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Le Blog Des Salaries des CFA - Page 32

  • La dernière semaine pour le dépôt des listes et des candidatures

     

     

     

     

    Le protocole d'accord préélectoral ayant été élaboré très et trop tardivement, le délai de réflexion et de décision pour faire partie d'une liste de candidats DP est très court : cette semaine et après il sera trop tard. Pour l'heure, il manque, à notre connaissance, de candidats dans certaines régions (Paris, Lyon notamment). Si vous ne pouvez et voulez être candidat(e) mais que vous connaissez un ou une collègue qui pourrait l'être, nous vous invitons à leur faire connaître cette situation, et à les inviter à prendre contact avec nous. 

  • Le Bulletin d'Avril Spécial Elections

     

     

     

     

    Ce bulletin au format PDF a pour objet d'être imprimé et diffusé dans chaque maison, sur le panneau syndical et de manière visible. En outre, il est adressé aux secrétariats des maisons, pour que dans chaque maison, il soit photocopié, étant donné l'urgence d'une décision des salariés qui veulent être candidats, puisque, nous le vérifions, 90% des salariés ne sont pas au courant de la tenue de ces élections.

    Nous tenons à préciser que nous avons demandé à deux reprises que dans le magazine "Compagnon du Devoir" un encart soit attribué et réservé aux syndicats présents dans l'association, et que, à ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse et donc évidemment aucune décision favorable grâce à laquelle nous aurions pu dans un délai raisonnable faire connaître et notre existence et notre appel à candidature.

    BULLETINSNPEFP CGT AVRIL 2011.pdf

    IL RESTE UNE SEMAINE ! 

  • Vous avez jusqu'au 28 avril pour nous faire connaître votre volonté de candidature sur nos listes

     

     

     

    Vous souhaitez être candidate ou candidat à l'élection pour les Délégués du Personnel ? 

    Vous souhaitez être candidate ou candidat à l'élection du Comité d'Entreprise ? Il reste deux positions pour le second collège et une pour le troisième collège. 

    Pourquoi être candidate ou candidat ? 

    Délégués du Personnel, élus du CE, vous participerez à la réflexion et aux décisions sur l'usage d'une partie des moyens de l'association et des orientations de l'association. Le SNPEFP-CGT entend contribuer à deux évolutions majeures : 

    - une plus grande démocratie dans l'entreprise, ce qui signifie concrètement des droits salariaux plus grands et plus forts

    - une amélioration des conditions de travail et des salaires, notoirement trop faibles pour les deux premiers collèges. 

    Vous souhaitez être candidate, candidat dans votre région ? Vous pouvez nous contacter par mail à aocdtfsalaries arobase gmail.com, publier un commentaire ici en indiquant votre nom et un numéro de tel (le commentaire sera après effaçé). 

    Pour les Délégués du Personnel, il y a très peu de candidats déclarés dans les régions alors qu'il peut y avoir 2 Délégués titulaires et deux suppléants. Il vous reste une semaine pour vous décider.

    Les attributions des élus DP - CE

    Les missions du DP

  • L'affichage des listes et des tracts syndicaux

     

     

     

     

    Nous demandons à partir d'aujourd'hui, à l'ensemble des Prévôts, que, outre l'affichage des listes électorales, des dates ultimes pour la déclaration des listes des candidats, pour la période de réception du matériel de vote, pour les votes, les panneaux syndicaux soient bien disponibles dans toutes les maisons comme cela doit être le cas, et que les documents, tracts, que nous leur adressons soient bien affichés et disponibles en permanence.

    Le SNPEFP-CGT va prendre contact autant que possible avec des salariés travaillant dans les maisons et CFA afin de leur demander de participer à la vérification sur la véracité et la sincérité des conditions de ces élections et des informations disponibles pour tous.

    Si vous êtes un salarié d'une maison, d'un CFA, d'un siège, dans une région où vous voudriez nous demander ou nous interpeller sur tel ou tel problème lié à ces élections et au-delà, vous pouvez le faire à l'adresse mail

    snpefpcgtcfa arobase gmail.com

  • Elections pour les Délégués du Personnel et le Comité d'Entreprise au sein de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France

     

     

     

     

    Le protocole d'accord préélectoral a été élaboré hier. 

    Etant donné les effectifs de l'Association (858 salariés temps plein - 165 employés - 613 techniciens - 80 cadres), il y a trois collèges : le premier pour les ouvriers, employés, le second, pour les techniciens et agents de maîtrise, et le troisième pour les cadres, à l'exception du DRH et du Secrétaire Général; le nombre de sièges à pourvoir au CE est de : 

    1 siège titulaire et 1 siège suppléant pour le 1er collège

    5 sièges titulaires et 5 sièges suppléants pour le 2ème collège

    1 siège titulaire et 1 siège suppléant pour le 3ème collège

    A partir d'aujourd'hui, la liste électorale nationale pour le CE et la liste électorale régionale pour les Délégués du Personnel doivent être affichées dans les maisons. 

    Les listes proposées aux votes  et les professions de foi doivent être adressées à M. Gillet, DRH à Paris, avant le 29 avril. Le 5 mai, les courriers concernant ces élections seront postées, et les enveloppes contenant vos votes pour les DP et pour le CE devront être retournées avant le 18 mai. Le dépouillement aura lieu ce jour au siège social, pour ces deux élections, et sera effectué par M. Grellety, DS SNPEFP-CGT, par M. Denier, DS SNPEL-CFTC, et par Mme Pinto, représentante de la direction. 

    Si la moitié des votes du nombre total d'inscrits n'est pas atteinte (quorum), les bulletins de vote seront néanmoins dépouillés afin de mesurer la représentativité syndicale (au moins 10% des votes), un second tour sera organisé à partir du 19 mai. Les listes des candidats devront être communiquées à M. Gillet avant le 25 mai. Les courriers concernant ce second tour seront postés le 1er juin, et vos courriers contenant les bulletins de vote devront être reçus avant le 14 juin, jour du dépouillement.

    Une boite postale va être crée afin de réceptionner l'ensemble de vos courriers de vote, qui seront donc stockés jusqu'au jour du dépouillement, avant d'être récupérés par les personnes chargées du dépouillement. 

  • Comité d'Entreprise du 20 avril 2011

     

     

     

     

    Dans la foulée de l'élaboration et de la signature du protocole d'accord préelectoral dont la réunion avait lieu hier matin, une réunion du Comité d'Entreprise, annoncée seulement en fin de semaine dernière, s'est tenue en début d'après-midi. Nous avions adressé au secrétaire du CE, M. Duboy, une demande pour que les débats du CE soient pris en note par une personne qualifiée (secrétaire dactylo), afin que le compte-rendu du CE publié après soit le plus fidèle à la réalité des propos et des débats. Le PV interne du CE du mois précédent est en effet emblématiquement incomplet, puisque le Délégué Syndical du SNPEFP-CGT avait, au moment des questions diverses, demandé aux représentants de la direction l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise, ce qu'ils ont refusé. Cette demande d'ouverture de négociation sera répétée dans les prochaines semaines. Depuis que notre Délégué participe aux réunions du CE, il a pu constater que ces réunions sont, dans leur projection comme dans leur réalisation, expédiées - en effet, la convocation prévoit une durée brève, une heure, insuffisante la plupart du temps pour parler des réalités et des problèmes qui existent au sein de l'association. Du coup, la réunion du mois de mars a duré plus longtemps en raison des questions diverses posées par les deux délégués syndicaux. Au cours de cette réunion d'avril, notre délégué a demandé qu'une rectification soit inscrite au prochain PV. En outre, il a interpellé les membres du CE sur la situation d'un salarié, formateur, en arrêt de travail depuis plusieurs mois et qui ne perçoit ni salaire ni Indemnités Journalières. Une aide (don) a été demandée sur le budget social du CE. Pendant ce temps, la situation d'une salariée, déclarée inapte par le médecin du travail, a été expliquée. 

     

    Le Comité d'Entreprise, nous le rappelons et le répéterons, est une sorte d'assemblée nationale interne à l'entreprise où les Délégués du Personnel, les Délégués Syndicaux et les représentants de la Direction doivent traiter l'ensemble des problèmes importants de l'activité et des réalités économiques et humaines de l'association. Il faut donc que tout le temps nécessaire soit consacré, et que la réunion ne soit donc pas expédiée. Des moyens adéquats à l'enregistrement des échanges doivent également être utilisés. 

    C'est aussi de cela dont, salariés de l'association, vous allez devoir décider par votre vote (ou non) aux élections professionnelles qui vont se tenir en mai.

  • Panneau syndical, encore absent dans certaines maisons (14.04.2011)

     

     

     

     

    Des salariés nous ont appris que dans certaines maisons, malgré une information diffusée par la DRH depuis février, malgré le courrier que nous avons adressé à l'ensemble des maisons et des Prévôts, il n'y a pas encore de panneau syndical, ni de panneau pour les informations juridiques. Etant donné que le délai d'installation n'est pas raisonnable, nous avons été obligés de signaler et de dénoncer cette attitude qui ne respecte pas un principe fondamental du Droit du Travail. Nous avons demandé à la DRH d'adresser un mail à l'ensemble des maisons et de nous en adresser une copie. A ce jour, nous n'avons rien reçu...

  • Un dialogue social toujours aussi difficile...

     

     

     

    Une maison de l'AOCDTF de Quimper doit être fermée à la rentrée scolaire prochaine. Avons nous appris, par la bande : par la salariée concernée. Nous avons adressé il y a quinze jours-trois semaine une lettre recommandée avec AR, au Directeur Régional de Rennes, concernant les motifs et les conditions de cette fermeture. A ce jour, nous attendons la réponse...

  • "Après la crise, le retour des conflits pour les salaires" - un article Médiapart

     

     

     

    "La faute au climat interne, détestable. Mais surtout à des «salaires de misère»: salarié depuis 15 ans, Franck Delbarre touche «1.072 euros net par mois». Tous les autres gagnent aux alentours du Smic. Cette année, la direction avait proposé 1% de hausse. Inacceptable: «Les collègues disent qu'ils n'y arrivent plus. Tout augmente mais les salaires ne bougent pas.» 

     

     

     

     

     

    Les premiers mois de l'année sont traditionnellement tendus dans les entreprises, lancement des négociations annuelles sur les salaires (les “NAO”) oblige. Sauf qu'avec la crise, nombre de salariés, d'abord focalisés sur l'emploi, avaient mis en 2009 et en 2010 leurs revendications salariales en sourdine, alors même que la progression des salaires a été historiquement faible l'an dernier. En ce début d'année, le changement de ton est perceptible. «Indiscutablement, il y a de la conflictualité, et elle se porte en majorité sur les salaires», explique Jean Bessière, directeur adjoint de la Direction générale du travail (DGT). «On n'avait pas vu autant de conflits salariaux depuis plusieurs années», note Mohamed Oussedik, secrétaire confédéral de la CGT.

     

    Souvent, le scénario se répète: la direction propose entre 1 et 2%, quand les salariés ou leurs représentants demandent au moins le double. «Dans un contexte de sortie de crise, les attentes sont fortes, à la mesure des efforts salariaux consentis depuis deux ans, admet Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH). Les résultats médiatisés de certains grands groupes créent aussi un certain nombre d'attentes.» Un cocktail auquel se rajoute la hausse des tarifs de l'électricité, du gaz et de l'essencel'augmentation constante des dépenses de logement, la décélération sensible du pouvoir d'achatl'absence depuis 5 ans de revalorisation du Smic au-delà de l'inflation... «La pression autour des salaires va s'accentuer tout au long de l'année, surtout si l'emploi s'améliore un peu», prédit Pierre Ferracci, PDG du groupe de conseil aux comités d'entreprise Alpha«Pendant la crise, une grande distanciation est apparue entre le management et les salariés, estime Olivier Labarre, directeur général du cabinet de conseil BPI. Quand vous avez le sentiment de ne pas être entendus, c'est logiquement la question des salaires qui revient. Pour les prochains mois, c'est une situation potentiellement

     

    (...) 

     


     

     

     

    Les grands groupes, où la capacité de mobilisation est plus forte, et le dialogue social institutionnalisé, ont bien évidemment connu des mouvements (Alcatel, Thalès, DCNS, Decaux, Keolis, etc.). Mais les revendications sont aussi très fortes dans des secteurs d'habitude moins revendicatifs, comme la distribution – CarrefourButIkeaCamaïeu,Système UIntermarché, ou encore le bâtiment: les salariés d'Eiffage Construction réclament par exemple 3% de hausse, notamment sur le chantier du Grand Stade de Lille.

     

    «Ces secteurs cumulent flexibilité, précarité et importance du temps partiel, surtout féminin, dans la distribution, note Jean-Michel Denis, sociologue à l'Université de Marne-la-Vallée. Quand ils se mobilisent, c'est incontestablement le signe de tensions.» «C'est très tendu en ce moment,confirme Christophe Le Comte, secrétaire général adjoint du commerce de la fédération FO employés et cadres. Les salariés ont des exigences, ils sont fermes et déterminés. Mais les employeurs aussi: bien souvent, ils arrivent à la table de discussion avec des propositions d'augmentation faibles, de moins de 2%, sans aucune marge de négociations.»

     

    Un peu partout en France, des conflits parfois longs pour les salaires fleurissent, dans des entreprises qui, longtemps, n'ont pas fait parlé d'elles.

     

     


    Chez Ferrero, à Rouen, la production de la pâte à tartiner Nutella était stoppée mardi et mercredi

     

     


     

    (...) http://www.mediapart.fr/journal/economie/140411/apres-la-crise-le-retour-des-conflits-pour-les-salaires

     


     

    Si vous voulez recevoir l'article en totalité, envoyez-nous un mail.

  • Les NAO ont commencé...

     

     

     

     

    La première réunion s'est tenue à Paris lundi 4 avril. Cette première réunion avait pour objet de faire connaître nos demandes en matière d'information et de document à la direction. 

    Elle a été l'occasion d'apprendre que, en effet, les maîtres de stage ont récemment bénéficié d'une augmentation, mais qui ne correspond pas à celle signalée sur ce blog dans une précédente note. Nous vous remercions de nous en excuser. Toutefois, si cette augmentation avait été signalée comme il se doit en CE et dans les documents affichés sur les panneaux d'information dans les maisons, l'erreur n'aurait pas été commise. Cette augmentation catégorielle est la suivante : d'un taux horaire de 9,10 euros, celui-ci est passé à 10,52 euros. C'est une augmentation de 150 euros par mois.

    Au 31 décembre, l'AOCDTF comptait 1425 présents, pour un total de 2001 intervenants (DADS).

    L'effectif moyen est de 1380 salariés. L'effectif temps plein est de 781 salariés. Le temps partiel est comme nous le savons important. 

    La prochaine réunion a lieu à la fin du mois. Vous aurez connaissance de nos demandes, propositions et analyses le même jour que la tenue de la réunion (le 27). 

  • Elections à venir (Délégué du Personnel et membre du CE) : appel à candidature

     

     

     

     

     

    L'Association va devoir organiser prochainement des élections professionnelles. Le SNPEFP-CGT va présenter des listes pour le Comité d'Entreprise et la représentation des Délégués du Personnel

    Etre candidat, être élu, qu'est-ce que cela implique ? 

    Les attributions des DP et membres du CE sont à découvrir ici.

    Les missions du DP sont à découvrir ici

    Décider de devenir candidat, candidate, suscite, selon la loi, une protection de six mois, et, si vous êtes élu(e), cette protection devient permanente. Pour mener à bien vos responsabilités une fois élu, vous disposez d'un crédit d'heures, mensuel, qui s'ajoute aux heures de travail

    Si vous souhaitez être candidat, candidate, pour le SNPEFP-CGT et que vous n'êtes pas encore membre de notre syndicat, vous pouvez adhérer ici et nous faire connaître par mail et votre adhésion et votre candidature. 

    En tant que Délégué du Personnel, et ou membre du CE, vous représentez les salariés; vous défendez les intérêts des salariés; vous participez aux décisions qui permettent d'orienter l'association.

    snpefpcgtcfa arobase gmail.com

  • Le premier bulletin mensuel pour le panneau syndical

     

     

     

     

     

    Vous trouvez ci-après au format PDF le premier bulletin de notre syndicat, pour le mois de mars 2011.

    Nous vous invitons à le télécharger pour le lire. Ce bulletin est aussi destiné à être affiché (c'est bien entendu légal !) sur le panneau syndical qui doit exister sur votre lieu de travail.

    Nous sommes et serons attentifs à votre lecture, vos remarques, vos suggestions.

    BULLETINSYNDICALSNPEFPCGTPOURAOCDTFNUMERO1.pdf

     

  • Dialogue social : nié ou réalisé

     

     

     

     

    Jusqu'à cette année, et ce alors que l'Association des Compagnons du Devoir du Tour de France a 70 ans en 2011, l'activité syndicale n'existait pas, les NAO, Négociations Annuelles Obligatoires n'étaient pas réalisées, et donc la direction nationale et les directions régionales et les Prévôts s'étaient habitués à décider sans avoir à présenter, expliquer, discuter, ou à se voir adresser des demandes, justifiées. Une petite affaire récente a illustré cette situation, et la nécessaire évolution que les salariés attendent. Dans un domaine que nous n'énoncerons pas explicitement, des apprentis en un an ont exprimé des insatisfactions, et ont décidé de les faire connaître par une lettre au Délégué Régional de la région où ils suivent leur formation. Dans un premier temps, le délégué régional a retourné la lettre vers le prévôt de la maison concernée. Celui-ci a décidé de se rendre dans un cours de leur classe. Il leur a expliqué que leur courrier et leurs demandes étaient illégitimes. Etonné de cette "réponse" qui niait leurs perceptions communes, ils se sont à nouveau adressés au Délégué Régional, qui a décidé de se déplacer pour les rencontrer. A contrario de la réponse du Prévôt, le Délégué Régional a considéré que ces apprentis en un an (des adultes) avaient le droit de s'exprimer et que des réponses, diverses, pouvaient être apportées à leurs demandes, lorsqu'elles étaient légitimes, fondées. Pourtant, dans un premier temps, la Direction des Ressources Humaines a fait savoir que, comme le Prévôt l'avait expliqué aux apprentis, il n'y avait pas de problème. Cette petite affaire a révélé deux attitudes totalement opposées : un dialogue à priori nié, refusé ("il n'y a pas de problèmes"), et au contraire, un dialogue incarné, posé, précis. Nous remercions le Délégué Régional qui a bien voulu se déplacer et répondre à ces jeunes. 

    Le dialogue est toujours possible, est toujours très simple. C'est la volonté qui est en jeu.

  • Les valeurs syndicales, le sens de l'engagement syndical

     

     

     

    M. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est adressé aux secrétaires généraux de l'organisation. Nous vous invitons à prendre connaissance de son message, solennel. 

  • Pacte de Compétitivité : l'Europe ultra-libérale menace les citoyens

     

     

     

     

    Déclaration de la CGT : 

     

    "L’Europe n’a pas besoin d’un pacte sur la compétitivité Merkel-Sarkozy mais d’un changement d’orientation politique pour une Europe juste et équitable

    Au cours des prochaines semaines, le Conseil Européen va adopter les mesures de convergence budgétaire et économique dans le cadre du dispositif du « semestre européen ». En l’état actuel des propositions, en particulier celles impulsés par les chefs d’Etat Allemand et Français, les organisations syndicales françaises et allemandes CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, DGB, avec la CES, expriment leur critique fondamentale.

    Nous nous prononçons fortement contre une gouvernance économique basée sur une conception limitée de la compétitivité fondée sur la stagnation, voire la réduction des salaires et des marchés de travail flexibles et dérégulés.

    Depuis longtemps, ces organisations revendiquent une plus grande convergence économique et sociale dans l’Union Européenne. Les difficultés que connaissent plusieurs Etats membres de la zone euro confortent cet objectif. Mais la consolidation de l’euro et les objectifs qui en découlent en matière de gouvernance doivent viser le développement économique, l’emploi et le progrès social.

    Les propositions pour la diminution des salaires minimums pour l’abolition des systèmes d’indexation et la non prise en compte de l’inflation sont des offensives qui remettent en cause les droits des salariés, et l’autonomie des partenaires sociaux dans le champ de la négociation collective, propre à chacun des systèmes nationaux de formation des salaires.

    Les propositions actuelles de gouvernance économique et le pacte Merkel-Sarkozy dérogent à des nombreux principes du droit primaire européen. Les traités engagent l’Union à combattre les inégalités, améliorer les conditions de vie et de travail, respecter les systèmes de négociation collective nationaux et de sauvegarder l’autonomie des partenaires sociaux, et ne donnent pas de compétences à l’Union européenne en matière salariale. Avec les propositions du pacte Merkel-Sarkozy en matière salariale, l’Europe fait fausse route.

    Nous nous prononçons contre le plafonnement européen des endettements, contre des politiques d’austérités qui entravent la croissance et contre la proposition d’un ajustement automatique des systèmes de retraite à l’évolution démographique.

    Une gouvernance économique ne peut pas reposer sur les seuls objectifs d’équilibre budgétaire. L’Europe a besoin de favoriser en même temps le développement économique et sociale et, pour cela, doit radicalement changer de politique. Une obstination sur cette mauvaise politique au seul profit des forces du marché met en péril la stabilité de l’euro et mène à la détérioration de la situation économique, politique et sociale de tous les pays impliquées.

    Nous considérons indispensable :

    - que soit préservé l’autonomie de négociation des partenaires sociaux en matière tarifaire ou bien qu’elle soit inscrite dans les constitutions nationales comme c’est le cas en Allemagne.

    - Que soient renforcées la cohésion sociale et le socle social de l’Europe à travers la lutte contre la précarité et les bas salaires par la mise en place des salaires minimums nationaux garantissant une vie décente.

    - Que soit respecté sur le marché de travail, le principe du « travail égal – salaire égal » dans un même lieu de travail, quelque soit le statut (intérimaires, saisonniers, …). L’Europe ne peut pas avoir des travailleurs de seconde zone, socialement défavorisés.

    - Que la maîtrise des budgets et la réduction des déficits publics préservent les capacités d’investissement et les budgets sociaux

    - Que la convergence en matière fiscale soit basée sur une harmonisation de l’assiette de la fiscalité des entreprises et la fixation d’un taux-plancher d’imposition. A cet égard, l’annonce par la Commission européenne de son intention de présenter un projet de directive sur « une assiette commune consolidée d’impôts sur les sociétés » pour relancer le marché intérieur, va dans le bon sens.

    - Que soit adopté, au lieu des politiques d’austérité et du plafonnement européen des endettement, un programme d’innovations et d’investissements ambitieux pour l’encouragement généralisé des investissements dans le développement durable, afin de doter l’Europe d’infrastructures modernes, d’industries pérennes, des services publics de qualité et d’une offre d’éducation et de formation de qualité.

    Nous refusons et nous combattrons les réductions de salaires imposées par l’Etat ainsi que la fixation par celui-ci d’objectifs limitant ou plafonnant dans le cadre des négociations collectives, les salaires réels.

    Compte tenu des enjeux pour les travailleurs de l’Union européenne, les partenaires sociaux doivent être consultés sur les réformes envisagées par les Etats et par l’Union européenne.