Panneau syndical - Page 4
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Le Bulletin Syndical de la CGT AOCDTF pour Janvier 2013
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La décision de l'Inspection du Travail
Nous vous l'avons annoncé : l'Inspection du Travail de Paris a refusé la demande de licenciement présentée par la Direction de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France contre notre délégué syndical et élu CE, M. Grellety. Ce refus s'explique par plusieurs éléments :
- pour commencer, l'audition de M. Grellety par le Comité d'Entreprise était possible, à une autre date que celle établie et maintenue. En effet, dans le Droit du Travail, cette audition est considérée comme un élément substantiel de cette réunion du Comité d'Entreprise qui devait examiner cette demande. Les élus du CE devaient pouvoir entendre M. Grellety. Ce n'est pas ce qui s'est passé. La réunion s'est faite sans lui, parce qu'il lui était matériellement impossible d'être présent ce jour-là, ce que la direction savait, par sa connaissance de l'emploi du temps de M. Grellety et par le fait qu'il en a informé cette direction dès qu'il a reçu la convocation pour cette réunion. Imagine t-on que dans une telle procédure par laquelle une personne est mise en cause, elle ne soit pas entendue alors qu'elle pourrait l'être, et celles et ceux qui doivent rendre un jugement se basent seulement sur les termes de "l'accusation" ? Car M. Grellety était bien "accusé" de - propos fallacieux, diffamatoires et mensongers
- l'Inspection du Travail a également répondu à cette mise en cause, en niant qu'il y ait des propos ainsi qualifiables. Ces propos n'étaient pas oraux, mais écrits, donc leur teneur est connue et elle est indubitable. Par l'analyse de ses propos (qui concernent le plan de réorganisation de l'association et ses conséquences sur l'emploi, la tenue des conseils de perfectionnement), et par la connaissance des actions et propos de la direction, l'Inspection a donc conclu que les propos n'étaient pas ainsi qualifiables, et qu'on ne pouvait pas exclure "tout lien entre les mandats détenus par M. Grellety et la mesure de licenciement envisagée à son encontre."
Les responsables et les membres de la CGT ont été choqués qu'une mesure aussi grave soit décidée et mise en oeuvre contre un salarié pour lequel aucune faute professionnelle n'était invoquée, mesure qui pouvait porter atteinte gravement à sa sécurité économique, et donc à celle de sa famille, alors qu'il s'agit d'un droit fondamental de chacun. Les principes et les actions de la CGT et de la section syndicale CGT au sein de l'AOCDTF ne peuvent et ne veulent nuire à l'AOCDTF puisqu'il s'agit au contraire, par ces principes et ces actions, de favoriser tous les progrès possibles, en matière de relations entre les salariés, de conditions de travail, de salaires, mais aussi les évolutions à venir de l'association. C'est pourquoi la CGT appelle et appellera la direction de l'association à revenir définitivement et durablement à une attitude et un dialogue raisonnables avec les représentants syndicaux, à accepter de négocier (par exemple l'accord d'entreprise) puisque, outre le fait que le droit l'exige, le refus de la direction de négocier cet accord semble reposer sur une peur, au motif que cet accord permettrait d'améliorer les droits et les salaires de tous les salariés de l'association. Cette peur est incompréhensible, car les représentants syndicaux ne sont pas des extrémistes ni des irresponsables. Ils savent que ce qui est envisageable l'est dans certaines limites. Les représentants syndicaux défendent le principe et la valeur du dialogue, qui n'est pas un échange de mots, superficiel et bref, qui n'est pas une communication à sens unique, mais qui permet en prenant le temps d'aller au fond des choses pour mieux établir le possible, le vrai et le bon.
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Vous êtes salarié(e) de l'AOCDTF - êtes-vous syndiqué(e) ?
Dans l'Histoire, les Compagnons ont été les premiers ouvriers qui se sont organisés pour défendre leurs intérêts, et notamment un salaire minimum. Ils ont crée la première structure syndicale de l'Histoire, avant les premières grandes organisations du 19ème siècle. Si vous êtes salarié(e) de l'AOCDTF et que vous admirez cette Histoire, la vie présente du Compagnonnage, et si vous pensez que les autres salariés ont aussi le droit et le devoir de se parler et de s'organiser, les membres de la section syndicale CGT vous invitent à les rejoindre. Vous pouvez nous écrire à l'adresse suivante snpefpcgtcfa arobase gmail.com. Nous vous donnerons réponses et documents concernant votre adhésion.
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Le Bulletin Syndical d'Octobre 2011
Nous vous remercions de le télécharger, de l'afficher, s'il ne l'est pas, sur le panneau prévu à cet effet, de le faire lire à vos collègues.
BULLETINSYNDICALOCTOBRE2011.pdf
Le contexte économique et politique est, dans notre pays, mais pas seulement, mauvais. Dans certains pays d'Europe, nos amis, amies, citoyens, citoyennes, de Grèce, du Portugal, d'Espagne, subissent des violences économiques. Mais en France, nous connaissons-subissons depuis des années : chômage de masse et chantage au chômage, pertes de salaire puisque les augmentations, infimes, sont dépassées par celles des prix et des contraintes obligatoires, etc. Mais il n'y a aucune fatalité à cette tendance générale négative. Il faut faire d'autres choix. C'est ce que la CGT et notre syndicat soutiennent. Vous trouvez l'expression de ces choix et leurs justifications sur les sites de la CGT : http://www.cgt.fr et sur le blog de la section syndicale
Au sein de l'AOCDTF, les NAO 2011 ne sont, officiellement, pas terminées, puisque notre représentant syndical n'a pas signé de PV d'accord ou de désaccord. Pourtant, la direction a unilatéralement décidé d'un certain nombre de choses, malgré les principes formels du droit du travail. La direction a été interpellé sur ce fait, sans réponse à ce jour.
La rentrée 2011/2012 est, selon les maisons/CFA, difficile. Des professeurs-formateurs ont perdu un nombre d'heures considérable. Notre syndicat a fait plusieurs propositions et demandes, mais il n'y a eu aucune réponse à celles-ci. Là encore, le Droit du Travail existe. Il sera sollicité d'une manière ou d'une autre, puisque le dialogue social attendu n'est pas, encore, à l'oeuvre.
Dans cette situation, nous nous sommes adressés, aux Conseils Régionaux, qui participent au financement de l'association, à l'Education Nationale qui fait de même, et à M. Michel Guisembert, premier conseiller de l'association, suite à la parution d'un éditorial du magazine «Le Compagnon». Vous trouvez notre lettre-appel à M. Guisembert sur le blog.
Le groupe Front de Gauche de la Région Aquitaine s'est adressé à la direction. Vous trouvez la copie de cette lettre sur le blog. D'autres groupes pour les autres régions devraient s'exprimer eux aussi.
Il apparaît que dans certaines maisons/CFA, malgré les engagements de la direction, des panneaux, le juridique et le syndical, ne seraient toujours pas installés ou le seraient dans des lieux inadaptés. C'est pourquoi nous demandons à celles et ceux qui le veulent bien de prendre en photo ces panneaux lorsqu'ils existent ou de nous signaler par mail leur absence (à snpefpcgtcfa arobase gmail.com).
Nous avons appris par la presse qu'une convention entre l'Etat et l'association a été signée le 27 juillet dernier, avec une subvention de 2,7 millions d'euros, pour augmenter le nombre d'apprentis. Nous nous en réjouissons. Nous constatons que l'association est bien soutenue par l'Etat et les collectivités locales, que ces soutiens entraînent des droits et des devoirs.
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Une lettre à M. Michel Guisembert, premier conseiller de l'AOCDTF, avec l'appel à un dialogue social
Vous trouvez ci-dessous le début de la lettre, et après, la lettre complète au format PDF :
Dans le magazine mensuel, «Compagnon du Devoir» d'octobre 2011, sous votre signature, de «Normand la Clef des cœurs», Monsieur Guisembert, vous qui êtes l'un des principaux dirigeants de l'AOCDTF, est publié un «Edito», intitulé, «Les âges de la vie, XIII, Relation au travail – relations de travail - travail de relations». Cet éditorial commence par une citation : «La vie est l'adaptation continue de relations internes à des relations externes», d'Herbert Spencer. Citer Herbert Spencer au tout début d'un éditorial de ce magazine peut légitimement étonner. Car qui fut Herbert Spencer ? «Connu comme l'un des principaux défenseurs de la théorie de l'évolution au 19ème siècle, sa réputation à l'époque rivalisait avec celle de Charles Darwin. Spencer est d'ailleurs l'auteur de l'expression « sélection des plus aptes », qu'il mettait en rapport avec la sélection naturelle de Darwin.» (1) Herbert Spencer faisait une lecture erronée de Darwin, qui, de son vivant, a contesté la traduction-trahison de son constat de l'évolution-sélection en apologie des réputés plus forts contre les plus faibles, car Darwin, comme l'a démontré M. Patrick Tort, avait également une connaissance des faits anthropologiques, à commencer par la loi de l'empathie, à savoir la capacité pour un être humain d'avoir des sentiments en fonction de ce qui advient à un autre membre de la communauté. Mais les erreurs et errements de Spencer ne se sont pas arrêtés là. «Son ouvrage le plus connu, Le Droit d'ignorer l'État, publié en 1850, formulation classique du droit de se passer des services de l'État et, donc, du droit de sécession individuelle qu'il légitime lorsque la puissance gouvernante abuse de son pouvoir. Spencer était alors un défenseur de l'État minimal (réduit donc strictement au maintien de la sécurité intérieure et extérieure, ainsi qu'il l'explique dès The Proper Sphere of Government en 1842)». Il s'agit là d'une théorie et d'une ambition ultra-libérales, que nous subissons depuis trente ans, depuis l'apparition des gouvernements Reagan et Thatcher, et dont «la crise» actuelle est l'une des conséquences, puisque ces dirigeants ont sciemment organisé la faillite des États pour pouvoir mieux en privatiser les richesses.
Il est donc extrêmement étonnant que vous placiez votre texte sous l'égide d'une telle référence intellectuelle et historique dont il est bien difficile de comprendre le lien avec l'Histoire des Compagnons. Mais si nous mettons de côté l'auteur pour la seule phrase, nous pouvons dire que, en effet, l'adaptation est dans la vie utile et nécessaire. Avant 2011, il n'y avait pas de section syndicale active, mais depuis janvier 2011, c'est bien le cas, et quelles adaptations pouvons-nous constater de la part de la direction de l'AOCDTF à l'existence et l'expression de notre section syndicale ? Adaptation ne veut rien dire : il y a adaptation et adaptation, positive, négative. Dans le cas de l'existence de notre section, il s'agit d'une adaptation-négation et les faits s'accumulent (cf. liste finale). S'il s'agit d'une adaptation-relation, cela devient l'Arlésienne. Habituelle exagération d'un salarié-syndicaliste qui serait le symbole de la «contestation» et donc du «travail minimum» ? Celles et ceux qui «contestent» sont-ils dans le «travail minimum» pendant que celles et ceux qui jamais ne contestent mais acceptent tout seraient dans le travail maximum ? ! Il faudrait croire alors que dans leur Histoire, les Compagnons, lorsqu'ils ont «contesté», auraient été des adeptes du travail minimum ? ! Voici ce qu'écrit un spécialiste de l'Histoire du Compagnonnage, avec un texte disponible sur Internet (2) : «A la fin du Moyen Age, la puissance des corporations est grandissante et y accéder à la maîtrise est devenu très difficile car le recrutement des maîtres se fait de plus en plus par voie héréditaire. Ainsi en réponse à cette puissance des corps de métiers apparaissent les confréries ouvrières. On parlait plus à cette époque de "corporations de métiers" que l'on décomposait en trois grandes catégories : les maîtres qui devaient faire preuve de compétences techniques et payer des droits d'entrée, les apprentis (destinés à devenir maîtres) et les valets que l'on appellera compagnons à partir du XVe siècle. Les ouvriers qui allaient travailler de province en province ne pouvaient s'enfermer dans le cadre étroit et réduit de la corporation que les maîtres s'appliquaient d'ailleurs à rendre de plus en plus exclusive avec le temps. La "confiscation" des corporations par les patrons s'est faite avec la complicité du régime (octroi des lettres de maîtrise par l'autorité royale). De là le besoin très réel pour les ouvriers de fonder des associations particulières, sortes de confréries qui assuraient leur défense, la solidarité ouvrière et dont la protection les accompagnait dans leurs pérégrinations laborieuses. Ces associations ne servaient pas seulement à assurer du travail à l'ouvrier jeté dans une ville inconnue, elles lui faisaient aussi trouver des mains fraternelles, des visages amis partout où il allait ; elles lui assuraient des secours et du pain dans le besoin, loin de son pays et des siens. Ce fut surtout l'instinct de défense mutuelle qui porta les hommes de même métier à se protéger et à s'unir contre l'arbitraire des patrons.
A la ligue des bourgeois et artisans établis, il fallait opposer la ligue des travailleurs. L'atelier ayant cessé d'être un asile commun et étant devenu une sorte d'exploitation du plus faible par le plus fort, l'intérêt du maître et celui du compagnon étaient devenus aussi distincts que possible et un fossé profond avait fini par se creuser ; de là l'indispensable association ouvrière avec ses règlements, ses usages et ses mystères.» Les premiers compagnons ont CONTESTE la situation que leur imposait les «patrons», et nul n'a jamais considéré que ces premiers compagnons étaient des fainéants. Établir un lien systématique comme cela est fait dans cet éditorial entre contestation et travail minimum est donc très problématique. Ce lien signifie une chose : qu'il faudrait donc, lorsqu'on est ou veut être compagnon, ou lorsqu'on est ou veut être salarié de l'AOCDTF, quelqu'un qui jamais ne conteste dans sa situation de travail. Il faudrait donc transposer ce qui est au cœur de la fraternité compagnonnique jusqu'aux entreprises elles-mêmes. Les premiers compagnons ne l'ont pas fait. Pourquoi aujourd'hui les salariés de l'association, qui, certes, ne sont pas compagnons, mais partagent avec eux, le fait du travail, les valeurs du travail, le sens de la fraternité, à l'intérieur de l'organisation pour les Compagnons, à l'intérieur de la section syndicale pour les salariés qui le veulent, ne devraient-ils pas suivre cet exemple ?Mais là encore, s'agirait-il de «donner une tout autre signification (…) tout en utilisant les mêmes mots selon la disposition que l'on en fait... » ? C'est qu'en effet les généralités sont dangereuses : faire l'apologie de l'adaptation, alors que celle-ci peut signifier par exemple des contraintes économiques nouvelles qui empêcheraient de faire vivre la vie compagnonnique aux compagnons, c'est un problème ; comme critiquer en général la contestation, alors qu'il existe des contestations légitimes, comme l'illustre l'Histoire des Compagnons, comme ceux de la Libération, à travers la Résistance. Il fallait bien contester la force de l'occupant-ennemi. Les professeurs de français peuvent saluer votre éloge de la maîtrise de la langue française, puisqu'il «nous faut, à quelque poste que nous agissions dans la vie familiale, la vie professionnelle ou la vie de la cité, agir pour promouvoir le perfectionnement permanent de ce qui nous permet d'entrer en communication ordonnée avec l'autre». C'est ce «code», la langue française, que nous avons utilisé lorsque nous nous sommes adressés, avec d'autres, à vous, premier conseiller, comme à tous les Compagnons, à travers une lettre de salariés envoyée cet été (toujours disponible sur le blog de notre section). Mais sans doute prenez-vous le temps d'y répondre, puisqu'à ce jour, la réponse ne nous est pas parvenue. Puisque votre texte a pour objet de parler et de penser le rapport entre travail et relation, vous commencez par interroger la «relation au travail». Évoquant l'histoire de chacun, la jeunesse et ses désirs, vous affirmez étrangement que «si pour un très grand nombre de jeunes, l'accès à l'emploi, donc au travail, de préférence avec un contrat à durée indéterminée – ce qui est une donnée très contemporaine, certainement appelée dans les prochaines décennies à se modifier fondamentalement... -, la relation au travail est relative.» Le contrat à durée indéterminée, à savoir un contrat qui est seulement un tout petit peu plus protecteur de tous les salariés qui en bénéficient, mais qui est fragile, car révocable par le licenciement, serait une donnée récente et que l'Histoire prochaine et en cours réviserait – mais pourquoi et quid de celles et ceux qui dirigent ? CDD des dirigeants d'entreprises révocables par les salariés, comme c'est le cas dans les Scop ? Contrat des clients révocables à tout moment ? Il est très curieux d'observer que des citoyens, dirigeants, employeurs, ont organisé et organisent leur sécurité économique permanente et durable, par leurs revenus, la rente, etc, font la promotion de l'insécurité économique des salariés qui devraient renoncer à leur CDI ou CDII (!) pour une précarité permanente. La sécurité-stabilité permanente pour les uns, l'insécurité-précarité permanente pour les autres. Dans de telles conditions, nous retrouvons une vision de Spencer : des forts qui sont forts parce qu'ils vivent des faibles qu'ils ont affaibli. Mais quel compagnon employeur pourrait souhaiter cela à ces salariés et aux salariés de l'association alors que l'Histoire même des compagnons démontre que ceux-ci se sont organisés CONTRE l'insécurité économique ? Je suis (...)
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Des délégués du personnel dans certaines régions, comme en Aquitaine
Au mois de juin, le second tour des élections professionnelles a déterminé l'identité des délégués du personnel dans les régions où il y avait des candidats (les régions où le SNPEFP-CGT avait des candidats). Les noms, lieux de travail, moyens et temps de disponibilité, doivent être disponibles dans les maisons sur les panneaux prévus à cet effet. En Aquitaine, nous souhaitions communiquer ici le nom de l'un des délégués du personnel, mais par lettre celui-ci nous a informé de son refus de voir son nom indiqué ici. Dont acte.
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Maintenant et dans les trois ans qui viennent
Pour la première fois, des élections professionnelles internes à l'AOCDTF sont réellement des élections, avec une diversité de listes et de candidats, et avec des enjeux importants. L'activité syndicale a contribué à créer une amorce de dialogue social dans l'association. Mais nous sommes loin du compte, que ce soit dans l'état d'esprit (comme par exemple lorsqu'un directeur régional s'en est pris au Délégué Syndical du SNPEFP-CGT après que celui-ci ait soutenu une collègue, aide de cuisine, dans le cadre même de ses responsabilités, ou encore lorsqu'un représentant de la direction a affirmé que tout va bien dans l'association, malgré des problèmes évidents, des faits contraires, ou encore lorsqu'un représentant de la direction a souhaité pouvoir se débarasser de salariés jugés par lui inaptes), comme dans les actes. C'est qu'il n'est pas aisé de passer d'une toute-puissance incontestée sans interlocuteurs à un dialogue social où des représentants des salariés font valoir des demandes, des droits, des intérêts légitimes. Nous espérons donc que, avec le temps, les directions vont s'habituer à ce qui appartient d'une manière fondamentale au Droit du Travail et à l'esprit de la République Française, le dialogue. Dans l'éditorial du dernier magazine "Compagnon du Devoir", son auteur fait l'éloge du "changement" et affirme que, en France, des conservatismes lourds s'opposent aux nécessités et bienfaits du changement. Nous ne pouvons que souscrire à une telle affirmation, évidemment si par "changement", il ne s'agit pas d'entendre régression des droits et des moyens pour les uns, pour la majorité, et avantages nouveaux pour les autres, la minorité. Le SNPEFP-CGT appelle aussi les Compagnons, dirigeants, à étudier et introduire des nouveautés importantes dans l'organisation de l'association, par la reconnaissance de l'existence et du droit de participation, des salariés à la vie de l'association. Nous espérons qu'un conservatisme ne viendra pas empêcher d'entendre, de comprendre et de mettre en oeuvre sous des conditions précises cet appel et ce besoin.
Dans les trois ans qui viennent, d'ici aux prochaines élections, les membres et représentants du SNPEFP-CGT se mobiliseront de toutes les manières possibles et légales, pour qu'une grille d'ancienneté soit enfin instaurée et permette à tous les salariés d'avoir une visibilité sur plusieurs années d'une juste progression salariale, pour que les plus salaires des ouvriers/employés augmentent substantiellement, pour que les formateurs-professeurs ne subissent pas des pertes horaires massives, pour que leur contrat de travail retrouve un cadre stable et légitimement protecteur (certains formateurs, très peu nombreux, ont un CDI quand l'immense majorité subit le CDII et nous aimerions savoir ce que ces formateurs en CDI de la situation de leurs collègues en CDII mais pour l'heure, nous ne connaissons pas ce qu'ils en pensent, comment ils comprennent cette étrange situation et ce qu'ils souhaitent pour eux et pour leurs collègues) . Car les chantres de la précarité pour les autres ne la veulent pas pour eux-mêmes, et ils ont bien raison. Il n'est donc pas question que nous l'acceptions quand elle est à leurs yeux inacceptable. Pour sortir de cette précarité injuste et injustifiée, le SNPEFP-CGT va se mobiliser pour que les contrats et les salaires soient bien normalement favorables aux salariés.
Chers collègues, voici nos intentions. Certains candidats à ces élections se présentent eux sans faire connaître leurs intentions et leurs engagements. Cette différence est nette. Avec quelques salariés mobilisés, nous avons pu cette année commencer de nous faire entendre. Mais avec vous, si nous sommes plus nombreux et actifs, ce dialogue sera facilité et plus sûr. Ce choix aussi vous appartient.
PS : les notes précédentes sur le blog vous donnent des détails sur ces intentions et sur ces demandes.
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La Direction Régionale Midi-Pyrénées interpelle un salarié candidat CE et DP sur l'exercice de ses droits en cette période, II
Après la parution de la première note consacrée à ce problème d'une mise en cause problématique et décevante de notre collègue et candidat, DP et CE, chef-cuisinier à Colomiers, nous avons appris que le délégué régional AOCDTF lui et nous demande des rectifications. Notre collègue et camarade reconnait qu'il n'a pas informé le Délégué Régional Midi-Pyrénées de son engagement syndical, car cet engagement est libre, et il n'y a aucune obligation de déclaration. Toutefois, dans les jours qui ont suivi, il n'a pas caché cet engagement, par exemple en demandant que le panneau syndical et le panneau d'information juridique soient installés, puisqu'ils n'existaient pas, malgré leur caractère obligatoire. Mais par ailleurs, concernant la déclaration du délégué régional selon laquelle des personnes lui auraient exprimé qu'elles s'offusquaient, ou s'indignaient, ou se plaignaient, que notre collègue se serait adressé à elles pour exercer une pression afin qu'elles se syndiquent, notre collègue maintient que cette remarque lui a été adressée, alors que, lui ou aucun membre du syndicat SNPEFP CGT, ne peut, d'une manière absurde et contre-productive, exercer une telle pression, dans la mesure où un engagement syndical n'a de sens et de valeur que s'il repose sur une volonté libre et réfléchie. Nous espérons que le fait de faire connaître ce droit à se syndiquer, de le présenter et de l'expliquer, ne sera pas ainsi travesti dans de tels termes à nouveau, puisque cela reviendrait à faire pression sur les salariés pour que, au contraire, ils ne se syndiquent pas. Enfin, il maintient qu'il a été bien été convoqué par le Délégué Régional parce que celui-ci tenait à lui adresser des critiques sur la qualité de son travail, qui auraient été là encore exprimées par des salariés. Or, avant que notre collègue et camarade ne manifeste son engagement syndical, aucune critique ne lui a jamais été exprimée ni notifiée, depuis qu'il a été embauché par l'AOCDTF. Toutefois, des salariés, ayant été informés de cette rumeur qui concerne notre collègue lui ont fait savoir qu'ils sont disposés à exprimer clairement et publiquement leur soutien à son endroit, pour la qualité de son travail.
Si de telles divergences sur les propos échangés devaient se reproduire, nous serons obligés de demander, à l'instar de ce qui a été demandé pour l'enregistrement exact des réunions du CE, que des moyens humains et/ou techniques soient utilisés pour conserver une trace exacte et durablement valable des propos tenus par les uns et les autres.
Là encore, nous sommes heureux que de tels problèmes sont très circonscrits, et ne se produisent pas par ailleurs, en tout cas à notre connaissance actuelle.
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Notre lettre complémentaire à la profession de foi - AOCDTF
Nous espérons que vous avez bien reçu votre enveloppe concernant ces élections professionnelles, qui contient la profession de foi du SNPEFP-CGT. La place limitée ne permettait pas de vous apporter des éléments et des informations supplémentaires. C'est pourquoi nous vous avons annoncé cette lettre complémentaire.
Y a t-il besoin de justifier une présence et une activité syndicales au sein de l'AOCDTF ? Cette présence et cette activité sont fondées et dans l'exercice libre de la volonté des salariés et dans les principes fondamentaux du Droit. En outre, les Compagnons ont été les premiers à créer un "syndicat", une organisation qui avait pour objet de, légitimement, défendre leurs intérêts. Il n'y a donc aucune opposition entre cette présence, cette activité et l'association, bien au contraire.
Néanmoins, si cette présence et cette activité sont donc on ne peut plus légitimes, celles et ceux qui ont décidé de s'y engager, salariés-adhérents, délégué syndical, ont été confrontés à des difficultés, un état d'esprit, que nous voulons croire et que nous pensons, restreint, au sein de la direction. Nous avons entendu au sein même d'une réunion du CE des mots inadéquats visant des "salariés incompétents" (personne n'était visé personnellement) dont il faudrait se séparer, et que l'énergie nécessaire y serait mise. Il nous a aussi été déclaré, alors que de tels propos n'ont aucun intérêt dans des échanges entre salariés syndiqués et responsables de l'association, qu'un "homme de droite crée et un homme de gauche ne crée rien". On peut imaginer la surprise pour celles et ceux qui, salariés, compagnons, pensent créer, mais s'ils sont de gauche, ils ne créent rien... Cette remarque, d'apparence anodine et évidemment fausse parce que caricaturale, indique néanmoins une orientation politique marquée au sein de la direction de l'association. Nous nous en étonnons. Car il faudra expliquer aux salariés comment on peut valoriser le travail et les efforts et défendre dans le même temps la philosophie économique des rentiers. Néanmoins, là encore, nous pensons que de tels "idées" et sentiments ne reflètent nullement ceux de la majorité des Compagnons. Pour une association baptisée à sa création par un homme déshonoré, le Maréchal Pétain, il faudra bien finir par parler sérieusement de ces problèmes de principes et d'idées, politiques et économiques.
En tant que salariés, vous pourriez penser que de tels faits ne vous concernent et ne vous intéressent pas. Mais si depuis quelques années, vous subissez une extrême modération salariale, si des décisions qui vous ont été, vous sont, et vous seraient défavorables, ont été prises, seront prises, sans que vous en soyez réellement informés, c'est qu'il existe une conception inégalitaire dans l'association : d'un côté, les compagnons et de l'autre les salariés; et d'un côté des cadres aux revenus annuels conséquents et de l'autre des employés, des formateurs, avec des revenus compris entre 300 et 1100 euros par mois. Au sein du Conseil d'Orientation de l'association, il n'y a pas de salariés. C'est pourquoi nous nous adressons aussi aux Compagnons qui dirigent et animent l'association pour leur demander :
- de prendre connaissance des réalités et des faits salariaux dans l'association : pourquoi, jusqu'à ce jour, il n'y a aucune grille d'ancienneté qui permette aux salariés de bénéficier d'une progression salariale au fur et à mesure des années, des décennies ?
- d'engager avec les salariés un dialogue sérieux et régulier
- de décider d'accepter la présence de quelques salariés (dans un statut à définir) dans le Conseil d'Orientation
- de permettre la création d'une assemblée de salariés, réunissant employés, ouvriers, formateurs, qui pourrait se réunir deux fois par an
- d'autoriser la publication d'un encart, même modeste, dans le magazine "Compagnons du Devoir" par lequel les lecteurs, lectrices, Compagnons, apprentis, pourraient écouter l'expression des salariés et ainsi avoir avec eux un dialogue régulier et raisonné.
A l'intérieur même de l'association, comme plus généralement à l'intérieur même de la nation, il n'y a pas d'ennemis : il n'y a pas d'un côté les bons dirigeants opposés à des méchants salariés et inversement. Toutefois, nous pouvons tous, dans des circonstances particulières, pour des causes diverses, dériver, nous tromper et par exemple arriver à considérer qu'un salarié syndiqué est un ennemi de l'association. Il faut alors et se reprendre en main, et reprendre les choses en main pour plaçer au coeur de tout, le dialogue raisonné. C'est ce qui anime les membres et les candidats du SNPEFP-CGT et nous savons d'autres salariés aussi. Dans un dialogue raisonné, les caricatures du genre "les salariés qui sont au SMIC sont ceux qui ont connu la plus forte progression du pouvoir d'achat dans l'association ces dernières années" n'ont pas leur place. Les faits, mis dans le contexte économique général, indiquent le contraire.
La "bonne volonté" sera peut-être à l'ordre du jour des prochaines semaines. Salariés, si vous souhaitez avoir des représentants qui ne fassent pas de la figuration et ne soient pas des béni oui oui d'une direction qui doit faire ses preuves dans l'état d'esprit (alors que lors de la dernière réunion du CE la présence d'un ou d'une professionnel(le) de la prise de note a été refusé, ce qui conduit à avoir des PV de réunion qui ne reflètent pas les propos et les échanges), il vous appartient de vous exprimer et à l'occasion de ces élections, de voter.
Afin de ne pas laisser penser que des salariés qui se reconnaissent dans ces propos ci-dessus sont seulement motivés par des questions d'intérêt, nous tenons à ajouter que de nombreux salariés, formateurs-professeurs, souhaitent participer à des groupes de réflexion sur la construction de cohérences pédagogiques, suivre des formations qui leur permettent, dans leur cours, de faire des passerelles pertinentes et concrètes entre le théorique et le pratique, de participer donc aux évolutions et à la valorisation d'un compagnonnage ouvert. Jusqu'ici, ces salariés ne sont pas entendus.
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La Direction Régionale Midi-Pyrénées interpelle un salarié candidat CE et DP sur l'exercice de ses droits en cette période
Un collègue et camarade, candidat à ces élections professionnelles sur notre liste CE et DP, a rencontré le Délégué Régional qui lui a demandé de le retrouver dans son bureau pour "prendre acte de son engagement syndical" et lui faire connaître les "plaintes" que deux salariées auraient énonçé à son endroit parce qu'il aurait exercé des pressions sur ces personnes pour qu'elles rejoignent notre syndicat. Notre collègue et camarade a rappelé que l'engagement syndical relève des droits fondamentaux des citoyens-salariés (comme le prévoit la Constitution depuis 1945, ce qui a été confirmé en 1958), et qu'il a seulement demandé aux salariées si elles avaient bien reçu les documents concernant ces élections. Etant donné que l'engagement syndical repose sur une volonté et une décision libres, il va de soi que notre collègue et camarade n'a jamais pu presser ces deuxsalariées de s'engager. A l'égard de nos collègues, nous pouvons et devons leur rappeler et ce droit à se syndiquer et les avantages que chaque syndiqué trouve dans son appartenance à un syndicat, et le fait de les informer sur ce droit et ces avantages ne peut en aucun cas constituer une pression pour adhérer à un syndicat, d'autant qu'il n'a même pas été question de cette perspective dans le dialogue de notre collègue et camarade avec ces deux salariées.Nous ne sommes pas dans n'importe quelle période de la vie de l'association : des élections professionnelles sont en cours. Le droit et les enjeux des votes peuvent et doivent être librement discutés par les salariés. Nous tenons à vous informer du fait que, outre les panneaux syndicaux qui bien souvent n'existaient pas, notre section syndicale ne dispose pas encore de lieux déterminéspour y exercer les travaux et les dialogues liés aux droits et aux responsabilités de l'engagement syndical. Nous venons de demander à la direction de l'AOCDTF de tels lieux et des moyens adéquats pour la section du SNPEFP-CGT.Etant donné que les propos du délégué régional, dans ces conditions particulières, font suite à une précédente convocation de notre collègue et camarade pour lui exprimer de vives critiques sans justifications sérieuses, quelques jours après qu'il eut fait connaitre son adhésion et son engagement dans le syndicat, nous allons faire connaître la protestation du SNPEFP-CGT à l'égard d'un tel état d'esprit et nous allons nous adresser à l'Inspection du Travail du 31 pour leur faire connaître ces faits.Heureusement, nous pouvons constater que la majorité des directions régionales respectent l'esprit et la lettre de ces élections. -
Elections, candidats, panneaux
Ce vendredi au plus tard, les listes définitives présentées par des organisations syndicales devaient être déposées.
Le SNPEFP-CGT présente et soumet à votre vote :
- une liste nationale pour le Comité d'Entreprise, avec six candidats
- des listes régionales en, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Pays de Loire, Alsace
Prochainement, nous vous présenterons ces candidats.
Selon des témoignages de salariés, il y a encore des maisons AOCDTF dans lesquelles il n'y a, soit, pas du tout de panneaux d'informations, juridiques et syndicales, soit un seul panneau qui mélange tout, soit des panneaux avec peu de documents. Cette situation est juridiquement condamnable (cf. la note concernant le passage de l'Inspection du Travail du 78 à la maison d'Epone). Désormais, puisque les listes doivent être affichées, cette situation ne peut plus durer.
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Dans la maison d'Epone, l'Inspection du Travail a relevé plusieurs "manquements"
Dans cette maison des Yvelines, l'Inspectrice du Travail qui s'y est rendue a constaté de nombreux manquements en matière d'affichage (pas de panneau syndical, pas de panneau d'information juridique, pas d'informations obligatoires sur les coordonnées de l'inspection du travail et du médecin du travail, pas d'informations sur les élections 2011. Les PV du CE sont souvent manquants. Le fait que l'établissement dispose ou non de délégués du personnel n'a pas pu non plus être indiqué à cette inspectrice du travail.
Pourtant, nous avons adressé aux responsables de la maison d'Epone un courrier par lequel nous avons rappelé, bien avant la visite de cette inspectrice, toutes les obligations de la maison en matière d'information des salariés. La DRH à Paris nous avait aussi assuré que le nécessaire avait été fait. L'Inspectrice du Travail a été obligée de constater qu'il n'en était rien.
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Aidez-nous à confirmer que tous les salariés sont, cette semaine, informés sur les élections et sur la fin du délai pour le dépôt de candidature
Nous avons adressé ce soir un mail à l'ensemble des Prévôts dont vous trouvez ci-dessous la copie. Salariés de l'association, nous vous appelons à nous faire savoir, ici, par un commentaire sur cette note (en utilisant un pseudo) si ce que nous demandons aux responsables a bien été réalisé :
Etant donné qu'il existe des maisons où se trouvent les panneaux, le panneau syndical et le panneau d'information juridique, séparées des lieux d'enseignement, et qu'ainsi des collègues, formateurs, n'ont pas nécessairement l'occasion de passer dans les maisons et de constater la présence des informations concernant les élections professionnelles, ce qui les empêche de réflechir et de décider à une candidature de leur part pour ces élections, alors que la date de fin du dépôt des candidatures est pour cette fin de semaine, nous vous demandons, d'imprimer ce mail pour les formateurs dont vous êtes certain du passage dans la maison pour le placer dans leur casier, ou pour celles et ceux qui ne vont pas avoir l'occasion de passer, de l'imprimer et d'aller le leur remettre sur le lieu de formation, ou de les appeler pour les informer de cette situation.
Il est très important que chaque salarié soit cette semaine informé sur ces élections professionnelles de mai, en temps et en heure, afin de permettre à chacun de prendre éventuellement une décision.Nous vous demandons, à chaque maison, de répondre à ce mail, en nous faisant savoir comment vous avez informé les formateurs concernant ces élections et le fait qu'à la fin de la semaine le dépôt des candidatures ne sera plus possible. Une copie de votre réponse ou un constat de non réponse sera adressée à l'Inspection du Travail concernée dans votre région.En outre, vous trouvez ci-joint notre bulletin syndical spécial élections que nous vous remercions d'imprimer et d'afficher sur le panneau syndical prévu à cet effet.Nous rappelons qu'outre son existence, ce panneau doit se trouver dans un lieu visible, de passage, et non dans un lieu fermé ou presque, et dans lequel les salariés ne passent pas." -
L'affichage des listes et des tracts syndicaux
Nous demandons à partir d'aujourd'hui, à l'ensemble des Prévôts, que, outre l'affichage des listes électorales, des dates ultimes pour la déclaration des listes des candidats, pour la période de réception du matériel de vote, pour les votes, les panneaux syndicaux soient bien disponibles dans toutes les maisons comme cela doit être le cas, et que les documents, tracts, que nous leur adressons soient bien affichés et disponibles en permanence.
Le SNPEFP-CGT va prendre contact autant que possible avec des salariés travaillant dans les maisons et CFA afin de leur demander de participer à la vérification sur la véracité et la sincérité des conditions de ces élections et des informations disponibles pour tous.
Si vous êtes un salarié d'une maison, d'un CFA, d'un siège, dans une région où vous voudriez nous demander ou nous interpeller sur tel ou tel problème lié à ces élections et au-delà, vous pouvez le faire à l'adresse mail
snpefpcgtcfa arobase gmail.com
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Panneau syndical, encore absent dans certaines maisons (14.04.2011)
Des salariés nous ont appris que dans certaines maisons, malgré une information diffusée par la DRH depuis février, malgré le courrier que nous avons adressé à l'ensemble des maisons et des Prévôts, il n'y a pas encore de panneau syndical, ni de panneau pour les informations juridiques. Etant donné que le délai d'installation n'est pas raisonnable, nous avons été obligés de signaler et de dénoncer cette attitude qui ne respecte pas un principe fondamental du Droit du Travail. Nous avons demandé à la DRH d'adresser un mail à l'ensemble des maisons et de nous en adresser une copie. A ce jour, nous n'avons rien reçu...