D'ici quelques semaines, rapidement, nous allons vous faire connaître les procédures concernant ces élections, la présentation de notre liste, notre appel pour des candidats en tant que délégués du personnel.
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D'ici quelques semaines, rapidement, nous allons vous faire connaître les procédures concernant ces élections, la présentation de notre liste, notre appel pour des candidats en tant que délégués du personnel.
La direction de l'AOCDTF a été informée de la confirmation de la nomination de M. Grellety en tant que Délégué Syndical du SNPEFP CGT. La direction vient de répondre qu'elle en prend acte, que ce professeur est désormais, conformément au droit du travail, membre du CE et qu'il participera ainsi aux prochaines réunions du CE. A commencer par celle du 1er février. Il a parlé au Délégué Syndical de la CFTC, M. Denier. Après qu'ils aient pu se rencontrer, ils devraient pouvoir formuler ensemble des demandes communes, selon celles que vous nous faites connaitre ou qui apparaissent les plus évidentes.
Nous vous confirmons aussi qu'en mai, des élections professionnelles vont avoir lieu.
Mardi 1er février, le Comité d'entreprise de l'association AOCDTF s'est réunie à Paris, avec son secrétaire général, le responsable des ressources humaines, 3 titulaires, et vos deux représentants syndicaux, du SNPEFP-CGT et de la CFTC. Ces deux représentants peuvent s'exprimer, faire connaître leur avis, mais ils ne peuvent participer aux choix. Celui-ci gère une somme annualisée, d'environ 140.000 euros. La part la plus importante est consacrée aux Chèques Vacances, pour un total de 50.000 euros (avec une participation de 23.000 euros des salariés).
Actuellement, il reste quelques disponibilités pour la location à Montgenèvre, du 26 mars au 04 avril de cette année - l'autre location est située à Cannes, du 25 Juin au 03 Septembre. Pour être candidat à une location, il faut être salarié de l'association depuis un an. Les semaines sont attribuées en priorité aux personnes qui n'en ont jamais bénéficié, et s'il y a des salariés qui en ont déjà bénéficié dans une même proportion, un tirage au sort est organisé.
Début mai, chaque salarié recevra 30 euros sous forme de bons d'achat.
Le bilan de l'année 2010 sera connu fin mars.
Pour celles et ceux qui deviennent parents, l'association octroie des cadeaux de naissance. Il faut se signaler auprès du CE.
L'adresse de celui-ci est identique au siège parisien, près de l'Hotel de Ville.
Nous vous donnerons plus de détail prochainement.
Dans un an, des échéances électorales décisives vont convier les citoyens à faire des choix pour des personnes et des programmes. La situation économique générale (chômage élevé, finances dégradées, dette publique importante) nécessite des changements rapides et profonds. Des économistes proposent une révolution fiscale.
Des candidats proposent des changements économiques, dans le soutien à la production, dans les droits des salaries.
La gravité de la situation générale exige une participation massive des salaries, des choix bénéfiques pour les classes moyennes et populaires.
Voici l'interview donnée par Thomas Piketty à propos de la "révolution fiscale" :
"Comment est née l’idée de vendre une réforme de la fiscalité française clés en main aux politiques?
C’est d’abord le parcours politique d’un chercheur et d’un citoyen déprimé par l’incapacité de la gauche française depuis dix ans à se doter d’une base programmatique solide lui permettant de gagner des élections. Un citoyen également déprimé par l’injustice fiscale qui caractérise ce gouvernement. Or ce sujet me semble être une grandes questions que pose le sarkozysme. Car si notre système fiscal n’a jamais été juste, la majorité élue en 2007 l’a aggravé en rajoutant des couches de privilèges pour les plus riches. Notre livre vise à forcer les politiques à s’emparer du sujet et à dire ce qu’ils feront s’ils sont élus. Il est clair que nous nous situons dans la perspective de 2012.
L’idée est de tout mettre sur la table et de permettre à chaque citoyen de se faire une idée. Et de faire vivre le débat. Même les parlementaires n’ont pas accès à des données leur permettant d’expertiser certains de leurs dispositifs fiscaux. Ils doivent en référer aux services de Bercy, qui la plupart du temps enterrent leurs demandes. Ce site est, à ma connaissance, une première mondiale. Il est inséparable du livre, mais il aura une durée de vie bien plus importante.
Il est tellement illisible, tellement peu transparent, et suscite tellement la défiance des Français qu’à terme cela pourrait déboucher sur des révoltes fiscales. Son degré de complexité est incompatible avec le fonctionnement d’un Etat démocratique moderne. Cette opacité du système, des millions de personnes la subissent. Prenez un salarié rémunéré au smic : c’est pour lui un parcours du combattant de connaître son pouvoir d’achat de l’année. On commence par lui prélever un mois de salaire au titre de la CSG (Contribution sociale généralisée), un an plus tard on lui reverse un demi-mois de salaire au titre de la PPE (Prime pour l’emploi) ou du RSA (Revenu de solidarité active). Sans crier au complot, on peut y voir une volonté idéologique de faire passer les classes populaires et les travailleurs à bas salaires pour des assistés, ce qu’ils ne sont absolument pas!
Notre livre le démontre sans ambiguïté : en France les plus riches se retrouvent au final avec des taux d’imposition bien plus faibles que ceux des gens modestes. Ces derniers sont soumis à un taux d’imposition moyen de l’ordre de 45% alors qu’au sommet de la pyramide, les 1% les plus riches sont taxés à moins de 35%. C’est la première fois que des économistes font apparaître aussi clairement cette régressivité de l’impôt des plus riches. Cela m’a étonné moi-même. Je précise que nous avons pris des hypothèses très prudentes et que la vérité est sans doute bien pire. On a pu s’en faire une idée cet été lors de l’affaire Bettencourt.
Cette inégalité des Français devant l’impôt va au-delà de quelques centaines de privilégiés. Les 5% des Français les plus riches, ça fait 2,5 millions de personnes, et les 1% des revenus les plus élevés pour lesquels le phénomène de régressivité s’amplifie fortement représentetnt 500 000 personnes. On ne parle plus de 200 familles. J’entends des gens dire «1% ou 2% de la population, c’est marginal». Je leur rappellerai que l’aristocratie en 1789, c’était, d’après les historiens, entre 1 et 2% de la population et déjà à l’époque on cherchait à relativiser leur importance. Comment voulez-vous demander des sacrifices dans un pays où les plus aisés bénéficient de tels avantages?
Il est tellement mité, troué de toutes parts, qu’il n’est plus réformable. Devant une telle accumulation de complexités et d’exonérations, il faut le supprimer purement et simplement. Depuis trente ans, tous les gouvernements l’ont réduit (la dernière hausse date de 1981) et son produit a été divisé par deux en vingt ans en proportion de l’évolution de la richesse nationale. Si le législateur voulait aujourd’hui augmenter les taux supérieurs avec le barème actuel, comme le suggèrent certains, cela ne servirait pratiquement à rien. Les contribuables les plus fortunés se débrouilleraient pour échapper légalement à ces nouveaux taux d’imposition, comme ils le font déjà aujourd’hui.
Déjà, cela permet de simplifier la vie des gens. Par ailleurs, l’absence de prélèvement à la source fournit une bonne partie de l’explication de la mort de l’impôt sur le revenu. Elle a encouragé la prolifération de niches fiscales et de réductions de toutes sortes. Le prélèvement à la source a le mérite de la stabilité, il oblige à de la discipline et modère les velléités du législateur avec un principe très simple : à revenu égal, impôt égal.
Vous partez de l’hypothèse selon laquelle la situation serait ailleurs encore plus favorable aux riches. Nous pensons au contraire que leur situation en France est plutôt enviable. Notre pays affiche certes des taux faciaux d’imposition souvent élevés, que ce soit pour les entreprises ou les particuliers, mais on a une telle accumulation de niches fiscales que les taux effectifs sont relativement faibles. Une étude récente du Crédit Suisse révéle que notre territoire est le leader européen en nombre de résidents millionnaires. Au final, je pense que les contribuables aisés préféreront la simplicité et la transparence de notre système à l’éternel et usant jeu du chat et de la souris avec le fisc.
Aujourd’hui, chacun suspecte son voisin de mieux utiliser les niches fiscales que lui, de moins payer d’impôts et ça finit par ruiner le consentement à l’impôt. C’est le statu quo qui est suicidaire! Notre réforme propose en quelque sorte d’inverser la charge de la preuve. Nous pensons qu’avec une réforme qui va baisser l’imposition directe de 97% des Français, et donc leur redonner du pouvoir d’achat, cela justifie d’être très ferme sur l’arrêt total des centaines de dispositifs «d’évasion fiscale légale» qui ont tué l’impôt sur le revenu. Si au terme de cette période les défenseurs de telle ou telle niche sont capables d’apporter la preuve, par des évaluations rigoureuses, que le rapport coût/bénéfice de leur dispositif est satisfaisant pour la société - ce qu’ils n’ont pas été aptes à prouver jusqu’à aujourd’hui - alors on pourra envisager de les réintroduire. Mais il faudra alors compenser le manque à gagner par une hausse du barème.
D’abord, on vit dans une période où les patrimoines se portent extrêmement bien. Sur les vingt ou trente dernières années, les revenus du travail ont stagné, augmentant au maximum de 1 à 2% par an, tandis que ceux du patrimoine ont explosé. Aujourd’hui, la valorisation globale des patrimoines a retrouvé son niveau historique de la Belle Epoque. Le problème de la droite, c’est qu’elle semble sincèrement convaincue que les gens riches paient trop d’impôts. Alors que ce n’est absolument pas le problème de la France : ce sont les classes populaires et moyennes qui en paient trop. Si on supprime l’ISF, je pense que ce sera regardé très négativement par l’histoire. Car c’est un de nos seuls impôts moderne et véritablement progressif. En réalité, cette pseudo réforme fiscale du patrimoine n’est qu’un alibi pour tenter de réparer cette colossale erreur qu’a été le bouclier fiscal.
La gauche fait semblant d’avoir un programme en matière fiscale alors que je pense qu’elle n’en a pas réellement pour l’instant. Dire que l’on va faire un grand impôt progressif, comme la gauche le dit depuis un siècle, ce n’est pas un programme. Quand vous en restez à ce stade de généralités, ce n’est rien. Ce qui m’inquiète à gauche, c’est le consensus mou autour de ces questions. Plusieurs points clés n’ont pas été tranchés. Notamment la question de l’individualisation. Aujourd’hui, l’impôt sur le revenu est calculé au niveau du couple et la CSG au niveau de l’individu. On défend l’idée que c’est la CSG qui absorbe l’impôt sur le revenu et que donc c’est l’ensemble qui devient individuel. On a le droit d’être contre, c’est un choix de société, compliqué, mais c’est une des questions que le parti socialiste devra trancher s’il veut être crédible."
Sur cette question, le projet de loi initial prévoyait un départ à la retraite à 60 ans pour les salariés justifiant d'un taux d'incapacité de 20%, suite à une maladie professionnelle ou à un accident du travail. Devant le tollé provoqué par sa première annonce et l'importance des manifestations du 7 septembre dernier, le ministre du Travail, Eric Woerth, a présenté dès l'ouverture du débat parlementaire un amendement qui ramène à 10% le taux d'incapacité médicalement constaté permettant de bénéficier d'une retraite anticipée. Mais pour faire valoir leurs droits, les salariés concernés, déjà handicapés, devront encore passer devant une commission pluridisciplinaire, dont la composition doit être fixée par décret.
D'après le gouvernement, ce dispositif élargi devrait concerner 30 000 salariés par an, soit trois fois plus qu'avec le taux de 20% précédemment arrêté. En 2009, plus de 730 000 travailleurs sont partis à la retraite. Moins de 5% des salariés seraient donc concernés par la mesure de départ anticipé. La CFDT a estimé que l'élargissement du nombre de bénéficiaires potentiels pouvait constituer un premier pas. Mais, comme les autres organisations syndicales, la centrale refuse que la pénibilité soit réduite à un constat d'incapacité. "20% ou 10%, cela ne change rien. Le gouvernement reste sur un dispositif invalidité, et non sur un dispositif de prise en compte de la pénibilité", s'insurge de son côté Eric Aubin, de la CGT. Pour Eric Beynel, de Solidaires, le projet actuel n'est même pas amendable. "Les salariés qui partent en retraite doivent pouvoir le faire en bonne santé", soutient-il. Du côté de FO, on juge que la pénibilité ne doit pas être abordée dans une réforme des retraites. "Les départs anticipés à la retraite ne sont qu'un élément de la prise en compte de la pénibilité, il faut aussi améliorer les conditions de travail",ajoute Bernard Devy. Relayant les analyses de l'ensemble des organisations syndicales et d'associations de victimes telles que la Fnath-Association des accidentés de la vie et l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), les députés de l'opposition ont réclamé en vain un départ anticipé pour les salariés exposés aux facteurs de pénibilité, qu'il y ait ou non des effets constatés sur la santé. De fait, le dispositif du gouvernement exclut les milliers de salariés exposés à des conditions de travail réduisant leur espérance de vie sans pour autant entraîner d'incapacité. Comme l'ont rappelé les députés de gauche, de nombreuses études de spécialistes en santé au travail ont montré que des facteurs de pénibilité - travail en horaires alternants ou de nuit (1), port de charges, postures pénibles, exposition à des agents toxiques, etc. - peuvent avoir pour effet un vieillissement prématuré, voire un décès prématuré par cancer ou maladie cardiovasculaire, souvent après le départ en retraite.
Cette pénibilité au travail diminue l'espérance de vie en bonne santé, ce qui est mesurable. Par ailleurs, l'enquête épidémiologique Sumer (pour "Surveillance médicale des risques") a mis en évidence que plus de 2,3 millions de salariés, dont 70% d'ouvriers, sont exposés à un produit cancérogène. Le travail de nuit concerne 19% des salariés, la manutention manuelle de charges près de 43%. Plus de 20% des salariés sont exposés à des postures pénibles. En dépit de ces travaux de recherche, menés notamment par les services du ministère du Travail, Eric Woerth a campé sur ses positions, en prétextant de la nécessité d'une mesure de la pénibilité médicalement constatée, selon lui objective. Inspiré de l'accord Rhodia (voir article page 18), un amendement déposé par deux députés UMP - Denis Jacquat, rapporteur du projet de loi, et Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales - ouvrait la possibilité aux branches professionnelles de négocier des accords de retraite anticipée pour pénibilité du travail. Les députés de la majorité voulaient en ce sens permettre une prise en compte de la pénibilité différée. Cet amendement, accueilli avec réserve par les organisations syndicales au regard des réticences patronales de certaines branches, a cependant été rectifié par le gouvernement. Considérant que la possibilité de négocier de telles retraites anticipées reviendrait à recréer un système de préretraite, le ministre du Travail a déposé un sous-amendement. En définitive, ces accords de branche sur la pénibilité devront porter uniquement sur un dispositif d'allégement ou de compensation de la charge de travail pour les salariés exposés à des travaux pénibles: passage à temps partiel assorti d'une indemnité complémentaire, mission de tutorat, journées supplémentaires de repos ou de congé… Même si le gouvernement a assuré qu'il ne toucherait pas au dispositif amiante, lequel permet un départ anticipé à la retraite en fonction des années d'exposition à la fibre cancérogène, il ferme de fait la porte à toute avancée similaire. Pour Eric Aubin, ce sous-amendement du gouvernement est d'autant plus dangereux qu'il rend caducs les quelques accords de retraite anticipée pour pénibilité qui ont pu être signés par certaines entreprises. La Fnath et l'Andeva se sont, pour leur part, émues de la création d'un fonds public destiné à aider les entreprises qui auraient mis en place des dispositifs d'allégement de la charge de travail. La dernière mouture du texte adopté par les députés avant sa discussion au Sénat début octobre précise que les recettes de ce fonds de soutien relatif à la pénibilité proviendront en partie de la branche accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, mais aussi de l'Etat. "Alors que ce sont les employeurs qui créent l'usure au travail, ce ne sont donc pas eux qui vont en financer les conséquences", dénoncent les deux associations. Pour inciter les entreprises à adopter des mesures de prévention de la pénibilité, des députés de l'opposition ont proposé de majorer les cotisations à la branche AT-MP pour les employeurs exposant durablement leurs salariés à des conditions de travail pénibles. Les dispositions adoptées par l'Assemblée sont beaucoup moins incitatives. Il est simplement prévu une pénalité de 1% pour les entreprises de plus de 50 salariés qui n'auraient pas signé un accord ou adopté un plan de prévention de la pénibilité. En revanche, les députés ont adopté un texte qui prévoit un carnet de santé au travail, afin de garder une trace des travaux pénibles effectués tout au long du parcours professionnel. Ce carnet, constitué par le médecin du travail, comporterait des informations sur l'état de santé du salarié et retracerait ses expositions professionnelles. Pour le compléter, l'employeur devrait, de son côté, consigner dans une fiche les facteurs de risques professionnels: contraintes physiques marquées, environnement physique agressif, rythmes de travail susceptibles d'altérer la santé. Sans remettre en cause la nécessité d'une traçabilité des expositions professionnelles, les députés de gauche se sont interrogés sur le sens de ce suivi, dans la mesure où les salariés devront être en incapacité pour faire valoir leur droit à une retraite à 60 ans. Dans un contexte où l'indépendance des médecins du travail est sérieusement menacée (2), les organisations syndicales craignent, quant à elles, les effets pervers d'un carnet de santé qui risquerait de stigmatiser les salariés.
Un communiqué de la CGT
"A la demande du ministère de l’Industrie, le cabinet privé COE-REXECODE fournit un rapport comparatif France-Allemagne qui au nom de compétitivité préconise la remise en cause des droits sociaux, pour tirer les salaires et les conditions de travail vers le bas. Pour la Cgt, ce genre d’étude, dont les conclusions sont censées servir de base pour définir des priorités, doit être confié aux services publics comme l’Insee. Rexecode est un institut privé fortement dépendant du MEDEF. Il est inadmissible que l’argent public soit mis à la disposition d’un tel institut dont les études visent à servir le patronat. La démarche réduisant la politique industrielle au seul aspect compétitivité et baisse du coût du travail n’est pas sérieuse. Elle est même dangereuse pour l’industrie. La France se situe au 8ème rang européen en matière de coût du travail en tenant compte de la productivité du travail, derrière la Suède, le Danemark, la Finlande, l’Italie, l’Autriche et bien sûr derrière l’Allemagne. Le rapport de Rexecode justifie l’offensive contre les retraites et les retraites complémentaires, contre les 35H, contre la fiscalité du patrimoine. Il préconise une baisse des cotisations sociales patronales. Les pertes de recettes pour la Sécurité sociale devraient être compensées par les salariés, sous la forme d’une « TVA sociale ». Ce rapport fait l’impasse sur les vraies causes de l’affaiblissement de l’industrie française. Cet affaiblissement s’explique par des facteurs plus structurels qui sont à l’œuvre depuis longtemps, comme les coûts immenses des dividendes versés aux actionnaires qui dépassent l’investissement productif et handicapent les entreprises françaises. Pour la Cgt, il n’y a pas de développement industriel sans mesures urgentes d’embauche, de formation, d’augmentation des salaires, sans des services publics de qualité, sans le développement des droits sociaux."
Voici les chiffres. Un syndicalisme plus puissant nous permettra de peser sur nos conditions de travail, sur les salaires.
Ce compte est réservé, après vérification, aux salariés syndiqués du SNPEFP. Il a pour objet de permettre à ses salariés de se connaître. Mais étant donné les risques inhérents avec Facebook, nous les invitons à un usage modéré du compte, à ne publier aucune information ou propos trop personnel qui puisse être utilisé contre eux (cf les récentes affaires).
Le plein emploi n'est pas une utopie. Il a été et il sera la conjonction de plusieurs facteurs : croissance forte impulsée par une capacité retrouvée de dépenses des salariés (donc les salaires sont le nerf de la guerre), départ en retraite avancée, etc.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/le-president-de-l-apec-claque-la-porte-tire-a-boulets-rouges-sur-le-medef_951968.html
Nous vous avons informé il y a quelques semaines de la désignation d'un Délégué Syndical, conformément au droit du travail. Nous avons eu la surprise de recevoir une convocation devant un Tribunal parisien parce que l'AOCDTF demandait l'annulation de cette désignation. Ce Jeudi 6 janvier, l'audience s'est tenue. Elle a été l'occasion pour nous d'apprendre que l'AOCDTF compte plus de 800 salariés, ce que nous ne savions pas auparavant étant donné que, par deux courriers successifs, nous avons adressé une série de demandes à la direction de l'AOCDTF, sans réponse. Sur la base des documents remis par l'AOCDTF et par notre Syndicat, la Juge n'a pas donné satisfaction à l'AOCDTF de leur demande de l'annulation de la désignation d'un DS, et a convoqué pour dans un mois une réunion avec un médiateur. Nous exprimons ici à nouveau notre demande à la direction de l'AOCDTF d'un dialogue, sans conditions. Nous regrettons que la direction de l'AOCDTF ne se soit pas adressée à notre syndicat pour commencer ce dialogue, et ait préféré s'adresser à la Justice, mais nous apprécions le choix fait par la Juge sur la base des faits et du Droit. Ce dialogue qui n'a pas commencé peut commencer dès que la direction de l'AOCDTF l'acceptera et le décidera. Logiquement, nous sommes ce que le langage actuel en vigueur appelle des "partenaires", puisque nous sommes salariés de l'AOCDTF et que c'est par notre travail, le travail de tous, que les maisons et les CFA ont une vie, des résultats. Pour se parler, une médiation peut être utile, mais nous pouvons aussi faire sans, et pour les mois à venir, cette capacité à se parler directement et réellement est nécessaire.
une meilleure année 2011. Pour cela vous savez ce dont nous avons besoin et ce que nous devons faire !
C’est en tant que « réseau de transmission des savoirs et des identités par le métier » que le compagnonnage français a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Selon les termes de l’UNESCO(1), le patrimoine immatériel désigne « les traditions ou les expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel. » Le compagnonnage est un système développé depuis plusieurs siècles qui permet à de jeunes artisans de se perfectionner dans la maîtrise de leur métier en effectuant un « Tour de France ». Attention, ce dernier n’a rien avoir avec la célèbre course cycliste qui tous les étés décerne le maillot jaune au cycliste le plus rapide de la grande boucle !
http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=fr&pg=...
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Etudes-a...
Bref, ce blog est multi-fonctions. Il doit devenir à terme un outil partagé. Nous avons besoin de tous, de l'unité de tous, des contributions de chacun. Début 2011, des informations à destination de tous et des uns et des autres en particulier, selon les emplois effectués, seront publiées, grâce à vous, pour vous. Nous vous remercions de votre patience, malgré les problèmes importants et durables.
Une maison d'édition française est en train de préparer un livre sur les réalités économiques, sociales et salariales. Elle envisage d'intégrer dans cet ouvrage un chapitre entièrement consacré à l'AOCDTF. Pour cela, elle souhaite recueillir des témoignages sur la vie des salariés au sein de l'association : ambiance, relations hiérarchiques, condition de travail, salaires, etc. Vous pouvez nous répondre à l'adresse mail indiquée sur ce blog, et nous transmettrons vos témoignages.