Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

section syndicale - Page 11

  • A propos des sites aquitains de l'AOCDTF et la prochaine rentrée 2013/2014, la lettre publique de la CGT à M. De Lima

    Cette lettre a été envoyée à M. Le Président du Conseil Régional Aquitaine, M. Le Recteur et à la DIRECCTE Aquitaine, avec des demandes et des questions particulières pour chacun.

  • La réponse du Délégué Syndical à M. Gillet, DRH de l'AOCDTF

     

     

    Monsieur le DRH,

     
    Je constate, une fois de plus, le décalage entre vos engagements, il est vrai non écrit (répétés à plusieurs reprises, en présence du délégué syndical CFTC), concernant l'affichage des documents syndicaux et votre réponse ci-dessous.
    En effet, vous pouvez le dire : il est inacceptable et inadmissible que vous puissiez qualifier la réponse faite à Madame Cornet de tentative d'intimidation et de menace. Comme il a été rappelé, il y a un Code du Travail, et ce n'est ni nous ni vous qui en décidez ses décisions. 

    Je rappelle que, comme vous l'avez reconnu et semblez désormais l'avoir oublié : il doit y avoir dans chaque maison, un panneau syndical, un panneau CE/CHSCT, un panneau direction, et que ces panneaux ne peuvent être confondus, et qu'enfin, l'affichage des documents transmis par une section syndicale représentative est obligatoire, et doit être assurée par un des responsables du site. Nous sommes tout à fait disposés à faire cette demande à un salarié, une salariée, si vous nous fournissez, dans le cadre d'un accord, les adresses mail des salariés (ce qui se fait dans de nombreuses entreprises, sous des conditions fixées par accord).
     
    La section CGT rappelle qu'elle propose depuis plusieurs mois des négociations sincères et honnêtes, et que vous, M. Gillet, les refusez systèmatiquement et totalement. Est-ce vraiment la volonté des Compagnons ? D'après les propos que nous tiennent certains Compagnons, nous pensons, au contraire, qu'il existe une vraie volonté de réaliser ces négociations, de s'engager dans un dialogue respectueux, qui sera un atout pour le développement et l'épanouissement de l'Association. La Direction Générale du Travail, la DIRECCTE IDF, vous a fait savoir ou va vous faire savoir que le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a accepté le principe d'une médiation entre notre organisation et la direction de l'AOCDTF. Ce sera l'occasion, je l'espère, de ce dialogue respectueux qui nous permettrait de commencer une nouvelle période dans la vie de l'association. Pour l'heure, chacun peut constater que vous transformez un fait simple (la transmission d'un document qui doit être affiché) en un problème supplémentaire, alors qu'il est indiscutable, en raison même de ce que dit et le Code du Travail et la Convention Collective.
     
    Enfin, pour conclure, il me faut ajouter, puisque, à quelques reprises, rares néanmoins, des représentants de l'AOCDTF ont pu mettre en cause l'existence et les actions de la section CGT au sein de l'AOCDTF, par la mise en cause d'un "corporatisme", que les objectifs et de la section et de la CGT sont, A LA FOIS, le développement d'un apprentissage de qualité, le développement de l'association, ET l'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés, et que nous pensons que les deux vont ensemble, et que l'amélioration de ces conditions de travail et de rémunération est aussi un facteur du développement de l'association. Les deux dernières NAO (négociations annuelles obligatoires) ont été l'occasion pour nous de demandes raisonnables qui ont TOUTES été rejetées, ce qui dans l'immense majorité des entreprises et des associations ne se fait jamais. Là encore, nous pensons, comme vous le dites, que c'est inacceptable et inadmissible. Une bonne gestion d'une association de plus de mille salariés doit permettre de dégager des marges pour les salaires et notamment les salaires les plus bas. Le "compagnon" qui ne comprend pas cela ne connaît pas l'Histoire du Compagnonnage (ceci étant dit à partir de la lecture de plusieurs livres consacrés au Compagnonnage). C'est pourquoi, au nom même de ce "Compagnonnage", de son Histoire, mais aussi de l'esprit actuel des relations sociales en France telles qu'elles sont voulues par les responsables nationaux, je vous appelle au RESPECT de nos droits, et le respect passe et repose par le dialogue, par la rencontre, et dans les entreprises comme dans les associations, par des négociations régulières, sincères, apaisées.
     
  • Une représentante de la Maison de Nîmes AOCDTF refuse d'afficher un document syndical et le DRH AOCDTF accuse le délégué syndical de menace contre les salariés

     

     

    En début de semaine, la section CGT a fait parvenir par mail à l'ensemble des maisons/CFA de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France le bulletin syndical pour janvier 2013 (publié ci-avant sur le blog). 

    Une responsable de la maison de Nîmes a répondu que, un, elle n'est pas obligée d'afficher ce document, et deux, qu'elle ne le fera pas parce qu'elle n'est pas d'accord avec son contenu ! 

    Nous lui avons répondu ceci : 

    "Madame,

    Le document que je vous ai envoyé s'inscrit dans le droit syndical à l'expression libre au sein de l'association.
    Vous trouvez ici ce que stipule le Code du Travail : 
     
    Je vous demande donc ou de me confirmer votre décision de ne pas afficher ce document, ce qui constitue une infraction, ou de me confirmer que vous vous en tenez et vous en tiendrez à l'avenir au respect scrupuleux et du Code du Travail et du droit de notre organisation syndicale à s'exprimer.
     
    Car, en la matière, il ne vous est demandé ni de cautionner ni d'apprécier ni quoique ce soit d'autre, puisque votre avis n'est pas requis en la matière. 
     
    Concernant mes droits et mes devoirs, vous devriez vous douter que je les connais, et concernant un éventuel "droit de réserve", il est très précis et limité. Pour le reste, les législateurs ont décidé et confirmé depuis des décennies que le droit à l'expression syndicale est total, limité par les seules lois générales qui s'appliquent au droit d'expression.
     
    Quant à la manière dont vous évaluez nos propos, celle-ci vous regarde, mais elle ne correspond pas à la réalité. Si nous ne nous taisons pas, c'est qu'il y a des enjeux multiples : les droits et les moyens des salariés, l'intérêt général et les intérêts particuliers de l'Association, l'état et le développement du monde de l'apprentissage. Nos propos et nos actions visent au développement et à l'épanouissement de l'association. Vous pouvez avoir des divergences avec nous sur ce développement et cet épanouissement, mais vous ne pouvez nullement exiger un silence sous la forme d'une "réserve". 
     
    Puisque M. Gillet nous a assuré à plusieurs reprises que nos documents étaient affichés, sont affichés, doivent être affichés, je vais donc lui transmettre votre mail, afin de lui demander de faire cesser ce trouble."
     
    Comme l'indique la fin du mail, nous avons écrit au DRH afin qu'il fasse "cesser ce trouble". 

    C'est tout le contraire qui se produit : il prétend constater que le délégué syndical "intimide voire menace les salariés", et qu'il a été "rappelé en réunion plénière du CE que cela ne relevait ni de la mission des salariés ni de celle de la direction". M. le DRH, en NAO, ou à d'autres occasions, nous a tenu le discours inverse, s'engageant à ce que ces documents soient affichés.
    Chacun peut constater, par la reproduction du message, que nous n'avons, ni cherché à intimider, ni menacé, cette représentante de la maison de Nîmes, mais que nous avons rappelé simplement le Code du Travail ET l'engagement de la direction, certes désormais contredit par la réponse de M. le DRH.

    Nous constatons une fois de plus la contradiction totale entre les discours, internes et externes, sur le "dialogue social", et les actes, qui continuent à nier les droits syndicaux.
  • Le Bulletin Syndical de la CGT AOCDTF pour Janvier 2013

  • La réunion de la Commission d'Interprétation pour la CCNOF aura lieu...

     

     

     

    le 31 janvier prochain (cf. la note ci-avant concernant cette saisine). 

  • La direction de l'AOCDTF s'enfonce toujours plus

     

     

     

    En réponse à une lettre du délégué syndical et de la section CGT, la direction vient de répondre par une lettre dont voici le résumé des propos : 

    • par la lettre de la section, il faudrait comprendre que "vous vous positionnez en vous opposant au projet de notre Association". S'il faut comprendre par "projet de notre Association" "la Grande école du compagnonnage" qui serait en fait la toute petite école de l'apprentissage, le projet de régression qui a commencé d'être déployé et qui menace de l'être encore plus, la CGT au sein de l'AOCDTF est en effet contre ce projet. Pourquoi ? Parce que nous prenons en considération les intérêts ET les devoirs de l'Association, et les intérêts des salariés. L'actuel projet de l'Association entend concentrer les moyens sur moins d'apprentis, afin de soutenir ceux qui "font le tour de France" (les "Prépa Métiers" étant cités en exemple au détriment des Bac Pro). Il s'agirait donc d'ignorer ceux qui ne veulent pas faire le tour de France ou qui l'abandonnent au détriment de ceux qui le font et vont jusqu'au bout. La CGT considère qu'il n'y a pas à choisir : il faut former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de ne pas faire le Tour de France, et former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de le faire. Mais surtout, nous constatons que les mauvais chiffres dans le suivi et l'accomplissement du Tour de France n'amènent pas les dirigeants de l'association à s'intérroger sur ce que vivent, pensent, ressentent les apprentis. Ils nous parlent. Ils ne disent pas ce qu'ils ressentent à la direction parce qu'ils ont compris qu'ils ne seront pas écoutés. Et ce que vit et subit la section CGT à son propre niveau leur donnent, hélas, raison. D'ailleurs cette introduction de la lettre de M. Bellanger se termine par une accusation : "vous faites de la désinformation qui porte préjudice à notre Association", et ce alors que le sujet du début de la phrase concerne la lettre envoyée à la direction ! Comme si on pouvait pratiquer "de la désinformation qui porte préjudice" dans un courrier uniquement adressé à la direction ! Mais le pire est dans cette accusation de "préjudice" : un, parce que c'est totalement faux, dans la mesure où toute l'action de la section CGT vise à servir l'association, à lui permettre de se développer, DANS LE RESPECT DES SALARIES, et deux, parce que ce sont les pratiques et les décisions de la direction qui, pour l'essentiel, portent préjudice à l'association ! Enfin, concernant l'association, son projet, la CGT s'exprimera en janvier plus longuement.
    • Lors du dernier CE, le secrétaire général, M. Jean-Claude Bellanger, a, en fin de réunion, répondu à une question sur "le grand emprunt". Le sujet ne figurait pas dans la liste des sujets du jour, NI DANS CEUX DES PRECEDENTS CE. Le délégué syndical CGT n'était pas du tout informé que l'association avait soumis une demande et des projets au commissariat pour les "Investissements d'Avenir". Ce qui semble être venu par hasard, c'est cette discussion sur ce sujet, dont il faut remercier celui qui a posé la question. Et ni les sujets de réunion du CE ni les documents remis au délégué syndical CGT (aucun) sur le sujet, ne permettaient à celui-ci de savoir quoique ce soit sur le sujet. Un délégué syndical n'est pas un devin, ni n'est omniscient. C'est bien pour cela que le Droit du Travail prévoit qu'il soit régulièrement et complètement informé, comme doivent l'être les membres du CE. C'est donc "par hasard", oui, que nous avons appris que l'Etat a octroyé, UNE FOIS DE PLUS, des moyens financiers considérables (27 millions d'euros !) à l'association, sans que nous ayons été ni informés ni consultés. Et ce qui est envisagé actuellement est scandaleux (4 régions favorisés, tant défavorisées).
    • Depuis la rentrée, parce que son emploi du temps le lui permet, le délégué syndical a assisté à toutes les réunions du CE. Il n'a même pas manqué celle d'octobre, alors qu'une grève nationale à la SNCF empêchait certains membres du CE de venir à Paris. La direction ne se prive pourtant pas d'affirmer : "réunions pour lesquelles vous n'êtes pas des plus assidus". Mais heureusement que la direction AOCDTF continue de propager ce genre d'assertions comiques. 
    • Une fois de plus, la direction remet en cause la représentativité de la CGT, et ce alors que nous avons gagné le premier tour, et que les votes additionnés en la faveur de la section dépasse les 250, soit le cinquième des salariés, et ce alors que ces élections professionnelles ne bénéficient pas encore d'un investissement massif des salariés, ce que nous regrettons. La direction affirme que tous nos "candidats ont été battus aussi bien pour les DP que pour le CE". Nous ne pouvons que nous étonner de cette propension de cette direction à exagérer et à ruiner ainsi son propos. Car si elle s'était arrêtée à DP, ils avaient raison, mais quant au CE, nous avons gagné deux élus. Pourquoi les élections en DP ont-elles eu de tels résultats ? Il faut dire que dans toutes les régions, des salariés transitoires, des salariés qui ne sont présents au sein de l'association que pour une durée définie et brève, ont voté comme on le leur a demandé, et comme les autres salariés ont préféré laissé faire sans participer, c'est donc le résultat en effet de notre première participation. Nous verrons ce qu'il en sera à la prochaine. La direction remet en cause une fois de plus le fait que nous puissions parler "au nom des salariés". Nous parlons au nom de celles et ceux qui ont voté massivement pour nous au 1er tour des élections professionnelles, et que la direction refusait de reconnaître jusqu'à il y a peu encore (il a fallu un courrier de l'Inspection du Travail pour que ce propos disparaisse... un temps), et au nom de celles et ceux qui NOUS PARLENT (mais ne s'adressent pas à leur "délégué du personnel fantôme" qui est censé exister dans la Région, mais qui, depuis que chacune et chacun de ceux-ci ont été élus, n'organisent aucune réunion avec le personnel), parce qu'ils vivent dans la peur de leur direction régionale extrêmement agressive (nous en avons encore eu un exemple avec la Région Centre). 
    • Sachez-le, chers collègues et camarades, les salaires dans l'association sont mirobolants, et encore plus si vous êtes une femme ! Car l'étonnante conception de l'égalité de la direction lui fait déclarer que les femmes, plus nombreuses que les hommes, "bénéficient d'une rémunération supérieure aux hommes", ce qui contrevient dans l'autre sens à la loi sur l'égalité (sans compter qu'il s'agit d'un effet statistique).
    • Sachez-le, "IL N EXISTE AUCUNE TENSION OU RELATION CONFLICTUELLE COLLECTIVE." Si. Avec la CGT. Et nous n'en sommes qu'au début à la fois de notre présence, déploiement et de nos manifestations - nous préparons une rentrée 2013 active.
    • La direction entend condamner une "attitude carriériste" - ce qui vise le délégué syndical. Cette direction n'est pas au courant que, partout dans le monde et notamment en France, les délégués syndicaux, les salariés syndiqués, actifs, sont victimes de plusieurs discriminations, subissent des actions diverses. Il vaut mieux en rire.
    • Quant au dialogue social, quoiqu'il en soit des affirmations de la direction, cette lettre, comme l'ensemble des actions, dispositions, engagées par la direction depuis  bientôt deux ans, en est la négation totale. Il n'y a pas de dialogue social chez les Compagnons du Devoir du Tour de France, et ce nouveau courrier en est l'énième preuve.
  • Les membres du Conseil d'Orientation des Compagnons sont...

     

     

    Cette question a été posée à la direction de l'AOCDTF.

    Elle vient de refuser la communication du nom et du prénom de chaque membre du Conseil

    Ceux-ci sont :

    • M. Michel Guisembert, Premier Conseiller, Président, 
    • M. Marc Jarousseau, Conseiller au Tour de France, 
    • M. Luc Allemand, Conseiller à la Trésorerie, 
    • M. Bertrand Nauleau, Conseiller au secrétariat, 
    • M. Olivier Candotti-Besson, Conseiller au Collège des Métiers.

    Nous remercions la Préfecture de Paris qui a accepté de nous adresser un document et ses informations, introuvable ailleurs. 

  • Nos courriers aux responsables (responsables administratifs de l'Etat, des Régions, élus, etc), légitimes, légaux et protégés

     

     

     

    Au printemps 2012, des courriers privés (courrier postal et mail) ont été adressés aux Conseils Régionaux et aux SAIA par notre section. Des copies de ces courriers, PRIVES, ont été transmis à la direction de l'AOCDTF - sans même que notre section reçoive de réponse de la part de celles et ceux à qui la section s'était adressée. La direction de l'AOCDTF a estimé pouvoir utiliser ces copies dans le cadre de sa procédure de licenciement à l'encontre du délégué syndical, élu CE,     M. Grellety, demande qui a été refusée par l'Inspection du Travail puis par le Ministère du Travail (cf notes antérieures). Depuis, notre section s'adresse, comme elle le PEUT et comme elle DOIT, à des responsables, qu'il s'agisse de représentants dans les Ministères, dans les exécutifs des Conseils Régionaux, dans les assemblées. C'est notre Droit. Nous confirmons ici ce que nous avons rappelé par ailleurs :      la CGT n'autorise pas de copie de ce type de courriers privés à un tiers, et notamment à la direction de l'AOCDTF. Les courriers PRIVES envoyées par celle-ci ne nous sont pas tranmis, et nous ne le demandons pas, ni ne le voulons. Le principe du secret de la correspondance est valable pour tous. 

  • Investissements d'Avenir, 27 millions d'euros pour l'AOCDTF

    Selon les mots du secrétaire général de l'association des Compagnons du Devoir du Tour de France, dans le cadre des "Investissements d'Avenir", gérés actuellement par le Commissariat à l'Investissement, dirigé par M. Louis Gallois, il a été attribué-donné 27 millions d'euros à l'association. Et les dirigeants de celle-ci ont décidé d'en faire bénéficier 4 régions, Centre, Rhônes-Alpes, Languedoc Roussillon, Alsace.

    La CGT apprend donc ceci comme cela, par le hasard d'une conversation, heureusement suscitée par le secrétaire du CE, M. Duboy. A l'instar du reste, les délégués syndicaux n'ont été ni informés ni consultés.

    La CGT constate que les dirigeants de l'association sont bien heureux qu'une telle somme ait été octroyée à l'association, ce dont nous pouvons nous réjouir également, mais que l'absence de dialogue avec les représentants des salariés sur les possibilités d'investissement est, UNE FOIS DE PLUS, insupportable, inacceptable. Par conséquent, la CGT dénonce ces choix opérés sans consultation, et sans souci de répartition, la majorité des Régions, selon ces actuelles décisions, ne recevant rien. 

  • Dans "Compagnon du Devoir" de Novembre 2012, l'éloge du dialogue social à l'allemande par André Malicot - et au sein de l'AOCDTF ?

    Suite à un voyage en Allemagne d'un groupe représentant l'association "Les Compagnons du Devoir du Tour de France", André Malicot, directeur de la formation et de la recherche au sein de l'association, a rédigé pour le journal "Compagnon du Devoir" de ce mois une "postface". Dans cet article, son auteur écrit :  " (...) Ensuite, une relation sociale exigeante et permanente. (1) En France, nous avons une vision conflictuelle de la relation sociale, la logique de la confrontation domine. Nous allons au conflit, puis ouvrons les négociations (2). (...) En Allemagne, (...) il y a d'abord la recherche du consensus; ce n'est que lorsque celui-ci n'aboutit pas qu'il peut y avoir durcissement et conflit avec arrêt d'activité et manifestations sociales. L'intérêt général prime dans le dialogue social, il y a une culture forte du collectif. (3)"


    ------------------------------------------------


    Cette vision déséquilibrée (2), très critique envers ce qui se fait en France et très élogieuse envers ce qui se fait en Allemagne, part d'un mauvais pied : non, en France, nous n'allons pas au conflit, et après nous ouvrons... Salariés et organisations syndicales commencent toujours par solliciter une négociation. Hélas, une partie du patronat français (une partie) est caricaturale : toute demande, toute proposition, salariale et syndicale est, à ses yeux, injustifiée, intolérable. Il y a des entreprises, des associations, qui ont une culture de la négociation, même parfois difficile. Il est très curieux de lire un tel texte (1) de la part d'un cadre de l'AOCDTF alors que depuis un an la direction nationale comme les directions régionales, nient : dans un premier temps, la légitimité et la représentativité d'organisations syndicales; dans un deuxième temps, refusent précisément de négocier l'accord d'entreprise alors que celui qui est en vigueur, signé par une organisation syndicale qui n'existe plus dans l'association et qui, à fortiori, n'est plus représentative selon la loi de 2008, a été dénoncé par la CGT. Les deux organisations syndicales présentes dans l'association, CGT et CFTC, demandent à ce que ce dialogue social existe : condition sine qua non pour que l'intérêt général puisse primer. Quant à la "culture forte du collectif" (3), il ne faut pas oublier que cet "esprit allemand" a rendu possible la folie criminelle du nazisme, qui s'est appuyé sur une certaine docilité des citoyens. La CGT, elle, a toujours rendu hommage à celles et ceux qui, avant et pendant, au sein même de l'Allemagne, ont résisté face à ce régime, souvent au prix de leur vie. Même si nous entendons bien que M. Malicot a sans doute voulu signifier autre chose, il faut rappeler que la "culture du collectif" signifie souvent que celles et ceux qui sont "en dessous dans la hiérarchie", obéissent toujours sans poser de questions à celles et ceux qui sont "au dessus". Et ce n'est pas là l'Histoire d'un "dialogue social", mais du rapport classique entre des maîtres qui se font obéir de leurs esclaves. Grâce à cette "culture du dialogue social", les salaires de nos amis et camarades allemands sont, deux, trois fois plus importants que ceux qui sont pratiqués en France (à l'exception de ce qu'a rendu possible la Loi Hartz IV), et les droits peuvent être aussi plus importants. Et c'est aussi à cause de cette Histoire tragique de l'Allemagne que les droits syndicaux et le dialogue social ont été considérés avec plus de respect qu'en France, car pour les Allemands il s'agissait précisément de s'opposer à ce qui a caractérisé cette période dans ce domaine, l'esclavagisme des travailleurs au profit des entreprises, des grandes entreprises et de leurs dirigeants.

    Le site Rue89 vient de publier un article passionnant sur les illusions de ce "philogermanisme" : "Steffi, 65 ans, travailleuse précaire brisée par le modèle allemand".

    Cet extrait est édifiant :

    "

    « L’Allemagne qui résiste à la crise ? Un mythe»

    Arsène Schmitt, syndicaliste et président du CDTFM, affirme que la crise a engendré des situations dramatiques dans la région frontalière Moselle-Sarre :

    « Nous nous battons, nous dénonçons cette Europe du capital, cette machine de guerre contre les travailleurs. C’est un carnage social en ce moment, on est en train de détruire nos acquis, nos droits, nos retraites. »

    Et ces difficultés ne sont pas propres aux travailleurs français. Les Allemands aussi sont durement touchés, regrette Arsène Schmitt dans un rire désabusé :

    « L’Allemagne va bien ? Pas du tout ! Les médias relaient des informations qui ne tiennent pas debout. Cinq à six millions de personnes travaillent pour des mini-salaires de 400 euros. On parle de pauvreté dans la vieillesse, de retraités qui doivent chercher des jobs pour survivre, de travail précaire.

    L’Allemagne qui résiste à la crise ? C’est un mythe. En tout cas pour les travailleurs. »

    Outre-Rhin, on a fait face à la crise avec plus de réussite, certes. Mais les classes moyennes et les ouvriers ont assumé les conséquences d’une politique sévère. Près de 7 millions de personnes ont un salaire inférieur à 8,50 euros de l’heure. Et 20% des salariés des PME allemandes se débrouillent avec moins de 10,36 euros horaires.


    ---------------------------------------------------

     

    Dans l'association, pour qu'il y ait un tel dialogue, outre celui que nous réclamons à l'égard de la direction nationale, il faudrait aussi qu'il existe entre les représentants syndicaux ET LES COMPAGNONS DU CONSEIL D ORIENTATION. OR LA AUSSI malgré les courriers et les demandes, il n'y a même pas eu une trace d'une réponse. Pour l'heure, les membres actifs de l'association vivent dans le grand écart entre leurs "valeurs" prétendues, leurs discours et les pratiques qui vont dans le sens inverse. 

     

    img005.jpg

     img006.jpg

    img009.jpg

     

     img010.jpg

  • Une enquête de la section syndicale CGT de l'AOCDTF, pour les salariés, formateurs-professeurs, sur le CDII

    Le document est présenté ci-dessous en PDF, et fait ainsi foi de document original.

     

    Le document à télécharger et à remplir se trouve ci-dessous, au format Doc.

     

    NOVEMBRE2012ENQUETESALARIESCDII.doc

  • Pour les CFA : des revendications nationales, de la CGT

    Le SNCA-CGT, syndicat concerné par les Chambres des Métiers et les CFA, syndicat frère du     SNPEFP-CGT, a publié il y a quelques jours ses revendications nationales pour les CFA. Les voici. Jacques Loubet vient de faire connaître son avis sur ces revendications (cf la note antérieure, avec un entretien à propos de son livre)

  • Pour commencer, une saisine de la Commission Paritaire Nationale d'Interprétation

    Etant donné le blocage total de la direction nationale de l'AOCDTF à l'égard de nos demandes répétées et justifiées de négociations (accord d'entreprise, NAO), nous avons saisi la Commission Paritaire Nationale d'Interprétation, pour la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation, à laquelle l'association AOCDTF se réfère. Nous interpellons les membres de cette Commission sur les points suivants : 

    1) la validité d’un accord d’entreprise qui sous couvert d’accord 35h introduit un article sur le CDII applicable aux les professeurs de CFA  

    2) la classification des professeurs de CFA : passage de l’échelon 1 à l’échelon 2. et la classification en D ou E selon la définition et l’exécution des tâches 

    3) la rémunération des « conseils de classe » en PR ou en AC 

  • Pour écrire à la section syndicale CGT de l'AOCDTF

     

     

     

    A l'heure actuelle, la direction de l'AOCDTF refuse d'accorder des moyens permanents et sécurisés à la section syndicale CGT. Aussi, en attendant que ces moyens nécessaires et légaux soient disponibles, vous pouvez toujours nous écrire à l'adresse suivante :

     

    Section Syndicale CGT AOCDTF

    44 cours Aristide Briand

    4ème étage. Bureau SNPEFP/SNCA

    Pour Christian Guerin

    CF 61653

    33075 Bordeaux Cedex

    Vous pouvez nous joindre au 0557227485, en nous laissant vos coordonnées (nom, tel, mail, site de travail).

     

  • Une rentrée très difficile au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    Sur la base des informations partielles dont nous disposions (la section a reçu le prévisionnel de formations pour la rentrée 2012/2013, mais le DRH a refusé de nous communiquer le document sur les offres de formation pour la rentrée 2011/2012, rendant impossible toute comparaison), nous avons alerté depuis plusieurs mois les salariés et notamment les formateurs, les formatrices, sur les choix de la direction nationale et leurs conséquences. Le délégué syndical de la CFTC, présent sur Rennes, peut en attester, puisque le site de Rennes perd trois sections. L'association subit une étrange politique puisqu'en raison de facteurs multiples, ces choix de formation, les évolutions des jeunes, etc, les effectifs fléchissent. Pour soutenir au maximum ceux qui feront réellement le choix de devenir des "compagnons", une gestion des moyens est organisée, pour petit à petit fermer les formations, même historiques, du Compagnonnage. Comme le Compagnonnage fait partie de l'Histoire ouvrière, la CGT a toute légitimité pour dire que cette politique actuelle et à venir ne représente pas ce mouvement et cette Histoire, à l'instar des comportements de la direction qui ont conduit à leur attaque contre le délégué syndical CGT, à contre l'Inspection du Travail, etc. AU NOM DU COMPAGNONNAGE, DE SON HISTOIRE, de SES VALEURS, et de celles du monde ouvrier actuel, la CGT va agir tout au long de cette année pour que, "organisme de formation(s)", l'AOCDTF respecte enfin : les obligations de négociation et de discussion, les efforts des salariés, les besoins, régionaux et nationaux, de formations. Au-delà, les SNPEFP-CGT et SNCA-CGT vont proposer des évolutions sérieuses, décisives, pour changer le monde des CFA.

    Partout, nous appelons les salariés : à se rencontrer, en dehors des sites, à se parler, à se tourner vers les élus, les maires, les présidents des régions, à se fédérer, à rejoindre la section CGT