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  • Les NAO ont commencé...

     

     

     

     

    La première réunion s'est tenue à Paris lundi 4 avril. Cette première réunion avait pour objet de faire connaître nos demandes en matière d'information et de document à la direction. 

    Elle a été l'occasion d'apprendre que, en effet, les maîtres de stage ont récemment bénéficié d'une augmentation, mais qui ne correspond pas à celle signalée sur ce blog dans une précédente note. Nous vous remercions de nous en excuser. Toutefois, si cette augmentation avait été signalée comme il se doit en CE et dans les documents affichés sur les panneaux d'information dans les maisons, l'erreur n'aurait pas été commise. Cette augmentation catégorielle est la suivante : d'un taux horaire de 9,10 euros, celui-ci est passé à 10,52 euros. C'est une augmentation de 150 euros par mois.

    Au 31 décembre, l'AOCDTF comptait 1425 présents, pour un total de 2001 intervenants (DADS).

    L'effectif moyen est de 1380 salariés. L'effectif temps plein est de 781 salariés. Le temps partiel est comme nous le savons important. 

    La prochaine réunion a lieu à la fin du mois. Vous aurez connaissance de nos demandes, propositions et analyses le même jour que la tenue de la réunion (le 27). 

  • Elections à venir (Délégué du Personnel et membre du CE) : appel à candidature

     

     

     

     

     

    L'Association va devoir organiser prochainement des élections professionnelles. Le SNPEFP-CGT va présenter des listes pour le Comité d'Entreprise et la représentation des Délégués du Personnel

    Etre candidat, être élu, qu'est-ce que cela implique ? 

    Les attributions des DP et membres du CE sont à découvrir ici.

    Les missions du DP sont à découvrir ici

    Décider de devenir candidat, candidate, suscite, selon la loi, une protection de six mois, et, si vous êtes élu(e), cette protection devient permanente. Pour mener à bien vos responsabilités une fois élu, vous disposez d'un crédit d'heures, mensuel, qui s'ajoute aux heures de travail

    Si vous souhaitez être candidat, candidate, pour le SNPEFP-CGT et que vous n'êtes pas encore membre de notre syndicat, vous pouvez adhérer ici et nous faire connaître par mail et votre adhésion et votre candidature. 

    En tant que Délégué du Personnel, et ou membre du CE, vous représentez les salariés; vous défendez les intérêts des salariés; vous participez aux décisions qui permettent d'orienter l'association.

    snpefpcgtcfa arobase gmail.com

  • Le premier bulletin mensuel pour le panneau syndical

     

     

     

     

     

    Vous trouvez ci-après au format PDF le premier bulletin de notre syndicat, pour le mois de mars 2011.

    Nous vous invitons à le télécharger pour le lire. Ce bulletin est aussi destiné à être affiché (c'est bien entendu légal !) sur le panneau syndical qui doit exister sur votre lieu de travail.

    Nous sommes et serons attentifs à votre lecture, vos remarques, vos suggestions.

    BULLETINSYNDICALSNPEFPCGTPOURAOCDTFNUMERO1.pdf

     

  • Dialogue social : nié ou réalisé

     

     

     

     

    Jusqu'à cette année, et ce alors que l'Association des Compagnons du Devoir du Tour de France a 70 ans en 2011, l'activité syndicale n'existait pas, les NAO, Négociations Annuelles Obligatoires n'étaient pas réalisées, et donc la direction nationale et les directions régionales et les Prévôts s'étaient habitués à décider sans avoir à présenter, expliquer, discuter, ou à se voir adresser des demandes, justifiées. Une petite affaire récente a illustré cette situation, et la nécessaire évolution que les salariés attendent. Dans un domaine que nous n'énoncerons pas explicitement, des apprentis en un an ont exprimé des insatisfactions, et ont décidé de les faire connaître par une lettre au Délégué Régional de la région où ils suivent leur formation. Dans un premier temps, le délégué régional a retourné la lettre vers le prévôt de la maison concernée. Celui-ci a décidé de se rendre dans un cours de leur classe. Il leur a expliqué que leur courrier et leurs demandes étaient illégitimes. Etonné de cette "réponse" qui niait leurs perceptions communes, ils se sont à nouveau adressés au Délégué Régional, qui a décidé de se déplacer pour les rencontrer. A contrario de la réponse du Prévôt, le Délégué Régional a considéré que ces apprentis en un an (des adultes) avaient le droit de s'exprimer et que des réponses, diverses, pouvaient être apportées à leurs demandes, lorsqu'elles étaient légitimes, fondées. Pourtant, dans un premier temps, la Direction des Ressources Humaines a fait savoir que, comme le Prévôt l'avait expliqué aux apprentis, il n'y avait pas de problème. Cette petite affaire a révélé deux attitudes totalement opposées : un dialogue à priori nié, refusé ("il n'y a pas de problèmes"), et au contraire, un dialogue incarné, posé, précis. Nous remercions le Délégué Régional qui a bien voulu se déplacer et répondre à ces jeunes. 

    Le dialogue est toujours possible, est toujours très simple. C'est la volonté qui est en jeu.

  • Les valeurs syndicales, le sens de l'engagement syndical

     

     

     

    M. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est adressé aux secrétaires généraux de l'organisation. Nous vous invitons à prendre connaissance de son message, solennel. 

  • Pacte de Compétitivité : l'Europe ultra-libérale menace les citoyens

     

     

     

     

    Déclaration de la CGT : 

     

    "L’Europe n’a pas besoin d’un pacte sur la compétitivité Merkel-Sarkozy mais d’un changement d’orientation politique pour une Europe juste et équitable

    Au cours des prochaines semaines, le Conseil Européen va adopter les mesures de convergence budgétaire et économique dans le cadre du dispositif du « semestre européen ». En l’état actuel des propositions, en particulier celles impulsés par les chefs d’Etat Allemand et Français, les organisations syndicales françaises et allemandes CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, DGB, avec la CES, expriment leur critique fondamentale.

    Nous nous prononçons fortement contre une gouvernance économique basée sur une conception limitée de la compétitivité fondée sur la stagnation, voire la réduction des salaires et des marchés de travail flexibles et dérégulés.

    Depuis longtemps, ces organisations revendiquent une plus grande convergence économique et sociale dans l’Union Européenne. Les difficultés que connaissent plusieurs Etats membres de la zone euro confortent cet objectif. Mais la consolidation de l’euro et les objectifs qui en découlent en matière de gouvernance doivent viser le développement économique, l’emploi et le progrès social.

    Les propositions pour la diminution des salaires minimums pour l’abolition des systèmes d’indexation et la non prise en compte de l’inflation sont des offensives qui remettent en cause les droits des salariés, et l’autonomie des partenaires sociaux dans le champ de la négociation collective, propre à chacun des systèmes nationaux de formation des salaires.

    Les propositions actuelles de gouvernance économique et le pacte Merkel-Sarkozy dérogent à des nombreux principes du droit primaire européen. Les traités engagent l’Union à combattre les inégalités, améliorer les conditions de vie et de travail, respecter les systèmes de négociation collective nationaux et de sauvegarder l’autonomie des partenaires sociaux, et ne donnent pas de compétences à l’Union européenne en matière salariale. Avec les propositions du pacte Merkel-Sarkozy en matière salariale, l’Europe fait fausse route.

    Nous nous prononçons contre le plafonnement européen des endettements, contre des politiques d’austérités qui entravent la croissance et contre la proposition d’un ajustement automatique des systèmes de retraite à l’évolution démographique.

    Une gouvernance économique ne peut pas reposer sur les seuls objectifs d’équilibre budgétaire. L’Europe a besoin de favoriser en même temps le développement économique et sociale et, pour cela, doit radicalement changer de politique. Une obstination sur cette mauvaise politique au seul profit des forces du marché met en péril la stabilité de l’euro et mène à la détérioration de la situation économique, politique et sociale de tous les pays impliquées.

    Nous considérons indispensable :

    - que soit préservé l’autonomie de négociation des partenaires sociaux en matière tarifaire ou bien qu’elle soit inscrite dans les constitutions nationales comme c’est le cas en Allemagne.

    - Que soient renforcées la cohésion sociale et le socle social de l’Europe à travers la lutte contre la précarité et les bas salaires par la mise en place des salaires minimums nationaux garantissant une vie décente.

    - Que soit respecté sur le marché de travail, le principe du « travail égal – salaire égal » dans un même lieu de travail, quelque soit le statut (intérimaires, saisonniers, …). L’Europe ne peut pas avoir des travailleurs de seconde zone, socialement défavorisés.

    - Que la maîtrise des budgets et la réduction des déficits publics préservent les capacités d’investissement et les budgets sociaux

    - Que la convergence en matière fiscale soit basée sur une harmonisation de l’assiette de la fiscalité des entreprises et la fixation d’un taux-plancher d’imposition. A cet égard, l’annonce par la Commission européenne de son intention de présenter un projet de directive sur « une assiette commune consolidée d’impôts sur les sociétés » pour relancer le marché intérieur, va dans le bon sens.

    - Que soit adopté, au lieu des politiques d’austérité et du plafonnement européen des endettement, un programme d’innovations et d’investissements ambitieux pour l’encouragement généralisé des investissements dans le développement durable, afin de doter l’Europe d’infrastructures modernes, d’industries pérennes, des services publics de qualité et d’une offre d’éducation et de formation de qualité.

    Nous refusons et nous combattrons les réductions de salaires imposées par l’Etat ainsi que la fixation par celui-ci d’objectifs limitant ou plafonnant dans le cadre des négociations collectives, les salaires réels.

    Compte tenu des enjeux pour les travailleurs de l’Union européenne, les partenaires sociaux doivent être consultés sur les réformes envisagées par les Etats et par l’Union européenne.

  • Compte rendu du CE du 8 Mars 2011

     

     

     

     

    Après l'approbation du procès verbal de la dernière réunion, le secrétaire de l'association a tenu à rappeler que des courriers qui ne concernent pas le Comité d'Entreprise et qui seraient adressés au Comité d'Entreprise conduiraient l'auteur à le rencontrer. Cette déclaration floue semble évoquer le problème entre notre syndicat et un délégué régional, mais le secrétaire de l'association a refusé de s'expliquer. 

    Deux représentants de la Mutuelle le Ralliement sont venus présenter un bilan des finances de cette Mutuelle à laquelle plus de 400 salariés de l'association sont affiliés. L'effectif affilié a augmenté de 16 % environ. Des mesures gouvernementales (baisse du montant de prise en charge par la CPAM d'un certain nombre de soins et hausse de taxes propres sur les Mutuelles) ont et vont impacter l'équilibre de la Mutuelle, qui devra trouver le financement manquant auprès des salariés. Les tarifs ont augmenté de 2%, autant que l'inflation, mais moins que les autres mutuelles (+ de 8%). Pour 100 euros de cotisations nettes, 97 euros sont reversés aux salariés assurés, et 3 euros restent pour le fonctionnement de la mutuelle. 71% des remboursements effectués le sont pour, la pharmacie, les consultations médicales, les soins dentaires, les frais d'optique. Ces deux représentants ont rappelé l'Histoire de la création de la mutuelle, depuis 1970, à Tours. 

    Le DRH M. Gillet a présenté le plan de formation 2011. Celui-ci concerne l'accompagnement mission pour 113 500 euros, les Maîtres de Stage pour 190 000 euros, les Nouveaux Prévôts, pour 71000 euros, la formation en anglais avec Wall Street Institute, pour 66000 euros, la formation Incendie Premier Secours, pour 14000 euros, et le Management, par IFG, pour 100 000 euros, destinés aux délégués régionaux. Concernant cette dernière dépense, nous ne pouvons que déplorer l'importance d'un montant consacré à des formations qui formatent les dirigeants de l'association sur des principes psychologiques et politiques problématiques. Lors du prochain CE, nous ferons connaître notre opposition à une telle dépense. 

    Pour terminer cette réunion de CE, il y avait les questions diverses. Avec le délégué syndical de la CFTC, nous avions plusieurs questions. Une lettre officielle de demande de tenue des NAO (négociations obligatoires annuelles, sur les salaires notamment) ayant été envoyée presque trois semaines plus tôt, nous n'avions pas de réponse. M. Gillet nous a proposé de tenir cette réunion après les élections professionnelles du mois de mai, ce que nous avons refusé, d'autant que ces NAO n'ont pas eu lieu ces dernières années. Au nom du SNPEFP-CGT, nous avons demandé l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise. La réponse a été négative. Néanmoins, étant donné les problèmes posés par la signature du précédent accord de 1999 et par les évolutions importantes de l'organisation de l'association, du temps de travail des formateurs, nous allons réitérer notre demande. Nous avons interrogé M. Gillet sur les panneaux syndicaux qui manquent dans certaines maisons. Il nous a été répondu qu'un courrier électronique serait envoyé rapidement afin que les maisons sans panneau en soient rapidement dotées. 

  • Un nouvel accord d'entreprise

     

     

     

     

    Nous avons demandé l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise. En effet, le dernier accord date de 1999. Et des évolutions notables dans l'organisation de l'association et le temps de travail des formateurs ont été annoncées par la direction de l'association. L'accord d'entreprise paraît inadapté à ces évolutions. C'est pourquoi, malgré le refus oral qui nous a été exprimé, le SNPEFP-CGT va demander l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise. 

  • Sollicité par une salariée, le Délégué Syndical du SNPEFP-CGT s'est adressé à un Délégué Régional et a reçu pour réponse une admonestation (09.03.2011)

     

     

     

     

    Une salariée, employée pour le service en maison, a pris contact il y a quelques semaines avec le Délégué Syndical du SNPEFP-CGT. Elle lui a présenté sa situation, et fait connaître ses problèmes, ses demandes, connus du Délégué Régional, sollicité, mais n'ayant pas apporté de réponse par écrit et positive. Etant donné les éléments présentés par cette salariée, son témoignage, ses documents, notre Délégué Syndical s'est adressé par courrier au Délégué Régional pour présenter ces demandes et solliciter une réponse. Evidemment, comme il se doit, ce courrier a été factuel, en rappelant l'importance, décisive, du salaire, pour celles et ceux qui travaillent et ne font pas des affaires. Il faut préciser que les demandes sont simples, modestes. La réponse de ce Délégué Régional fut incorrecte : pas de réponse sur les demandes de la salariée dont le souci est même réputé inexistant, et mise en cause du délégué dans l'exercice de sa fonction de tiers médiateur et représentatif. PAR SOUCI DE CORRECTION A L EGARD DE LA DIRECTION DE L ASSOCIATION, nous ne voulons ici ni faire connaître les termes exacts de cette lettre, ni l'identité de ce Délégué Régional. Pour cette fois-ci, étant donné qu'il s'agissait, depuis sa designation, du premier courrier de notre Délégué Syndical, nous préférons démontrer notre bonne volonté. Mais il n'y aura pas de nouvelle tolérance à l'égard d'un courrier de ce type. C'est pourquoi nous nous sommes adressés à la Direction de l'association afin de leur rappeler les faits, les problèmes vécus et estimés de la salarié, l'absence de réponse attendue, la lettre envoyée, la lettre reçue, émise par ce Délégué Régional, et afin de protester contre et l'état d'esprit, le ton et les termes de cette réponse. Si toutefois tout ceci était mis en cause et contesté publiquement par l'association, nous ne manquerions pas de citer les termes des lettres échangés, afin de permettre à chacun de se faire un avis. 

  • NAO : les négociations vont commencer début avril - AOCDTF

     

     

     

     

    Avec le DS de la CFTC, nous avons demandé la tenue de ces NAO, par une lettre recommandée il y a trois semaines environ. Il n'y avait pas de réponse. Hier se tenait le CE mensuel, à Paris. Occasion de rencontrer une partie de la direction de l'AOCDTF et de demander une réponse à notre demande. Celle-ci souhaitait que ces NAO se tiennent après les élections professionnelles du mois de mai. Nous avons refusé ce nouveau report. Aussi nous avons rendez-vous début avril à Paris nous engager ces négociations. Si vous avez des demandes que nous puissions présenter et justifier, nous vous remercions de nous écrire.

  • Que propose la CGT en matière de salaire ?

     

     

     

     

    Ci-dessous, vous trouvez un texte de la CGT. Nous vous ferons connaître ici prochainement notre analyse des situations contractuelles et salariales au sein de l'AOCDTF, nos propositions, demandes, à l'attention de la direction. 

     

     

     

    Augmenter les salaires pour sortir de la crise

    La CGT revendique l’ouverture immédiate de négociations salariales dans les entreprises et les branches professionnelles. Les augmentations des salaires doivent être générales, de l’ouvrier à l’ingénieur, car elles sont indispensables pour : 
    - la suppression des inégalités et la lutte contre la paupérisation de la société ; 
    - reconnaître et améliorer le niveau de qualification ; 
    - améliorer le pouvoir d’achat ; 
    - accroître la consommation et accélérer la croissance économique, génératrice d’emplois et de ressources financières pour la protection sociale.

    Enfin, la hausse des salaires doivent tenir compte de : 
    - l’inflation et de la productivité au travail. La France fait partie des pays où la productivité horaire est la plus élevée au monde ; 
    - la construction de grilles de salaires de l’ouvrier à l’ingénieur permettant une véritable évolution de carrière et de reconnaissance des qualifications.

    Pour la CGT, la notion de salaire doit primer sur celle de rémunération :

    - le Smic à 1600 euros brut, base 35h, comme point de départ de la construction des grilles de salaire ; Â tous les salariés, y compris les cadres et techniciens, doivent bénéficier d’augmentations générales au moins équivalentes à l’évolution du coût de la vie ; 
    - les parts variables doivent diminuer et leurs critères d’attribution doivent être transparents et négociés collectivement  ; 
    - tous les éléments de la rémunération doivent être soumis à cotisations sociales ;

     

    AP/BEP Smic x 1,2
    BAC Smic x 1,4
    BTS/DUT  : Smic x 1,6
    Licence/Maîtrise Smic x 1,8
    BAC + 5 Smic x 2,0
    Doctorat Smic x 2,3

     

    - les augmentations individuelles doivent correspondre à une rémunération de l’accroissement de qualification avec des règles précises de déroulement de carrière.

    Les niveaux de salaire des cadres et des techniciens dans le privé et du traitement des cadres A et B de la fonction publique sont historiquement bas et indécents.

    Les cadres et les techniciens, comme les autres salariés, connaissent une baisse significative de leur pouvoir d’achat.

    L’individualisation de la rémunération, l’introduction de plus en plus massive des augmentations au mérite, ne garantissent aucune véritable progression de la rémunération des cadres. Malgré l’intensification du travail, malgré l’accroissement des responsabilités imposé à l’encadrement, malgré la hausse des qualifications, la reconnaissance individuelle et collective est rarement au rendez-vous.

    Les jeunes diplômés connaissent un véritable déclassement, tandis que dans leur ensemble, les cadres et les techniciens subissent un tassement des grilles de salaires et les femmes, quant à elles, supportent des inégalités inacceptables. Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes s’élèvent en moyenne à 25 %.

    Aujourd’hui, plus de 20 % des cadres perçoivent un salaire inférieur au plafond de la Sécurité sociale. Le salaire mensuel moyen des techniciens et professions intermédiaires est tombé à 1 500 euros. Ce tassement de la hiérarchie des salaires pour l’encadrement s’est répercuté sur toutes les catégories.

  • Les Négociations Annuelles Obligatoires ont été demandées par notre syndicat et le SNEPL-CFTC

     

     

     

     

    Vous trouvez ci-après une copie de la lettre AR qui a été envoyée à la direction de l'AOCDTF pour demander la tenue dans un délai proche des NAO. 

    Ces négociations doivent porter sur : 

    • les salaires effectifs
    • la durée effective et l'organisation du temps de travail
    • les objectifs en matière d'égalité professionnelle entre hommes et femmes
    • l'épargne salariale

    Nous vous invitons à télécharger la lettre, à l'imprimer et à l'afficher sur le panneau syndical. 

    AOCDTF DEMANDE DE NAO (2).doc

  • Panneau syndical et informations obligatoires (08.02.2011)

     

     

     

    Dans chaque maison où vous travaillez, dans chaque CFA, les Prévôts doivent s'assurer qu'il y a, pour chaque entité active (une maison et un atelier distincts en représentent deux) : 

    •  un panneau spécifique pour les informations juridiques et syndicales
    • Le panneau syndical doit être distinct du reste, indiqué nominativement
    • les documents obligatoires sur le panneau d'informations juridiques sont : le règlement intérieur, le ou les accords d'entreprise, le référentiel des ressources humaines, les coordonnées du médecin du travail, de l'inspection du travail, des pompiers et de la police, des documents du CHSCT, et les principes du Code du Travail concernant la lutte contre la discrimination H/F.

    Les documents du SNPEFP-CGT pour le panneau syndical se trouvent ici

    Le dernier du 8 février 2011 peut être téléchargé 2011-02-08-_EPR_-_Panneau_affichage_43.pdf

    Si, dans une maison, un CFA, ces places et ces informations manquaient ou si une obstruction quelconque empêchait leur visibilité, nous vous invitons à nous écrire, à nous faire connaître ces faits afin que le Délégué Syndical puisse prendre contact à ce sujet avec le Prévôt et le DRH. 

     

  • Salaires, pouvoir d'achat

     

     

     

     

    La crise sert de prétexte à une nouvelle offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens. 
    Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation. 
    En effet, le nombre de travailleurs pauvres augmente, les qualifications sont de moins en moins reconnues et les augmentations de salaires, lorsqu’elles existent, sont non seulement souvent individualisées mais à un niveau tel que c’est un véritable mépris pour les salariés. 
    Mais devant des attitudes dictées par une idéologie au service de la finance, les salariés se rassemblent, s’organisent et revendiquent le droit à un salaire garantissant les moyens nécessaires à leur existence. 
    Il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels. 
    D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné.

  • Deux résolutions de la CGT

     

     

     

     

    Suite à la réflexion des organisations de la CGT, dont le débat de sa réunion du 3 février a témoigné, le CCN décide d’accélérer la mise en œuvre des résolutions du 49ème Congrès portant sur notre organisation et sa nécessaire évolution. Il porte une appréciation positive de la progression régulière du nombre de syndiqués qui cotisent à la CGT depuis 2006 à un rythme d’environ 4% pour 2010. Pour autant, le CCN estime que la situation sociale et l’implantation globale des syndicats dans notre pays est largement insuffisante pour créer les conditions de conquête sociale, dans un contexte où l’affrontement avec le patronat et le gouvernement s’aiguise. De nombreux salariés sont aujourd’hui disponibles pour s’engager dans l’action collective et témoignent de leur confiance dans les syndicats, notamment la CGT. Le CCN a témoigné d’une confiance des organisations de la CGT et d’une volonté unanimement partagée de passer à la concrétisation et à l’accélération des dispositions décidées par les syndicats au 49ème Congrès : • Offrir le cadre de syndicalisation nécessaire au salariat d’aujourd’hui, notamment en direction des jeunes salariés, • Mobiliser toutes les ressources de la CGT pour viser cet objectif et une amélioration significative de la vie syndicale dans notre organisation (presse, formation syndicale, contribution des élus et mandatés).

    Les organisations du CCN s’engagent : • A favoriser, ensemble, l’organisation des assemblées générales ou congrès de syndicats d’ici la fin de l’année et à susciter l’examen de leurs missions et de leurs périmètres de syndicalisation, • A contribuer à la mise en place du dispositif d’accueil des adhérents, • A mettre en place, avec les fédérations, les espaces de travail sur les enjeux revendicatifs communs. A cette fin, il mandate la Commission exécutive confédérale pour impulser et proposer une lisibilité de ceux-ci d’ici le prochain CCN, • A poursuivre le débat sur les enjeux territoriaux et créer les conditions pour que le CCN de juin 2011 décide des contours et des modalités d’organisation de conférences territoriales interprofessionnelles de syndicats, • Mettre en place au mois de juin sa commission affiliation, Le CCN a convenu de faire un point d’étape régulier sur la mise en œuvre des résolutions et des résultats obtenus dans la campagne de syndicalisation.

    Résolution adoptée à l’unanimité

    Résolution du CCN de la CGT

    Le Comité confédéral national de la CGT réuni les 3 et 4 février a procédé à un large tour d’horizon des défis à relever par le mouvement syndical dans un contexte politique et social lourd d’enjeux en France comme au plan international. L’ensemble des organisations de la CGT réaffirme sa pleine solidarité à l’égard des peuples et des syndicats engagés dans des luttes de libération pour la promotion de la démocratie, des libertés, de la laïcité et la justice sociale, comme c’est notamment le cas en Tunisie et en Egypte. Face à la gravité des événements de ces derniers jours, la CGT exige du gouvernement français qu’il use de tous les moyens de pression, y compris des sanctions à l’égard des régimes corrompus pour exiger la liberté de manifestation et d’expression syndicale. La CGT appelle à une large participation à la journée de solidarité syndicale internationale à l’égard de l’Egypte le 8 février. En Europe, ce qui domine, c’est la poursuite des plans de rigueur, la multiplication des remises en cause des droits sociaux, la réduction des budgets et des moyens à disposition des services publics et des systèmes de protection sociale. Pour s’y opposer, la CGT s’affirme disponible pour une action coordonnée des syndicats européens comme envisagée le 9 avril par la CES. Le CCN constate un foisonnement d’actions souvent unitaires dans le public et le privé portant des revendications sur les salaires, l’emploi, le temps et les conditions de travail, la défense des services publics ... Loin d’être marqué par la résignation, le climat social est à l’exaspération après une réforme des retraites imposée malgré l’hostilité d’une très large majorité de salariés. la CGT réaffirme que l’action syndicale unitaire est en mesure d’avancer sur des revendications fondamentales en matière de répartition des richesses, d’augmentation des salaires, de développement de l’emploi, de conditions de travail et de protection sociale, de reconnaissance des métiers pénibles. C’est pourquoi la CGT propose que l’ensemble des organisations syndicales se réunisse très prochainement pour définir des revendications communes et les mobilisations nécessaires à leur satisfaction. D’ores et déjà, la CGT a adopté son agenda des luttes sociales interprofessionnelles : 
    - elle participe aux initiatives du 15 février pour la défense des moyens de la prud’homie, 
    - elle appelle à des rassemblements le 24 février devant les chambres patronales pour l’avenir des retraites complémentaires, 
    - elle invite ses organisations à faire du 8 mars une journée d’action dans les entreprises pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, 
    - elle est partie prenante des initiatives unitaires du 21 février pour le fret ferroviaire, du 12 mars sur les besoins de logements sociaux et contre la hausse des loyers et du 2 avril pour la défense de l’hôpital public et des moyens pour la santé, 
    - elle retient la date du 28 avril (journée internationale de l’OIT pour la reconnaissance des accidentés du travail et des maladies professionnelles) pour agir sur la reconnaissance des métiers pénibles par des départs anticipés en retraite. Le CCN réaffirme l’engagement de la CGT dans des campagnes de reconquête de la protection sociale et des services publics.

    Résolution adoptée à l’unanimité