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Le Blog Des Salaries des CFA - Page 27

  • AOCDTF : le prévisionnel d'offres de formation par région et site pour 2012/2013

     

     

    Dans le cadre des NAO, la CGT a demandé à recevoir un certain nombre de documents et d'informations (l'absence de transmission et de connaissance de ces documents et de ces informations ayant été une partie de l'affaire du licenciement du délégué syndical CGT, cf notes ci-dessous). Parmi ces documents et informations, il y a le Prévisionnel des offres de formation de l'AOCDTF pour la rentrée scolaire 2012/2013. La Direction a transmis ce document, et c'est à partir de celui-ci que nous vous faisons connaître ce que les directions, nationale et régionale, ont décidé, pour l'instant, de mettre en oeuvre. Il vous appartient de faire la comparaison avec les offres actuelles. Les formations Prépa-métier sont notées PM.

    1. ALSACE : pour le site de Strasbourg, 10 sections sont prévues (4 1 an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro).
    2. AQUITAINE : Perigueux, 5 sections (2 1 an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro); Pau : 2 sections (2 1an PM); Lamothe-Landerron, 4 sections (3 1an PM, 1 CAP); Bordeaux, 6 sections (2 1an PM, 2 CAP, 2 Bac Pro)
    3. BOURGOGNE : Dijon, 6 sections (1 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro); Auxerre : 3 sections (2 1 an PM, 1 CAP).
    4. BRETAGNE : Brest, 2 sections (1 1 an PM, 1 CAP); Rennes : 8 sections (4 1 an PM; 3 CAP, 1 Bac Pro)
    5. CENTRE : Cepoy, 1 section (1 1an PM); Tours 1, 2 sections (1 1an PM, 1 Bac Pro); Tours 2 : 9 sections (7 CAP, 2 Bac Pro)
    6. CHAMPAGNE-ARDENNE : Troyes, 2 sections (1 1an PM, 1 Bac Pro); Reims : 2 sections (1 1 an PM, 1 Bac Pro), 6 sections (5 CAP, 1 Bac Pro)
    7. FRANCHE-COMTE : Besançon, 4 sections (2 1an PM, 2 CAP)
    8. HAUTE-NORMANDIE : Rouen, 6 sections (3 1 an PM, 3 CAP)
    9. ILE-DE-FRANCE : Paris, 8 sections (3 1 an PM, 3 CAP, 2 Bac Pro), Epône, 8 sections (2 1an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro)
    10. LANGUEDOC-ROUSSILLON : Baillargues, 2 sections (1 CAP, 1 Bac Pro); Nîmes, 7 sections (2 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro)
    11. LORRAINE : Nancy, 6 sections (3 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro)
    12. MIDI-PYRENEES : Toulouse, 5 sections (3 1an PM, 2 CAP); Colomiers, 8 sections (3 1 an PM, 2 CAP, 3 Bac Pro); Albi, 4 sections (1 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro)
    13. NORD-PAS-DE-CALAIS : Villeneuve d'Ascq, 10 sections (5 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro)
    14. PAYS DE LA LOIRE : Le Mans, 1 section (1 1an PM); Saumur, 1 section (1 CAP); Nantes, 4 sections (1 1an PM, 3 CAP); Angers 2, 9 sections (3 1an PM, 3 CAP, 3 Bac Pro)
    15. POITOU-CHARENTES : La Rochelle, 5 sections (2 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro); Angoulême, 2 sections (1 1an PM, 1 CAP); Poitiers, 2 sections (2 CAP)
    16. PACA : Marseille, 9 sections (3 1an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro); L'Argentière : 4 sections (3 1an PM, 1 CAP); Cagnes sur Mer, 1 section (1 1an PM)
    17. Rhône-Alpes : Saint-Etienne, 8 sections (4 1an PM, 3 CAP, 1 Bac Pro); Pont de Veyle, 1 section (1 1an PM); Lyon-Sidoine, 7 sections (6 CAP, 1 Bac Pro); Lyon-Nérard, 1 section (1 CAP)

    Dans les prochains jours, la CGT s'exprimera sur ces évolutions, les conséquences (heures de travail, salaires) comme son principe (l'abandon progressif du CAP).

  • La décision de l'Inspection du Travail

     

     

     

     

    Nous vous l'avons annoncé : l'Inspection du Travail de Paris a refusé la demande de licenciement présentée par la Direction de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France contre notre délégué syndical et élu CE, M. Grellety. Ce refus s'explique par plusieurs éléments :

    - pour commencer, l'audition de M. Grellety par le Comité d'Entreprise était possible, à une autre date que celle établie et maintenue. En effet, dans le Droit du Travail, cette audition est considérée comme un élément substantiel de cette réunion du Comité d'Entreprise qui devait examiner cette demande. Les élus du CE devaient pouvoir entendre    M. Grellety. Ce n'est pas ce qui s'est passé. La réunion s'est faite sans lui, parce qu'il lui était matériellement impossible d'être présent ce jour-là, ce que la direction savait, par sa connaissance de l'emploi du temps de M. Grellety et par le fait qu'il en a informé cette direction dès qu'il a reçu la convocation pour cette réunion. Imagine t-on que dans une telle procédure par laquelle une personne est mise en cause, elle ne soit pas entendue alors qu'elle pourrait l'être, et celles et ceux qui doivent rendre un jugement se basent seulement sur les termes de "l'accusation" ? Car M. Grellety était bien "accusé" de - propos fallacieux, diffamatoires et mensongers

    - l'Inspection du Travail a également répondu à cette mise en cause, en niant qu'il y ait des propos ainsi qualifiables. Ces propos n'étaient pas oraux, mais écrits, donc leur teneur est connue et elle est indubitable. Par l'analyse de ses propos (qui concernent le plan de réorganisation de l'association et ses conséquences sur l'emploi, la tenue des conseils de perfectionnement), et par la connaissance des actions et propos de la direction, l'Inspection a donc conclu que les propos n'étaient pas ainsi qualifiables, et qu'on ne pouvait pas exclure "tout lien entre les mandats détenus par M. Grellety et la mesure de licenciement envisagée à son encontre."

    Les responsables et les membres de la CGT ont été choqués qu'une mesure aussi grave soit décidée et mise en oeuvre contre un salarié pour lequel aucune faute professionnelle n'était invoquée, mesure qui pouvait porter atteinte gravement à sa sécurité économique, et donc à celle de sa famille, alors qu'il s'agit d'un droit fondamental de chacun. Les principes et les actions de la CGT et de la section syndicale CGT au sein de l'AOCDTF ne peuvent et ne veulent nuire à l'AOCDTF puisqu'il s'agit au contraire, par ces principes et ces actions, de favoriser tous les progrès possibles, en matière de relations entre les salariés, de conditions de travail, de salaires, mais aussi les évolutions à venir de l'association. C'est pourquoi la CGT appelle et appellera la direction de l'association à revenir définitivement et durablement à une attitude et un dialogue raisonnables avec les représentants syndicaux, à accepter de négocier (par exemple l'accord d'entreprise) puisque, outre le fait que le droit l'exige, le refus de la direction de négocier cet accord semble reposer sur une peur, au motif que cet accord permettrait d'améliorer les droits et les salaires de tous les salariés de l'association. Cette peur est incompréhensible, car les représentants syndicaux ne sont pas des extrémistes ni des irresponsables. Ils savent que ce qui est envisageable l'est dans certaines limites. Les représentants syndicaux défendent le principe et la valeur du dialogue, qui n'est pas un échange de mots, superficiel et bref, qui n'est pas une communication à sens unique, mais qui permet en prenant le temps d'aller au fond des choses pour mieux établir le possible, le vrai et le bon.

  • La réponse de l'Inspection du Travail est connue depuis hier

     

     

     

    La demande de licenciement présentée par la direction de l'AOCDTF contre le délégué syndical, élu CE CGT, M. Grellety, est refusée. Cette décision est motivée, avec des arguments. Des informations sur cette décision seront publiées demain.

  • Concernant la procédure de licenciement contre le délégué syndical et élu CE CGT au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    L'entretien contradictoire avec le représentant de l'AOCDTF, M. Gillet, a eu lieu la semaine dernière, à Paris. L'enquête de l'Inspection est en cours. Dès que la réponse est connue, elle sera publiée ici. M. Grellety s'exprimera complètement sur cette procédure dès qu'il aura connaissance de la décision.

  • Pourquoi les Conseils de Perfectionnement existent-ils et sont-ils nécessaires ?

     

     

    Voici deux exemples de PV d'un Conseil de Perfectionnement pour un CFA.

    Consei_Perfectionnement_octobre_06.pdf

    cons_perf_170309.pdf

     


    Le conseil de perfectionnement prévu à l'article L. 6232-3 est placé auprès du directeur et de l'organisme gestionnaire du centre.


    Dans l'établissement où ont été ouvertes une ou plusieurs sections d'apprentissage, un conseil de perfectionnement est constitué auprès du conseil d'administration de l'établissement ou de l'instance délibérante qui en tient lieu.


    Le conseil de perfectionnement comprend, dans les conditions fixées par la convention créant le centre de formation des apprentis :
    1° Le directeur du centre ;
    2° Un ou des représentants de l'organisme gestionnaire du centre ;
    3° Pour au moins la moitié de ses membres et en nombre égal, des représentants des organisations professionnelles d'employeurs et de salariés, extérieurs au centre de formation d'apprentis, représentatives au plan national ;
    4° Des représentants élus des personnels d'enseignement et d'encadrement et un représentant élu des autres catégories du personnel du centre ;
    5° Des représentants élus des apprentis ;
    6° Dans les centres dispensant des formations de niveau V et IV, des représentants des parents d'apprentis, désignés par les associations de parents d'élèves les plus représentatives dans le ressort territorial d'application de la convention.


    La convention créant un centre de formation d'apprentis définit les modalités de désignation du président du conseil de perfectionnement et la durée du mandat de ses membres.


    Le conseil de perfectionnement institué dans un établissement où sont ouvertes une ou plusieurs sections d'apprentissage comprend : 
    1° Le responsable de l'établissement, président ; 
    2° Son adjoint ou le conseiller principal d'éducation ou la personne qui en tient lieu ; 
    3° Le gestionnaire de l'établissement ; 
    4° Le chef de travaux ; 
    5° Les représentants mentionnés aux 3° à 6° de l'article R. 6233-33, siégeant dans les mêmes conditions.


    Le conseil de perfectionnement peut faire appel, pour participer à certains de ses travaux, à titre consultatif et pour une durée limitée, à des personnes qualifiées en raison de leur expérience pédagogique et professionnelle.
    Il peut également faire appel, selon l'autorité signataire de la convention, à un représentant de l'Etat ou de la région.


    Les représentants des salariés extérieurs au centre de formation d'apprentis qui siègent dans le conseil de perfectionnement sont désignés :
    1° Lorsqu'il s'agit d'un centre de formation d'apprentis d'entreprise, par le comité d'entreprise ;
    2° Lorsqu'il s'agit d'un centre de formation d'apprentis géré soit paritairement, soit par des organisations patronales, soit par des associations dont celles-ci sont membres fondateurs, par les organisations syndicales de salariés, selon des modalités fixées par un protocole d'accord conclu entre les organismes d'employeurs gestionnaires de ces centres et les organisations syndicales de salariés intéressées ;
    3° Dans les autres cas, par les organisations syndicales de salariés intéressées.


    Le temps passé aux réunions du conseil de perfectionnement par les représentants des salariés extérieurs est rémunéré comme temps de travail.
    Les frais de déplacement et de séjour sont pris en charge par le centre de formation d'apprentis ou la section d'apprentissage auprès duquel fonctionne le conseil de perfectionnement.


    Le conseil de perfectionnement se réunit au moins trois fois par an, sur convocation de son président, qui arrête l'ordre du jour.


    Le conseil de perfectionnement est saisi pour avis des questions relatives à l'organisation et au fonctionnement du centre de formation d'apprentis et de la section d'apprentissage, notamment sur : 
    1° Les perspectives d'ouverture ou de fermeture de sections ; 
    2° Les conditions générales d'admission des apprentis ; 
    3° L'organisation et le déroulement de la formation ; 
    4° Les modalités des relations entre les entreprises et le centre ou la section d'apprentissage ; 
    5° Le contenu des conventions conclues en application des articles L. 6231-2 et L. 6231-3 par l'organisme gestionnaire ou par l'établissement où est ouverte une section d'apprentissage ; 
    6° Les conditions générales de préparation et de perfectionnement pédagogique des formateurs.


    Le conseil de perfectionnement est informé :
    1° Des conditions générales de recrutement et de gestion des personnels éducatifs du centre ou de la section d'apprentissage et du plan de formation de ces personnels ;
    2° De la situation financière du centre ou de la section d'apprentissage et des projets d'investissements ;
    3° Des objectifs et du contenu des formations conduisant aux diplômes et titres ;
    4° Des résultats aux examens ;
    5° Des décisions d'opposition à l'engagement d'apprentis et de refus d'autoriser la reprise de l'exécution du contrat d'apprentissage ;
    6° Du projet d'établissement, lorsqu'il est institué dans un établissement où ont été ouvertes une ou plusieurs sections d'apprentissage.


    Le conseil de perfectionnement suit l'application des dispositions arrêtées dans les différents domaines mentionnés aux articles R. 6233-40 et R. 6233-41.


    Le directeur du centre ou, dans le cas d'une section d'apprentissage, le responsable d'établissement, assure la préparation des réunions ainsi que la diffusion des comptes rendus et procès-verbaux des séances du conseil de perfectionnement.


    Les comptes rendus des séances du conseil de perfectionnement sont transmis :
    1° Au président de l'organisme gestionnaire du centre, au président du conseil régional et au recteur d'académie ou au directeur régional du département ministériel intéressé, pour les centres de formation d'apprentis créés par convention avec les régions ;
    2° Au ministre intéressé, pour les centres de formation d'apprentis créés par convention avec l'Etat.


    Lorsque le conseil de perfectionnement est institué dans le cas prévu à l'article R. 6233-32, les comptes rendus des séances sont transmis au conseil d'administration ou à l'instance délibérante de l'établissement, au président du conseil régional et au recteur d'académie ou au directeur régional du département ministériel intéressé par le fonctionnement de l'établissement.

  • L'enquête contradictoire a commencé

     

     

     

    La procédure de licenciement d'un salarié protégé (Délégué Syndical, Elu CE) est substantiellement différente de celle d'un salarié, puisque ce dernier n'est pas protégé alors que le premier "l'est". Pour le salarié non protégé, la procédure n'est plus soumise à l'autorisation administrative de licenciement depuis 1986, et donc le licenciement est un acte facilité, même s'il doit être "justifié". Pour un salarié "protégé", cette autorisation administrative est un principe. Pourquoi ? Imaginez ce qui se serait passé dans les entreprises françaises si les délégués, élus, syndicaux, n'avaient pas été protégés (très relativement) par la loi !

    M. Grellety sera entendu par l'Inspectrice du Travail (de Paris, lieu du siège social de l'association) chargée de cette demande la semaine prochaine.

  • Communiqué de Presse du SNPEFP et du SNCA à propos du projet de licenciement du délégué syndical et élu CE CGT

     

     

     

    Chez les Compagnons du Devoir (AOCDTF), association de formation, un bon délégué syndical est celui qui se tait et qui applaudit au "génie de la direction". Respecter le droit du travail et vouloir faire respecter le droit du travail, "tout" ce qu'il comprend (ou parfois si
    peu), ce serait en trop. Notre camarade, M. Grellety, formateur en Aquitaine sur le CFA de Lamothe-Landerron, délégué syndical CGT d'une jeune section (à partir de janvier 2011), peut en témoigner.

    Un an à peine après sa désignation en tant que DS, 8 mois et demi après qu'il ait été élu au CE de l'association, la direction a engagé depuis une semaine une procédure de licenciement, avec mise à pied conservatoire. Si vous ne connaissez pas ce point de Droit,
    d'un Droit qui, finalement, peut être si favorable aux employeurs, il permet par une telle mesure, sans preuve, d'écarter un salarié considéré comme « dangereux » pour l'entreprise et qui, durant toute la procédure, n'est pas rémunéré. Et une telle procédure, selon les cas,
    peut durer des semaines.

    Que lui est-il reproché ?

    Le licenciement ne vise pas une faute professionnelle, et pour cause, puisque notre camarade veille pour toutes les raisons possibles à faire son travail sans qu'un reproche puisse lui être fait, mais c'est son activisme syndical qui est en cause. Car il a osé écrire aux
    Conseils Régionaux et aux SAIA pour leur donner des éléments de situation sur les orientations de l'association, leurs effets, le rejet déterminé du dialogue entre la direction et les représentants syndicaux des salariés, sur des obligations non respectées.

    En 2011, il y a eu des NAO (négociations annuelles obligatoires, notamment sur les salaires) les premières en 70 ans d'existence, alors que l'association comptait alors 1400 salariés). La section CGT a fait plusieurs propositions. La réponse a été simple : tout a été refusé. La
    section a, légitimement, dénoncé l'accord d'entreprise signé par une organisation qui n'est plus présente dans l'association, et sur la base des résultats électoraux du premier tour des élections de mai/juin 2011 : refus catégorique.

    Des pratiques problématiques au sein du CE ont été relevées et incriminées par l'inspection du travail, et dans le cadre de l'enquête, la direction a reproché à notre représentant d'être le responsable de ses difficultés !

    Ce Jeudi 29 mars, notre camarade ne peut participer au CE durant lequel son licenciement sera étudié, parce qu'il est contraint de travailler ailleurs pour un autre organisme, mais pour la direction qui peut convoquer un CE extraordinaire à une autre date, l'absence de notre camarade lui sera imputable. Ce ne sont là que quelques éléments auxquels il serait, il sera possible, d'ajouter, beaucoup, hélas.

    Nous constatons et dénonçons un anti-syndicalisme
    constant de la part de la direction de l'AOCDTF dont la procédure actuelle est une des preuves les plus flagrantes. Nous demandons que la mise à pied conservatoire soit levée, que la procédure soit abandonnée, et si elle ne l'est pas, nous espérons que l'Inspection du
    Travail constatera qu’il n’y a pas lieu à licenciement (inexistence de faute) ou au minimum qu’il n’y a pas lieu à licenciement mais simplement à avertissement (sanction du licenciement disproportionnée par rapport au motif invoqué).

    Sans cela, les organisations de la CGT décideront de ce qu'elles pourront et devront engager, contre une direction dont les pratiques sont plus proches d'une Multinationale américaine qui occulte les droits les plus élémentaires, que d'une organisation du travail française dans
    laquelle les ouvriers seraient considérés.

    Car AOCDTF, cela signifie association OUVRIERE des Compagnons du Devoir du Tour de France.

    Montreuil, le 28 mars 2009

    Didier Senseby                     Pascal Régnier
    Secrétaire général                Secrétaire général

    SNCA-CGT                          SNPEFP-CGT

    aocdtf_20120328_communique_cgt_snca_et_snpefp.pdf


  • La Direction de l'AOCDTF, les Compagnons du Devoir du Tour de France, met à pied le formateur (Délégué Syndical et Elu CE CGT)

     

     

     

    La section syndicale de la CGT au sein de l'AOCDTF/Compagnons du Devoir du Tour de France a pris corps depuis janvier 2011. M. Grellety, formateur-professeur en Aquitaine, a été désigné Délégué Syndical. En Juin, il est devenu membre du Comité d'Entreprise. En une année, il a été confronté à un esprit et des propos antisyndicalistes. Selon le responsable des ressources humaines de l'association, le délégué syndical de la CGT ne serait pas dans les "valeurs" - sous-entendu "les valeurs du Compagnonnage". Etant donné ce qu'est notre connaissance de l'Histoire du Compagnonnage, les salariés qui deviennent membres d'une organisation syndicale s'inscrivent parfaitement dans cette Histoire, puisque le Compagnonnage est aussi une fraternité entre travailleurs. L'interprétation spéciale que la direction de l'AOCDTF donne du Compagnonnage considère que les Compagnons seraient des frères travailleurs mais que les salariés de l'association, eux, non compagnons, seraient là seulement pour "servir" et non pas "se servir". Mais les salariés de l'association travaillent, en faisant leur métier, selon leurs obligations, leurs compétences, et ils ne se "servent pas" de. Ils ont les salaires les plus bas de France si on compare ceux-ci avec les salaires pratiqués dans d'autres organismes de formation. Dans leur Histoire, les Compagnons ont été des travailleurs qui ont cherché à bien travailler et à lutter pour améliorer leurs conditions de vie. Les salariés syndiqués en sont les héritiers. Nous sommes bien dans les "valeurs". Par contre, nos "valeurs" nous empêchent d'accepter que le Droit du Travail soit ignoré : alors qu'elle comptait 1400 salariés en 2011, l'association n'avait jamais organisé de NAO avant que la section CGT le demande. Les conseils de perfectionnement, obligatoires, ou n'existent pas, ou ont été réunis dans des conditions qui là encore ne respectent pas les obligations légales.

    Lundi prochain, M. Grellety va être reçu par le Délégué Régional et le DRH de l'association à Bordeaux pour un entretien préalable à cette possibilité de licenciement. Dès qu'il aura connaissance de ce qui lui est reproché, notre blog vous fera connaître le résumé des propos de la direction. M. Grellety n'a connaissance d'aucun fait grave au cours de ces trois derniers mois qui pourrait lui être imputé. Rien ne lui a été notifié auparavant. Etant donné les multiples actions engagées par le délégué syndical en faveur des salariés, cette mise à pied à titre conservatoire est clairement motivée par une volonté d'empêcher la croissance de la section et de l'activité syndicales dans l'association. Par exemple, depuis novembre, il a été demandé à ce que la direction fournisse à la section syndicale les moyens prévus par la loi. Une réponse de la DRH a reconnu que ces moyens devaient être alloués et allaient l'être. Le délégué régional, M. De Lima, a affirmé par deux fois à notre délégué syndical que ces moyens allaient être prochainement installé et mis à disposition sur le CFA de Lamothe-Landerron.Au 21 mars 2012, ces moyens annoncés sont inexistants, à l'instar de ce que la direction a affirmé à l'Inspection du Travail concernant les moyens alloués à la section syndicale de la CFTC en Bretagne, qui, dans une lettre, se voit déjà disposer d'un bureau et d'une ligne téléphonique. Or le délégué syndical de la CFTC n'a rien de tout cela.

    Dans les prochains jours, des précisions et d'autres éléments seront publiés ici. Si vous souhaitez écrire à la section syndicale de la CGT, à apporter votre soutien à M. Grellety, et à travers lui, à tous les salariés, vous pouvez le faire en écrivant à

    snpefpcgtcfa arobase gmail.com   

  • Un Conseil de Perfectionnement pour chaque CFA - et un représentant élu (ou plus) des formateurs-professeurs

     

     

     

    Le Conseil de Perfectionnement est une institution obligatoire pour chaque CFA. Il s'agit de réunir des représentants de :

    • de la région,
    • de la direction du CFA,
    • de l’inspection de l’apprentissage,
    • des syndicats patronaux et ouvriers,
    • d’élus du personnel enseignant,
    • d’élus des apprentis ou de leurs parents.

    Pour le personnel enseignant, il faut que le représentant, ou les représentants, soi(en) élu(s). Nous demandons donc aux délégués régionaux, aux Prévôts, aux formateurs eux-mêmes, de se saisir dès maintenant de l'organisation de cette élection.

  • Vous êtes salarié(e) de l'AOCDTF - êtes-vous syndiqué(e) ?

     

     

     

    Dans l'Histoire, les Compagnons ont été les premiers ouvriers qui se sont organisés pour défendre leurs intérêts, et notamment un salaire minimum. Ils ont crée la première structure syndicale de l'Histoire, avant les premières grandes organisations du 19ème siècle. Si vous êtes salarié(e) de l'AOCDTF et que vous admirez cette Histoire, la vie présente du Compagnonnage, et si vous pensez que les autres salariés ont aussi le droit et le devoir de se parler et de s'organiser, les membres de la section syndicale CGT vous invitent à les rejoindre. Vous pouvez nous écrire à l'adresse suivante snpefpcgtcfa arobase gmail.com. Nous vous donnerons réponses et documents concernant votre adhésion.

  • Les NAO 2012 vont débuter fin mars

     

     

     

     

    Les Négociations Annuelles Obligatoires vont commencer dans trois semaines. Les premières NAO, 2011, ont été conclues sur un constat d'échec, puisque la Direction AOCDTF a refusé toutes les demandes des deux organisations syndicales. Nous rappelons que ces demandes étaient accompagnées de suggestions pour des "économies" de moyens, afin de permettre d'améliorer substantiellement les salaires qui, en général, par comparaison avec les autres organismes de formation agrées et subventionnés, sont les plus bas de France. Votre section syndicale défendra à nouveau un plan global pour les salaires et pour vos conditions de travail.

  • Notre lettre aux Conseils Régionaux

     

     

     

    Après avoir pris des contacts dans certains Conseils Régionaux (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Ile de France, Rhônes-Alpes), via des groupes d'élus, nous nous sommes adressés à tous les Présidents et Présidentes des Conseils Régionaux afin de leur faire connaître les différents éléments qui caractérisent la situation des CFA de l'AOCDTF, des salariés, afin de rappeler que les Conseils de Perfectionnement qui doivent impérativement se tenir doivent compter en leur sein un représentant du Conseil Régional, et que nous sollicitons une concertation sur les CFA associatifs sous contrat et sous convention. Nous vous ferons connaître leurs réponses au fur et à mesure.

  • CHSCT AOCDTF, une première réunion, et une désignation

     

     

     

     

    La première réunion de l'année 2012 du CHSCT va se tenir la semaine prochaine. La CGT a désigné M. Grellety, représentant syndical au CHSCT.

  • NAO 2011, la CGT n'a pas signé

     

     

     

    Les premières NAO (cf les précédentes notes) n'ont pas connu de fin (PV signé par les représentants syndicaux). Si ce PV avait été proposé à la CGT, nous aurions signé en exprimant notre désaccord. Nous rappelons que toutes nos demandes et propositions ont été refusées. Nous verrons ce qu'il en est pour les NAO 2012.

  • Vous souhaitez recevoir un compte-rendu du CE ?

     

     

     

    Vous pouvez nous écrire à snpefpcgtcfa arobase gmail.com, en nous faisant connaître votre identité (nom, prénom, lieu de travail), et nous vous adresserons une copie de notre propre compte-rendu du dernier CE. Vous en trouverez des échos dans notre prochain bulletin, diffusé dans les CFA, maisons et sur notre blog, cette semaine.