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salaires - Page 4

  • Nos meilleurs voeux aux salariés de l'AOCDTF - nos volontés pour 2015

     

     

    C'est toujours le même problème avec les voeux : ils sont généraux et généreux, puisqu'ils ne coûtent rien. La CGT n'est pas une organisation avec des velléités : nous sommes une organisation fondée sur des volontés. La situation des salariés dans l'association AOCDTF est, à l'exception de l'encadrement, mauvaise ou très mauvaise. Nous en parlons depuis des mois, nous en parlerons cette semaine avec de nouvelles publications. Les causes en sont connues : une attitude de la direction parisienne qui refuse un réel dialogue avec notre organisation syndicale, qui refuse de respecter des principes salariaux ambitieux (sauf pour l'encadrement). La récente évolution de "l'accord d'entreprise" en est un symbole, avec la réaffirmation du CDII comme d'une "prime de fidélité" dont le principe de calcul est scandaleux. Mais comment s'étonner de cela quand, dans le même temps, sur la page Facebook officielle de l'association, les salariés ont eu droit à des voeux pour les fêtes avec une photographie (cf ci-dessous) tirée du film "Gatsby le Magnifique", lequel narre la vie d'un milliardaire ? Nous sommes curieux de connaître l'explication quant au rapport entre ce type d'individus et le Compagnonnage. Nous voulons bien supposer qu'il s'agit d'un choix maladroit - puisque, sinon, il s'agirait ou d'une provocation ou d'une déviance d'un Compagnonnage pour le culte envers la plus extrême richesse, totalement contraire à l'Histoire du Compagnonnage. De nombreuses notes vont être publiées d'ici la fin de la semaine et dans ce mois, concernant l'actualité, les sujets, les problèmes des salariés dans l'association, notamment concernant des procédures de licenciement qui frappent deux salariées de l'association, alors qu'elles sont en arrêt maladie. Il s'agit en effet d'un droit des employeurs (méconnu, et qui prouve que le droit du travail est très favorable aux employeurs, contrairement aux mensonges colportés sur ce sujet par le MEDEF). Mais même s'il s'agit d'un droit, doivent-ils l'utiliser quand ils peuvent faire autrement ? Nous allons le dire dans une note spécialement consacrée à ce sujet : nous demandons que ces procédures soient annulées, puisque l'association peut faire autrement (dans la mesure où elle n'a rien à reprocher à ces salariées, mais qu'elle met en avant "la désorganisation du service", ce qui  peut être corrigé par une autre organisation ponctuelle ou une embauche en CDD).

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  • Pierre Joxe : à propos du droit du travail en France (par comparaison avec d'autres pays), de la dangereuse Loi Macron


    Pierre Joxe : « La gauche n’a pas été élue pour... by Mediapart

  • L'AOCDTF actuelle ? : la misère pour les uns, bombance pour les autres - le degré zéro du Compagnonnage

     

     

     

     

    L'association, la direction de l'association, prétendent représenter le "Compagnonnage". Mais dès qu'il s'agit de Droit du Travail et de rémunérations des salariés, les valeurs, l'Histoire, les combats des Compagnons des siècles passés vont aux oubliettes. Nous ne pouvons laisser faire et permettre ce grand écart entre les "valeurs" et les faits. C'est pourquoi la CGT va engager de nombreuses initiatives en 2015 pour faire cesser cette situation scandaleuse.

  • Un "accord d'entreprise" ? Des régressions, validées par le SPEP-CFDT et par la CGC

     

     

     

     

    Etant donné que notre organisation syndicale est, en permanence, sous-informée, ou pas informée du tout, par la direction de l'AOCDTF, sur tel ou tel aspect du fonctionnement de l'association, des décisions de la direction, nous ne pouvons encore le dire avec certitude, mais, selon ce que nous savons, et ce que nous savons de manière indirecte, les diktats de la direction, proposées/imposées lors de la réunion de septembre 2014, et validées par le SPEP-CFDT, par la CGC, vont provoquer des régressions importantes, l'aggravation des injustices. Le Compagnonnage, ses valeurs, sont totalement bafoués par ces textes supplémentaires. La direction de l'AOCDTF fonctionne dans le mépris à l'égard des salariés et des vraies organisations syndicales.

    - dans ce texte, la direction prétend confirmer la légitimité de l'usage du CDII. Mais même si elle a obtenu la signature du représentant du SPEP-CFDT, M. Pascal Duboy, et de la CGC, M. Stéphane Denier (et de quel droit sur ce sujet ? puisque les cadres ne sont pas concernés par le CDII), le CDII n'est pas un contrat légal pour l'association, ni un contrat légal dans l'usage qu'elle en fait pour ses conséquences. La CGT va mettre tous les moyens pour que, dès que possible, cet usage soit abandonné.

    - dans ce texte, et contrairement à une mauvaise interprétation de notre part, la direction a obtenu la suppression de... la suppression des jours légaux de carence, en cas d'arrêt-maladie. Désormais, cette suppression sera limitée à... une fois par an. Ce système, des jours de carence, est profondément injuste, puisque la moyenne des arrêts maladie est d'une semaine. Et pour les enseignants/formateurs qui sont à temps partiel, cette suppression va conduire à ce que, lorsqu'ils seront malades, les quelques heures qu'ils auraient effectué s'ils n'avaient pas été malades ne leur seront plus payées. Les salaires de ces enseignants/formateurs, qui sont déjà les plus bas, si tant est qu'ils soient payés aux minima conventionnels, subiront encore des baisses. Pour le SPEP-CFDT et pour la CGC, aucun problème !

    - quant à la prime de fidélité, nous en parlerons par une note spécifique.

  • Il y aurait des propositions de travail au sein de l'AOCDTF en tant qu'auto-entrepreneur

     

     

     

     

    Si ces faits sont avérés, nous atteignons le maximum de la précarité/pauvreté. A savoir : lors des NAO 2013, la direction AOCDTF a affirmé/confirmé ne pas faire usage de cette forme de "sous-traitance".

  • Accord entreprise : aucune copie du document et une augmentation annoncée de 1% sans négociation

     

     

     

     

    Pour l'heure, nous ne vous avons pas parlé de "l'accord d'entreprise", et les ajouts présentés/imposés par la direction nationale. Et pour cause : nous n'avons pas de document officiel sur le sujet. 

    Par ailleurs, à l'occasion du dernier CE, et alors que la direction a fait savoir à l'été qu'elle ne tiendrait pas de NAO 2014, M. Jean-Claude Bellanger a annoncé qu'il avait décidé une hausse de 1% de tous les salaires, prochainement. 

    1 : cette décision est à prendre en fin de négociation NAO, et il n'y en a pas eu

    2 : 1%... POUR TOUS, c'est ENCORE TOUJOURS PLUS pour les hauts salaires ET INVERSEMENT.

    Cette décision est énoncée et prise par M. Jean-Claude Bellanger, compagnon, secrétaire général de l'AOCDTF. 

  • Heures de réunion pédagogiques : un temps payées, et puis disparition !

     

     

     

    Nous avons constaté que dans une région au moins, ces heures de réunion, obligatoires chaque deuxième semaine de stage, avaient été payées, et puis ce paiement s'est arrêté, sans justification écrite. Cette situation est à la fois ahurissante et illégale. Il faut préciser que cela représente 22 heures par an au maximum ! 

  • Nous, nous subissons la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation - salariés des CFA, ne la subissez pas comme nous !

  • Minima conventionnels : votre salaire a t-il été calculé et payé comme il le devait ? L'exemple d'une salariée de l'AOCDTF

     

     

     

    Une salariée, de la région Alsace-Lorraine, a étudié ses salaires sur ses 5 dernières années d'activité. Comment a t-elle fait ? Dans quelques jours, nous publierons ici le tableau de ces minima conventionnels tels qu'ils sont fixés par la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation. En comparant ces minima avec ceux appliqués à ses salaires, elle a constaté avoir été systématiquement payé pendant cette période en dessous des minima. Elle a saisi pour ce sujet et pour un problème d'emploi du temps le Conseil des Prud'hommes en référé. Devant ce conseil, la direction, représentée par M. Patrick Gillet, a reconnu une "erreur" et a annoncé le paiement de ces heures, recalculées. La CGT est disponible pour vous aider à vérifier et à opérer à l'attention de la direction votre demande, si tant est que vous ayez également subi une telle erreur.

  • « Tête haute : 8 mois de bagarre » - des leçons pour l'organisation et la solidarité des travailleurs

    Tête haute, 8 mois de bagarre [Extrait] from FIGRA on Vimeo.

  • Cadres du monde entier, unissez-vous pour vous libérer !

     

     

    "C'est un cri d'alarme qu'a lancé jeudi 4 septembre l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT (Ugict-CGT) : le travail au noir explose chez les cadres. Selon Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l'Ugict-CGT, qui tenait une conférence de presse, "75% des cadres et 39% des salariés déclarent utiliser les nouvelles technologies pour leur usage professionnel sur leur temps personnel. Ce travail réalisé à la maison ou dans les transports n'est en général ni reconnu ni comptabilisé, et dépasse très souvent les limites horaires imposées par la loi".  L'organisation de cadres va lancer une campagne sur le thème "halte au harcèlement numérique" et réclame, comme l'ont déjà fait l'Union confédérale des cadres de la CFDT et la CFE-CGC,  un "droit à la déconnexion".  Pour Mme Kotlicki, "au lieu d'agiter des chiffons rouges en annonçant vouloir revenir sur les 35 heures, le gouvernement serait bien inspiré de s'intéresser au temps de travail qui ne cesse d'augmenter: les salariés travaillent en moyenne 39,5 heures par semaine, les cadres 44,1 heures".

    Dans son étude (...)"

    Pour l'AOCDTF, nous ajoutons à ce "droit à la déconnexion" un "droit à la déconnexion avec la direction", et nous félicitons les cadres de l'AOCDTF qui ont pris contact avec nous, malgré les pressions anti CGT.

  • Pour l'AOCDTF Strasbourg, combien de temps faut-il pour faire parvenir des documents indispensables à la CPAM pour une salariée en mi-temps thérapeutique ?

     

     

     

    Cette salariée a été placée par la médecine en mi-temps thérapeutique en juin. Actuellement, cette salariée n'a toujours pas reçu la moindre indemnisation de la CPAM. Pour cause : les documents requis de la part de la direction AOCDTF n'étaient pas, cette semaine, reçus par la CPAM. Les documents ont-ils été envoyés ? Ont-ils été perdus ? Quoiqu'il en soit, dès juillet, la salariée alertait sur cette situation, et fin août, celle-ci n'a toujours pas évolué. Nous avons proposé qu'un camarade se rende au siège de l'AOCDTF pour récupérer les documents et les transmettre à la CPAM. Il y a des situations où il faut bien aider.

  • Combien gagne un enseignant/formateur en enseignement général chez les Compagnons du Devoir ?

     

     

     

    Les enseignants/formateurs en enseignement général chez les Compagnons du Devoir subissent :

    - le CDII : contrat à durée indéterminée intermittent, inadapté à leur situation d'emploi

    - la référence à la convention collective nationale des organismes de formation, la plus mauvaise de toutes

    - le paiement mensuel des congés payés : 10/100 chaque mois (sans prendre en compte le congé payé sur congé payé, problème soumis au Conseil des Prud'hommes de Bordeaux), ET DONC PAS DE SALAIRE EN AOUT. Si le ou la salarié(e) effectue des heures fin août, il ou elle peut alors percevoir une centaine d'euros pour ses heures de travail

    - un coefficient bloqué en D (ce constat a conduit à une demande de requalification du contrat initial dans son coefficient, dans le dossier Prud'hommes de Bordeaux)

    - un taux horaire très bas, à partir de 11,33 euros brut (auquel il faut ajouter la part PRAA, soit ces 11,33 X 30 divisé par 70).

    Leur salaire mensuel est donc totalement fixé par le nombre d'heures qu'ils réalisent. Dans les petits CFA, ce salaire peut varier entre 100 et 300 euros, et dans les CFA plus importants, il va varier entre 300 et 800 euros par mois ! Quelques enseignants/formateurs ont un salaire supérieur, parce qu'ils font plus d'heure : ils sont rares !

    Les enseignants/formateurs en enseignement général chez les Compagnons du Devoir sont les salariés les plus nombreux, mais ils sont les plus mal payés ! Aucune association de formation en France (l'AFPA, les MFR) ne traite ses enseignants/formateurs de cette manière.

     

  • Agricol Perdiguier : "Plus de salaires, plus de consommation de la part du plus grand nombre, et partant, plus d'échange, plus de commerce"

     

     

     

    "Plus de salaires, plus de consommation de la part du plus grand nombre, et partant, plus d'échange, plus de commerce. Si l'ouvrier reçoit un salaire équitable, s'il touche un argent qu'il a gagné à la sueur de son front, cet argent, il ne le cache pas dans la terre, il le dépense il se nourrit alors un peu mieux, il se vêt, il se meuble, il se procure des livres, il envoie ses enfants à l'école, il leur donne les soins qu'ils méritent. L'argent gagné et dépensé par les ouvriers fait travailler les aubergistes, les tailleurs, les cordonniers les chapeliers, les fabricants de meubles, les marchands de toiles et d'étoffés, les instituteurs, les imprimeurs, les libraires, les boutiquiers de toutes sortes. Ceux-ci se font encore travailler les uns les autres, font travailler d'autres travailleurs. 'l'outes les industries, toutes les sciences, tous les arts en profitent, et je n'excepte ni les théâtres ni les autres lieux de divertissement. Comme chacun mange et boit, le cultivateur vend ses denrées pour se procurer ensuite les produits des villes qui consomment les siens. Chacun paye alors son loyer ou son fermage, l'Etat perçoit les impôts directs et indirects, riches et pauvres s'en trouvent bien, et la vie circule dans la société."

  • Croissance "nulle" : augmenter les moyens/revenus de la population qui dépense en France la plus grande partie de ceux-ci, des solutions

     

     

     

     

    Ce jour, une presse et des médias, "unanimes", puisqu'ils répètent tous les mêmes "évidences", nous serinent sur un constat macro-économique : la croissance économique attendue n'est pas au rendez-vous. La même presse et les mêmes médias qui nous bombardent chaque jour, chaque semaine, chaque mois, avec leurs solutions, les mêmes, dont tout ou partie de celles-ci est déjà à l'oeuvre, avec les résulats que nous connaissons, vont donc d'ici septembre continuer cette propagande en faveur des croyances et mensonges "libéraux" : diminuons encore le périmètre de l'Etat et des collectivités publiques, privatisons à tour de bras, baissons les salaires, etc. Une partie de l'Europe connaît cette médecine assassine - et des centaines de milliers, ou des millions, de citoyens, en meurent, rapidement ou non. Mais, pendant ce temps, les plus fortunés, des cadres supérieurs aux actionnaires, ne connaissent pas "la crise". La "crise", répétons-le, ce n'est ni partout ni pour tout le monde, mais uniquement pour celles et ceux qui subissent son instrumentalisation, idéologique, économique. Evidemment, l'économie générale en subit les effets. Les dépenses, même "dynamiques", sont faibles, au regard de ce qu'elles pourraient et devraient être. Et les conséquences pour l'Etat fiscaliste en sont multiples. Il faut donc trouver des moyens pour que la majorité civique puisse, dans les prochaines semaines, voir ses moyens augmenter, afin qu'une partie substantielle, soit dépensée, et contribue au redressement économique. Comment faire ? Il ne faut pas généraliser : ne pas imposer aux entreprises qui ne le peuvent pas, qui sont moribondes, des mesures, qu'elles ne pourront pas supporter - et inversement ! Il faut, en effet, que celles et ceux dont la trésorerie générale est excellente, dont les bénéfices 2013 ont été conséquents, en hausse, dont les dividendes ont été massifs au profit des actionnaires, qu'une part de ces moyens financiers soit utilisée pour des augmentations, pour des embauches - et ce, obligatoirement ! Parce que les entreprises, en France, sont sous la coupe du MEDEF, et que ce "syndicat patronal" n'a qu'une politique : tout pour nous, et le pire pour tous. Or les membres de ce syndicat patronal ne sont qu'une toute petite minorité. Le pays ne peut pas subir le terrorisme économique de cette minorité. Un impôt exceptionnel sur les plus grandes fortunes devrait pouvoir servir à financer un plan national de développement des infrastructures, une prime exceptionnelle en fin d'année pour les plus modestes et précaires. Certaines règles des SCOP devraient être étendues aux entreprises privées, de statut SARL, SA - comme la règle du 1/3 des profits partagés entre les salariés. Et puisque le privé est aux mains de propriétaires qui parient sur l'échec de ce gouvernement dont les rares mesures sociales et économiques ne leur conviennent pas, il faut que l'Etat joue son rôle dans la relance économique, par un plan de développement, qui passe par des embauches et non par des suppressions d'emplois. Il ne faut pas attendre que, dans l'UE où là également, les libéraux et ultra-libéraux paralysent les possibilités à grande échelle de relance, la solution vienne, puisqu'elle ne viendra pas, à cause de ses amis du MEDEF. Au niveau de l'AOCDTF, c'est ce que la CGT défend, avec des mesures qui seront détaillées à la rentrée, pour la négociation sur l'accord d'entreprise.