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salaires - Page 5

  • Une rencontre avec le premier conseiller, Bertrand Nauleau - la lettre qui lui a été remise

  • Accord d'entreprise AOCDTF : une négociation de septembre à décembre 2014

     

     

     

    Lors de la réunion du 10 juillet au siège de l'association, un calendrier pour des réunions de négociation a été établi, entre début septembre et début décembre, avec une réunion mensuelle. La liste des sujets à négocier a été établie, par discussion avec les organisations syndicales. La réunion s'est terminée par une 1ère discussion informelle sur la prime de fidélité. La CGT a fait connaître sa proposition, novatrice, argumentée, justifiée. La CGC a fait connaître son opposition à cette proposition, sans que nous connaissions ce qu'elle pourrait proposer (rappelons que les salariés cadres sont ceux qui bénéficient le plus du système actuel, mais ils sont un peu moins de 80 sur 1352 salariés). Pour l'heure, la CFDT et la CFTC n'ont pas fait connaître leurs intentions.

    Nous publierons des notes sur cette négociation et nos propositions. Pour cette 1ère réunion, nous avons compris que la direction avait déjà eu des discussions avec les représentants de la CFDT et de la CGC. Nous rappelons les représentants de ces organisations syndicales que le fait d'être une organisation syndicale représentative signifie que chacun représente plus que soi : les électeurs et électrices, les autres salariés, et l'organisation syndicale en générale, et que, pour cela, le droit l'établit, une organisation syndicale doit être indépendante de la direction.

  • Des notes à venir ce week-end

     

     

     

    Pour certains, les vacances commencent. Mais pour nous salariés de l'AOCDTF, le travail va durer jusqu'à la fin du mois. Pour les responsables syndicaux, les élus du comité d'entreprise, les nouveaux élus, il y a trois rendez-vous important : jeudi 10 juillet, au siège social à Paris, le début des NAO AOCDTF 2014, et, dans la foulée, le début de la négociation sur l'accord d'entreprise. Et, d'ici la fin du mois, la première réunion du CE, avec les nouveaux élus. La section CGT va vous faire connaître d'ici là et après, ses objectifs. 

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • La CGT assigne devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de la convention chômage des intermittents

     

     

     

    L'article publié par Médiapart est disponible ici, en intégralité, en partage pour les camarades de la CGT, de la section CGT de l'AOCDTF. Si vous voulez nous faire une demande de lecture, nous vous remercions de nous dire à quelle entreprise, association, vous appartenez et à quel syndicat - nous vous en remercions. Nous voulons féliciter nos camarades de la CGT Spectacles pour cette saisine du TGI de Paris, contre les six signataires de cette convention, dont certaines organisations syndicales, pour leur détermination dans cette lutte contre la convention-MEDEF.

    " La CGT, qui a boycotté la signature de la convention de l'assurance-chomage à l'origine de la fronde des intermittents du spectacle, a décidé d'assigner devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de cet accord qui doit être agréé d'ici la fin du mois par le ministre du travail François Rebsamen. L'organisation syndicale, qui n'a jamais paraphé une convention chômage, demande l'annulation de l'accord et a prévu de l'annoncer ce mardi matin lors d'une conférence de presse au siège de la centrale à Montreuil. Entretien avec Denis Gravouil, le secrétaire général de la CGT-spectacles largement majoritaire dans le secteur."

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  • Un autre sujet de revendication : les frais de déplacement, pour mettre fin à la discrimination actuelle

     

     

     

     

    Le Code du Travail prévoit depuis quelques années que, pour les salariés qui peuvent prendre les transports en commun pour se rendre à leur lieu de travail, l'employeur a l'obligation de rembourser 50% de l'abonnement mensuel pour ces déplacements. Mais une partie importante, majoritaire, des salariés, ne peut pas faire usage de ces transports en commun, pour des raisons d'inadaptation à leur trajet et de temps. Pour ceux-là, des entreprises ont accepté, dans un accord d'entreprise, d'intégrer un principe de prise en charge partielle des frais, de manière à ce qu'il n'y ait pas de discrimination. Ce n'est pas le cas à l'AOCDTF. La CGT s'engage à porter constamment cette revendication, jusqu'à sa prise en compte.

  • Prime de fidélité annuelle : la CGT propose un changement radical pour réaliser la justice économique

    Actuellement, il y a trop de bas salaires dans l'association AOCDTF, et trop de salaires trop élevés. Ceux-ci cumulent les avantages : salaires les plus importants, et prime de fidélité la plus importante. La CGT fait des propositions pour changer radicalement cette situation, notamment en ce qui concerne la prime de fidélité. Mais l'essentiel est ailleurs : les salaires les plus bas doivent augmenter. Ce devra être un objet important de négociation avec les NAO 2014, la négociation sur l'accord d'entreprise promise et suspendue.

    Voici ce que l'accord d'entreprise indique actuellement

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    Vous pouvez recevoir les tableaux par mail (dans ce cas, il faut les demander à snpefpcgtcfa arobase gmail point com)

  • Inégalités, salaires, sont désormais des sujets mondiaux de réflexion et de choix, comme au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    La constance de notre organisation syndicale concernant nos analyses économiques, nos revendications, générales et particulières, comme pour les salariés de l'association AOCDTF, nous est souvent reprochée par des personnes qui aimeraient bien que nous fassions comme d'autres prétendues "organisations syndicales", qui ne disent et ne demandent jamais rien. La pensée économique de la CGT est souvent caricaturée par le patronat et ses médias. Mais voilà : depuis quelques mois, à travers le monde, et notamment dans les pays les plus capitalistes du monde, comme les Etats-Unis, des débats civiques, publics, de grande ampleur, concernent les inégalités sociales et économiques, la trop grande richesse financière des uns et la trop grande pauvreté financière des autres, et, au milieu, une "classe moyenne" qui se paupérise, dans le même temps que les richesses sont toujours plus accaparées par une minorité. L'économiste français Thomas Piketty remporte un grand succès aux Etats-Unis avec son ouvrage, "Le capital au 21ème siècle". Et aujourd'hui, c'est la grande revue "Science" qui en fait son sujet.

     

     

    Or ce qui est décrit ici ne nous est pas étranger : l'association AOCDTF est actuellement une association dans laquelle les inégalités sont fortes. A l'occasion du CE et du CHSCT de l'association à Marseille, M. Patrick Gillet, DRH, a fait part de son "agacement" face aux critiques qui concernent les revenus élevés des cadres de l'association, et a cité des chiffres qu'il n'a jamais fourni aux organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires qui concernent les salaires. La moyenne mensuelle des 10 cadres les mieux payés de l'association ne serait "que" de 5626 euros brut - "que de"... Or il s'agit d'une moyenne des 10 premiers, et nous pouvons penser que les premiers des premiers ont une moyenne mensuelle supérieure aux derniers des premiers. 5000 euros net par mois, cela signifie 60000 euros annuel : 60000 euros annuel, c'est un salaire annuel qui permet de bien vivre, de partir en vacances, d'épargner, de financer les études de ses enfants, d'acheter des biens de consommation - et qu'en est-il, M. Gillet, du salarié qui doit vivre et travailler avec 1200 euros mensuel, soit 14000 euros annuel ? Entre ce salarié, ou cette salariée, et ce cadre, l'écart est de plus de 4 ! Quant à un secrétaire général de l'association, à qui la question de son revenu mensuel a été posé, M. Bellanger a répondu que les salaires annuels de secrétaires généraux d'associations comme l'AOCDTF est compris entre 50.000 et 150.000 euros - mais il n'a pas fait connaître son salaire annuel personnel. 

     

    Nous citons le blog qui parle de ce numéro de la revue. 

     

    "Outre la couverture, qui met brutalement en scène une mère portant son bébé en train de mendier devant une voiture de luxe, la revue publie plusieurs articles sur le sujet, et y consacre son éditorial, intitulé»Inévitable inégalité ?». Signé d’Angus Deaton, Professeur D. Eisenhower d’Economie et d’affaires internationales à l’Université Princeton. Un éditorial qui sonne comme une charge au canon contre les politiques conduites par les élites de droite et sociales-démocrates qui ont creusé les inégalités sociales au nom de l’efficacité économique pour un résultat désastreux dans tous les domaines. Un éditorial qui commence par donner de la chair aux propos chiffrés et statistiques des économistes. Dans les pays développés, la mortalité infantile, les bébés qui meurent avant un an, va «de 2 à 6 pour mille naissances». Mais, dans les 25 pays les plus pauvres, plus de 60 bébés pour mille naissances périssent avant leur premier anniversaire. L’éditorial souligne que les impasses de cette politique cynique et brutale ne sont pas seulement économiques en affirmant que les inégalités extrêmes de revenus sont incompatibles avec «le bon fonctionnement d’une démocratie». Cet article est une sorte de consécration pour l’économiste français Thomas Piketty, chroniqueur à Libération, après l’énorme succès de son livre «Le Capital au 20ème siècle» aux Etats-Unis. Il met en lumière l’intérêt d’un travail collaboratif de long cours qui a permis à une équipe internationale qu’il anime de construire une base de données sur les revenus des plus riches. Au-delà de la success story d’un surdoué (docteur en économie à l’EHESS à 22 ans), le choix éditorial de Science doit beaucoup à la conjoncture politique des Etats-Unis. Mais, il signale, sans limites de frontières, aux citoyens et aux forces politiques qui contestent cette politique ultra-réactionnaire qu’ils ne doivent pas baisser les bras devant la puissance politique et idéologique de ses partisans. Comme le dit en substance un humoriste de Montréal «puisque aujourd’hui j’ai réussi à pogner un écureuil, c’est que tout est possible». La conclusion de l’article de Piketty et Saez est que d’augmenter ou diminuer les inégalités relève de choix politiques et non d’une quelconque fatalité."

     

  • La CFDT qui se présente dans l'association ne prend aucun engagement clair

     

     

     

     

     

    Salariés de l'association, vous avez reçu depuis quelques jours le "matériel de vote" : si ce matériel est complet, vous devez avoir reçu, outre le document de présentation de ces élections signé par M. Bellanger, les professions de foi des organisations syndicales, la CGT, la CFTC, la CFDT, des enveloppes et des bulletins de vote pour le CE et pour les régions (délégués du personnel, quand il y a des candidats). Si vous comparez les professions de foi (celle de la CGT est recto verso), vous constatez que la CFDT a produit une profession recto... et que cette profession de foi ne contient AUCUN ENGAGEMENT PRECIS ET CLAIR. La CFDT dans l'AOCDTF s'engage à être une section syndicale qui fera ce qu'une section syndicale doit faire, en tant que telle : faudra t-il négocier ? elle négociera ! Or les Négociations Annuelles Obligatoires vont être postérieures à ces élections, comme la négociation sur l'accord d'entreprise. Puisque la CFDT n'a pris aucun engagement, elle sera donc disponible pour signer des éléments qui vous seront défavorables. La CGT, ELLE, prend l'ENGAGEMENT DE NE RIEN SIGNER QUI VOUS SOIT DEFAVORABLE ET AU CONTRAIRE DE FAIRE TOUT CE QU ELLE DOIT LEGALEMENT POUR AMELIORER VOTRE SITUATION (travail, conditions de travail, salaires). La CFTC, elle, prend des engagements "thématiques". Même si nous jugeons cela insuffisant, nous saluons un tel "effort", comparé à ce que dit et fait la CFDT, et surtout ce qu'elle ne dit pas ! 

  • Chèque consommation de mai (30 euros) : il va arriver, mais...

     

     

     

     

    A l'occasion du CE, il a été indiqué par le groupe majoritaire que, selon la décision prise par une majorité d'élus du CE, et contrairement à la demande de M. Pascal Duboy qui avait proposé la suppression de ce chèque consommation de mai (au motif que des salariés le demandaient avec trop d'insistance et d'exigence), et, avec le soutien de la CGT lors de ce vote pour que ce chèque, si maigre mais néanmoins utile, soit maintenu, le chèque 2014 va arriver - pendant la période électorale... et en recommandé. Nous en profitons pour vous rappeler que la CGT a proposé dès le début de la mandature 2011/2014 que l'attribution de ce chèque se fasse sous conditions de revenus et que nous n'avons pas changé d'avis. Il est important que les bénéficiaires de ce chèque de mai soient moins nombreux et que le chèque soit ainsi plus consistant. Un tel chèque de consommation, pour être consistant, doit atteindre les 100 euros. Si la somme totale utilisée actuellement n'est pas suffisante, elle doit donc être augmentée. En outre, plutôt que de fonctionner sur la différenciation, trop simpliste, entre, ouvriers-employés, TAM et cadres, nous proposons que les différenciations se fassent nettement entre niveaux de salaire moyen mensuel, afin que l'éventuelle participation demandée aux bas salaires soit très faible, et inversement, et qu'il y ait des degrés adaptés entre ces deux niveaux, sachant que nous voulons principalement faire en sorte que les plus bas salaires ne soient plus aussi bas ! 

  • Des notes à venir, parce que...

     

     

     

    Entre la semaine prochaine et la fin de la semaine suivante, à savoir la fin du premier tour du scrutin AOCDTF, notre section CGT va publier un grand nombre de notes :

    - les témoignages de certains salariés

    - la Foire aux Questions

    - des éclaircissements sur des propositions

    - des éléments concernant la situation de la "neutralité" de la direction dans ce processus électoral

    - des éléments de nos argumentations sur les contrats de travail, le coefficient/la qualification, etc

    - et d'autres notes encore, étant donné la masse des sujets et des problèmes actuels

  • Nos engagements pour les quatre prochaines années et au-delà

     

     

     

    Vous trouvez ci-dessous une copie (avec une modification en deuxième page : l'adresse nationale du syndicat) de la double page, pour les élections AOCDTF, que vous devez avoir reçu dans le courrier électoral envoyé par la direction de l'association. Si vous ne la recevez pas, si vous la recevez avec un recto sans verso (il s'agit en effet d'un recto verso), si vous avez reçu un matériel de vote incomplet, sans nos listes CE et DP pour les régions, Rhône-Alpes, Alsace-Lorraine, Pays de la Loire, Midi-Pyrénées, Aquitaine, n'hésitez pas à nous écrire (acte confidentiel), pour que nous puissions enregistrer ce problème et intervenir (mail à snpefpcgtcfa arobase gmail point com). Quant à vos sentiments, à votre analyse, à vos demandes, eu égard à ce document, n'hésitez pas, là encore, à nous écrire.

     

    Vous pouvez télécharger en PDF le document à cette adresse, ou nous le demander.

     

  • Didier Senseby, secrétaire général du SNCA-CGT, adresse un message à tous les salariés de l'AOCDTF

  • L'Inspection du Travail écrit au Délégué Régional, M. Kretz, à propos de la salariée en retour de congé parental

     

     

     

     

     

    Une collègue, salariée de l'AOCDTF, a pris il y a trois ans un congé parental. Elle a fait connaître à la direction que, puisque son congé parental atteignant sa durée maximum (3 ans), elle allait effectuer son retour au sein de l'association. Lorsque la direction lui a fait connaître les conditions de son retour, elle a constaté que les éléments qui définissent juridiquement le congé parental, pendant sa durée, et dès lors qu'une salariée effectue son retour, n'étaient pas respectés, puisqu'il faut et retrouver le même emploi ou un emploi similaire, et retrouver la même rémunération, ce qui n'est pas le cas actuellement (divisée par deux). Cette salariée a été déclarée en imminence de candidature par notre syndicat. L'Inspection du Travail s'est saisie de son dossier, et a écrit à M. Kretz, délégué régional pour l'Alsace-Lorraine, en faisant valoir les éléments de droit. Il faut espérer que la direction respectera les obligations légales. Sinon, notre syndicat agira aux côtés de la salariée pour que ces éléments soient reconnus juridiquement. Nous sommes clairs et fermes sur nos engagements auprès des salariés, sur notre volonté totale de faire respecter un droit du travail qui est ce qu'il est, une somme de petits avantages salariaux, de manques et d'avantages patronaux conséquents. Nous regrettons que, alors que la direction régionale représentée par M. Kretz a reçu de notre part un courrier qui a soutenu la salariée dans ses demandes sur des bases juridiques, nous n'ayons reçu aucune réponse, et, AU DELA, qu'une telle direction soit dans le refus permanent du dialogue avec les salariés.

     

  • Bertrand Nauleau justifie la forte augmentation de la pension - avec des erreurs d'analyse et de choix selon nous

    La direction de l'AOCDTF et les Compagnons expliquent depuis plusieurs années et plusieurs mois que l'un de leurs objectifs prioritaires est que les jeunes apprentis qui commencent le Tour de France le finissent - alors que le pourcentage moyen ces dernières années est bas, à savoir un pour 10. Les évolutions sociologiques, psychologiques, relationnelles, concernant les jeunes, leurs parents, leurs rapports avec leurs amis, contribuent à ce résultat, ce taux MAIS les choix et les manières de faire des dirigeants de l'Association, des Compagnons, concernant la formation, les coûts, le cadre de vie, constituent une part importante et déterminante dans l'ensemble de ces conditions qui conduisent donc tant et trop d'apprentis à ne pas faire le Tour ou à l'abandonner. Depuis plusieurs mois, nous avons alerté sur des problèmes structurels : le cadre de vie n'est, souvent, pas à la hauteur (des maisons peuvent avoir des literies usagées, qui requièrent des remplacements non effectuées). Pour l'alimentation, sujet central, la direction a fait faire un rapport, suite à notre demande, au responsable de la production alimentaire, lequel a conclu son "étude" que... "tout va bien" - continuons dans les erreurs et les mauvais choix ! Nous savons, par des professionnels qui travaillent au sein de l'Association, que les directions, nationale et régionale, les obligent à faire appel à des fournisseurs bas de gamme, concernant l'ensemble de la matière première alimentaire. Et voici que M. Bertrand Nauleau annonce dans cette vidéo que, pour répondre à une désaffection des jeunes concernant le repas pris dans la maison (le début de son propos), il est instauré une obligation de repas pris dans la maison (31 par mois) , et surtout une augmentation énorme du prix du repas, puisqu'il passe de 4,70 euros à...5,50 euros, soit une augmentation de près de 20% ! Or les apprentis mettent en avant, selon leurs témoignages, le document que la CGT a commencé à leur diffuser et va continuer de leur remettre pour constituer une enquête sur leurs évaluations des services de l'association, le coût, et le coût de tout, le repas, la pension, tous les autres frais annexes. Est-ce que cette augmentation massive va se traduire par une augmentation massive de la qualité, par d'autres choix auprès des fournisseurs ? Le personnel de restauration travaille sur les bases qui lui sont imposées et ce personnel constate depuis des années que des mauvais choix contribuent à des insatisfactions profondes des jeunes qui, après, peuvent faire le choix de quitter la démarche du Tour de France. 

    Et donc, sur ce sujet, sur ces sujets, la direction, comme sur ceux dont nous parlons ici régulièrement et qui concernent les salariés, N ECOUTENT PAS ET CONTINUE CES MAUVAIS CHOIX. On ne passe pas de 4,70 à 5,50 euros ! S'il faut des hausses, elles doivent être modérées, et elles doivent se faire si et seulement si des solutions sont trouvées pour augmenter le pouvoir d'achat des apprentis - et nous retrouvons là un sujet égal à celui des salariés.