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Nous souhaitons faire connaître publiquement ce qu'un salarié de l'AOCDTF, ouvrier (agent administratif), professeur(e) et cadre gagne au sein de l'AOCDTF. Il s'agit de publier des fiches de salaire, incomplètes (sans en-tête, sans aucune mention personnelle). Nous vous demandons de nous les adresser une copie complète, avec l'en-tête (afin que nous soyons certains qu'elle a été bien établie par l'AOCDTF). Nous vous assurons de les publier après modification, comme indiqué ci-dessus, pour qu'elles soient anonymes, et ensuite nous ne conserverons pas l'original que vous nous aurez adressé (destruction du fichier). Il s'agit de faire connaître la réalité des salaires dans une association de formation en 2010-2011.
Décembre commence, et dans quelques jours, l'année 2010 va se terminer. Ce blog qui vous est destiné et consacré existe depuis le début de la rentrée scolaire. Quelques notes ont été publiées, mais jusqu'ici elles ne nous ont pas permis de vous donner un tableau de la situation et de vous faire connaître nos perspectives syndicales et communes. Les premiers constats sont clairs, simples : pour commencer, il n'y a pas de présence et d'activités syndicales significatives dans l'AOCDTF. Pourtant, un Délégué Syndical a été désigné par notre syndicat, depuis 2007. Il travaille pour l'association dans les Pays de Loire. Jusqu'à ce jour, il n'a pas reçu les courriers réglementaires prévus par son statut, par exemple concernant le Comité d'Entreprise. Un second Délégué a été désigné par notre syndicat, mais l'AOCDTF conteste sa nomination devant un Tribunal, par une convocation début janvier. Il n'y a pas encore eu de dialogue, de discussion. C'est, bien entendu, ce que notre syndicat souhaite. L'association compte quelques centaines de salariés (le nombre exact ne nous est pas connu), et ses dirigeants, à Paris et dans les régions. Notre syndicat entend permettre une représentation des salariés, selon vos souhaits, demandes, entend réaliser un dialogue, mais nous ne pouvons pas faire les questions et inventer les réponses, même si ce serait une solution facile. Des salariés syndiqués, des représentants syndicaux, ce sont des salariés comme les autres, et des interlocuteurs raisonnables. Nous espérons que la direction nationale de l'AOCDTF va rapidement prendre la mesure de ce qui se passe chez les salariés, qui est à la fois simple et normal. C'est pourquoi nous espérons pouvoir vous faire connaître au début de l'année 2011 des réponses positives de l'AOCDTF concernant une réunion salariale annuelle (sur les salaires), la prise en compte des salariés non compagnons dans la vie et la réussite de l'association et des maisons.
Nous tenons à remercier et à féliciter les salariés qui se sont décidés à nous rejoindre depuis septembre. Nous invitons les autres à le faire, que ce soit pour un dialogue inter-régions, national, ou par un engagement syndical. Nous souhaitons être présent dans toutes les régions. Nous ne pouvons le faire qu'avec vous. Et ensemble, vous savez que nous pourrons parvenir avec ce dialogue permanent, sérieux et calme.
"S'ils pouvaient dépenser plus, les Français consommeraient français! C’est le résultat d’un sondage publié ce mercredi matin par le mensuel L'Expansion. Les Français ne rêvent plus d’une voiture allemande ou japonaise, de l’écran plat dernier cri ou de l’ordinateur made in China. Ces produits technologiques figurent même parmi les dernières priorités des Français. D’une part, parce que beaucoup de ménages sont déjà suréquipés, analyse l’Expansion. Mais aussi parce que les Français aspirent à satisfaire de nouveaux besoins, souvent moins matériels. Ainsi, les quadragénaires souhaitent à 73% rénover leur logement. Les plus jeunes, eux, aimeraient à 73% consacrer plus d’argent à leurs loisirs (restaurant, spectacle, sport). Et 65% des seniors voudraient visiter la France. «Les Français ne souhaitent plus seulement améliorer leur confort matériel, ils veulent maintenant donner un sens à leur vie», conclut Gérard Mermet, le sociologue auteur de Francoscopie. C’est bon pour le bien-être, donc, mais surtout pour la croissance. Car ces dépenses profiteraient à l’économie hexagonale, contrairement à l’achat de biens technologiques. Augmenter les revenus serait aussi bon pour nos bourses que pour l’économie du pays? «C'est une piste sérieuse», assure Eric Heyer, directeur des études économiques à l'OFCE, interrogé par l’Expansion, qui rappelle que «la crise que nous traversons est avant tout une crise de la demande». Malheureusement, ces résultats seront difficiles à confirmer: six Français sur dix n’ont pas eu d’augmentation depuis dix ans."
Comment faire pour augmenter les salaires ?
Cf le dossier Pourquoi il faut augmenter les salaires
Le syndicat vient de nommer M. Grellety, salarié de l'AOCDTF en Aquitaine, délégué syndical. Etant donné que le Syndicat National des Personnels de l'Enseignement et de la Formation Privés a aussi désigné en 2007 un délégué syndical, M. Nicolle, pour la région des Pays de la Loire, M. Grellety est délégué syndical pour l'ensemble des autres régions, en attendant la tenue des prochaines élections professionnelles au printemps 2011. Avant d’être ainsi désigné par notre syndicat aux missions et aux responsabilités de délégué syndical, M. Grellety nous avait rejoint parce que notre syndicat appartient aux structures de la CGT, et que la CGT est dans l’Histoire contemporaine de la France le syndicat le plus important, à la pointe des luttes salariales et sociales, comme le conflit actuel sur les retraites le prouve. Il a fait le choix d’adhérer au SNPEFP parce que notre organisation est parfaitement adaptée aux problèmes et aux besoins des centres de formation, qu’elle fédère des salariés appartenant à des réseaux d’école différents, mais dans lesquelles les problématiques sont semblables. Enfin, il a souhaité rejoindre puis représenter notre syndicat pour vivre un complément à son expérience professionnelle, à savoir la fraternité entre travailleurs, fondée sur le travail, ses nécessités, ses effets, mais aussi fondée sur la vie qui se trouve au-delà du travail, la vie civique. Salariés de l'AOCDTF, vous pouvez le contacter ici, en lui adressant un mail à aocdtfsalaries arobase gmail.com. En conséquence de cette désignation, vos délégués syndicaux sont disponibles pour vous écouter, vous informer, vous représenter, vont engager des actions afin de vous permettre de vous exprimer et de faire connaître vos sentiments, vos demandes, vos propositions.
Dans chaque maison-CFA, un panneau syndical doit vous permettre d'afficher notre document mensuel, à récupérer ici
"L'’argument pour étendre la période de vie active, en France ou ailleurs, est que les cohortes les plus récentes vivent plus longtemps que les précédentes. Mais qu’en est-il de l'état de santé de la population ? Au cœur du débat sur le recul de l'âge de la retraite, ce numéro deRetraite et société s’intéresse à la santé des 50-65 ans. Bien que cette tranche d’âge soit de première importance lorsqu’on étudie les conditions de fin de vie professionnelle et le passage à la retraite, elle n’a pas fait l’objet d’une grande attention en santé publique au cours des 20 dernières années. En effet, les études ont été davantage orientées sur les problèmes de dépendance et limitées au troisième ou quatrième âge. Pourtant, les analyses qui se préoccupent des quinquagénaires mettent au jour des situations de santé susceptibles d’entraver dès 50 ans la qualité de vie et la participation sociale. L’enquête européenne SILC (Statistics on income and living condition) montre qu’en France, près d’un quart des 50-54 ans déclare des limitations dans les activités usuelles ; chiffre qui augmente ensuite progressivement avec l’âge : 27 % des 55-59, 30 % des 60-64 ans et 33 % des 65-69 ans (www.ehemu.eu). Ces constats, mis en parallèle avec des discussions sur la durée de vie professionnelle, soulèvent bien sûr des questions. Les personnes proches de la retraite sont-elles en bonne santé et en capacité de travailler plus longtemps ? La situation s’est-elle améliorée au cours du temps alors que l’espérance de vie augmente ? Quelle est l’ampleur des disparités de santé au sein des populations ? Ces différences s’expliquent-elles en partie par la vie professionnelle et les conditions de travail ? Les articles présentés dans ce dossier sont empruntés à la démographie ou aux statistiques de la santé et du travail, dressant un panorama de la santé des quinquagénaires et des sexagénaires, travailleurs ou inactifs, en France, en Europe, aux États-Unis ou encore au Canada. Loin de prétendre couvrir l’ensemble du champ des recherches sur la santé des travailleurs, ce dossier entend apporter des éléments de réponse à ces questions d’actualité en mettant en perspective différentes études sur les situations de santé et de travail des populations en fin de vie active." L’article de Nicolas Sirven et Catherine Sermet, qui ouvre ce dossier, répond à la première de nos questions à partir des données de Share (Survey on health, ageing and retirement in Europe). Il montre des problèmes de santé non négligeables dès 50 ans, mais aussi une forte hétérogénéité des situations au sein de l’Europe parmi lesquelles la France occupe une position relativement médiocre. Si la France est la championne des espérances de vie, tout au moins pour les femmes, il n’en va pas de même pour la santé de ses quinquagénaires. En distinguant les actifs des inactifs, l’article rappelle aussi que, même s’il paraît indispensable de mener des études sur les travailleurs âgés, il faut également tenir compte de la situation de ceux qui sont inactifs avant l’âge de la retraite, et qui le sont souvent pour des raisons de santé. La part des actifs et des inactifs dépend, entre autres, des dispositifs de sortie précoce d’activité mis en œuvre.
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Les femmes qui occupent des emplois stressants voient leur risque d'avoir une crise cardiaque augmenter de 88 % par rapport à celles qui ont un travail moins pénible, montre une étude de l'université de Harvard.
Les chercheurs ont considéré comme "stressants" les emplois qui combinent des responsabilités importantes, et l'absence d'autorité et d'espaces de créativité. Plus globalement, l'étude, qui portait sur 17 415 patientes depuis 1991, montre que ces emplois augmentent de 40 % le risque d'accident cardiovasculaire. "Ce à quoi vous êtes confronté aujourd'hui, en termes de tension mentale, a des effets à long terme sur votre santé", explique Michelle Albert, coordinateur de l'étude.
Parmi les pistes évoquées par les chercheurs pour réduire le risque d'accident cardiovaculaire figurent la pratique d'une activité physique, la pratique d'activités de détente ou la méditation, ou encore les discussions avec des proches connaissant des conditions de travail similaires.
Le stress produit une réaction biologique, observée également chez les animaux, et baptisée "combattre ou fuir". "Cette réaction augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle", détaille Michelle Albert, "et peut provoquer des dégâts à long terme sur les cellulles du coeur".
Deux auteurs répondent positivement, et avec des arguments
Alors que d'autres entreprises pourraient encore rejoindre cette longue liste,
que sont devenus ceux qui ont perdu leur emploi ces deux dernières
années ? Deux ans après, retour sur quelques cas les plus emblématiques.
Symbole de la défense des emplois, le combat des « Conti » n'est pas vraiment terminé. Un an et demi après l'annonce de la fermeture de l'usine de pneumatiques de Clairoix (Oise), première de cette ampleur dans la crise, rares sont les anciens salariés à s'en sortir.
Un peu plus de 120 sur les 1 113 ont retrouvé un emploi, dont 14 au sein du groupe allemand. Soit près de 1 000 personnes sans solution. Une situation difficile qui pourraient bientôt concerner d'autres salariés du groupe sur le sol français : la direction a évoqué la supression de 1 000 postes sur ses sites en Midi-Pyrénées, un projet actuellement au coeur d'une querelle entre syndicats et salariés.
Dès mars 2009, les salariés avaient cessé le travail pour protester. Et étaient entrés dans un conflit dur, dont le sac de la préfecture de Compiègne avait été l'un des épisodes marquants.
En bout de course, quatre mois plus tard, un accord avait été trouvé sur le montant des indemnités versées aux salariés, prévoyant une prime extralégale de 50 000 euros. Et un plan social avec un accompagnement long, sur vingt-quatre mois. Depuis, le reclassement des salariés est un casse-tête.
Philippe Biernacki est délégué syndical CFDT :
« Le cabinet Altedia [chargé du reclassement, ndlr] ne trouve rien. Il s'est engagé à reclasser les salariés dans des emplois rémunérés au moins 80% de leur ancien salaire, ce qui équivaudrait à 1 600 euros brut pour les opérateurs de production, qui représentent la grande majorité.
Or, selon l'étude du marché de l'emploi dans la région réalisée par Altedia, les salariés ne peuvent espérer gagner plus de 65% de leur ancien salaire, soit 1 300 euros brut. »
Ceux qui bénéficient encore de l'accompagnement social touchent entre 1 500 et 1 800 euros net par mois. Devant la difficulté de reclasser les salariés, la direction a dû réinjecter récemment de l'argent dans le plan social, sous la forme d'une « prime d'incitation dégressive » : plus les salariés tarderont à trouver un emploi, plus cette prime sera faible, passant de 21 200 euros à 4 800 pour le plus petit montant. Un mécanisme censé motiver les anciens de Clairoix à accepter un emploi rapidement, même à un moindre salaire.
L’intersyndicale réunie au siège de la CGT a appelé ce 8 novembre à une "journée nationale interprofessionnelle de mobilisation" le 23 novembre "par des actions multiformes" contre la loi sur la réforme des retraites. Les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa signataires de la déclaration commune, demandent à leurs"organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités" qui peuvent être des rassemblements, des meetings, des arrêts de travail notamment.
Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.
Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d’être promulguée dans les prochains jours, l’heure n’est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d’agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d’autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l’âge du taux plein à 65 ans.
Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d’une crise qui dure.
Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d’un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l’insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d’approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.
Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).
Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.
Les organisations syndicales s’engagent dès à présent à participer activement à la journée d’action Européenne du 15 décembre pour s’opposer aux plans d’austérité qui se multiplient en Europe.
Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.
Le 8 novembre 2010
Une page-dossier, à consulter régulièrement
"Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les risques psychosociaux feraient-ils oublier les accidents du travail? Coeur de cible de la prévention des risques professionnels pendant des décennies, ceux-ci sont à présent passés au second plan, évincés par les maladies professionnelles. Ainsi, cet été, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnam-TS) pouvait-elle afficher sa satisfaction en publiant les chiffres de la sinistralité de sa branche dédiée aux risques professionnels: un recul de 7,5% des accidents du travail en 2009, un indice de fréquence qui atteint, pour la deuxième année consécutive, le chiffre le plus bas jamais enregistré. Toutefois, il convient d'avoir le triomphe modeste devant ces statistiques, comme le reconnaissait d'ailleurs le communiqué de la Cnam-TS. Elles sont davantage le reflet de la baisse de l'activité économique et de ses répercussions sur l'emploi que le fruit des efforts en matière de prévention. Ce bémol va bien au-delà de la crise financière de ces deux dernières années. La fermeture ou la perte de vitesse de secteurs d'activité réputés dangereux, comme les mines ou la sidérurgie, expliquent pour beaucoup l'amélioration des résultats de l'accidentologie."
Son adresse est ici : http://www.snpefp-cgt.org/
L'AOCDTF, c'est l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France. Crée en 1941, l'Association se réfère à l'Histoire des Compagnons, ces ouvriers bâtisseurs. Un ouvrage permet de mieux connaître cette Histoire, parmi d'autres.
Elles sont à lire, connaître, faire lire, faire connaître :
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Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.
Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence – au lieu des 25 meilleures aujourd’hui – et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix. Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.
Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui. Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.
Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires. Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions.
Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.
Le financement des retraites, et de la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emplois en plus c’est cinq milliards d’euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites. La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au 15e rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans. Cette situation appelle donc une politique de l’emploi d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des seniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.
La CGT propose de compléter ces mesures par une réforme des cotisations patronales qui pourraient êtres modulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose également d’augmenter les cotisations patronales, de remettre à plat l’ensemble des exonérations (30 milliards d’euros en 2009). Enfin, il peut être envisagé, si nécessaire, une augmentation des cotisations salariées."
Pour celles et ceux qui ne l'ont pas, ne l'ont pas lu, voici le complément de votre contrat de travail