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Le Blog Des Salaries des CFA - Page 24

  • La DIRECCTE Aquitaine répond et confirme le transfert de la médiation à la DIRECCTE IDF

     

     

    Voici le courrier de réponse de la DIRECCTE Aquitaine : 

    Monsieur,

    "Par courrier de début février, vous avez attiré notre attention sur divers sujets en joignant la copie d’un courrier au délégué régional Aquitaine de l’AOCDTF. Cela fait suite également à votre saisine auprès du Ministère délégué chargé de la formation professionnelle, fin 2012, dont réponse et transmission pour attribution à la DIRECCTE Ile de France vous ont été communiqués en janvier.

     

    A mon sens, dans votre dernière saisine, deux questions doivent être abordées distinctement:

    - la première consiste en un bon Fonctionnement des Institutions Représentatives du Personnel de l’AOCDTF, aux différents niveaux de leur mise en place (cf tenue des réunions, transmission des documents, réponses apportées, moyens octroyés,..). Cela comprend également le dialogue social, à travers le droit syndical et les négociations collectives afférentes.

    - la seconde tient au contenu et aux orientations de la politique de formation de l’AOCDTF : offres et durées de formations, CFA, filières, diplômes préparés…. qui doivent répondre sous certains aspects à des contraintes de types réglementaires (CFA) et/ou de conventionnements (Education Nationale / Conseil Régional). Elles peuvent être présentées pour avis aux IRP, à travers notamment les communications destinées au comité d’entreprise. (cf. bilan social et rapports sur la situation économique)

     

    Une clarification de ces approches pour l’ensemble des sites de l’AOCDTF doit je pense être opérée à travers la « médiation sociale » que vous sollicitiez en premier lieu, en même temps qu’une interprétation de la CCNOP sur l’usage du contrat à durée indéterminée intermittent (CDII).


    Comme précédemment, ces éléments de réponse sont communiqués à la DIRECCTE Ile de France et à l’Inspection du Travail de PARIS, compétente pour le siège de l’AOCDTF. (Section ¾).

  • Amiante : 65% des artisans retraités exposés, dont des maçons

     

     

     

    Nous partageons cet article du site Futura Sciences : 

     

    Une étude nationale sur l’exposition à l’amiante des artisans retraités, qui est en cours, vient de livrer ses premiers résultats. Dans sept régions françaises, il s’avère que 65 % des personnes de cette catégorie socioprofessionnelle ont été concernés par les fibres toxiques et durant, en moyenne, 25 ans et demi. Les plus exposés sont les maçons et les garagistes…

    Analyser l’impact sanitaire de l’exposition à l’amiante chez les artisans retraités : voilà l’objectif du programme Épidémiologie et surveillance des professions indépendantes, mené par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et le Régime social des indépendants (RSI) entre 2005 et 2009. Les résultats du premier volet de cette étude épidémliogique montrent que 65 % des artisans ont été exposés au moins une fois dans leur carrière.

    Essentiellement concentrées dans le nord et l'ouest de la France, sept régions ont été couvertes par le premier volet du programme : Aquitaine, Basse-Normandie et Haute-Normandie, Limousin, Nord–Pas-de-Calais, Picardie et Poitou-Charentes. Au total, un peu plus de 15.000 artisans ont été invités à participer au programme, dont 85 % étaient des hommes. Mais seulement 61 %, soit 9.125, ont répondu à cette invitation.

    L'asbestose est une maladie due à une exposition à l'amiante. Cette maladie pulmonaire apparaît 10 à 20 ans après les faits et se caractérise par des inclusions (en noir) formées par les fibres d'amiante inhalées mélangées à un métal ferreux. On ne sait pas traiter cette maladie.
    L'asbestose est une maladie due à une exposition à l'amiante. Cette maladie pulmonaire apparaît 10 à 20 ans après les faits et se caractérise par des inclusions (en noir) formées par les fibres d'amiante inhalées mélangées à unmétal ferreux. On ne sait pas traiter cette maladie. © Nephron, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Plus d’amiante dans le secteur du bâtiment ou de l’automobile

    Au cours des cinq années du programme, « 5.993 – sur 9.125 artisans retraités entre 2004 et 2008 – ont été considérés par les experts comme ayant été potentiellement exposés au moins une fois durant leur carrière. Soit 65 % des participants », indiquent les auteurs. Avec une durée moyenne d’exposition de 25 ans et 6 mois.

    Le pourcentage de personnes exposées au polluant s’est révélé bien supérieur chez les artisans retraités par rapport aux salariés retraités, tous secteurs d’activités confondus. Et les prévalences les plus élevées ont été observées dans le secteur de la construction (isolation des maisons, etc.), du commerce et de la réparation automobile. Par ailleurs, parmi les 1.810 participants ayant réalisé un bilan médical complet, 295 présentaient une pathologie « connue comme pouvant avoir un lien avec l’amiante ».

    Si « le programme a contribué à réduire les inégalités en favorisant le suivi médical et l’accès au Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) », les auteurs soulignent « l’importance de renforcer l’information des médecins traitants, interlocuteurs des artisans pour le repérage de leurs expositions et pathologies ». Et ce, d’autant plus que les pathologies peuvent survenir 30 à 40 ans après l’exposition.

  • Des Compagnons à Anglet, un reportage de Perrine Durandeau et Emmanuel Galerne

     

     

     

    Voici un reportage sur un site de formation en Aquitaine. Ce site n'est pas géré par l'AOCDTF, mais puisqu'il s'agit de Compagnons, nous les saluons et tenons à les féliciter pour leurs investissements, leurs efforts

  • Comité d'Entreprise de l'AOCDTF de février 2013, la Prévoyance et le rejet par vote de l'enregistrement des propos

     

     

     

    La réunion mensuelle du Comité d'Entreprise s'est tenue le jeudi 21 février au siège social à Paris. Etait à l'ordre du jour, l'avancement de l'audit sur la restauration et l'hébergement (suite à l'intervention de l'élu CGT au CE), des explications sur la prévoyance au sein de l'AOCDTF (suite à l'intervention... ), et avait été placé en questions diverses, la transmission et l'affichage du PV de la réunion mensuelle, la transcription des propos de chaque membre tenus à l'occasion de la réunion mensuelle, les règles générales des frais de déplacement pour les membres du CE et du CHSCT.

    Etant donné que "l'audit" (interne) vient de commencer, nous ne pouvons rien en dire. Nous attendrons le rapport de M. Eric Bouchand, chargé au sein de l'AOCDTF de la restauration pour l'ensemble des sites. La section CGT sera vigilante quant au respect des personnels, qui ne peuvent être tenus responsables de la "matière première" qui leur est remis à préparer et servir.

    Concernant la Prévoyance, M. Le DRH a fourni une explication synthétique et précise : étant donné ce que dit la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation, puisque les garanties sont fixées par branche professionnelle, celle-ci a adhéré à la GNP, qui elle-même sous-traite, nationalement et régionalement, ce qui est le cas pour l'AOCDTF avec l'APICIL. Pour une incapacité de travail, les 30 premiers jours sont à 100%, et les 60 premiers jours à 75%, mais l'AOCDTF a décidé que ce maintien à 100% concerne les 3 premiers mois. Selon l'ancienneté, par période de 5 ans, 15 jours à 100% s'ajoutent, jusqu'à atteindre 3 mois maximum (6X5 = 30 ans d'ancienneté pour bénéficier de ce maximum plafonné). Lorsque le terme de la prise en charge est arrivé, c'est la Sécurité Sociale (CPAM) qui prend en charge à hauteur de 50% du salaire et la Prévoyance à 33%. Cette prise en charge dépend du nombre d'heures travaillées au cours des derniers mois, puisque les personnels qui effectuent peu d'heures (moins de 200 heures dans les trois derniers mois et moins de 800 heures dans les six derniers mois) ne peuvent rien percevoir

    Concernant l'affichage des PV du CE, M. le Secrétaire Général a rappelé qu'il a déjà rappelé cette obligation et cette exigence aux RAC et aux Prévôts, et qu'il réitère ce rappel.

    Les élus présents ont voté sur la demande de l'élu CGT qui a rappelé que pour le Code du Travail, l'enregistrement des propos tenus par les élus et les membres du CE est un principe essentiel, afin d'assurer aux salariés une connaissance exacte des échanges et afin de pouvoir consulter des archives valables. Une majorité de trois voix contre deux a refusé cette nouvelle demande. Pour la section, ce nouveau refus prouve que la majorité au CE veut donc bien pouvoir parler sans qu'une transcription exacte permette de l'interpeller et de l'interroger. La section CGT maintiendra cette demande jusqu'à sa réalisation. 


     

  • A propos des sites aquitains de l'AOCDTF et la prochaine rentrée 2013/2014, la lettre publique de la CGT à M. De Lima

    Cette lettre a été envoyée à M. Le Président du Conseil Régional Aquitaine, M. Le Recteur et à la DIRECCTE Aquitaine, avec des demandes et des questions particulières pour chacun.

  • "L'ère du travail contributif" - au sein de l'AOCDTF ?

     

     

    "Les bureaux de Bernard Stiegler font face au Centre Pompidou, sous les toits de Paris. C’est pour son célèbre voisin que le philosophe a fondé l’Institut de recherche et d’innovation (IRI), afin d’« anticiper les mutations de l’offre et de la consommation culturelle permises par les nouvelles technologies numériques ».

    Mais dans l’esprit de l’enseignant-auteur-chef d’entreprise, tout est lié : culture, consommation, technique, travail, politique. Pour lui, le modèle consumériste se meurt, comme celui du progrès permanent. Tout s’automatise. L’intérêt économique ne peut plus être le seul poursuivi. Il faut réhabiliter le savoir, la connaissance, la créativité. Comment ? En développant une « économie de la contribution », qui révolutionne la manière de travailler. Entretien.

    Rue89 : Qu’est ce qui vous amené à vous intéresser au monde du travail ?

    Bernard Stiegler : J’ai été manœuvre, je suis passé par le syndicalisme. Mais j’ai été aussi aux manettes de grosses boutiques comme l’INA, l’Ircam, l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique, et maintenant l’IRI, l’Insitut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou.

    Plus fondamentalement, je m’intéresse à la technique et la technique conduit au travail. Le monde du travail, c’est toujours plus ou moins technique, un monde technique qui peut être plus ou moins pauvre, ou plus ou moins riche.

    Et qu’est-ce qui vous frappe aujourd’hui dans ce monde du travail ?

    J’ai observé les gens dans ces différentes boutiques. Et ce qui m’a frappé, au bout d’un moment, c’est de découvrir qu’ils étaient de fervents adeptes du logiciel libre.

    Au point de préférer travailler chez soi, quitte à être moins payé que dans de grandes entreprises, mais des entreprises qui travaillent sur du logiciel propriétaire. Ils m’ont l’air plus motivés par leur travail que par leur salaire. J’ai découvert cette économie-là.

    L’utilisation du logiciel libre induit des relations de travail différentes ?

    Ça dépend vraiment des modèles. Prenons l’exemple de l’Ircam. A l’époque où je dirigeais l’Institut, celui-ci développait huit logiciels diffusés dans le monde entier. Nous faisions évoluer ces logiciels en réunissant tous les ans des communautés de contributeurs qui venaient du monde entier.

    Ça pouvait être des développeurs, des compositeurs, des monteurs son de cinéma, etc. Ils apportaient des propositions, des moulinettes logicielles, qu’ils développaient en « open source ». L’open source, ça veut dire que tout le monde peut les utiliser, venir les récupérer, les améliorer. C’est un dynamisme inouï.

    Avec ce fonctionnement contributif, la hiérarchie tend à disparaître ?

    Non, non. Le « bottom up » pur n’existe pas. Ce qu’on appelle le bottom up consiste à faire venir toutes les informations et les décisions du terrain, des participants, plutôt que d’avoir quelques décideurs qui imposent des organisations. Je pense que ce n’est pas possible. Il faut toujours quequ’un qui décide.

    De très grandes entreprises qui recourent au contributif, aux Etats-Unis et en Allemagne, sont organisées sur ce modèle-là. Je pense aux entreprises de logiciels libres, comme Redhat, mais également à des modèles hybrides, comme Google, qui se situe entre le consumérisme et le contributif, ou comme Facebook, voire Wikipédia. Chacune de ces entreprises a son organisation. Mais il y a toujours un chef, et une hiérarchie.

    C’est le mécanisme de prise de décision qui est différent. Le décideur, c’est celui qui juge le mieux, c’est celui qui anime aussi le mieux des communautés de sachants.

    Mais il n’y a pas de gens qui aient un rôle d’exécutants. Tout le monde a voix au chapitre sur tout ce qui concerne les contenus, tout le monde est impliqué dans cette prise de décision. Les clients eux-mêmes peuvent participer.

    Des travailleurs free lance et des clients peuvent participer ? Expliquez-moi.

    La Fnac, tout à fait à ses débuts, fonctionnait sur un modèle contributif. Tous les vendeurs de la Fnac étaient des amateurs : des musiciens, des photographes, etc. La Fnac en quelque sorte les sponsorisait, en les faisant bosser.

    Tous les amateurs allaient à la Fnac. Pour échanger avec les vendeurs. J’y allais, j’étais fan de jazz. Et il m’arrivait, le soir, de jouer avec des vendeurs.

    La Fnac a détruit ça il y a 25 ans. C’est une très grave erreur. C’est ça le modèle aujourd’hui que cherchent les gens. Salariés, clients, amateurs, tout le monde apporte ses idées. Salariés, free lance, clients, tous deviendront des contributeurs de l’entreprise

    Il n’y a donc plus de consommateurs ?

    Un article à lire en entier ici 

     

     

  • En France et notamment en Aquitaine, les inégalités de salaire et de revenus s'accroissent

     

     

    C'est ce que cet article de Sud-Ouest explique :

    "On voit dans les infographies ci-contre que la situation dans le Sud-Ouest illustre en partie cette évolution. Les villes avec les plus hauts revenus moyens par ménage (salaires, pensions, bénéfices, hors aide sociale) sont en général les plus grandes, dans les zones les plus peuplées, ou près du littoral où se concentrent des populations de retraités aisés. Les départements dont le revenu médian par ménage (qui se situe à la moitié des revenus) est le plus haut sont ceux qui concentrent aussi le plus de population, alors que les ruraux se trouvent en queue de peloton de ces revenus.

    Pourtant, l'augmentation moyenne de ces revenus des ménages est à peu près semblable partout, autour de 2 %. Idem si l'on se contente de regarder seulement le principal revenu des Français qui est le salaire. Une hausse honorable qui tranche avec les baisses des pays voisins. « Les salaires sont repartis assez vigoureusement en 2011. Ce qui est surprenant en période de crise, et cela n'a pas été le cas dans les autres pays européens », souligne Marion Cochard, économiste à l'OFCE. Elle précise cependant que cette augmentation moyenne cache en réalité des disparités. « En fait, ce sont les salariés qui ont des positions stables, protégés par des CDI, qui en profitent le plus. »

    Pour les 15 % de salariés qui gagnent moins de 1 200 euros par mois, les salaires sont restés pratiquement stables depuis 2010. Les petits salaires sont plus pénalisés que les autres par la crise. Plus simplement, la moitié des Français qui touche moins de 1 700 euros net par mois a plutôt vu son niveau de vie baisser puisque les rémunérations n'ont pas suivi. La seule bouée de sauvetage française de tous ces petits revenus est l'aide sociale. Par exemple pour une femme seule qui élève deux enfants, avec un revenu de 1 500 euros net par mois, les allocations cumulées (famille, logement) lui permettent d'avoir 250 euros de plus par mois.

    « Au total, (...)

  • La réponse du Délégué Syndical à M. Gillet, DRH de l'AOCDTF

     

     

    Monsieur le DRH,

     
    Je constate, une fois de plus, le décalage entre vos engagements, il est vrai non écrit (répétés à plusieurs reprises, en présence du délégué syndical CFTC), concernant l'affichage des documents syndicaux et votre réponse ci-dessous.
    En effet, vous pouvez le dire : il est inacceptable et inadmissible que vous puissiez qualifier la réponse faite à Madame Cornet de tentative d'intimidation et de menace. Comme il a été rappelé, il y a un Code du Travail, et ce n'est ni nous ni vous qui en décidez ses décisions. 

    Je rappelle que, comme vous l'avez reconnu et semblez désormais l'avoir oublié : il doit y avoir dans chaque maison, un panneau syndical, un panneau CE/CHSCT, un panneau direction, et que ces panneaux ne peuvent être confondus, et qu'enfin, l'affichage des documents transmis par une section syndicale représentative est obligatoire, et doit être assurée par un des responsables du site. Nous sommes tout à fait disposés à faire cette demande à un salarié, une salariée, si vous nous fournissez, dans le cadre d'un accord, les adresses mail des salariés (ce qui se fait dans de nombreuses entreprises, sous des conditions fixées par accord).
     
    La section CGT rappelle qu'elle propose depuis plusieurs mois des négociations sincères et honnêtes, et que vous, M. Gillet, les refusez systèmatiquement et totalement. Est-ce vraiment la volonté des Compagnons ? D'après les propos que nous tiennent certains Compagnons, nous pensons, au contraire, qu'il existe une vraie volonté de réaliser ces négociations, de s'engager dans un dialogue respectueux, qui sera un atout pour le développement et l'épanouissement de l'Association. La Direction Générale du Travail, la DIRECCTE IDF, vous a fait savoir ou va vous faire savoir que le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a accepté le principe d'une médiation entre notre organisation et la direction de l'AOCDTF. Ce sera l'occasion, je l'espère, de ce dialogue respectueux qui nous permettrait de commencer une nouvelle période dans la vie de l'association. Pour l'heure, chacun peut constater que vous transformez un fait simple (la transmission d'un document qui doit être affiché) en un problème supplémentaire, alors qu'il est indiscutable, en raison même de ce que dit et le Code du Travail et la Convention Collective.
     
    Enfin, pour conclure, il me faut ajouter, puisque, à quelques reprises, rares néanmoins, des représentants de l'AOCDTF ont pu mettre en cause l'existence et les actions de la section CGT au sein de l'AOCDTF, par la mise en cause d'un "corporatisme", que les objectifs et de la section et de la CGT sont, A LA FOIS, le développement d'un apprentissage de qualité, le développement de l'association, ET l'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés, et que nous pensons que les deux vont ensemble, et que l'amélioration de ces conditions de travail et de rémunération est aussi un facteur du développement de l'association. Les deux dernières NAO (négociations annuelles obligatoires) ont été l'occasion pour nous de demandes raisonnables qui ont TOUTES été rejetées, ce qui dans l'immense majorité des entreprises et des associations ne se fait jamais. Là encore, nous pensons, comme vous le dites, que c'est inacceptable et inadmissible. Une bonne gestion d'une association de plus de mille salariés doit permettre de dégager des marges pour les salaires et notamment les salaires les plus bas. Le "compagnon" qui ne comprend pas cela ne connaît pas l'Histoire du Compagnonnage (ceci étant dit à partir de la lecture de plusieurs livres consacrés au Compagnonnage). C'est pourquoi, au nom même de ce "Compagnonnage", de son Histoire, mais aussi de l'esprit actuel des relations sociales en France telles qu'elles sont voulues par les responsables nationaux, je vous appelle au RESPECT de nos droits, et le respect passe et repose par le dialogue, par la rencontre, et dans les entreprises comme dans les associations, par des négociations régulières, sincères, apaisées.
     
  • Les portes ouvertes des Maisons et CFA des Compagnons du Devoir les 25 et 26 janvier 2013

     

     

     

    Sur ce blog, les visiteurs, citoyens, qui ne travaillent pas pour les Compagnons du Devoir trouvent des éléments sur les propos, les choix, les actions, de la section CGT au sein de l'AOCDTF, de la direction nationale, des directions régionales. Comme vous pouvez le constater, y compris par la note précédente, la direction nationale est dans une logique de négation constante de l'expression et des droits syndicaux.

    La section CGT tient à indiquer, à l'attention des élus, des parents, des jeunes qui souhaitent devenir apprentis, que nous les invitons à bien distinguer l'actuelle direction nationale de l'AOCDTF, avec les Compagnons, le Compagnonnage.

    L'ensemble des salariés a le souci de bien faire son travail, et le fait bien, avec les moyens qui lui sont "donnés". Nous invitons donc les jeunes et leurs parents à se rendre au sein des Maisons, à découvrir les formations proposées, à rencontrer les Prévôts, les maîtres de stage, les professeurs-formateurs qui seraient présents, les jeunes apprentis en cours de formation. Les salariés travaillent tous les jours pour que les formations proposées soient suivies par les jeunes avec sérieux et efficacité, afin qu'ils obtiennent les diplômes recherchés, mais aussi l'expérience recherchée, mais aussi un état d'esprit adapté au monde du travail, et enfin que la vie dans les maisons soit conviviale. 

  • Une représentante de la Maison de Nîmes AOCDTF refuse d'afficher un document syndical et le DRH AOCDTF accuse le délégué syndical de menace contre les salariés

     

     

    En début de semaine, la section CGT a fait parvenir par mail à l'ensemble des maisons/CFA de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France le bulletin syndical pour janvier 2013 (publié ci-avant sur le blog). 

    Une responsable de la maison de Nîmes a répondu que, un, elle n'est pas obligée d'afficher ce document, et deux, qu'elle ne le fera pas parce qu'elle n'est pas d'accord avec son contenu ! 

    Nous lui avons répondu ceci : 

    "Madame,

    Le document que je vous ai envoyé s'inscrit dans le droit syndical à l'expression libre au sein de l'association.
    Vous trouvez ici ce que stipule le Code du Travail : 
     
    Je vous demande donc ou de me confirmer votre décision de ne pas afficher ce document, ce qui constitue une infraction, ou de me confirmer que vous vous en tenez et vous en tiendrez à l'avenir au respect scrupuleux et du Code du Travail et du droit de notre organisation syndicale à s'exprimer.
     
    Car, en la matière, il ne vous est demandé ni de cautionner ni d'apprécier ni quoique ce soit d'autre, puisque votre avis n'est pas requis en la matière. 
     
    Concernant mes droits et mes devoirs, vous devriez vous douter que je les connais, et concernant un éventuel "droit de réserve", il est très précis et limité. Pour le reste, les législateurs ont décidé et confirmé depuis des décennies que le droit à l'expression syndicale est total, limité par les seules lois générales qui s'appliquent au droit d'expression.
     
    Quant à la manière dont vous évaluez nos propos, celle-ci vous regarde, mais elle ne correspond pas à la réalité. Si nous ne nous taisons pas, c'est qu'il y a des enjeux multiples : les droits et les moyens des salariés, l'intérêt général et les intérêts particuliers de l'Association, l'état et le développement du monde de l'apprentissage. Nos propos et nos actions visent au développement et à l'épanouissement de l'association. Vous pouvez avoir des divergences avec nous sur ce développement et cet épanouissement, mais vous ne pouvez nullement exiger un silence sous la forme d'une "réserve". 
     
    Puisque M. Gillet nous a assuré à plusieurs reprises que nos documents étaient affichés, sont affichés, doivent être affichés, je vais donc lui transmettre votre mail, afin de lui demander de faire cesser ce trouble."
     
    Comme l'indique la fin du mail, nous avons écrit au DRH afin qu'il fasse "cesser ce trouble". 

    C'est tout le contraire qui se produit : il prétend constater que le délégué syndical "intimide voire menace les salariés", et qu'il a été "rappelé en réunion plénière du CE que cela ne relevait ni de la mission des salariés ni de celle de la direction". M. le DRH, en NAO, ou à d'autres occasions, nous a tenu le discours inverse, s'engageant à ce que ces documents soient affichés.
    Chacun peut constater, par la reproduction du message, que nous n'avons, ni cherché à intimider, ni menacé, cette représentante de la maison de Nîmes, mais que nous avons rappelé simplement le Code du Travail ET l'engagement de la direction, certes désormais contredit par la réponse de M. le DRH.

    Nous constatons une fois de plus la contradiction totale entre les discours, internes et externes, sur le "dialogue social", et les actes, qui continuent à nier les droits syndicaux.
  • Le Bulletin Syndical de la CGT AOCDTF pour Janvier 2013

  • La section CGT de l'AOCDTF défend les salariés de la restauration AOCDTF

     

     

    Pour ses évolutions à venir dans le domaine des formations, la direction de l'AOCDTF s'appuie sur les statistiques de suivi du Tour de France par type de formation, et nous a dit vouloir arrêter les Bac Pro au motif qu'ils ne suivent pas ce Tour de France (6% seulement).  Le fait que des jeunes apprentis puissent renoncer, avant ou pendant ce Tour, évidemment exigeant, n'est pas pris en compte par cette direction dans le cadre qu'elle propose aux jeunes : à savoir, le "confort", la literie, la restauration, etc. Or les jeunes parlent souvent du fait qu'ils "dorment mal", à cause d'une literie défectueuse et que la restauration n'est pas de qualité. Lors du dernier Comité d'Entreprise, le secrétaire général a répondu à M. Grellety, élu CGT, qu'il entendait bien ses problèmes et que s'ils existent, ils ont des causes individuelles - autrement dit, des salariés font mal leur travail, puisque, "ailleurs", les choses se passent très bien, et que l'AOCDTF a la meilleure offre de France dans ce rapport qualité/coût. Dixit M. Bellanger. Or les salariés qui travaillent au sein de l'association pour la restauration font leur métier : avec les outils (et parfois sans, puisque certains outils sont manquants et ne sont pas remplacés), avec les matières premières que le BUDGET (qui leur est imposé par l'AOCDTF) leur permet d'acquérir, via des commandes à des entreprises qui livrent de la nourriture industrielle. Même le plus grand cuisinier du monde ne pourra parvenir à un résultat satisfaisant ou remarquable si la qualité initiale du produit n'est pas au rendez-vous. Quant à la literie, que nous sachons, le pouvoir des salariés sur la qualité de ces matelas et draps est égal à zéro ! 

    C'est pourquoi la section CGT entend clairement faire savoir que si elle est à l'origine de cette discussion, sa "traduction" par M. Bellanger est sienne, mais nous la contestons radicalement. Nous pensons que le "coût-vivre" est l'un des plus bas qui se pratiquent en France, qu'une hausse de la qualité ne doit pas être payé par les jeunes apprentis, mais par une meilleure gestion dans les dépenses globales (hors salaires, évidemment !). Une fois de plus, DANS CE CAS COMME DANS TOUS LES AUTRES, si la direction acceptait de se mettre autour de la table avec les salariés concernés, les représentants syndicaux, nous pourrions trouver ensemble des solutions et des améliorations. Pour l'heure, la direction entend décider de tout toute seule, et DONC elle est responsable de TOUT. Elle est donc aussi responsable de la déception de certains jeunes qui, au départ, voulaient, voudraient, suivre le Tour et finalement y renonce, pour les causes évoquées ci-dessus.

    Nous adressons à tous les salariés qui s'occupent de la restauration, avec les moyens qui sont les leurs, avec les salaires qui sont les leurs (qui sont, nous le savons, très bas et qui sont démotivants), notre soutien le plus total.

  • Le Conseil de Perfectionnement AOCDTF Aquitaine de Décembre 2012

    Depuis le début de l'année 2011, la CGT a demandé que pour les CFA des Compagnons du Devoir, les Conseils de Perfectionnement prévus par la loi se tiennent, ce qui était également une conséquence de la signature de la Convention Quinquennale entre le Conseil Régional Aquitaine et l'AOCDTF. Il a fallu attendre mai 2012 pour que le 1er Conseil de Perfectionnement se tienne, mais ce fut sans la présence d'un représentant CGT puisque le courrier de convocation envoyée par l'AOCDTF n'est jamais arrivé... Après nos protestations auprès du Conseil Régional Aquitaine, celle pour ce Conseil de Perfectionnement de Décembre est bien arrivée, et donc un représentant de la CGT s'est déplacé - et nous l'en remercions.

    Vous trouvez ci-dessous un compte-rendu synthétique, et celui établi par l'AOCDTF Aquuitaine. Ce compte-rendu établi par l'AOCDTF est, une fois de plus, incomplet. Le représentant CGT a notamment demandé des explications sur la non-ouverture d'une classe de charpentiers CAP 1ère année sur Lamothe-Landerron. Il lui a été répondu que cette classe de Charpentiers, qui fait partie du site de Lamothe-Landerron depuis longtemps, est déplacée à Périgueux. Pour l'année 2013/2014, aucune information n'a été fournie sur son remplacement par une autre formation. 

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    1. Résultats aux examens :

     

    Moyenne générale : 84%

    Résultats insuffisants pour les tailleurs de pierre (72%), les plombiers (56%), les couvreurs (58%) et les chaudronniers (45%)

    Très bon résultats pour les boulangers pâtissiers

     

    Analyse :

    Les apprentis négligent les matières générales et surtout littéraires.

    Les bons résultats intermédiaires (BEP) entrainent un manque d’assiduité dans le travail pour les B. Pro.

     

    Axe d’amélioration :

    • Recrutement d’un enseignant en chaudronnerie

    • Travail plus régulier et soutenu demandés aux apprentis pour leur dossier B. Pro

    • Familiarisation avec des équipements à commande numérique (Refus CA du LEP DE VINCI pour un partenariat)

     

    1. Evolution des effectifs :

     

    Transfert de la section 1° année CAP charpentier de Lamothe vers Chancelade

    Création d’un groupe prépa Métiers à Lamothe de Charpentier, dans lequel on trouve également des adultes en Contrat PRO

    La politique nationale est d’avoir en 2017, 4000 apprentis rentrants dont 2000 jeunes titulaires d’un Bac ou d’un autre CAP, 1000 issus de 3ème et 1000 qui ont réalisé une formation ailleurs.

    Les entreprises du réseau ont une visibilité réduite sur leur activité (environ 3 mois) elles préfèrent donc prendre des apprentis sous un contrat d’un an plutôt que de 2ans (CAP) ou 3 ans dans le cas des Bac Pro.

    On constate que de moins en moins de jeunes arrêtent en 3ème , une très grande majorité est envoyé dans les classes de seconde des lycées, ceux qui quittent le cursus en 3ème ou bien même avant ont de difficulté importante pour suivre correctement dans une filière professionnelle.

     

    1. Répartition des effectifs :

     

    Nombre de sections dans les différents sites

     

    Sites

    2010

    2011

    2à12

    LAMOTHE

    4

    5

    5

    BORDEAUX

    17

    16

    14

    PERIGUEUX

    12

    13

    11

     

    1. Projets 2012/2013 :

     

    Améliorer les résultats aux examens

    Construction de l’atelier Bois à Chancelade

    Permettre aux jeunes des se perfectionner davantage

    Réflexion sur la reprise d’entreprise, travail mené avec le Conseil Régional et la chambre des Métiers

    Création d’un label « Entreprise partenaire Compagnons » : conditions de travail optimales, formation des maitres d’apprentissage, accompagnement des jeunes jusqu’au diplôme

     

    1. Actions de mobilité :

     

    Groupes d’apprentis dirigés vers Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre, la Grèce et le Danemark.

     

    Demande :

    • Envoi des diapos avec le CR

    • Envoi du bilan financier

       

       

     

     

  • Pour la nouvelle année 2013, le cadeau "Made in China" (d'une valeur proche de zéro) de la direction Aquitaine de l'AOCDTF aux salariés

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    Pour la nouvelle année, les salariés d'Aquitaine (de la maison de Lamothe-Landerron) se sont vus remettre cette... "chose". Il s'agit d'une "banane" taille XXL, made in China, qui sent fortement le plastique et le pétrole. En Bretagne, pour la maison de Rennes, les salariés se sont vus remettre un chèque Culture. C'est au moins utile. Dans le passé, les salariés de Lamothe ont reçu un colis de victuailles, ou de chocolats fabriqués par de jeunes apprentis de l'association. Cela avait au moins un sens. Là... Le Délégué Régional pourrait utilement s'adresser aux représentants des salariés qui, à tout le moins, pourraient lui faire des suggestions. Libre à lui de les suivre ou pas. En tout cas, ils pourraient ainsi lui éviter de faire un tel choix qui, aux yeux des salariés, marque un manque profond de respect. Le respect : c'est un sentiment et une notion qui repose sur la reconnaissance de l'existence et de la valeur d'une personne, et, étant donné et cette existence et cette valeur, sur le fait qu'il existe des obligations en matière d'attitude et d'expression. Le "respect" est un sentiment et une notion qui fonctionne de manière réciproque - et, hélas, l'inverse est vrai.