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salaires - Page 6

  • Accord d'entreprise au sein de l'AOCDTF. Le "dialogue social" selon la DRH de l'AOCDTF

     

     

     

    Suite à la réunion du mardi 25 Novembre 2014, au "communiqué" de la direction, énoncé par M. Patrick Gillet, DRH de l'Association, le SNCA-CGT a publié cette semaine un communiqué en réponse. Il est en ligne ici. 

    Nous pouvons d'ores et déjà dire que les organisations syndicales et les salariés de l'AOCDTF ont été bernés depuis un an. 

  • Enseignante-formatrice, enseignant-formateur de l'AOCDTF, la direction vous classe en D parce que vous n'avez "aucune autonomie" !

     

     

     

     

    Vous êtes salarié(e) de l'Association. Vous souhaitez pouvoir lire ce document confidentiel. Vous pouvez nous écrire à snpefpcgtcfa arobase gmail point com pour le recevoir.

    L'Association a écrit dans ce dossier Prud'hommes :  "En effet, Monsieur. exerce les fonctions de formateur général en français, et ne dispose d'aucune autonomie dans le cadre de la préparation de ses formations, dispensant seulement les enseignements dont la trame a été fixée par l'Association". 

    Enseignante/formatrice, enseignant/formateur, vous seriez donc des "exécutants" - et c'est tout ! Là encore, cette affirmation est totalement contraire aux faits, et là encore, là aussi, une fois de plus, la direction va devoir s'en expliquer. Sur ce point, le problème est très clair : des enseignants/formateurs embauchés au début des années 2000 et encore ou non en fonction dans l'Association, ont été classés et le sont encore en E. Depuis, une décision arbitraire et injustifiée a été prise de classer TOUS LES ENSEIGNANTS/FORMATEURS EN D. Il s'agit de réaliser sur vos salaires une économie substantielle. 

    Dans ce dossier Prud'hommes, comme dans toutes les négociations auxquelles nous avons participé et participerons, nous défendons le respect des classifications professionnelles, de leurs conditions, du Code du Travail et de la Convention Collective, pour tous les salariés : ouvriers et employés de service, TAM et cadres. 

     

     

  • Congé parental pour une salariée/maman : un nouvel exemple emblématique des choix de la direction de l'AOCDTF

     

     

     

    La direction de l'AOCDTF le dit : elle est parfaite et elle fait les choses parfaitement. Elle est donc toujours stupéfaite, sidérée, voire plus, lorsque la CGT de l'AOCDTF, prétend, elle, constater que, non, cette perfection est un rêve - mais pas la réalité. Si nous parlons de "l'égalité hommes/femmes", la DRH le dit : nous avons plus de salariées, et elles sont même un tout petit mieux payées que les hommes. La CGT de l'AOCDTF l'a dit à plusieurs reprises : il ne faut pas passer d'une inégalité à une autre. Et qu'en est-il de toute façon des salaires ? Ils sont les plus bas de France dans le monde de la formation ! Si la direction prétend respecter scrupuleusement ses obligations concernant les droits des salariées, notamment lorsqu'elles prennent un congé maternité, un congé parental, pourquoi avons-nous connaissance alors d'une situation où une enseignante/formatrice qui a pris un tel congé parental, pendant trois ans, dès lors qu'elle s'est adressée à sa direction régionale pour sa reprise d'emploi, s'est vu "proposer", imposer, un emploi du temps diminué, et avec des heures de travail placées principalement le mercredi ? ! Sauf que dans un tel cas : soit la direction va s'entêter, et alors, le droit est très clair, elle ne peut faire ni l'une ni l'autre de ces intentions/décisions, soit elle comprend son erreur, et elle répond à cette salariée comme à la CGT. Jusqu'ici, la direction nous a habitués au pire. Un énième entêtement absurde, condamné d'avance par l'Inspection du Travail, par le Ministère du Droit des Femmes, par les Prud'hommes ? ou... ?

  • Les SAPO, par comparaison avec les SCOP - l'exemple d'Ambiance Bois

    La société Ambiance Bois est une SAPO. C'est un statut à la fois méconnu et quasiment abandonné. 

    "Et à Ambiance Bois, les statuts sont le support d’un projet politique résumé ainsi “nous ne voulons pas séparer la réflexion de l’action, le discours de la pratique. Dans un contexte général qui considère que le rôle principal d’une entreprise est de générer du profit et des richesses, Ambiance Bois met en pratique avec heurts et bonheurs la recherche d’une dynamique sociale et solidaire au sein de l’entreprise. C’est l’économie et l’argent au service de l’homme et non le profit comme seul objectif et l’homme comme outil subordonné à cet objectif.”

    Ces principes se concrétisent ainsi

    • une gestion collective de l’entreprise : les principales décisions sont discutées et assumées par l’ensemble des personnes qui y travaillent.

    • des salaires égaux : le choix d’une égalité dans les prises de décisions et dans le partage des responsabilités induit l’adoption d’un salaire identique pour tous.

    • le partage des tâches : en particulier celles qui sont les plus pénibles ou les plus répétitives et auxquelles tous les salariés de l’entreprise participent.

    • la polyvalence : elle permet à chacun selon son souhait, d’exercer dans l’entreprise des tâches variées et de ne pas être cantonné sur un poste unique.

    • le temps partiel : il est favorisé pour tous ceux qui souhaitent conserver du temps pour d’autres activités, familiales, associatives ou militantes.

    • la reconnaissance du travail au même titre que le capital : c’est l’origine du choix de notre statut juridique qui donne autant de pouvoir aux actionnaires de capital (les personnes qui ont apporté les fonds nécessaires au démarrage d’Ambiance Bois) qu’aux actionnaires de travail (les salariés de l’entreprise). De même, la répartition des bénéfices se fait à 50 % pour le capital et à 50 % pour le travail

    • le choix de notre PDG (obligatoire de par nos statuts) : chaque année notre Président(e) Directeur(trice) Général(e) est choisi par tirage au sort parmi les membres volontaires de l’équipe de travail n’ayant pas occupé ce poste antérieurement. Cette rotation nous permet de manifester vis à vis de l’extérieur, sur un poste hautement symbolique, que nous nous sentons tous co-responsables de notre entreprise non seulement lorsqu’il s’agit de sa gestion, mais également au regard de la loi.

     L'émission de Michel Mompontet parle de la SAPO Ambiance Bois : 

     

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  • Dans le numéro de février 2014 de "Compagnon du Devoir", les voeux de Bertrand Nauleau

  • Accord d'entreprise au sein de l'AOCDTF, dates et modalités, une négociation qui va commencer dans deux mois

     

     

     

     

     

    1/ Le calendrier des réunions

     

    -          1ère réunion le mardi 25 mars 2014 à 10h30 

    -          2ème réunion le mercredi 21 mai 2014 à 10h30 

    -          3ème réunion le mercredi 25 juin 2014 à 10h30 

     

    Au cours de la 1ère réunion, les délégations syndicales pourront exposer leurs revendications.

     

    Une réunion supplémentaire pourra éventuellement être organisée à l’initiative de la Direction.

     

     

    2/ Lieu des réunions

     

    Les réunions se dérouleront au siège social situé au 82 rue de l’hotel de ville 75004 Paris.

     

     

    3/ Les parties à la négociation

     

    La délégation de chacune des organisations syndicales comprendra au plus trois salariés de l’association dont le délégué syndical.

     

    La représentation de l’employeur sera composée librement par celui-ci de collaborateurs appartenant à l’Association. Toutefois, afin de garantir un équilibre avec la composition de chacune des délégations syndicales, le nombre de personnes constituant la délégation patronale ne sera supérieur à celui de chacune d’entre elles, soit à trois personnes.

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    Précision de la CGT : notre syndicat a déjà fait connaître nos revendications de travail thématique. La direction devait répondre sur ces revendications par un courrier fin décembre 2013 - finalement arrivé fin janvier 2014, mais sans cette réponse.

     

  • Après le dossier de "L'Humanité" sur les CFA : à propos de l'enseignement en CFA, de l'Histoire du Travail, du Code du Travail, et autres éléments

     

    Comme cela a été dit dans la note du SNCA par lequel le syndicat de la CGT a réagi à la publication du mini-dossier de "L'Humanité" concernant les CFA, le choix de parler de ceux-ci par l'exemple des CFA de l'UIMM a entraîné une série de conséquences, dangereuses par le risque de généralisation. Ce que ces articles révèlent sur ce qui se passe dans ces CFA de l'UIMM est très grave et problématique, et nous ne mettons pas en doute les témoignages des apprentis, les révélations des journalistes. Et nous n'en sommes pas surpris. Nous connaissons le monde "de l'entreprise", le patronat, les patronats, du BTP, de l'artisanat, et nous savons que c'est surtout dans les entreprises (fort heureusement, pas toutes, mais néanmoins trop d'entre elles) que des jeunes peuvent s'habituer à l'antisyndicalisme, et parfois même au "racisme" (et ce d'une manière totalement contradictoire puisque bien des travailleurs et notamment des travailleurs précarisés par les employeurs, sont d'origine diverse, qu'ils apprennent sur les chantiers et les lieux de travail la solidarité entre travailleurs). Nous savons que nous trouvons là une des stratégies patronales pour diviser les travailleurs selon le fameux précepte machiavélique, "diviser pour mieux régner". Et pour détourner les regards que les travailleurs portent sur eux, eux, les employeurs, il est tellement pratique d'inciter les travailleurs à se regarder entre eux, à se jalouser, à se disputer. C'est du temps gagné, et si les divisions sont réelles et profondes, elles permettent à ces employeurs de jouer les uns contre les autres, et ainsi de continuer à mener le jeu. Il va de soi que les enseignants/formateurs de l'UIMM qui se permettent de tenir les propos qui sont cités dans ces articles sont, sans aucun doute aucun, une minorité parmi ces enseignants/formateurs. Il faut espérer que la publication de ces articles permettra aux enseignants/formateurs de s'exprimer, non pas contre leur révélation, mais contre les conditions qui rendent possible de tels propos, de telles dérives, et notamment cette pression du patronat de l'UIMM. 

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    Qu'est-ce que cela signifie d'enseigner et de former dans un CFA de l'AOCDTF ?

     

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    Pour l'heure, même si le MEDEF, un certain patronat, réclame, pardon exige, pardon ordonne, que le contenu des formations soit soumis à son évaluation, à ses décisions, le programme de formation en enseignement général, le référentiel de formation, est national, déterminé et validé par l'Education Nationale. Est-ce que le cours d'Histoire pour un apprenti en CFA, est-ce que le cours de PSE pour un même apprenti de CFA, sont adaptés aux "idées", "valeurs", de ce patronat anti-syndicat ? Il n'en est rien - pour l'instant. Par exemple, dans le cours d'Histoire sur les deux années de la formation de CAP, il est prévu que, pour parler de l'Histoire de France post-révolution et de l'Histoire du monde du travail, il y a le thème de la "grève" de masse, comme en 1936, avec les occupations d'usine. Les apprentis peuvent ainsi apprendre et comprendre que 1936 fait partie des moments historiques et "fondateurs" de la République, par l'évolution des pratiques dans le monde du travail, du Droit économique, et que cette évolution n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu une telle mobilisation des salariés. Sans que le cours fasse donc l'éloge explicite de la grève, le constat est clair. Les travailleurs n'ont pas demandé s'ils avaient le droit de faire une telle grève de masse, partout en France, et c'est parce qu'ils ont estimé qu'ils ne pouvaient plus surseoir à leurs volontés communes, qu'ils devaient se mobiliser. On sait ce qu'une telle situation peut signifier aujourd'hui, alors que cette grève de masse est réputée difficile, impossible, intolérable même par les tenants de l'esclavagisme économique : "travaillez et taisez-vous". Après, puisque le cours d'Histoire intègre une approche de la Seconde Guerre Mondiale (à travers le génocide, la Shoah), l'intelligibilité de cette séquence historique doit permettre à l'enseignant/formateur de parler des positions, choix, comportements, engagements, des différents groupes sociaux, et comme il n'est pas difficile de montrer et démontrer qu'une large partie du patronat français a été ulcéré par 1936, les grèves, le gouvernement du Front Populaire, il faut expliciter comment ses membres se sont conduits dès lors qu'un gouvernement de collaboration s'est imposé à tous les habitants de la métropole. Et que disent les historiens spécialistes de cette période sur les choix et les comportements de ces membres pendant cette période ? Il faut en parler puisque l'antisyndicalisme d'une partie du patronat français a obtenu satisfaction : les syndicats ont été rayés de la carte, interdits, même si on peut trouver des syndicalistes qui ont soutenu "la charte du travail" du régime pétainiste. Et nous savons qu'aujourd'hui, une partie du patronat a le même rêve. Pour l'heure, les temps sont difficiles : le Président de la République a conditionné le "pacte de responsabilité" et ses suppressions de cotisations au développement et au progrès du "dialogue social".

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    Il en va de même sur et contre "le racisme" : il s'agit d'un phénomène, psychologique, "politique", individuel et collectif, dont on connaît l'Histoire, les principes et les effets, les dégâts, dans notre Histoire. Sur ce sujet, il y a même une possibilité juridique d'être mis en cause, puisque les propos racistes sont un délit, qui peut être poursuivi. Là encore, que ce soit avec le cours d'Histoire, qui nous expose à la prise en compte de la force de la diversité humaine, dans le monde, en France, l'implication de citoyens du monde entier dans l'amour et la défense de la France lors de la Seconde Guerre Mondiale par exemple, ou en PSE, à travers les réalités économiques, il appartient aux enseignants/formateurs de former les apprentis : aux réalités et donc à la diversité, à la loi, à l'importance de cette diversité dans la genèse et le développement de la France passée et actuelle, et c'est ce qu'ils font pour l'essentiel. Lorsqu'une situation l'exige (c'est ce qui s'est passé pour un enseignant/formateur au sein de l'AOCDTF), il lui appartient de solliciter les responsables, le Prévôt, le responsable régional de formation, le délégué régional, pour alerter sur des propos inacceptables et intolérables. C'est ce qui a conduit la CGT à demander à l'AOCDTF de mener une campagne d'information interne, sur et contre le racisme, et ce depuis plus d'un an, et sans effet à ce jour. Mais si la direction minimise ou est indifférente, nous savons que ce n'est pas le cas des enseignants/formateurs. Et nous ferons en sorte qu'ils soient soutenus en ce sens, qu'un travail national permette de traiter ce problème et d'y apporter des réponses adéquates. 

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    En PSE (prévention santé environnement), les "IRP" (instances représentatives du personnel) sont au programme, et notamment les syndicats. Leur présentation est schématique, squelettique. On mesure à quel point les rédacteurs de cette séquence, les rédacteurs autorisés et reconnus dans l'EN (et pas les enseignants/formateurs des CFA qui ne le sont nulle part) ont fait en sorte d'être factuels, et de se contenter du minimum..."patronal". Il est aussi question du Code du Travail, des Conventions Collectives. On connaît le discours patronal du MEDEF qui voudrait que le Code du Travail français soit "rigide" - traduisons : qui ne lui permet pas de faire tout ce qu'il voudrait. Mais les droits des employeurs sont multiples et importants, et il y a des blancs, des lacunes énormes dans ce Droit, ce qui s'explique par le fait que des majorités successives se sont fait l'exécuteur des volontés patronales qui réclamaient et réclament encore des "chocs de simplification" qui sont en fait des actes de destruction de droits salariés. Dans les faits, les employeurs peuvent licencier facilement les travailleurs, y compris les salariés "protégés" (cf. le cas du DS de la CGT au sein de l'AOCDTF !), mais les salariés ne peuvent pas "licencier" les employeurs, même si ceux-ci sont incompétents ou dangereux. Un certain patronat voudrait pouvoir tout, et tout ce qu'il veut, et quand il veut, et n'avoir aucun compte à rendre. C'était le sens de la "sécurité" que Mme Parisot réclamait, voulant à l'inverse précariser l'ensemble des salariés. Ce prolongement des conditions et des mentalités de l'esclavagisme à travers le salariat, les apprentis en font l'expérience et en parlent. Ils sont assez surpris, choqués, de devoir faire des heures supplémentaires qui ne leur sont pas payés. Ils découvrent très tôt ce que d'autres découvrent et subissent plus tard. Et de tout cela, il peut être question, il est question, dans les heures de formation de tous les enseignants/formateurs qui font leur métier en ayant le souci à la fois de "la vérité" et d'un certain approfondissement des faits, des problèmes, des notions. Enfin, si les professeurs de l'Education Nationale bénéficient de formes multiples de reconnaissance et de valorisation (dans le système général de l'Education, et pas nécessairement dans les établissement où ils travaillent, où nous savons que les conditions de leur travail se sont dégradées), les enseignants/formateurs des CFA n'en ont aucune, et notamment au sein des CFA où ils travaillent, où, que ce soit par la place qui leur est faite, par les salaires qui leur sont imposés, par les moyens auxquels ils ont droit et surtout n'ont pas droit, ils font l'expérience d'un mépris typiquement patronal, qui "consent" à leur présence, mais seulement consent, et ne les considère pas (si évidemment, vous êtes enseignant/formateur dans un CFA où les choses se passent différemment de ce qui est dit ici, nous nous en réjouissons pour vous, mais nous savons, par l'addition des témoignages, que c'est ce mépris qui est majoritaire). Or, pour enseigner en CFA, il fallait précédemment avoir un Bac +3, et maintenant un Bac+5, pour un taux horaire qui varie au plus bas à 15 euros de l'heure (FFP + PRAA) au plus "haut" à 30 euros, très loin du taux horaire de nos collègues de l'Education Nationale. Or s'il fallait avoir au moins Bac +3, être agrée par le rectorat du lieu de travail, et maintenant Bac+5, combien d'enseignants/formateurs ont un niveau supérieur, sans que cela soit pris en compte ? ! 

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    Et c'est pour cela que la CGT au sein de l'AOCDTF a engagé un dossier au fond auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux (puisque les négociations importantes devraient commencer cette année, mais n'ont pas pu être ouvertes et menées auparavant par le refus de la direction de l'AOCDTF), pour faire reconnaître les droits des enseignants/formateurs, tels qu'ils ressortent du Code du Travail, de la Convention Collective, et au-delà, de ce que les sources de financement, l'Etat, les Régions, peuvent et doivent exiger des CFA; et c'est pour cela que la CGT des CFA, le SNCA-CGT, a engagé, auprès du Ministère de l'Education Nationale, du Ministère du Travail, de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, des Régions, un travail pour la reconnaissance des qualifications professionnelles, de l'expérience et de la qualité du travail de formation. Et rien de tout cela ne serait possible, sans le travail des enseignants/formateurs, rigoureux, cohérent, adapté à l'Histoire et au Droit de la République, ambitieux pour les apprentis. 

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    D'ici mars 2013, nous inviterons les salariés et les collègues, camarades, de l'AOCDTF, à adapter "la semaine  de l'éducation contre le racisme" dans nos CFA.

    Ci-dessous, le Guide de l'apprenti, par les Jeunes CGT.

     

    Ci-dessous, des extraits de deux manuels pour enseignement/formation en CFA, un manuel d'Histoire-Géographie et un manuel de PSE.

     

     

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  • La conférence de presse de rentrée de Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT

  • Les 24, 25 et 26 Janvier 2014, les Maisons/CFA AOCDTF sont ouverts au public, aux familles

     

     

     

     

    L'association AOCDTF forme des jeunes et des moins jeunes à 28 métiers différents dans 6 filières.

     

    • Filière des Métiers Métallurgie-Industrie : Carrossier, Chaudronnier, Mécanicien, Mécanicien-Outilleur, Électricien, Forgeron,
    • Filière des Métiers des Matériaux Souples : Cordonnier-bottier, Tapissier, Sellier, Maroquinier,
    • Filière des Métiers du Vivant : Jardinier-Paysagiste, Maréchal-ferrant, Vigneron, Tonnelier,
    • Filière des Métiers du Goût : Boulanger, Pâtissier,
    • Filière des Métiers du Bâtiment : Charpentier, Couvreur, Maçon, Tailleur de Pierre, Métallier, Plombier,
    • Filière des Métiers de l’Aménagement et de la finition des Bâtiments : Ébéniste, Menuisier, Plâtrier, Peintre, Solier-moquettiste, Carreleur.

    Pour l'un de ces métiers, les parcours sont : 

    - Parcours Apprentissage (pour les collégiens et les lycéens) ;
    - Parcours Prépa métier (pour les bacheliers généraux/technologiques et les étudiants désireux de se ré-orienter) ;
    - Parcours Prépa Tour de France (pour les bacheliers pro et plus, ayant déjà une première formation à un métier ou titulaires d’un CAP).

     

    Nous rappelons, comme nous l'avons fait précédemment, que nous invitons les jeunes et les familles, intéressés, par un projet d'un parcours de formation, à bien comprendre les informations et les éléments publiés sur notre blog. Les problèmes qui sont ici présentés et expliqués entre les salariés, notre organisation syndicale, et la direction nationale, les directions régionales, n'impactent pas la volonté et le professionnalisme des salariés qui, sur tous les sites, font leur travail avec conscience et passion. Néanmoins, pour les familles qui se déplaceront sur les sites dans une semaine, il n'est pas inutile d'avoir à l'esprit que les salariés qui travaillent dans cette association le font avec toutes les difficultés exprimées et expliquées sur ce blog (conditions de travail, salaires, pression(s) de la direction), qu'il y a une grande différence entre l'idéologie du "Compagnonnage" (parfois, trop souvent, un paravent pour de mauvaises manières dans les relations aux autres travailleurs, au Droit du Travail) et la réalité historique et économique du "Compagnonnage".

     

    Les Maisons/CFA concernés par cette ouverture sont : 

     

    05 - L'Argentière-la-Bessée : 24-25 janvier.

    06 - Cagnes-sur-Mer : 24-25 janvier.

    10 - Troyes : 24-25-26 janvier.

    12 - Rodez : 24-25-26 janvier.

    13 - Marseille : 24-25 janvier.

    14 - Sainte-Croix-Grand-Tonne : 24-25 janvier.

    16 - L'Isle d'Espagnac : 24-25-26 janvier.

    17 - La Rochelle : 24-25-26 janvier.

    21 - Dijon : 24-25 janvier.

    22 - Trégueux : 24-25-26 janvier.

    24 - Chancelade : 24-25 janvier.

    25 - Besançon : 24-25 janvier.

    29 - Brest : 24-25-26 janvier.

    30 - Nîmes : 24-25 janvier.

    31 - Toulouse : 24-25-26 janvier.

    31 - Colomiers : 24-25-26 janvier.

    33 - Bordeaux : 24-25-26 janvier.

    33 - Lamothe-Landerron : 24-25 janvier.

    34 - Baillargues : 24-25 janvier.

    35 - Rennes : 24-25-26 janvier.

    37 - Tours (centres Littré et Saint-Symphorien) : 24-25 janvier.

    42 - La Talaudière : 24-25-26 janvier.

    44 - Nantes : 24-25-26 janvier.

    45 - Cepoy : 24-25 janvier.

    49 - Angers (rue Copernic) : 24-25-26 janvier.

    50 - Cherbourg : 25 janvier.

    51 - Muizon : 24-25-26 janvier.

    51 - Reims : 24-25-26 janvier.

    54 - Nancy : 24-25-26 janvier.

    59 - Villeneuve d'Ascq : 24-25-26 janvier.

    64 - Gelos : 24-25-26 janvier.

    66 - Perpignan : 24-25 janvier.

    67 - Strasbourg : 24-25-26 janvier.

    69 - Lyon (rue Nérard) : 24-25-26 janvier.

    72 - Le Mans : 24-25-26 janvier.

    75 - Paris : 24-25-26 janvier.

    76 - Mont-Saint-Aignan : 24-25 janvier.

    76 - Le Havre : 25 janvier.

    78 - Epône : 24-25-26 janvier.

    81 - Albi : 24-25-26 janvier.

    86 - Poitiers : 24-25 janvier.

     

    89 - Auxerre : 24-25 janvier.

     

  • Le salaire de décembre 2013 doit être versé en début de semaine prochain

     

     

     

    Lors du CE, ce fut le souhait et la demande de M. Bellanger, pour continuer dans l'habitude prise par l'association, et étant donné que 15 jours de vacances commence à la fin de la semaine.

  • Une rencontre entre le premier conseiller Bertrand Nauleau et la CGT en... juin 2014

     

     

     

     

    Lors du CE de l'AOCDTF à Angers, le secrétaire général, M. Bellanger, a fait savoir que, conformément à son engagement écrit, le nouveau premier conseiller recevra les représentants de notre section en 2014. Le courrier de M. Bertrand Nauleau à notre endroit indique début 2014. Or le rendez-vous est annoncé par M. Bellanger en... juin 2014, y compris après les Assises, qui sont annoncées plus tôt cette année. Pour la CGT, ce temps, six mois encore, est trop long. Une réunion qui doit durer entre une à deux heures ne peut être ainsi reportée aussi loin.

  • Agricol Perdiguier, "Le discours contre les 12 heures" et contre les salaires trop bas, une science économique abstraite, l'instrumentalisation de la concurrence, etc

    Agricol Perdiguier est né en 1805, le 3 décembre, lendemain de la bataille d'Austerlitz, à Morières. Son père était menuisier, et sa mère couturière. Il est né au sein d'une famille nombreuse. D'une famille à la fois républicaine et favorable au 1er Empire, le retour des Bourbons et de la noblesse, avec la seconde terreur blanche (ignorée comme la première par les livres d'Histoire), son père est emprisonné. C'est en 1820 qu'il débute son Tour de France. Il est élu premier compagnon en 1927, alors qu'il vit et travaille à Lyon. Il s'instruit beaucoup et travaille déjà au rapprochement entre Compagnons, qui, à l'époque, s'opposent, et se battent parfois. C'est en 1839 qu'il publie le Livre du Compagnonnage, dont nous parlerons dans une prochaine note. Lorsque la Révolution de 1848 fait tomber Louis Philippe, il s'engage dans la représentation politique, puisqu'il est élu représentant du peuple, dans le Vaucluse et dans la Seine (qu'il choisit). A l'Assemblée Nationale, le 8 septembre 1948, il prononce un discours, dit "contre les 12 heures de travail". Vous le trouvez ci-après. C'est un texte remarquable. Au-delà de ce que dit Agricol Perdiguier, nous ne pouvons qu'être stupéfaits de constater que en plus de 160 ans, les problèmes économiques fondamentaux de la France restent les mêmes, et qu'aujourd'hui encore, une frange active du patronat et des rentiers soutient ce que Agricol Perdiguier dénonce dans son discours, les bas salaires, la baisse des salaires, une augmentation du temps de travail sans salaire. Voici ce qu'il écrit : 

    "Le décret du 2 mars était une conquête des ouvriers; ils croyaient que le travail serait dorénavant pour eux moins meurtrier et le salaire assez élevé pour qu'il leur fût possible de vivre en travaillant Cependant ce décret, qui leur donnait espoir, va être abrogé. "(...) Il cite la parabole de Lammenais : Voyant, dit-il, que les hommes s'étaient partout multipliés, et que leur multitude était innombrable, un homme se dit : Je pourrais bien peut-être en enchainer quelques-uns, et les forcer à travailler pour moi mais il les faudrait nourrir, et cela diminuerait mon gain. Faisons mieux! Ils mourront, à la vérité; mais, comme leur nombre est grand, j'amasserai des richesses avant qu'ils aient diminué beaucoup, et il en restera toujours assez. Or toute cette multitude vivait de ce qu'elle recevait en échange de son travail. Ayant donc parlé de la sorte, il s'adressa en particulier a quelques-uns et leur dit: Vous travaillez pendant six heures, et l'on vous donne une pièce de monnaie pour voire travail. Travaillez pendant douze heures, et vous gagnerez deux pièces de monnaie, et vous vivrez bien mieux, vous, vos femmes et vos enfants, et ils le crurent. Il leur dit ensuite Vous ne travaillez que la moitié des jours de l'année; travaillez tous les jours de l'année, et votre gain sera double, et ils le crurent encore. Or, il arriva de là que la quantité de travail étant devenue trop grande de moitié, sans que le besoin de travail fût plus grand, la moitié de ceux qui vivaient auparavant de leur labeur ne trouvèrent plus personne qui les employât. Alors, l'homme méchant qu'ils avaient cru leur dit. Je vous donnerai du travail à tous, à la condition que vous travaillerez le même temps, et que je ne vous payerai que la moitié de ce que je vous payais; car je veux bien vous rendre service, mais je ne veux pas me ruiner. Et comme ils avaient faim, eux, leurs femmes et leurs enfants, ils acceptèrent les propositions de l'homme méchant, et ils le bénirent car, disaient-ils, il nous donne la vie. Et, continuant de les tromper de la même manière, l'homme méchant augmenta toujours plus leur travail, et diminua toujours plus leur salaire. Et ils mouraient faute du nécessaire, et d'autres s'empressaient de les remplacer car l'indigence était devenue si profonde dans ce pays, que les familles entières se vendaient pour un morceau de pain. Et l'homme méchant, qui avait menti à ses frères, amassa plus de richesses que l'homme méchant qui les avait enchaînés.." Il ajoute : "Le fond de la question est la, messieurs, là tout entier. Plus l'ouvrier travaille, moins il gagne moins il gagne, moins il consomme, moins il consomme, plus il souffre, et plus il souffre, plus nous approchons des révolutions. il ne faut pas dire que la République est la cause du mal il est plus vrai de dire que la République est venue, parce que le mal était intolérable pour le grand nombre."

    Agricol Perdiguier défend clairement l'inverse : il faut travailler moins et gagner plus, avec une meilleure répartition du "numéraire"

    Son constat, pour 1848, est toujours valable : "Le prix du travail, de la main d'oeuvre n'étant dus en rapport avec le prix de tout ce qui est nécessaire à vie du travailleur, it y a en déplacement de 'a richesse les uns se sont ruines en publique, travaillant, les autres sont devenus les maîtres de tout en ne travaillant pas.

    Il a parfaitement compris que le dirigeant renversé par la Révolution a écouté les conseils de ce qu'il appelle une "économie politique" : L'économie po!itique qui a, pendant dix-sept ans, fait la cour a Louis-Philippe" porte une grande responsabilité dans la situation dramatique des travailleurs. Il ajoute, mettant en cause le cynisme des dirigeants qui s'appuient sur les concurrences internationales : "le mal qu'elle a fait (l'économie politique), elle est impropre à le réparer; elle ne peut que l'aggraver encore. On ne veut pas que dix heures de travail, qui met ta journée à douze heures, en y comprenant le temps de manger, soit assez longue pour le travailleur; on ne veut pas que le salaire de l'ouvrier soit relevé; on pense que cela nuirait à notre commerce et nous mettrait dans t'impossibilité de soutenir la concurrence avec les étrangers. Ainsi maintenons, excitons la concurrence. Les fabricants anglais disent à leurs ouvriers les Français livrent la marchandise à plus bas prix que nous, ils vendent et nous ne vendons pas il faut donc vous résoudre à voir baisser votre salaire, faute de quoi, plus de travail, et partant, plus de pain et l'ouvrier cède. Les fabricants français disent à leurs ouvriers Les ouvriers anglais viennent de consentir à une baisse de salaire il faut vous résoudre à travailler à meilleur marché qu'eux si vous voûtez que nous puissions vendre. Consentez, ou sinon plus d'ouvrage; et l'ouvrier consent.Les mêmes arguments sont tour à tour en ployés en Angleterre et en France" ! 

    Il constate que cette loi de la concurrence vaut pour certains métiers, quand d'autres sont protégés, et il en appelle, dans l'esprit de la République, à une égalité de traitement. Si certains doivent accepter une concurrence dans le travail, il demande à ce qu'il en soit ainsi pour certains métiers socialement réservés. "Enfin, ceux qui veulent conserver, exciter la concurrence criminelle de nos jours, sont-ils vraiment sincères? Ceux qui veulent mettre en concurrence les travailleurs avec les travailleurs, ceux qui veulent mettre les tournées au rabais et les adjudications au rabais, sont-ils vraiment conséquents avec leurs principes? S'il en est ainsi, introduisons la concurrence partout. Mettons à l'adjudication les places de procureurs, d'avocats pro- généraux, de résidents de cours criminelles, celles de professeurs et de tous les employés de l'Etat choisissons, en toute chose, ceux qui voudront travailler au plus bas prix, et exigeons d'eux le bon marché et des travaux de quelque valeur. Faisons en sorte que le gouvernement soit a bon marché, que les denrées soient à bon marché, et alors les ouvriers pourront travailler à bon marché et soutenir la concurrence sons être réduits à pâtir ou a mourir de faim." Evidemment, il prend au jeu de leur rhétorique ceux qui veulent toujours plus d'avantages et de sécurités juridiques et économiques, en imposant aux autres précisément le contraire. 

    Il ajoute, et c'est remarquable : "Et pourquoi? Parce le le salaire a été trop bas; parce quête numéraire s'est retiré dans un petit nombre de mains parce q je les moyens ont d'échange manqué aux populations, et partant, tous les producteurs ont souffert, ont pâti et pâtissent, faute de pouvoir s'aider les uns les autres. La France est riche, plus riche que jamais le peuple souffre, il souffre plus que jamais, et son avenir est effrayant. Pourquoi cela, messieurs? en serait-il ainsi si nous étions justes, si nous étions humains et fraternels? Non, il n'en serait pas ainsi." En 1848 ! 

    Il met en cause une science économique partielle et partiale, et nous entendons aujourd'hui encore dans les médias la même parole, plus de 160 ans après ! 

    "Des statistiques nous en faisons, nous aussi, et voici comment :  Nous disons Il y a quinze ans, on payait la façon de cet ouvrage tant; aujourd'hui, on le paye tant; il y a baisse. II y a quinze ans, on payait la viande, le bois, les loyers, tant; aujourd'hui, on les paye tant; il y a hausse. Ainsi l'ouvrier reçoit moins d'argent pour son travail, il faut qu'il en débourse davantage pour se nourrit et se loger, donc il est de plus en plus malheureux." Et concernant ce décalage entre des salaires qui stagnent ou régressent et des prix qui augmentent, on croirait lire un texte de nos jours ! 

    Il constate et dénonce la stupidité d'une non répartition de la possibilité d'acheter les biens produits : "Oui, et je le veux bien, il y a quatre fois plus d'objets qui sont, ou qui devraient être utiles à tout le monde; oui, les riches ne peuvent agrandir ni leurs corps, ni leurs estomacs, et ils ne peuvent tout consommer eux seuls. Et que résulte-t-il de cela? C'est que les riches, qui ne peuvent agrandir ni leurs corps, ni leurs estomacs, ne peuvent consommer qu'une partie des produits; c est que les pauvres, malgré qu'ils aient un corps et un estomac, ne peuvent, vu leur pauvreté,vu leurs salaires toujours plus insuffisants, user la partie des produits qui devraient leur être attribués, ainsi les magasins s'emplissent, et ne peuvent désemplir, parce que le grand nombre ne peut plus consommer." Et comme nous pouvons le lire, Agricol Perdiguier ne fait pas de métaphores : il nomme les "riches" "les riches", parce qu'ils accumulent, numéraires, actifs, valeurs. 

    A l'inverse, il explique les bénéfices nationaux de cette distribution de la richesse produite : 

    "Plus de salaires, plus de consommation de la part du plus grand nombre, et partant, plus d'échange, plus de commerce. Si l'ouvrier reçoit un salaire équitable, s'il touche un argent qu'il a gagné à la sueur de son front, cet argent, il ne le cache pas dans la terre, il le dépense il se nourrit alors un peu mieux, il se vêt, il se meuble, il se procure des livres, il envoie ses enfants à l'école, il leur donne les soins qu'ils méritent. L'argent gagné et dépensé par les ouvriers fait travailler les aubergistes, les tailleurs, les cordonniers les chapeliers, les fabricants de meubles, les marchands de toiles et d'étoffés, les instituteurs, les imprimeurs, les libraires, les boutiquiers de toutes sortes. Ceux-ci se font encore travailler les uns les autres, font travailler d'autres travailleurs. 'l'outes les industries, toutes les sciences, tous les arts en profitent, et je n'excepte ni les théâtres ni les autres lieux de divertissement. Comme chacun mange et boit, le cultivateur vend ses denrées pour se procurer ensuite les produits des villes qui consomment les siens. Chacun paye alors son loyer ou son fermage, l'Etat perçoit les impôts directs et indirects, riches et pauvres s'en trouvent bien, et la vie circule dans la société."

    Il confirme sa critique des "économistes" et défend une durée raisonnable du travail quotidien : 

    "A entendre les économistes, on dirait que la France ne peut exister que sur la ruine de ses ouvriers et la mort de son peuple. (...) Une trop longue journée énerve l'ouvrier, et nuit à tous ses intérêts et à tous ses besoins; "

    Il conclut : "Citoyens représentants, je suis ouvrier, moi, un ouvrier véritable, et si M. Charles Dupin et M. Buffet pouvaient en douter, je suis prêt à leur donner des preuves de ma capacité dans ma partie. Cependant, je suis pour la diminution de la longueur de la journée (...)"

    D'autres notes seront prochainement publiées à son sujet, que ce soit sur ses ouvrages, discours, sa vie, puisqu'il faut rappeler que, en raison de son échec dans ses projets politiques (échec partagé avec des millions de travailleurs et de citoyens engagés), il a terminé sa vie dans la misère la plus profonde. Sa dépouille sera accompagnée par des milliers d'hommes et de femmes jusqu'au Père Lachaise où il est enterré. 

    Voici donc ce qu'a pensé et écrit un des plus importants représentants du Compagnonnage à l'époque moderne concernant le travail, le temps de travail, le salaire, l'économie en tant que réalité et en tant que "science".

     

     



     

  • M. Bertrand Nauleau nous répond : une rencontre début 2014

    La réponse est laconique mais elle existe et elle est claire :

  • Un salaire de professeur/formateur en CFA avec CDII ?

     

    La presse grand public comme la presse professionnelle semble l'avoir intégré : les professionnels de l'éducation, les "instits", les "professeurs", français, ont un salaire moyen annuel faible et bas par rapport aux autres pays européens, et notamment les plus riches, Allemagne, Angleterre, Belgique, pays du Nord. Mais la même presse ignore complètement les professionnels de l'éducation du privé (non confessionnel) : ceux à qui leur employeur prétend pouvoir appliquer la convention collective nationale des organismes de formation, ceux à qui leur employeur refuse de prendre en compte leur expérience professionnelle et leurs diplômes pour les rémunérer très très légèrement plus, dans le cadre de cette même convention. Cet été, cette même presse s'est tantôt émue tantôt extasiée devant le contrat de travail britannique, 0 heure par moi, comme si le CDII n'existait pas ! 

    Voici donc, au sein de l'AOCDTF, la ligne de salaire FFP (face à face pédagogique), et PRAA (préparation recherche et autres activités), sachant que, dans le cadre du CDII, le salaire rémunère les heures effectuées, et que les heures de formation dans les CFA, sauf les grands établissements, relèvent d'un temps partiel très partiel (peu d'heures).

    Voyez et faites le calcul : 

    NIVEAU SALAIRE CFA AOCDTF.jpg

  • La CGT de l'AOCDTF salue les salariés de l'association pour cette rentrée 2013/2014

     

     

     

     

     

    Cette année va t-elle permettre à vous tous de connaître des évolutions intéressantes et justifiées ? Il y a beaucoup d'éléments indéterminés pour répondre avec probabilité ou même certitude à cette question. Le nouveau premier conseiller, M. Nauleau, va t-il impulser un autre état d'esprit à la direction, à l'association ? Les salariés seront-ils considérés comme des membres à part entière de l'association, seront-ils traités avec respect quand ils posent des questions ou formulent des demandes raisonnables ? L'accord d'entreprise va t-il faire l'objet d'un travail profond et d'une évolution comparable ? Ce qui est certain, c'est que l'Inspection du Travail (via l'inspectrice en charge de l'association au niveau national, Mme Rambaud) a décidé de mener une enquête et de mettre en oeuvre cette médiation; ce qui est certain, c'est que le Conseil des Prud'hommes de Bordeaux répondra à des questions importantes, et que ses réponses seront valables pour tous. 

    Il nous appartient, à nous salariés, de nous rencontrer, de discuter, d'être solidaires. Le projet de loi sur les retraites est une occasion. Le projet est habile, mais terrible. L'intégration plus précise de la pénibilité est une des rares satisfactions, même si les conditions de son évaluation sont et seront encore insuffisantes. Par contre, l'allongement de la durée de cotisation pour les travailleurs actuels de 30 à 50 ans est un scandale. Si nous laissons faire ce projet, si le gouvernement et la majorité actuels ne rectifient pas le projet, les jeunes salariés qui deviendront des vieux salariés ou des chômeurs âgés (puisque tant d'hommes et de femmes de plus de 50 ans et 55 ans sont au chômage) devront travailler jusqu'à 67 ans, voire plus. 

    La CGT a des propositions, nombreuses, chiffrées, claires, crédibles. Nous pouvons, avec nos moyens actuels (énormes, la France étant l'un des pays les plus riches du monde) financer une retraite à 60 ans, augmenter les pensions, et notamment celles des plus modestes, etc. Les propositions de la CGT sont à découvrir ici

    1. Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans 
    2. Des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète 
    3. Justice et réduction des inégalités 
    4. Assurer le financement des retraites 
    5. Faire contribuer tous les revenus 
    6. Une autre politique de l’emploi 
    7. Augmenter et moduler les cotisations patronales