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salaires - Page 9

  • Maintenant et dans les trois ans qui viennent

     

     

     

     

    Pour la première fois, des élections professionnelles internes à l'AOCDTF sont réellement des élections, avec une diversité de listes et de candidats, et avec des enjeux importants. L'activité syndicale a contribué à créer une amorce de dialogue social dans l'association. Mais nous sommes loin du compte, que ce soit dans l'état d'esprit (comme par exemple lorsqu'un directeur régional s'en est pris au Délégué Syndical du SNPEFP-CGT après que celui-ci ait soutenu une collègue, aide de cuisine, dans le cadre même de ses responsabilités, ou encore lorsqu'un représentant de la direction a affirmé que tout va bien dans l'association, malgré des problèmes évidents, des faits contraires, ou encore lorsqu'un représentant de la direction a souhaité pouvoir se débarasser de salariés jugés par lui inaptes), comme dans les actes. C'est qu'il n'est pas aisé de passer d'une toute-puissance incontestée sans interlocuteurs à un dialogue social où des représentants des salariés font valoir des demandes, des droits, des intérêts légitimes. Nous espérons donc que, avec le temps, les directions vont s'habituer à ce qui appartient d'une manière fondamentale au Droit du Travail et à l'esprit de la République Française, le dialogue. Dans l'éditorial du dernier magazine "Compagnon du Devoir", son auteur fait l'éloge du "changement" et affirme que, en France, des conservatismes lourds s'opposent aux nécessités et bienfaits du changement. Nous ne pouvons que souscrire à une telle affirmation, évidemment si par "changement", il ne s'agit pas d'entendre régression des droits et des moyens pour les uns, pour la majorité, et avantages nouveaux pour les autres, la minorité. Le SNPEFP-CGT appelle aussi les Compagnons, dirigeants, à étudier et introduire des nouveautés importantes dans l'organisation de l'association, par la reconnaissance de l'existence et du droit de participation, des salariés à la vie de l'association. Nous espérons qu'un conservatisme ne viendra pas empêcher d'entendre, de comprendre et de mettre en oeuvre sous des conditions précises cet appel et ce besoin.

    Dans les trois ans qui viennent, d'ici aux prochaines élections, les membres et représentants du SNPEFP-CGT se mobiliseront de toutes les manières possibles et légales, pour qu'une grille d'ancienneté soit enfin instaurée et permette à tous les salariés d'avoir une visibilité sur plusieurs années d'une juste progression salariale, pour que les plus salaires des ouvriers/employés augmentent substantiellement, pour que les formateurs-professeurs ne subissent pas des pertes horaires massives, pour que leur contrat de travail retrouve un cadre stable et légitimement protecteur (certains formateurs, très peu nombreux, ont un CDI quand l'immense majorité subit le CDII et nous aimerions savoir ce que ces formateurs en CDI de la situation de leurs collègues en CDII mais pour l'heure, nous ne connaissons pas ce qu'ils en pensent, comment ils comprennent cette étrange situation et ce qu'ils souhaitent pour eux et pour leurs collègues) . Car les chantres de la précarité pour les autres ne la veulent pas pour eux-mêmes, et ils ont bien raison. Il n'est donc pas question que nous l'acceptions quand elle est à leurs yeux inacceptable. Pour sortir de cette précarité injuste et injustifiée, le SNPEFP-CGT va se mobiliser pour que les contrats et les salaires soient bien normalement favorables aux salariés.

    Chers collègues, voici nos intentions. Certains candidats à ces élections se présentent eux sans faire connaître leurs intentions et leurs engagements. Cette différence est nette.  Avec quelques salariés mobilisés, nous avons pu cette année commencer de nous faire entendre. Mais avec vous, si nous sommes plus nombreux et actifs, ce dialogue sera facilité et plus sûr. Ce choix aussi vous appartient.

     

    PS : les notes précédentes sur le blog vous donnent des détails sur ces intentions et sur ces demandes.

  • Formateurs-professeurs, vous avez des droits pour vos salaires (pour l'année scolaire 2011/2012 et les suivantes)

     

     

     

     

    Etre salarié en France, c'est travailler avec des règles et des limites fixées dans divers codes. C'est, par exemple, travailler à temps complet (35 heures) ou à temps partiel (défini). Les formateurs-professeurs vivent et subissent un troisième cas de figure : la variabilité annuelle de ce volume horaire, mensuel comme annuel. Pour que chacun comprenne ce que cela signifie, il faut l'adapter aux autres cas : les ouvriers-employés, les cadres. Les premiers travaillent 35 heures pour un temps complet, et peuvent faire des heures supplémentaires, les cadres travaillent plus ET gagnent plus. Imaginons que pour les ouvriers-employés comme pour les cadres, une direction vienne voir ces salariés et leur déclare : nous avons décidé de réduire votre temps d'activité d'1/5 ou d1/4, et donc évidemment, votre salaire va être réduit d'autant, et ceci est non négociable. Mais fort heureusement, pour les ouvriers-employés et pour les cadres, une direction ne peut pas, sauf circonstance économique affirmée et justifiée, décider d'une telle... réduction du temps de travail. Mais pour les formateurs-professeurs, la situation crée par l'introduction du CDII (contrat à durée indéterminée intermittent) est différente. Les volumes horaires sont, chaque année, modifiés, "adaptés". Le problème, en 2011 vers 2012, c'est que les nouvelles orientations prises par le Conseil d'Orientation et par la direction de l'AOCDTF vont provoquer pour et plutôt contre les formateurs-professeurs, des diminutions importantes dans les heures attribuées à chaque formateur-professeur, et ce sans qu'aucun n'ait été averti explicitement et avec les justifications nécessaires. A l'attention de nos collègues, nous le disons : nous avons, ensemble, des arguments importants à faire valoir contre ce qui nous porterait atteinte dans notre vie économique et sociale.

    Vos collègues, candidats du SNPEFP CGT, pour le CE et en région pour les délégués du personnel, sont décidés, s'ils sont élus, à faire connaître et valoir ces arguments, importants, à vous soutenir partout où vous le déciderez pour défendre vos droits et vos salaires. Jusqu'ici, il y a eu des "représentants" qui, élus pour ces objectifs, ne se sont pas engagés avec détermination et efficacité, pour défendre ces droits et vos salaires. C'est pourquoi ces élections professionnelles 2011 sont aussi importantes. Car c'est vous qui décidez si et par qui vous êtes ou devez être représenté(e) et défendu(e).

    Les élus du CE et les délégués du personnel auront un grand rôle à effectuer dans les trois prochaines années. Mais en dehors de ces cadres et responsabilités, les membres du SNPEFP-CGT préparent des actions à mener avec vous pour permettre aux salariés de s'engager, avec les directions de l'association, dans une période nouvelle et favorable à tous. Car ceci est possible : les moyens existent, l'état d'esprit nécessaire au dialogue social existe aussi même s'il n'est pas encore suffisant.

  • Relations salariés/direction : être entendus/écoutés ? un dialogue réel ?

     

     

     

     

    "Une hiérarchie qui peut entendre ses employés mais ne les écoute pas. C’est la vision qu’ont les salariés français de leurs dirigeants, selon un sondage réalisé par l’institut Opinion Way pour 20Minutes et Canalchat.

    Plus de 42% des salariés français interrogés estiment que leurs discussions avec leurs responsables n’ont «pas d’impact», même si ceux-ci sont plutôt faciles d’accès. Un sentiment particulièrement partagé dans les grandes entreprises (47%).

    Pire dans les grands groupes que dans les PME

    Les salariés sont également une minorité (47%) à avoir le sentiment d’être écoutés par leurs représentants (Comité d’entreprise, syndicat). Alors que ces représentants  sont eux écoutés par la hiérarchie, estiment 62% des personnes interrogées. Mais de grandes divergences subsistent: les salariés des PME sont beaucoup plus satisfaits de l’écoute de leurs représentants  (88%) que ceux des grandes entreprises (49%).

    La rupture est également très fort entre les salariés et les chefs d’entreprise. Seuls 34% des sondés estime que leur patron «est à l'écoute de ses salariés». Une statistique qui chute même à 26% dans les grandes entreprises, contre 56% dans les très petites.

  • Travail en France : ce qu'en disent les salariés sur leurs perceptions, les salaires, ...

     

     

     

     

    "Les Français sont moins heureux au travail qu’il y a un an. Si deux Français sur trois se disent aujourd’hui heureux «dans leur travail», selon un sondage réalisé par l’institut Opinion Way pour 20Minutes et Canalchat, cette proportion est aujourd’hui en baisse de 4% par rapport au dernier sondage réalisé en mars 2010.

    Près de la moitié des sondés indiquent aujourd’hui qu’ils sont «plutôt heureux», tandis que 17% d’entre eux se disent «très heureux». La  proportion de Français «pas du tout heureux» a par contre elle doublé, pour atteindre 8% des sondés.

    Etre cadre ou signer un CDI ne fait pas le bonheur…

    Ce sont les cadres qui sont en moyenne les plus satisfaits de leur mission, avec un taux de sondés heureux de 76%, soit 13% de plus que les non cadres.  La taille de l’entreprise semble par contre peu influer sur le moral des salariés. Les salariés de PME sont simplement un peu moins nombreux à se dire heureux (63%) que  dans les grandes et dans les très petites entreprises (moins de 20 salariés) (70%).

    De même, la durée du contrat semble peu faire de différence. Le nombre de personne se disant heureuses chez les sondés en CDI n’est que 6% plus important que chez les sondés en CDD. 

    … mais peut assurer une augmentation"

  • Augmenter les salaires : pourquoi, comment ? - AOCDTF

     

     

     

    Nous avons publié il y a quelques jours notre document de synthèse sur les NAO, les négociations annuelles obligatoires sur le temps de travail et les salaires (cf. la note consacrée aux demandes du SNPEFP-CGT à la direction de l'AOCDTF).

     

    Pourquoi ? : 

    • Parce que la production des biens et de la richesse monétaire est notre oeuvre commune
    • Parce que les finances d'une association comme l'AOCDTF prouvent qu'il est possible de très bien rémunérer les salariés (cf. le revenu annuel moyen des cadres)
    • Parce que le salaire est la source du vivre, du mieux et du bien vivre, au présent ET parce qu'il est la base de calcul de nos retraites futures

    Comment ? : 

    • en faisant des choix nouveaux et cohérents dans la gestion globale
    • en procédant à des économies dans des domaines importants (dépenses énergétiques, impressions inutiles de documents, etc)

     

    Le communiqué de la CGT : 

    Alors que se développent partout des conflits sociaux unitaires, pugnaces sur les revendications salariales à l’occasion des négociations annuelles obligatoires, le gouvernement et le président de la République mènent une offensive médiatique et multiplient les effets d’annonce autour d’une prime. Une nouvelle "usine à gaz" qui ne devrait au final concerner que très peu de salariés, mais qui ne répond surtout pas à latrès forte attente des salariés : 
    de voir augmenter tous les salaires ; 
    de corriger les inégalités femmes/hommes ; 
    de négocier des accords salariaux dans toutes les branches ; 
    de reconnaître et payer les qualifications.
     
    La crise continue à servir de prétexte à une offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens. 
    Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation. La CGT réaffirme qu’il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels. 
    D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné.

  • A l'image de la France de 2011 : le creusement des inégalités - AOCDTF

     

     

     

    "Alors que la refonte de la fiscalité s’annonce comme un des grands sujets de la présidentielle, le rapport de l’Insee paru hier sur «les revenus et le patrimoine des ménages» vient à point nommé nourrir le débat (lire aussi pages 12-13). Les inégalités de revenus se sont-elles accrues ces dernières années en France ? La concentration du patrimoine a-t-elle retrouvé son niveau de la Belle Epoque, au début du XXe siècle, comme l’écrit l’économiste Thomas Piketty (chroniqueur àLibération) dans son dernier livre ? A ces questions, le toujours prudent Institut national de la statistique et des études économiques apporte une réponse mitigée. Oui, les inégalités se sont creusées «par le haut» depuis 2004 en raison d’une forte hausse des revenus du patrimoine, +11% par an en moyenne chez les 10% les plus riches. Mais pour le reste, non, les inégalités n’ont pas beaucoup évolué sur la période étudiée, 1996-2008.

    En 2008, juste avant la crise, le niveau de vie médian s’élevait à 19 000 euros par an ou 1 580 euros par mois. Les 10% les plus modestes ne dépassaient pas 10 520 euros annuels, tandis que les 10% les plus aisés surpassaient 35 550 euros par an.

    L’année 2004 marque une rupture. Jusqu’à cette date..."

    Au sein de l'AOCDTF, des salariés ont un revenu annuel inférieur ou égal à 10 520 euros, et d'autres ont un revenu égal ou supérieur à 35 550 par an. 

    Une véritable politique salariale devrait, doit avoir pour objectif de sortir de cette situation si défavorable aux uns et si favorables à d'autres.

  • NAO 2011, les salaires, le temps de travail, les demandes du SNPEFP-CGT et leurs justifications

     

     

     

     

    Vous trouvez ci-après la présentation des demandes, remises ce jour à la direction de l'association.

    Un document complet a été élaboré pour faire le point sur la situation salariale au sein de l'association (la très grande disparité des salaires entre les employés, les techniciens et les cadres), et, après l'énoncé de nos demandes, nos suggestions en matière d'économie comme avec le plan de formation 2011 prévoit un investissement de 100.000 euros pour la formation des prévôts en management dont nous demandons la suppression pure et simple, etc. 

    Ce document complet au format PDF est disponible pour toute personne salariée de l'association qui veut nous en faire la demande par mail, à l'adresse aocdtfsalaries arobase gmail.com. 

    La liste des demandes : 

     

    • 10% d'augmentation du taux horaire brut, pour les 175 employés et 15% parmi ceux-ci pour les plus de 55 ans, la même augmentation pour les techniciens de cuisine*

    • 10% d'augmentation du taux horaire brut pour les techniciens-agents de cuisine

    • Une étude pour que le taux horaire des formateurs-professeurs soit adapté au cadre français général (comparaison avec les autres organismes de formation, avec l'Education Nationale) en revenant pour commencer à un niveau déjà mis en œuvre dans l'association

    • Le paiement de toute heure de travail effectuée, et à ce titre, le paiement de l'heure de réunion pédagogique, si le formateur peut être présent

    • La réalisation de cette réunion dans les jours de présence des formateurs au sein des CFA

    • Une participation de 0,2 euros par kilomètre pour les frais de déplacement de chaque salarié non-cadre, pour l'aller et le retour du domicile au lieu de travail

    • La création d'un suivi généralisé pour les apprentis en difficulté avec une rémunération à fixer dans la négociation

    • L'offre et l'usage des Chèques Déjeuner dans l'association, avec des modalités à définir par la négociation.

    • La décision discutée pour l'ouverture de négociation pour un nouvel accord d'entreprise. En effet, parmi les différents problèmes et objectifs, une grille d'ancienneté paraît absolument nécessaire. Et ce d'autant plus que l'association entend transmettre des valeurs, comme celle de la reconnaissance du travail bien fait, ce qui s’acquiert avec la pratique, base de l’apprentissage comme mode de transmission des savoirs !

    • Concernant l'embauche, nous rappelons que la Convention Collective ne prévoit pas qu'un ou une salariée embauchée se voit attribuer un coefficient en fonction de son statut, mais au contraire, de son niveau d'études et de son expérience professionnelle. Nous demandons que désormais ce principe soit pris en compte, et ce de manière rétroactive pour tous les salariés.


      * Pourquoi une augmentation supérieure pour les plus de 55 ans ? Ces salariés sont à quelques mois ou quelques petites années de la retraite. Etant donné que leur salaire moyen annuel n'a pas connu de réelle augmentation ces dernières années, ils doivent opérer un rattrapage. Il reste peu de temps pour qu'ils gagnent plus et côtisent plus. Pour qu'une telle mesure soit adoptée, il faut de toute façon élaborer une grille des salaires et d'ancienneté qui actuellement n'existe pas. Une personne qui est embauchée doit pouvoir connaître à l'avance ses possibilités de progression salariale, même si des négociations futures peuvent et doivent la réactualiser. 

  • "Après la crise, le retour des conflits pour les salaires" - un article Médiapart

     

     

     

    "La faute au climat interne, détestable. Mais surtout à des «salaires de misère»: salarié depuis 15 ans, Franck Delbarre touche «1.072 euros net par mois». Tous les autres gagnent aux alentours du Smic. Cette année, la direction avait proposé 1% de hausse. Inacceptable: «Les collègues disent qu'ils n'y arrivent plus. Tout augmente mais les salaires ne bougent pas.» 

     

     

     

     

     

    Les premiers mois de l'année sont traditionnellement tendus dans les entreprises, lancement des négociations annuelles sur les salaires (les “NAO”) oblige. Sauf qu'avec la crise, nombre de salariés, d'abord focalisés sur l'emploi, avaient mis en 2009 et en 2010 leurs revendications salariales en sourdine, alors même que la progression des salaires a été historiquement faible l'an dernier. En ce début d'année, le changement de ton est perceptible. «Indiscutablement, il y a de la conflictualité, et elle se porte en majorité sur les salaires», explique Jean Bessière, directeur adjoint de la Direction générale du travail (DGT). «On n'avait pas vu autant de conflits salariaux depuis plusieurs années», note Mohamed Oussedik, secrétaire confédéral de la CGT.

     

    Souvent, le scénario se répète: la direction propose entre 1 et 2%, quand les salariés ou leurs représentants demandent au moins le double. «Dans un contexte de sortie de crise, les attentes sont fortes, à la mesure des efforts salariaux consentis depuis deux ans, admet Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH). Les résultats médiatisés de certains grands groupes créent aussi un certain nombre d'attentes.» Un cocktail auquel se rajoute la hausse des tarifs de l'électricité, du gaz et de l'essencel'augmentation constante des dépenses de logement, la décélération sensible du pouvoir d'achatl'absence depuis 5 ans de revalorisation du Smic au-delà de l'inflation... «La pression autour des salaires va s'accentuer tout au long de l'année, surtout si l'emploi s'améliore un peu», prédit Pierre Ferracci, PDG du groupe de conseil aux comités d'entreprise Alpha«Pendant la crise, une grande distanciation est apparue entre le management et les salariés, estime Olivier Labarre, directeur général du cabinet de conseil BPI. Quand vous avez le sentiment de ne pas être entendus, c'est logiquement la question des salaires qui revient. Pour les prochains mois, c'est une situation potentiellement

     

    (...) 

     


     

     

     

    Les grands groupes, où la capacité de mobilisation est plus forte, et le dialogue social institutionnalisé, ont bien évidemment connu des mouvements (Alcatel, Thalès, DCNS, Decaux, Keolis, etc.). Mais les revendications sont aussi très fortes dans des secteurs d'habitude moins revendicatifs, comme la distribution – CarrefourButIkeaCamaïeu,Système UIntermarché, ou encore le bâtiment: les salariés d'Eiffage Construction réclament par exemple 3% de hausse, notamment sur le chantier du Grand Stade de Lille.

     

    «Ces secteurs cumulent flexibilité, précarité et importance du temps partiel, surtout féminin, dans la distribution, note Jean-Michel Denis, sociologue à l'Université de Marne-la-Vallée. Quand ils se mobilisent, c'est incontestablement le signe de tensions.» «C'est très tendu en ce moment,confirme Christophe Le Comte, secrétaire général adjoint du commerce de la fédération FO employés et cadres. Les salariés ont des exigences, ils sont fermes et déterminés. Mais les employeurs aussi: bien souvent, ils arrivent à la table de discussion avec des propositions d'augmentation faibles, de moins de 2%, sans aucune marge de négociations.»

     

    Un peu partout en France, des conflits parfois longs pour les salaires fleurissent, dans des entreprises qui, longtemps, n'ont pas fait parlé d'elles.

     

     


    Chez Ferrero, à Rouen, la production de la pâte à tartiner Nutella était stoppée mardi et mercredi

     

     


     

    (...) http://www.mediapart.fr/journal/economie/140411/apres-la-crise-le-retour-des-conflits-pour-les-salaires

     


     

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  • Les NAO ont commencé...

     

     

     

     

    La première réunion s'est tenue à Paris lundi 4 avril. Cette première réunion avait pour objet de faire connaître nos demandes en matière d'information et de document à la direction. 

    Elle a été l'occasion d'apprendre que, en effet, les maîtres de stage ont récemment bénéficié d'une augmentation, mais qui ne correspond pas à celle signalée sur ce blog dans une précédente note. Nous vous remercions de nous en excuser. Toutefois, si cette augmentation avait été signalée comme il se doit en CE et dans les documents affichés sur les panneaux d'information dans les maisons, l'erreur n'aurait pas été commise. Cette augmentation catégorielle est la suivante : d'un taux horaire de 9,10 euros, celui-ci est passé à 10,52 euros. C'est une augmentation de 150 euros par mois.

    Au 31 décembre, l'AOCDTF comptait 1425 présents, pour un total de 2001 intervenants (DADS).

    L'effectif moyen est de 1380 salariés. L'effectif temps plein est de 781 salariés. Le temps partiel est comme nous le savons important. 

    La prochaine réunion a lieu à la fin du mois. Vous aurez connaissance de nos demandes, propositions et analyses le même jour que la tenue de la réunion (le 27). 

  • Que propose la CGT en matière de salaire ?

     

     

     

     

    Ci-dessous, vous trouvez un texte de la CGT. Nous vous ferons connaître ici prochainement notre analyse des situations contractuelles et salariales au sein de l'AOCDTF, nos propositions, demandes, à l'attention de la direction. 

     

     

     

    Augmenter les salaires pour sortir de la crise

    La CGT revendique l’ouverture immédiate de négociations salariales dans les entreprises et les branches professionnelles. Les augmentations des salaires doivent être générales, de l’ouvrier à l’ingénieur, car elles sont indispensables pour : 
    - la suppression des inégalités et la lutte contre la paupérisation de la société ; 
    - reconnaître et améliorer le niveau de qualification ; 
    - améliorer le pouvoir d’achat ; 
    - accroître la consommation et accélérer la croissance économique, génératrice d’emplois et de ressources financières pour la protection sociale.

    Enfin, la hausse des salaires doivent tenir compte de : 
    - l’inflation et de la productivité au travail. La France fait partie des pays où la productivité horaire est la plus élevée au monde ; 
    - la construction de grilles de salaires de l’ouvrier à l’ingénieur permettant une véritable évolution de carrière et de reconnaissance des qualifications.

    Pour la CGT, la notion de salaire doit primer sur celle de rémunération :

    - le Smic à 1600 euros brut, base 35h, comme point de départ de la construction des grilles de salaire ; Â tous les salariés, y compris les cadres et techniciens, doivent bénéficier d’augmentations générales au moins équivalentes à l’évolution du coût de la vie ; 
    - les parts variables doivent diminuer et leurs critères d’attribution doivent être transparents et négociés collectivement  ; 
    - tous les éléments de la rémunération doivent être soumis à cotisations sociales ;

     

    AP/BEP Smic x 1,2
    BAC Smic x 1,4
    BTS/DUT  : Smic x 1,6
    Licence/Maîtrise Smic x 1,8
    BAC + 5 Smic x 2,0
    Doctorat Smic x 2,3

     

    - les augmentations individuelles doivent correspondre à une rémunération de l’accroissement de qualification avec des règles précises de déroulement de carrière.

    Les niveaux de salaire des cadres et des techniciens dans le privé et du traitement des cadres A et B de la fonction publique sont historiquement bas et indécents.

    Les cadres et les techniciens, comme les autres salariés, connaissent une baisse significative de leur pouvoir d’achat.

    L’individualisation de la rémunération, l’introduction de plus en plus massive des augmentations au mérite, ne garantissent aucune véritable progression de la rémunération des cadres. Malgré l’intensification du travail, malgré l’accroissement des responsabilités imposé à l’encadrement, malgré la hausse des qualifications, la reconnaissance individuelle et collective est rarement au rendez-vous.

    Les jeunes diplômés connaissent un véritable déclassement, tandis que dans leur ensemble, les cadres et les techniciens subissent un tassement des grilles de salaires et les femmes, quant à elles, supportent des inégalités inacceptables. Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes s’élèvent en moyenne à 25 %.

    Aujourd’hui, plus de 20 % des cadres perçoivent un salaire inférieur au plafond de la Sécurité sociale. Le salaire mensuel moyen des techniciens et professions intermédiaires est tombé à 1 500 euros. Ce tassement de la hiérarchie des salaires pour l’encadrement s’est répercuté sur toutes les catégories.

  • Les Négociations Annuelles Obligatoires ont été demandées par notre syndicat et le SNEPL-CFTC

     

     

     

     

    Vous trouvez ci-après une copie de la lettre AR qui a été envoyée à la direction de l'AOCDTF pour demander la tenue dans un délai proche des NAO. 

    Ces négociations doivent porter sur : 

    • les salaires effectifs
    • la durée effective et l'organisation du temps de travail
    • les objectifs en matière d'égalité professionnelle entre hommes et femmes
    • l'épargne salariale

    Nous vous invitons à télécharger la lettre, à l'imprimer et à l'afficher sur le panneau syndical. 

    AOCDTF DEMANDE DE NAO (2).doc

  • Salaires, pouvoir d'achat

     

     

     

     

    La crise sert de prétexte à une nouvelle offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens. 
    Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation. 
    En effet, le nombre de travailleurs pauvres augmente, les qualifications sont de moins en moins reconnues et les augmentations de salaires, lorsqu’elles existent, sont non seulement souvent individualisées mais à un niveau tel que c’est un véritable mépris pour les salariés. 
    Mais devant des attitudes dictées par une idéologie au service de la finance, les salariés se rassemblent, s’organisent et revendiquent le droit à un salaire garantissant les moyens nécessaires à leur existence. 
    Il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels. 
    D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné.

  • Faire progresser les droits et les moyens des salaries, un besoin d'idées nouvelles

     

     

     

     

    Dans un an, des échéances électorales décisives vont convier les citoyens à faire des choix pour des personnes et des programmes. La situation économique générale (chômage élevé, finances dégradées, dette publique importante) nécessite des changements rapides et profonds. Des économistes proposent une révolution fiscale.

     

    Des candidats proposent des changements économiques, dans le soutien à la production, dans les droits des salaries

     

    La gravité de la situation générale exige une participation massive des salaries, des choix bénéfiques pour les classes moyennes et populaires

     

    Voici l'interview donnée par Thomas Piketty à propos de la "révolution fiscale" : 

     

    "Comment est née l’idée de vendre une réforme de la fiscalité française clés en main aux politiques?

     

    C’est d’abord le parcours politique d’un chercheur et d’un citoyen déprimé par l’incapacité de la gauche française depuis dix ans à se doter d’une base programmatique solide lui permettant de gagner des élections. Un citoyen également déprimé par l’injustice fiscale qui caractérise ce gouvernement. Or ce sujet me semble être une grandes questions que pose le sarkozysme. Car si notre système fiscal n’a jamais été juste, la majorité élue en 2007 l’a aggravé en rajoutant des couches de privilèges pour les plus riches. Notre livre vise à forcer les politiques à s’emparer du sujet et à dire ce qu’ils feront s’ils sont élus. Il est clair que nous nous situons dans la perspective de 2012.

     

    Pourquoi ce site Internet de simulation des réformes fiscales?

     

    L’idée est de tout mettre sur la table et de permettre à chaque citoyen de se faire une idée. Et de faire vivre le débat. Même les parlementaires n’ont pas accès à des données leur permettant d’expertiser certains de leurs dispositifs fiscaux. Ils doivent en référer aux services de Bercy, qui la plupart du temps enterrent leurs demandes. Ce site est, à ma connaissance, une première mondiale. Il est inséparable du livre, mais il aura une durée de vie bien plus importante.

     

    Votre diagnostic sur l’évolution de notre système fiscal est accablant.

     

    Il est tellement illisible, tellement peu transparent, et suscite tellement la défiance des Français qu’à terme cela pourrait déboucher sur des révoltes fiscales. Son degré de complexité est incompatible avec le fonctionnement d’un Etat démocratique moderne. Cette opacité du système, des millions de personnes la subissent. Prenez un salarié rémunéré au smic : c’est pour lui un parcours du combattant de connaître son pouvoir d’achat de l’année. On commence par lui prélever un mois de salaire au titre de la CSG (Contribution sociale généralisée), un an plus tard on lui reverse un demi-mois de salaire au titre de la PPE (Prime pour l’emploi) ou du RSA (Revenu de solidarité active). Sans crier au complot, on peut y voir une volonté idéologique de faire passer les classes populaires et les travailleurs à bas salaires pour des assistés, ce qu’ils ne sont absolument pas!

     

    Vous ne grossissez pas le trait?

     

    Notre livre le démontre sans ambiguïté : en France les plus riches se retrouvent au final avec des taux d’imposition bien plus faibles que ceux des gens modestes. Ces derniers sont soumis à un taux d’imposition moyen de l’ordre de 45% alors qu’au sommet de la pyramide, les 1% les plus riches sont taxés à moins de 35%. C’est la première fois que des économistes font apparaître aussi clairement cette régressivité de l’impôt des plus riches. Cela m’a étonné moi-même. Je précise que nous avons pris des hypothèses très prudentes et que la vérité est sans doute bien pire. On a pu s’en faire une idée cet été lors de l’affaire Bettencourt.

     

    On peut vous répondre qu’il s’agit d’une minorité de très fortunés.

     

    Cette inégalité des Français devant l’impôt va au-delà de quelques centaines de privilégiés. Les 5% des Français les plus riches, ça fait 2,5 millions de personnes, et les 1% des revenus les plus élevés pour lesquels le phénomène de régressivité s’amplifie fortement représentetnt 500 000 personnes. On ne parle plus de 200 familles. J’entends des gens dire «1% ou 2% de la population, c’est marginal». Je leur rappellerai que l’aristocratie en 1789, c’était, d’après les historiens, entre 1 et 2% de la population et déjà à l’époque on cherchait à relativiser leur importance. Comment voulez-vous demander des sacrifices dans un pays où les plus aisés bénéficient de tels avantages?

     

    Pourquoi écrivez-vous que notre impôt sur le revenu est à l’agonie?

     

    Il est tellement mité, troué de toutes parts, qu’il n’est plus réformable. Devant une telle accumulation de complexités et d’exonérations, il faut le supprimer purement et simplement. Depuis trente ans, tous les gouvernements l’ont réduit (la dernière hausse date de 1981) et son produit a été divisé par deux en vingt ans en proportion de l’évolution de la richesse nationale. Si le législateur voulait aujourd’hui augmenter les taux supérieurs avec le barème actuel, comme le suggèrent certains, cela ne servirait pratiquement à rien. Les contribuables les plus fortunés se débrouilleraient pour échapper légalement à ces nouveaux taux d’imposition, comme ils le font déjà aujourd’hui.

     

    En quoi le prélèvement à la source est-il un élément central de votre réforme?

     

    Déjà, cela permet de simplifier la vie des gens. Par ailleurs, l’absence de prélèvement à la source fournit une bonne partie de l’explication de la mort de l’impôt sur le revenu. Elle a encouragé la prolifération de niches fiscales et de réductions de toutes sortes. Le prélèvement à la source a le mérite de la stabilité, il oblige à de la discipline et modère les velléités du législateur avec un principe très simple : à revenu égal, impôt égal.

     

    Avec la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, vous assurez que l’on peut faire baisser les impôts de 97% des Français, en augmentant fortement celui des plus riches. Et les risques d’évasion fiscale?

     

    Vous partez de l’hypothèse selon laquelle la situation serait ailleurs encore plus favorable aux riches. Nous pensons au contraire que leur situation en France est plutôt enviable. Notre pays affiche certes des taux faciaux d’imposition souvent élevés, que ce soit pour les entreprises ou les particuliers, mais on a une telle accumulation de niches fiscales que les taux effectifs sont relativement faibles. Une étude récente du Crédit Suisse révéle que notre territoire est le leader européen en nombre de résidents millionnaires. Au final, je pense que les contribuables aisés préféreront la simplicité et la transparence de notre système à l’éternel et usant jeu du chat et de la souris avec le fisc.

     

    Vous choisissez aussi de supprimer tous les dispositifs qui ont engendré la multiplication de niches fiscales. C’est politiquement suicidaire…

     

    Aujourd’hui, chacun suspecte son voisin de mieux utiliser les niches fiscales que lui, de moins payer d’impôts et ça finit par ruiner le consentement à l’impôt. C’est le statu quo qui est suicidaire! Notre réforme propose en quelque sorte d’inverser la charge de la preuve. Nous pensons qu’avec une réforme qui va baisser l’imposition directe de 97% des Français, et donc leur redonner du pouvoir d’achat, cela justifie d’être très ferme sur l’arrêt total des centaines de dispositifs «d’évasion fiscale légale» qui ont tué l’impôt sur le revenu. Si au terme de cette période les défenseurs de telle ou telle niche sont capables d’apporter la preuve, par des évaluations rigoureuses, que le rapport coût/bénéfice de leur dispositif est satisfaisant pour la société - ce qu’ils n’ont pas été aptes à prouver jusqu’à aujourd’hui - alors on pourra envisager de les réintroduire. Mais il faudra alors compenser le manque à gagner par une hausse du barème.

     

    Le gouvernement veut réformer l’ISF (impôt sur la fortune) au motif qu’il vaut mieux taxer les revenus du patrimoine que sa possession. Qu’en pensez-vous?

     

    D’abord, on vit dans une période où les patrimoines se portent extrêmement bien. Sur les vingt ou trente dernières années, les revenus du travail ont stagné, augmentant au maximum de 1 à 2% par an, tandis que ceux du patrimoine ont explosé. Aujourd’hui, la valorisation globale des patrimoines a retrouvé son niveau historique de la Belle Epoque. Le problème de la droite, c’est qu’elle semble sincèrement convaincue que les gens riches paient trop d’impôts. Alors que ce n’est absolument pas le problème de la France : ce sont les classes populaires et moyennes qui en paient trop. Si on supprime l’ISF, je pense que ce sera regardé très négativement par l’histoire. Car c’est un de nos seuls impôts moderne et véritablement progressif. En réalité, cette pseudo réforme fiscale du patrimoine n’est qu’un alibi pour tenter de réparer cette colossale erreur qu’a été le bouclier fiscal.

     
    Dans son projet, le PS propose lui aussi la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu. Pourquoi alors être si sévère vis-à-vis de la gauche?

     

    La gauche fait semblant d’avoir un programme en matière fiscale alors que je pense qu’elle n’en a pas réellement pour l’instant. Dire que l’on va faire un grand impôt progressif, comme la gauche le dit depuis un siècle, ce n’est pas un programme. Quand vous en restez à ce stade de généralités, ce n’est rien. Ce qui m’inquiète à gauche, c’est le consensus mou autour de ces questions. Plusieurs points clés n’ont pas été tranchés. Notamment la question de l’individualisation. Aujourd’hui, l’impôt sur le revenu est calculé au niveau du couple et la CSG au niveau de l’individu. On défend l’idée que c’est la CSG qui absorbe l’impôt sur le revenu et que donc c’est l’ensemble qui devient individuel. On a le droit d’être contre, c’est un choix de société, compliqué, mais c’est une des questions que le parti socialiste devra trancher s’il veut être crédible."

  • "Comment revenir à un plein emploi de qualite ?", un débat organisé par Alternatives Economiques

     

     

     

     

    Le plein emploi n'est pas une utopie. Il a été et il sera la conjonction de plusieurs facteurs : croissance forte impulsée par une capacité retrouvée de dépenses des salariés (donc les salaires sont le nerf de la guerre), départ en retraite avancée, etc. 

  • Pour M. Verhaeghe, la "modération salariale" est dangereuse

     

     

     

     

    "Il est dangereux de répéter à l'envi que le coût du travail est trop élevé", ce qui aboutit à la "modération salariale" et à l'endettement "massif" des salariés et favorise socialement "l'extrémisme", selon lui. "Face à la crise, le monde patronal doit assumer ses responsabilités, prendre sa part d'effort et ne pas chercher à alléger au maximum son fardeau en le transférant sur la majorité laborieuse", affirme l'ex-membre du Medef. Sur un plan moral, lance-t-il, "rien ne justifie que le remboursement de la dette soit assumé par les plus bas revenus" qui en "profitent le moins". Il appelle les élites à "ne pas se comporter comme une noblesse d'ancien régime" et les exhorte à "un sursaut républicain".

     

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/le-president-de-l-apec-claque-la-porte-tire-a-boulets-rouges-sur-le-medef_951968.html