du Travail, de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, des Régions, un travail pour la reconnaissance des qualifications professionnelles, de l'expérience et de la qualité du travail de formation. Et rien de tout cela ne serait possible, sans le travail des enseignants/formateurs, rigoureux, cohérent, adapté à l'Histoire et au Droit de la République, ambitieux pour les apprentis. 

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    D'ici mars 2013, nous inviterons les salariés et les collègues, camarades, de l'AOCDTF, à adapter "la semaine  de l'éducation contre le racisme" dans nos CFA.

    Ci-dessous, le Guide de l'apprenti, par les Jeunes CGT.

     

    Ci-dessous, des extraits de deux manuels pour enseignement/formation en CFA, un manuel d'Histoire-Géographie et un manuel de PSE.

     

     

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  • Erasmus ouvert aux apprentis, un reportage de France 3 Aquitaine chez les Compagnons du Devoir

     

     

     

     

    Ce reportage est visible et audible pendant quelques jours sur cette page (France 3 Aquitaine via Pluzz), des minutes, 3,17 à 5mn.

    L'Union Européenne a décidé d'étendre Erasmus aux apprentis, comme de développer l'apprentissage

  • Le SNCA-CGT apprécie la publication d'un mini-dossier sur l'apprentissage par "l'Humanité" mais constate ses lacunes et ses erreurs

     

     

     

    C'est à lire sur cette page. 

    Après la publication des commentaires du SNCA-CGT, la section CGT AOCDTF fera connaître connaître les siens.

  • "Apprentissage, la formule maligne"

     

     

     

    "Entre des heures de cours et une immersion durable dans l'entreprise, pourquoi choisir ? Les études en alternance permettent justement de conjuguer les deux, et cette formule n'est pas, comme on le croit souvent, réservée aux élèves en CAP ou en bac pro. Pendant trois ans, Benjamin Leroy a ainsi coupé sa semaine en deux : du lundi au mercredi matin, il officiait dans le groupe de construction ferroviaire Bombardier ; du mercredi après-midi au samedi, il rejoignait l'Ensiame, une école d'ingénieurs en cinq ans dépendant de l'université de Valenciennes (Nord). "C'est une formule géniale parce qu'après le bac j'avais très envie de rejoindre l'industrie, j'étais curieux du monde professionnel, mais sans vouloir renoncer à des études longues", témoigne celui qui est devenu aujourd'hui ingénieur... chez Bombardier.

    Formule géniale, oui, mais pas si simple à décrocher. La Conférence des Grandes Ecoles vante volontiers le taux élevé des établissements qui la proposent (75% des écoles d'ingénieurs et pas loin de 90% des écoles de management), mais les heureux élus sont sélectionnés au compte-gouttes et représentent en général moins de 10% d'une promotion. Au total, on recense 110.000 étudiants en apprentissage et 50 000 en contrat de professionnalisation dans l'enseignement supérieur, soit à peine 7% des inscrits. En outre, il faut être vigilant : certains établissements se targuent de proposer de l'alternance quand ils n'ont qu'une politique classique de stage en entreprise.

    Or, le principe de l'alternance, c'est que l'étudiant, embauché en CDD par l'entreprise, dispose d'un vrai statut de salarié en formation, avec les avantages qui en découlent : une rémunération, un véritable encadrement et, last but not least,la prise en charge du coût de la formation le temps du contrat, soit deux ans maximum pour le contrat de professionnalisation, et quatre ans pour le contrat d'apprentissage. En école de commerce, c'est loin d'être négligeable, vu le montant parfois astronomique des frais de scolarité.

    (...) 


    L'APPRENTISSAGE AU CFA par NOP59