Deux auteurs répondent positivement, et avec des arguments
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Deux auteurs répondent positivement, et avec des arguments
Alors que d'autres entreprises pourraient encore rejoindre cette longue liste,
que sont devenus ceux qui ont perdu leur emploi ces deux dernières
années ? Deux ans après, retour sur quelques cas les plus emblématiques.
Symbole de la défense des emplois, le combat des « Conti » n'est pas vraiment terminé. Un an et demi après l'annonce de la fermeture de l'usine de pneumatiques de Clairoix (Oise), première de cette ampleur dans la crise, rares sont les anciens salariés à s'en sortir.
Un peu plus de 120 sur les 1 113 ont retrouvé un emploi, dont 14 au sein du groupe allemand. Soit près de 1 000 personnes sans solution. Une situation difficile qui pourraient bientôt concerner d'autres salariés du groupe sur le sol français : la direction a évoqué la supression de 1 000 postes sur ses sites en Midi-Pyrénées, un projet actuellement au coeur d'une querelle entre syndicats et salariés.
Dès mars 2009, les salariés avaient cessé le travail pour protester. Et étaient entrés dans un conflit dur, dont le sac de la préfecture de Compiègne avait été l'un des épisodes marquants.
En bout de course, quatre mois plus tard, un accord avait été trouvé sur le montant des indemnités versées aux salariés, prévoyant une prime extralégale de 50 000 euros. Et un plan social avec un accompagnement long, sur vingt-quatre mois. Depuis, le reclassement des salariés est un casse-tête.
Philippe Biernacki est délégué syndical CFDT :
« Le cabinet Altedia [chargé du reclassement, ndlr] ne trouve rien. Il s'est engagé à reclasser les salariés dans des emplois rémunérés au moins 80% de leur ancien salaire, ce qui équivaudrait à 1 600 euros brut pour les opérateurs de production, qui représentent la grande majorité.
Or, selon l'étude du marché de l'emploi dans la région réalisée par Altedia, les salariés ne peuvent espérer gagner plus de 65% de leur ancien salaire, soit 1 300 euros brut. »
Ceux qui bénéficient encore de l'accompagnement social touchent entre 1 500 et 1 800 euros net par mois. Devant la difficulté de reclasser les salariés, la direction a dû réinjecter récemment de l'argent dans le plan social, sous la forme d'une « prime d'incitation dégressive » : plus les salariés tarderont à trouver un emploi, plus cette prime sera faible, passant de 21 200 euros à 4 800 pour le plus petit montant. Un mécanisme censé motiver les anciens de Clairoix à accepter un emploi rapidement, même à un moindre salaire.
L’intersyndicale réunie au siège de la CGT a appelé ce 8 novembre à une "journée nationale interprofessionnelle de mobilisation" le 23 novembre "par des actions multiformes" contre la loi sur la réforme des retraites. Les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa signataires de la déclaration commune, demandent à leurs"organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités" qui peuvent être des rassemblements, des meetings, des arrêts de travail notamment.
Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.
Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d’être promulguée dans les prochains jours, l’heure n’est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d’agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d’autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l’âge du taux plein à 65 ans.
Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d’une crise qui dure.
Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d’un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l’insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d’approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.
Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).
Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.
Les organisations syndicales s’engagent dès à présent à participer activement à la journée d’action Européenne du 15 décembre pour s’opposer aux plans d’austérité qui se multiplient en Europe.
Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.
Le 8 novembre 2010
Une page-dossier, à consulter régulièrement
"Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les risques psychosociaux feraient-ils oublier les accidents du travail? Coeur de cible de la prévention des risques professionnels pendant des décennies, ceux-ci sont à présent passés au second plan, évincés par les maladies professionnelles. Ainsi, cet été, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnam-TS) pouvait-elle afficher sa satisfaction en publiant les chiffres de la sinistralité de sa branche dédiée aux risques professionnels: un recul de 7,5% des accidents du travail en 2009, un indice de fréquence qui atteint, pour la deuxième année consécutive, le chiffre le plus bas jamais enregistré. Toutefois, il convient d'avoir le triomphe modeste devant ces statistiques, comme le reconnaissait d'ailleurs le communiqué de la Cnam-TS. Elles sont davantage le reflet de la baisse de l'activité économique et de ses répercussions sur l'emploi que le fruit des efforts en matière de prévention. Ce bémol va bien au-delà de la crise financière de ces deux dernières années. La fermeture ou la perte de vitesse de secteurs d'activité réputés dangereux, comme les mines ou la sidérurgie, expliquent pour beaucoup l'amélioration des résultats de l'accidentologie."
Son adresse est ici : http://www.snpefp-cgt.org/
L'AOCDTF, c'est l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France. Crée en 1941, l'Association se réfère à l'Histoire des Compagnons, ces ouvriers bâtisseurs. Un ouvrage permet de mieux connaître cette Histoire, parmi d'autres.
Elles sont à lire, connaître, faire lire, faire connaître :
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Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.
Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence – au lieu des 25 meilleures aujourd’hui – et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix. Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.
Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui. Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.
Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires. Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions.
Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.
Le financement des retraites, et de la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emplois en plus c’est cinq milliards d’euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites. La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au 15e rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans. Cette situation appelle donc une politique de l’emploi d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des seniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.
La CGT propose de compléter ces mesures par une réforme des cotisations patronales qui pourraient êtres modulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose également d’augmenter les cotisations patronales, de remettre à plat l’ensemble des exonérations (30 milliards d’euros en 2009). Enfin, il peut être envisagé, si nécessaire, une augmentation des cotisations salariées."
Pour celles et ceux qui ne l'ont pas, ne l'ont pas lu, voici le complément de votre contrat de travail
Vous trouvez ici un fichier doc.
Elle commence ainsi :
"Bonjour,
Tu travailles pour l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France., en tant qu'enseignant ou agent administratif.
Notre syndicat, le Syndicat National des Personnels de l'Enseignement et de la Formation Privés, appartient à la CGT. Comme tu le sais, notre vocation est de soutenir les salariés dans leur relation avec les directions des établissements, avec la direction de l’association, au niveau régional comme au niveau national, dans leur volonté de représentation et de dialogue avec celles-ci. L'AOCDTF a une ampleur nationale, voire internationale et compte un grand nombre de salariés. Nous envisageons de créer une organisation spécifique pour toi et pour nous, les salariés de l'association. C'est pourquoi nous t'écrivons aujourd'hui. Si tu décides de nous répondre, par courrier à l'adresse suivante ou par mail, à l'adresse suivante tu sais que tes remarques, questions, sentiments, suggestions, sont et seront confidentiels. Nous souhaitons savoir si tu as des besoins, des demandes, selon ce que tu vis et observes au sein de l'association. Pour vous aider à développer une organisation spécifique, une page Internet dédiée va être prochainement crée sur le site de notre syndicat, à l'adresse suivante (cf. la page Internet du syndicat). Nous pensons que les salariés, travaillant au sein de 46 maisons séparées, doivent pouvoir se parler et notre syndicat entend vous et nous aider à le faire, via notamment un forum privé. C'est pourquoi nous avons besoin de ta réponse, de vos réponses. Si tu penses qu'un ou une de tes collègues, dans l'enseignement ou dans l'administration de la maison dans laquelle tu travailles, doit être informé de ce courrier, nous t'invitons à lui en faire une copie ou à la lui faire lire. Etant donné que ce courrier vous est adressé à cette date, nous attendons de pouvoir connaître les réponses et d'en synthétiser les éléments principaux, avant de vous les faire connaître, par un nouveau courrier peut-être ou sur la page Internet dédiée. Nous souhaitons connaître avec précision la maison dans laquelle tu travailles (effectif, caractéristiques, ambiance), et de tout ce qui nous concerne tous (contrat, rémunération, etc). Tu peux écrire à l’adresse mail suivante : aocdtfsalaries arobase gmail.com Afin de faire connaître l’existence de notre syndicat et de notre activité au sein de l’AOCDTF, nous avons crée un blog : (...)"
Si tu es un salarié de l'AOCDTF, que tu travailles dans l'une de ces 46 maisons et que tu souhaites lire cette lettre dans sa totalité, envoie nous un mail et nous te répondrons avec plaisir.
Vous êtes salarié(e) d'un CFA et par exemple de l'AOCDTF ? Prenez contact avec nous, le syndicat SNPEFP de la CGT. Ensemble, ayons un dialogue sur nos métiers, nos conditions de travail, les salaires, ayons un dialogue avec les directions régionales et la direction nationale de l'AOCDTF.
Nous souhaitons connaître l'ensemble des salariés de toutes les maisons de l'AOCDTF de France. Nous le pourrons grâce à vous, et nous souhaitons le faire avec vous et pour vous.
Ecrivez-nous !
vous trouvez l'ensemble des notes à cette adresse :
http://leblogdessalariesdelaocdtf.hautetfort.com
C'est ce document qui comporte la bonne adresse du blog et l'adresse mail à utiliser désormais.
Par conséquent, le nouveau blog de salariés (dont certains sont membres du syndicat SNPEFP-CGT) qui travaillent chez l'Association des Compagnons du Devoir du Tour de France) se trouve ici, et sera désormais ouvert aux autres CFA de la formation privée. Il faut remercier les responsables de l'AOCDTF de nous inviter à dialoguer avec des collègues d'autres associations, d'autres CFA, à construire un syndicalisme national plus fort.
Les notes du premier blog vont être basculées ici au cours du dernier week-end du mois d'avril.
L'adresse mail pour nous contacter est désormais snpefpcgtcfa arobase gmail.com