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NAO - Page 4

  • Des notes à venir ce week-end

     

     

     

    Pour certains, les vacances commencent. Mais pour nous salariés de l'AOCDTF, le travail va durer jusqu'à la fin du mois. Pour les responsables syndicaux, les élus du comité d'entreprise, les nouveaux élus, il y a trois rendez-vous important : jeudi 10 juillet, au siège social à Paris, le début des NAO AOCDTF 2014, et, dans la foulée, le début de la négociation sur l'accord d'entreprise. Et, d'ici la fin du mois, la première réunion du CE, avec les nouveaux élus. La section CGT va vous faire connaître d'ici là et après, ses objectifs. 

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • La CFDT de l'AOCDTF, comparée à la CGT AOCDTF : pas de polémique ni de politique ?

     

     

     

     

    Dans sa profession de foi, la CFDT de l'AOCDTF met en cause le délégué syndical de la CGT, au motif que, elle, CFDT, par ses représentants connus, M. Duboy par exemple, présente une "équipe" qui, réunie autour de son "secrétaire n'a pour but et objectif de servir sans politique ni polémique l'ensemble des salariés". Nous sommes nombreux à l'avoir remarqué : ce que la CFDT voulait dire, elle n'a pas réussi à le dire, puisqu'elle a placé une curieuse négation "n'a" en lieu et place d'une affirmation ! et du coup, elle nie servir sans politique ni polémique... ! 

    Est-ce que la CGT s'exprime et agit, en faisant de la politique et en polémiquant ? Qu'entend-on par "faire de la politique" ? S'agit-il d'exprimer des phrases qui expriment une opinion politique précise ? Ce n'est pourtant pas la CGT qui a pu dire dans une réunion de l'association qu'"un homme de droite crée, un homme de gauche ne crée pas", ce n'est pas non plus la CGT qui a tenu des propos contre les élus politiques en réclamant qu'ils ne soient plus du tout payés, et notamment les élus de gauche, dans le cadre de leurs mandats. Est-ce défendre, activement, clairement et avec des arguments, des principes économiques et salariaux ? Dans ce cas, la CGT, en tant que "parti économique", complément des partis "politiques", fait "de la politique", et rassemble plus d'adhérents que les partis politiques        eux-mêmes ! Quant aux engagements de la CGT contre l'extrême-droite, en France, en Europe, ils sont clairs, et si nous faisons ainsi "de la politique", nous ne sommes pas les seuls, puisque la CFDT est de ce point de vue elle aussi engagée

    Enfin, est-ce que nous "polémiquons" ? Polémiquer pour polémiquer, c'est-à-dire avoir des désaccords, voire des conflits, artificiels, nous ne le faisons pas, parce que nous n'avons pas de temps à perdre, et parce que nous nous consacrons à ce qui est important. Par contre, dès lors qu'il devient nécessaire d'exprimer des sentiments et des propositions, et que nous sommes conduits à constater des désaccords, mineurs ou majeurs, des oppositions, mineures ou majeures, avec d'autres organisations syndicales, comme avec le patronat, etc, la CGT est en effet une organisation syndicale qui assume ses choix, ses finalités, les fait connaître, les défend. Par nécessité, il nous arrive donc de "polémiquer". Il est vrai que, nous, nous sommes vivants. Pour d'autres, l'électroencéphalogramme semble dramatiquement plat. Et, en effet, dans un tel état, ils ne peuvent ni... ni... Mais en fait, il s'agit d'individus, d'organisations, qui sont tétanisés, et préfèrent ne pas répondre, parce que s'ils répondent, ils sont obligés d'exprimer et d'expliquer leurs choix ET DONC DE POLEMIQUER. Pour l'instant, dans son néant syndical, la CFDT de l'AOCDTF polémique, comme elle le fait dans cette profession de foi, et fait aussi de la "politique", dans son choix de n'avoir aucun choix salarial, donc de CONSIDERER QUE LA SITUATION ACTUELLE DES SALARIES DE L AOCDTF LUI CONVIENT. Nous ? Non ! 

  • Elections AOCDTF : pourquoi la CFDT et la CFTC n'ont pas répondu à nos questions et propositions ?

     

     

     

     

    Après l'élaboration du protocole d'accord préélectoral, dont nous avons parlé à plusieurs reprises depuis trois mois, et que nous avons évalué de manière définitive comme étant mauvais, la section CGT AOCDTF a écrit aux deux autres organisations syndicales, CFDT et CFTC, pour leur faire part d'un certain nombre de constats, de questions. A ce jour, aucune de ces deux organisations n'a répondu. Il s'agit d'une attitude que nous regrettons et que nous dénonçons. Parce que si à l'inverse, ces organisations nous avaient adressé un courrier, nous leur aurions répondu. Il en va à la fois de l'élémentaire politesse (une réponse n'engage à rien) et du dialogue que les organisations syndicales doivent avoir. Evidemment, notamment pour la CFDT, nous comprenons que certains de nos constats et certaines de nos questions sont dérangeants. Hélas, le vieux proverbe a toujours sa valeur : qui ne dit mot consent. Et c'est pour cela que, par ailleurs, puisque le représentant syndical de la CGC, M. Denier, a tenu des propos diffamatoires, à l'encontre du délégué syndical CGT, il a reçu une lettre dans laquelle il a été fait le constat de cette diffamation, du choix qui s'offre à lui avec les conséquences pour l'un et l'autre termes de cette alternative. 

    Ce courrier concernait : 

    • les conditions de tenue des élections professionnelles AOCDTF 2014, en regard d'un protocole d'accord incomplet, mauvais
    • la négociation sur l'accord d'entreprise : la discrimination de la direction envers la CGT, les thèmes et les principaux problèmes
    • les droits syndicaux, l'affichage

     

     

     

  • NAO 2014 - une 1ère réunion le 10 juillet prochain

     

     

     

    C'est le 10 juillet prochain que la direction recevra les organisations syndicales pour la 1ère réunion des NAO 2014. Comme l'année dernière, la CGT va demander que les propositions des organisations soient clairement étudiées et fassent l'objet de réponses argumentées. 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.

  • Le bulletin d'adhésion de la section CGT AOCDTF - 5 questions, 5 réponses

  • Foire aux questions : 1ères questions générales, 1ères réponses

     

     

    Nous avons entendu certaines affirmations, depuis longtemps et encore récemment. Chacune de ces affirmations peut être traduite sous la forme d'une question : la CGT s'oppose à tout - est-ce que la CGT s'oppose à tout ? Ce premier document entend répondre à des affirmations, des questions, générales. Des problématiques plus spécifiques à l'AOCDTF, aux CFA, à l'apprentissage, seront prochainement traitées dans d'autres documents.

     

     

  • La représentativité syndicale : un enjeu décisif (pour pouvoir négocier un accord d'entreprise par exemple)

     

     

     

    C'est un objectif et une des conséquences de la loi de 2008 sur la représentativité syndicale. Pour pouvoir négocier un accord d'entreprise, il faut avoir obtenu au moins 30/100 des voix exprimés. C'est dire l'enjeu des élections actuelles au sein de l'Association.

    C'est donc devenu un enjeu pour ceux qui veulent négocier - ET POUR CEUX QUI NE VEULENT PAS NEGOCIER, MAIS SEULEMENT SIGNER CE QUE LA DIRECTION ET LE PATRONAT IMPOSENT ! La CGT est, officiellement, la première organisation syndicale en France, de ce point de vue, mais ce n'est pas la représentativité générale qui compte, mais celle qui s'établit entreprise par entreprise, association par association. Et c'est tout l'enjeu de l'existence et de l'action de ces "vraies/fausses" organisations et sections syndicales : vraies, dans la mesure où elles existent, où elles comptent des "adhérents", fausses dans la mesure où leurs membres et surtout leurs dirigeants entendent co-gérer avec les directions, et tout accepter de celles-ci, tout valider. Pour être représentatif, il faut respecter 7 critères : 

    - 1. Le respect des valeurs républicaines. 
    - 2. L’indépendance. 
    - 3. La transparence financière.
    - 4. Une ancienneté minimale de deux ans dans le champ professionnel et géographique couvrant le niveau de négociation. Cette ancienneté s’apprécie à compter de la date de dépôt légal des statuts. 
    - 5. L’influence, prioritairement caractérisée par l’activité et l’expérience. 
    - 6. Les effectifs d’adhérents et les cotisations. 
    - 7. L’audience établie selon les niveaux de négociation conformément aux articles L 2122-1, L 2122-6 et L 2122-9.

    Concernant cette "indépendance", la CGT au sein de l'AOCDTF veille et veillera : 

    "Ce critère ancien a été conservé, il oblige les organisations syndicales à être indépendantes de l’employeur mais également de mouvements politiques et religieux.
    · L’indépendance vis à vis de l’employeur est un élément essentiel pour la légitimité d’un syndicat. L’objectif du critère est d’exclure les syndicats jaunes ou les syndicats maison, compris dans le sens d’organisations inféodées à l’employeur, des syndicats représentatifs. 
    Selon la jurisprudence, un syndicat ne peut être reconnu représentatif lorsque le juge constate "outre le montant dérisoire des cotisations perçues par ce syndicat, les pressions exercées par l’employeur sur le choix des candidats, la prise en charge par la direction des frais d’avocat du syndicat, la complaisance manifestée par cette même direction à l’égard du représentant dudit syndicat"."

     

  • Un autre sujet de revendication : les frais de déplacement, pour mettre fin à la discrimination actuelle

     

     

     

     

    Le Code du Travail prévoit depuis quelques années que, pour les salariés qui peuvent prendre les transports en commun pour se rendre à leur lieu de travail, l'employeur a l'obligation de rembourser 50% de l'abonnement mensuel pour ces déplacements. Mais une partie importante, majoritaire, des salariés, ne peut pas faire usage de ces transports en commun, pour des raisons d'inadaptation à leur trajet et de temps. Pour ceux-là, des entreprises ont accepté, dans un accord d'entreprise, d'intégrer un principe de prise en charge partielle des frais, de manière à ce qu'il n'y ait pas de discrimination. Ce n'est pas le cas à l'AOCDTF. La CGT s'engage à porter constamment cette revendication, jusqu'à sa prise en compte.

  • Prime de fidélité annuelle : la CGT propose un changement radical pour réaliser la justice économique

    Actuellement, il y a trop de bas salaires dans l'association AOCDTF, et trop de salaires trop élevés. Ceux-ci cumulent les avantages : salaires les plus importants, et prime de fidélité la plus importante. La CGT fait des propositions pour changer radicalement cette situation, notamment en ce qui concerne la prime de fidélité. Mais l'essentiel est ailleurs : les salaires les plus bas doivent augmenter. Ce devra être un objet important de négociation avec les NAO 2014, la négociation sur l'accord d'entreprise promise et suspendue.

    Voici ce que l'accord d'entreprise indique actuellement

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    Vous pouvez recevoir les tableaux par mail (dans ce cas, il faut les demander à snpefpcgtcfa arobase gmail point com)

  • Inégalités, salaires, sont désormais des sujets mondiaux de réflexion et de choix, comme au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    La constance de notre organisation syndicale concernant nos analyses économiques, nos revendications, générales et particulières, comme pour les salariés de l'association AOCDTF, nous est souvent reprochée par des personnes qui aimeraient bien que nous fassions comme d'autres prétendues "organisations syndicales", qui ne disent et ne demandent jamais rien. La pensée économique de la CGT est souvent caricaturée par le patronat et ses médias. Mais voilà : depuis quelques mois, à travers le monde, et notamment dans les pays les plus capitalistes du monde, comme les Etats-Unis, des débats civiques, publics, de grande ampleur, concernent les inégalités sociales et économiques, la trop grande richesse financière des uns et la trop grande pauvreté financière des autres, et, au milieu, une "classe moyenne" qui se paupérise, dans le même temps que les richesses sont toujours plus accaparées par une minorité. L'économiste français Thomas Piketty remporte un grand succès aux Etats-Unis avec son ouvrage, "Le capital au 21ème siècle". Et aujourd'hui, c'est la grande revue "Science" qui en fait son sujet.

     

     

    Or ce qui est décrit ici ne nous est pas étranger : l'association AOCDTF est actuellement une association dans laquelle les inégalités sont fortes. A l'occasion du CE et du CHSCT de l'association à Marseille, M. Patrick Gillet, DRH, a fait part de son "agacement" face aux critiques qui concernent les revenus élevés des cadres de l'association, et a cité des chiffres qu'il n'a jamais fourni aux organisations syndicales lors des négociations annuelles obligatoires qui concernent les salaires. La moyenne mensuelle des 10 cadres les mieux payés de l'association ne serait "que" de 5626 euros brut - "que de"... Or il s'agit d'une moyenne des 10 premiers, et nous pouvons penser que les premiers des premiers ont une moyenne mensuelle supérieure aux derniers des premiers. 5000 euros net par mois, cela signifie 60000 euros annuel : 60000 euros annuel, c'est un salaire annuel qui permet de bien vivre, de partir en vacances, d'épargner, de financer les études de ses enfants, d'acheter des biens de consommation - et qu'en est-il, M. Gillet, du salarié qui doit vivre et travailler avec 1200 euros mensuel, soit 14000 euros annuel ? Entre ce salarié, ou cette salariée, et ce cadre, l'écart est de plus de 4 ! Quant à un secrétaire général de l'association, à qui la question de son revenu mensuel a été posé, M. Bellanger a répondu que les salaires annuels de secrétaires généraux d'associations comme l'AOCDTF est compris entre 50.000 et 150.000 euros - mais il n'a pas fait connaître son salaire annuel personnel. 

     

    Nous citons le blog qui parle de ce numéro de la revue. 

     

    "Outre la couverture, qui met brutalement en scène une mère portant son bébé en train de mendier devant une voiture de luxe, la revue publie plusieurs articles sur le sujet, et y consacre son éditorial, intitulé»Inévitable inégalité ?». Signé d’Angus Deaton, Professeur D. Eisenhower d’Economie et d’affaires internationales à l’Université Princeton. Un éditorial qui sonne comme une charge au canon contre les politiques conduites par les élites de droite et sociales-démocrates qui ont creusé les inégalités sociales au nom de l’efficacité économique pour un résultat désastreux dans tous les domaines. Un éditorial qui commence par donner de la chair aux propos chiffrés et statistiques des économistes. Dans les pays développés, la mortalité infantile, les bébés qui meurent avant un an, va «de 2 à 6 pour mille naissances». Mais, dans les 25 pays les plus pauvres, plus de 60 bébés pour mille naissances périssent avant leur premier anniversaire. L’éditorial souligne que les impasses de cette politique cynique et brutale ne sont pas seulement économiques en affirmant que les inégalités extrêmes de revenus sont incompatibles avec «le bon fonctionnement d’une démocratie». Cet article est une sorte de consécration pour l’économiste français Thomas Piketty, chroniqueur à Libération, après l’énorme succès de son livre «Le Capital au 20ème siècle» aux Etats-Unis. Il met en lumière l’intérêt d’un travail collaboratif de long cours qui a permis à une équipe internationale qu’il anime de construire une base de données sur les revenus des plus riches. Au-delà de la success story d’un surdoué (docteur en économie à l’EHESS à 22 ans), le choix éditorial de Science doit beaucoup à la conjoncture politique des Etats-Unis. Mais, il signale, sans limites de frontières, aux citoyens et aux forces politiques qui contestent cette politique ultra-réactionnaire qu’ils ne doivent pas baisser les bras devant la puissance politique et idéologique de ses partisans. Comme le dit en substance un humoriste de Montréal «puisque aujourd’hui j’ai réussi à pogner un écureuil, c’est que tout est possible». La conclusion de l’article de Piketty et Saez est que d’augmenter ou diminuer les inégalités relève de choix politiques et non d’une quelconque fatalité."

     

  • La CFDT qui se présente dans l'association ne prend aucun engagement clair

     

     

     

     

     

    Salariés de l'association, vous avez reçu depuis quelques jours le "matériel de vote" : si ce matériel est complet, vous devez avoir reçu, outre le document de présentation de ces élections signé par M. Bellanger, les professions de foi des organisations syndicales, la CGT, la CFTC, la CFDT, des enveloppes et des bulletins de vote pour le CE et pour les régions (délégués du personnel, quand il y a des candidats). Si vous comparez les professions de foi (celle de la CGT est recto verso), vous constatez que la CFDT a produit une profession recto... et que cette profession de foi ne contient AUCUN ENGAGEMENT PRECIS ET CLAIR. La CFDT dans l'AOCDTF s'engage à être une section syndicale qui fera ce qu'une section syndicale doit faire, en tant que telle : faudra t-il négocier ? elle négociera ! Or les Négociations Annuelles Obligatoires vont être postérieures à ces élections, comme la négociation sur l'accord d'entreprise. Puisque la CFDT n'a pris aucun engagement, elle sera donc disponible pour signer des éléments qui vous seront défavorables. La CGT, ELLE, prend l'ENGAGEMENT DE NE RIEN SIGNER QUI VOUS SOIT DEFAVORABLE ET AU CONTRAIRE DE FAIRE TOUT CE QU ELLE DOIT LEGALEMENT POUR AMELIORER VOTRE SITUATION (travail, conditions de travail, salaires). La CFTC, elle, prend des engagements "thématiques". Même si nous jugeons cela insuffisant, nous saluons un tel "effort", comparé à ce que dit et fait la CFDT, et surtout ce qu'elle ne dit pas ! 

  • Chèque consommation de mai (30 euros) : il va arriver, mais...

     

     

     

     

    A l'occasion du CE, il a été indiqué par le groupe majoritaire que, selon la décision prise par une majorité d'élus du CE, et contrairement à la demande de M. Pascal Duboy qui avait proposé la suppression de ce chèque consommation de mai (au motif que des salariés le demandaient avec trop d'insistance et d'exigence), et, avec le soutien de la CGT lors de ce vote pour que ce chèque, si maigre mais néanmoins utile, soit maintenu, le chèque 2014 va arriver - pendant la période électorale... et en recommandé. Nous en profitons pour vous rappeler que la CGT a proposé dès le début de la mandature 2011/2014 que l'attribution de ce chèque se fasse sous conditions de revenus et que nous n'avons pas changé d'avis. Il est important que les bénéficiaires de ce chèque de mai soient moins nombreux et que le chèque soit ainsi plus consistant. Un tel chèque de consommation, pour être consistant, doit atteindre les 100 euros. Si la somme totale utilisée actuellement n'est pas suffisante, elle doit donc être augmentée. En outre, plutôt que de fonctionner sur la différenciation, trop simpliste, entre, ouvriers-employés, TAM et cadres, nous proposons que les différenciations se fassent nettement entre niveaux de salaire moyen mensuel, afin que l'éventuelle participation demandée aux bas salaires soit très faible, et inversement, et qu'il y ait des degrés adaptés entre ces deux niveaux, sachant que nous voulons principalement faire en sorte que les plus bas salaires ne soient plus aussi bas ! 

  • Des notes à venir, parce que...

     

     

     

    Entre la semaine prochaine et la fin de la semaine suivante, à savoir la fin du premier tour du scrutin AOCDTF, notre section CGT va publier un grand nombre de notes :

    - les témoignages de certains salariés

    - la Foire aux Questions

    - des éclaircissements sur des propositions

    - des éléments concernant la situation de la "neutralité" de la direction dans ce processus électoral

    - des éléments de nos argumentations sur les contrats de travail, le coefficient/la qualification, etc

    - et d'autres notes encore, étant donné la masse des sujets et des problèmes actuels