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Problèmes nationaux - Page 15

  • La CGT (SNPEFP-CGT et SNCA-CGT) a rencontré M. Bournazeau, élu en Aquitaine, notamment à propos des CFA de l'AOCDTF

     

     

     

    La délégation qui a rencontré M. Bournazeau a fait part des problèmes que rencontrent les CFA aquitains des Compagnons du Devoir du Tour de France et des salariés, des représentants syndicaux. Il lui a été demandé qu'une rencontre soit prochainement organisée avec la direction de l'AOCDTF Aquitaine. Celle-ci n'a toujours pas répondu aux questions et aux demandes de la section CGT. Lors du dernier CE, le PV de mars 2013, établi par M. Le Secrétaire du CE (PV provisoire puisque l'élu CGT a demandé des rectifications à propos desquelles il n'a encore aucune preuve de leur intégration dans le PV final), la direction reconnaît (cf le document ci-dessous) que les évolutions qu'elle entend imposer (imposer, puisque, à cette date, il n'y a aucune discussion, pour chaque site, pour chaque région), va faire perdre des heures de formation aux professeurs-formateurs de l'Enseignement Général, qui pourraient être compensées - pourraient...

    Comme va l'indiquer le document sur la prochaine réunion des NAO cette semaine, la section CGT demande des engagements pour un maintien d'un volume horaire comparable à 2012/2013, sachant déjà que 2012/2013 a déjà provoqué des pertes en heures de formation par rapport à 2011/2012. 

    Le compte-rendu de la rencontre entre M. Bournazeau et la délégation CGT est publié sur le blog du SNCA. 

    Voici la 2ème page du PV provisoire tel qu'il nous a été remis en avril. 

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  • Le compte-rendu par Madame Bonfini, représentante de la CGT à la CIV de la CPN pour la CCNOF (à propos du CDII, heure de réunion pédagogique, coefficient hiérarchique)

     

     

     

    A l'ordre du jour du CE de l'AOCDTF d'avril 2013, il y a eu la question "comment sont comptabilisées les heures de réunion pédagogique". Les salariés peuvent s'étonner : les questions salariales ne sont pas au menu du CE de l'AOCDTF, sauf exception, même si le CE existe fondamentalement pour traiter de tels sujets importants. La section CGT vous a indiqué, fin 2012, qu'elle a adressé une saisine pour la Commission d'Interprétation et de Validation, de la CPN, pour la CCNOF (Convention Collective Nationale des Organismes de Formation). Cette saisine a été étudié, enfin, début avril, en présence, comme le veut le système paritaire, de représentants syndicaux (CGT, CFTC, CFDT, FO) et patronaux, et ce au siège de la FFP, fédération de la formation professionnelle dont M. Gillet, DRH de l'AOCDTF, est le trésorier. 


    La réunion s'est terminée par un relevé de décisions. Lors de la réunion du CE, M. Gillet s'est appuyé sur ce relevé pour prétendre que la section CGT aurait été déboutée de toutes ses demandes. Vous trouvez ci-dessous le compte-rendu de Mme Bonfini, représentante de la CGT, qui prouve le contraire. La dite commission a constaté qu'il existe des problèmes sérieux au sein de l'AOCDTF, et a recommandé un véritable dialogue social. 


    Or, lors de la réunion du CE d'avril 2013, M. Gillet a présenté cette saisine et les décisions d'une manière incomplète et tronquée. L'élu CGT lui a répondu sur tous les points. Cela a conduit M. Denier (élu cadre, à ne pas confondre avec M. Denier, homonyme, représentant syndical au CE de la CFTC) à répéter deux fois que selon lui, un salarié insatisfait qui vise à être satisfait doit aller travailler ailleurs, ce qu'il préconise aux jeunes qu'il forme. Nous aurons à répondre particulièrement à cette "philosophie" partagée et diffusée par la direction, le turn-over - en effet, de salariés dégoûtés, qui n'ont pas d'autre choix que de partir. Les réponses de l'élu CGT devront faire partie du PV du CE d'avril 2013.


    Nous rappelons que nos questions concernaient : 


    - l'usage systématique et abusif du CDII pour et contre les professeurs-formateurs de l'AOCDTF

    - le paiement des heures de réunion pédagogique

    - les coefficients hiérarchiques

    Voici ce compte-rendu de Madame Bonfini, que nous remercions : 

     

  • Une lettre commune, SNPEFP-CGT, SNCA-CGT et SNEPL-CFTC

     

     

     

     

    Après une rencontre entre la section CGT de l'AOCDTF et le SNEPL-CFTC, nos échanges, nos constats, sur la situation générale au sein de l'AOCDTF et notamment au sein du CE, une lettre commune a été élaborée et envoyée. Il faut rappeler qu'en 2012, une telle démarche a déjà été menée, cette fois-ci à l'attention de la direction de l'AOCDTF, et notamment de M. Guisembert, et qu'elle est restée sans réponse. 

     

  • A propos de M. Michel Guisembert et les Olympiades des Métiers, le courrier de la CGT

     

     

     

     

    A la fin de l'année 2012, notre section s'est adressée à M. Le Président du COFOM, M. Michel Guisembert, qui est également le premier conseiller de l'AOCDTF. M. Guisembert est, en effet, devenu, en 2012, Président du COFOM, élu par le CA, parce qu'il est l'homme qui, en France, représente le plus les Compagnons du Devoir du Tour de France; et s'est adressée à certaines organisations, membres du CA du COFOM, comme les Ministères de l'Artisanat, du Redressement Productif, de la Région IDF, Auvergne, etc. 

    Dans l'attente d'une prochaine publication par la CGT d'un dossier sur les échanges, les propos et les actes, de M. Guisembert, en tant que Premier Conseiller de l'AOCDTF, Président du COFOM, comme de ces organisations membres du CA, de la section CGT, vous trouvez ci-dessous une copie de la lettre que le SNCA-CGT a adressé à M. Guisembert pour confirmer les propos et les demandes de la section CGT de l'AOCDTF. 





  • CE du 11 avril 2013, les réponses de la direction concernant la journée de solidarité, les congés payés

     

     

     

     

    M. Gillet a répondu aux questions suivantes : 

    -  qu'en est-il de la journée de solidarité ? Elle est effectuée le lundi de Pentecôté. Les salariés ne travaillent pas. Une journée est prise sur les RTT ou sur les congés.

    - quand les salariés peuvent prendre leur congé d'été ? M. Gillet a répondu que, étant donné les activités de l'association, association de formation, les salariés doivent prendre obligatoirement 3 semaines en août, mais que les salariés peuvent demander à prendre une semaine à partir de juin et jusqu'en septembre inclus. Il faut alors adresser une demande écrite au délégué régional, en justifiant cette demande. 

  • CE du 11 avril 2013, Approbation du dernier compte-rendu

     

     

    Le secrétariat du CE nous a remis un compte-rendu. Au fur et à mesure de sa lecture, l'élu CGT a demandé à ce que ses propos soient intégrés. Cela devra être le cas dans le compte-rendu finalisé de ce mois d'avril, à savoir que : 

    - concernant le point 2, "Quelles sont les projections en offres de formation pour la rentrée 2013-2014 ?", il est actuellement écrit "L'AOCDTF a pour objectif de proposer des formations supérieures à nos jeunes. En conséquence, le nombre de jeunes rentrant par niveau sera modifié, à savoir : 

    - 2000 jeunes sortant des Bac Général, Bac Techni et décrocheurs

    - 1000 jeunes sortant de la 3ème des collèges, Seconde, 1ère et Terminale

    - 1000 jeunes sortant des BP, Bac Pro, BTS

    Ce qui va engendrer une diminution des sections de CAP en deux ans pour une augmentation des CAP en un an. Ce changement d'orientation va permettre aux jeunes d'accéder à des formations et des diplômes supérieures, ce qui va entraîner une augmentation des heures en formation professionnelle. Les formateurs d'enseignement général des sessions en 2 ans auront par conséquent une diminution de leurs heures de formation, et seront orientés vers des formations supérieures. Par exemple, pour les DEUG et les DEUST, cette formation intègre 60% d'enseignement général".

    La section CGT déclare à ce sujet :

    que l'association veuille proposer des formations supérieures à des jeunes, nous ne pouvons que l'approuver et nous en féliciter. Mais au lieu de proposer, comme pourtant les supports de communication de l'association le proclament, un éventail du CAP aux formations supérieures, l'accroissement de celles-ci se fait au détriment du niveau V, des CAP en deux ans, pour lesquels, contrairement à ce qu'affirme la direction, les besoins nationaux et régionaux sont forts. Les chiffres indiqués ci-dessus prouvent que la politique suivie se fait de manière mécanique et brutale : ce sera tant de jeunes à tel niveau, et il faut donc que les Régions AOCDTF mettent en place les fermetures et ouvertures qui permettront de coïncider à ce plan. On ne part pas des besoins pour s'adapter. On planifie bureaucratiquement. La section CGT demande à la direction, une nouvelle fois, de l'informer, comme d'informer les salariés, le plus tôt possible, le plus complètement, afin que les salariés comme leurs représentants puissent donner leur avis et formuler des propositions. Dans le cadre des NAO, la section va demander des éclaircissements sur les formations supérieures, les "60% d'enseignement général" au niveau DEUG et DEUST. Concernant les sections CAP en deux ans qui marchent depuis des années, nous demandons qu'il n'y ait aucune fermeture, et qu'il y ait même si besoin des ouvertures. 

  • NAO 2013 : une première réunion qui a acté la méthode et la volonté

     

     

     

     

    La section CGT vous l'avait fait savoir : ces NAO 2013 doivent être les premières véritables négociations annuelles obligatoires, trois ans après la première de toute. Pour cela, la section a fait une déclaration, lors de cette réunion (cf ci-dessous) et a présenté, après une introduction, la liste des demandes en matière d'informations et de documents. Nous vous rappelons qu'il ne faut pas les confondre avec les demandes salariales. Celles-ci seront, comme le prévoit le PV contresigné par nos organisations syndicales (puisque la section CFTC partage nos analyses et la démarche présentée ici), transmises à la direction au moins une semaine avant la prochaine réunion, le mercredi 24 avril, et la seconde réunion commencera le matin, pour se terminer en fin d'après-midi - au minimum. C'est que, pour nos demandes salariales à venir, nous demandons, comme l'indique le document ci-dessous, des réponses argumentées, et lorsque ces réponses seront connues, la direction et nos organisations pourront négocier. C'est pourquoi vous trouvez ci-après : 


    - la déclaration de la CGT (contresignée par le DS de la CFTC, qui reprend à son compte les termes de celle-ci)

    - l'introduction aux demandes en matière d'informations et de documents

    - le PV qui établit la liste des demandes et de méthode dans l'esprit et la réalisation de ces négociations



  • NAO 2013 : un début fin mars

     

     

    Les Négociations Annuelles Obligatoires 2013 vont commencer le 25 mars. Nous devons constater que ces deux dernières années, tant sur la méthode que les objectifs comme les conclusions, ces NAO n'ont pas permis d'avoir un travail et des avancées - et ce constat négatif, nous le devons à la direction qui n'a pas pris au sérieux ces négociations (terminées par un PV de désaccord). La section CGT de l'AOCDTF va travailler à permettre que cette année ne répète pas les deux précédentes. C'est pourquoi, dès cette première réunion, nous allons proposer qu'un document établisse un engagement de méthode. 

    Si vous êtes salarié(e) de l'AOCDTF, vous pouvez nous écrire pour nous faire part de vos constats, de vos demandes.

    MINISTERE DU TRAVAIL NAO.pdf

  • Le 5 mars 2013, la CGT et la section CGT de l'AOCDTF vous appellent à la grève

     

     

    Salariés de l'AOCDTF : professeurs-formateurs, ouvriers, employés, vous connaissez bien le Droit du Travail déjà affaibli, le CDII et autres. Début janvier, une partie du patronat, principalement le Medef, l'un des plus réactionnaires du monde, a réussi à faire signer à trois organisations syndicales qui, du point de vue des règles actuelles de représentativité et encore plus celles qui seront en vigueur au cours de l'année, sont minoritaires, un "accord", qui n'est pas du tout donnant-donnant, puisque, en échange de quelques miettes, dont certaines ne seront même pas en vigueur après l'adoption et la validation de la loi, des éléments fondamentaux qui protègent, très relativement, les salariés, sont ou annulés, ou affaiblis. 

    C'est pourquoi nous vous fournissons aussi un argumentaire.

    Le 5 mars, une lutte nationale commence. La mobilisation nationale doit permettre de conduire au blocage de ce processus législatif, ou à tout le moins, à ce que des règles soient votées pendant ce processus, pour que les éléments les plus graves soient invalidés. 

    Des organisations minoritaires ne peuvent pas décider pour la majorité, autant du côté syndical que du côté patronal, puisque la représentativité de celui-ci n'est toujours pas mesurée - que représente le Medef ? 

    La CGT, avec FO, appelle à commencer cette lutte ce 5 mars par une grève. 



  • La DIRECCTE Aquitaine répond et confirme le transfert de la médiation à la DIRECCTE IDF

     

     

    Voici le courrier de réponse de la DIRECCTE Aquitaine : 

    Monsieur,

    "Par courrier de début février, vous avez attiré notre attention sur divers sujets en joignant la copie d’un courrier au délégué régional Aquitaine de l’AOCDTF. Cela fait suite également à votre saisine auprès du Ministère délégué chargé de la formation professionnelle, fin 2012, dont réponse et transmission pour attribution à la DIRECCTE Ile de France vous ont été communiqués en janvier.

     

    A mon sens, dans votre dernière saisine, deux questions doivent être abordées distinctement:

    - la première consiste en un bon Fonctionnement des Institutions Représentatives du Personnel de l’AOCDTF, aux différents niveaux de leur mise en place (cf tenue des réunions, transmission des documents, réponses apportées, moyens octroyés,..). Cela comprend également le dialogue social, à travers le droit syndical et les négociations collectives afférentes.

    - la seconde tient au contenu et aux orientations de la politique de formation de l’AOCDTF : offres et durées de formations, CFA, filières, diplômes préparés…. qui doivent répondre sous certains aspects à des contraintes de types réglementaires (CFA) et/ou de conventionnements (Education Nationale / Conseil Régional). Elles peuvent être présentées pour avis aux IRP, à travers notamment les communications destinées au comité d’entreprise. (cf. bilan social et rapports sur la situation économique)

     

    Une clarification de ces approches pour l’ensemble des sites de l’AOCDTF doit je pense être opérée à travers la « médiation sociale » que vous sollicitiez en premier lieu, en même temps qu’une interprétation de la CCNOP sur l’usage du contrat à durée indéterminée intermittent (CDII).


    Comme précédemment, ces éléments de réponse sont communiqués à la DIRECCTE Ile de France et à l’Inspection du Travail de PARIS, compétente pour le siège de l’AOCDTF. (Section ¾).

  • Amiante : 65% des artisans retraités exposés, dont des maçons

     

     

     

    Nous partageons cet article du site Futura Sciences : 

     

    Une étude nationale sur l’exposition à l’amiante des artisans retraités, qui est en cours, vient de livrer ses premiers résultats. Dans sept régions françaises, il s’avère que 65 % des personnes de cette catégorie socioprofessionnelle ont été concernés par les fibres toxiques et durant, en moyenne, 25 ans et demi. Les plus exposés sont les maçons et les garagistes…

    Analyser l’impact sanitaire de l’exposition à l’amiante chez les artisans retraités : voilà l’objectif du programme Épidémiologie et surveillance des professions indépendantes, mené par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et le Régime social des indépendants (RSI) entre 2005 et 2009. Les résultats du premier volet de cette étude épidémliogique montrent que 65 % des artisans ont été exposés au moins une fois dans leur carrière.

    Essentiellement concentrées dans le nord et l'ouest de la France, sept régions ont été couvertes par le premier volet du programme : Aquitaine, Basse-Normandie et Haute-Normandie, Limousin, Nord–Pas-de-Calais, Picardie et Poitou-Charentes. Au total, un peu plus de 15.000 artisans ont été invités à participer au programme, dont 85 % étaient des hommes. Mais seulement 61 %, soit 9.125, ont répondu à cette invitation.

    L'asbestose est une maladie due à une exposition à l'amiante. Cette maladie pulmonaire apparaît 10 à 20 ans après les faits et se caractérise par des inclusions (en noir) formées par les fibres d'amiante inhalées mélangées à un métal ferreux. On ne sait pas traiter cette maladie.
    L'asbestose est une maladie due à une exposition à l'amiante. Cette maladie pulmonaire apparaît 10 à 20 ans après les faits et se caractérise par des inclusions (en noir) formées par les fibres d'amiante inhalées mélangées à unmétal ferreux. On ne sait pas traiter cette maladie. © Nephron, Wikipédia, cc by sa 3.0

    Plus d’amiante dans le secteur du bâtiment ou de l’automobile

    Au cours des cinq années du programme, « 5.993 – sur 9.125 artisans retraités entre 2004 et 2008 – ont été considérés par les experts comme ayant été potentiellement exposés au moins une fois durant leur carrière. Soit 65 % des participants », indiquent les auteurs. Avec une durée moyenne d’exposition de 25 ans et 6 mois.

    Le pourcentage de personnes exposées au polluant s’est révélé bien supérieur chez les artisans retraités par rapport aux salariés retraités, tous secteurs d’activités confondus. Et les prévalences les plus élevées ont été observées dans le secteur de la construction (isolation des maisons, etc.), du commerce et de la réparation automobile. Par ailleurs, parmi les 1.810 participants ayant réalisé un bilan médical complet, 295 présentaient une pathologie « connue comme pouvant avoir un lien avec l’amiante ».

    Si « le programme a contribué à réduire les inégalités en favorisant le suivi médical et l’accès au Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva) », les auteurs soulignent « l’importance de renforcer l’information des médecins traitants, interlocuteurs des artisans pour le repérage de leurs expositions et pathologies ». Et ce, d’autant plus que les pathologies peuvent survenir 30 à 40 ans après l’exposition.

  • Comité d'Entreprise de l'AOCDTF de février 2013, la Prévoyance et le rejet par vote de l'enregistrement des propos

     

     

     

    La réunion mensuelle du Comité d'Entreprise s'est tenue le jeudi 21 février au siège social à Paris. Etait à l'ordre du jour, l'avancement de l'audit sur la restauration et l'hébergement (suite à l'intervention de l'élu CGT au CE), des explications sur la prévoyance au sein de l'AOCDTF (suite à l'intervention... ), et avait été placé en questions diverses, la transmission et l'affichage du PV de la réunion mensuelle, la transcription des propos de chaque membre tenus à l'occasion de la réunion mensuelle, les règles générales des frais de déplacement pour les membres du CE et du CHSCT.

    Etant donné que "l'audit" (interne) vient de commencer, nous ne pouvons rien en dire. Nous attendrons le rapport de M. Eric Bouchand, chargé au sein de l'AOCDTF de la restauration pour l'ensemble des sites. La section CGT sera vigilante quant au respect des personnels, qui ne peuvent être tenus responsables de la "matière première" qui leur est remis à préparer et servir.

    Concernant la Prévoyance, M. Le DRH a fourni une explication synthétique et précise : étant donné ce que dit la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation, puisque les garanties sont fixées par branche professionnelle, celle-ci a adhéré à la GNP, qui elle-même sous-traite, nationalement et régionalement, ce qui est le cas pour l'AOCDTF avec l'APICIL. Pour une incapacité de travail, les 30 premiers jours sont à 100%, et les 60 premiers jours à 75%, mais l'AOCDTF a décidé que ce maintien à 100% concerne les 3 premiers mois. Selon l'ancienneté, par période de 5 ans, 15 jours à 100% s'ajoutent, jusqu'à atteindre 3 mois maximum (6X5 = 30 ans d'ancienneté pour bénéficier de ce maximum plafonné). Lorsque le terme de la prise en charge est arrivé, c'est la Sécurité Sociale (CPAM) qui prend en charge à hauteur de 50% du salaire et la Prévoyance à 33%. Cette prise en charge dépend du nombre d'heures travaillées au cours des derniers mois, puisque les personnels qui effectuent peu d'heures (moins de 200 heures dans les trois derniers mois et moins de 800 heures dans les six derniers mois) ne peuvent rien percevoir

    Concernant l'affichage des PV du CE, M. le Secrétaire Général a rappelé qu'il a déjà rappelé cette obligation et cette exigence aux RAC et aux Prévôts, et qu'il réitère ce rappel.

    Les élus présents ont voté sur la demande de l'élu CGT qui a rappelé que pour le Code du Travail, l'enregistrement des propos tenus par les élus et les membres du CE est un principe essentiel, afin d'assurer aux salariés une connaissance exacte des échanges et afin de pouvoir consulter des archives valables. Une majorité de trois voix contre deux a refusé cette nouvelle demande. Pour la section, ce nouveau refus prouve que la majorité au CE veut donc bien pouvoir parler sans qu'une transcription exacte permette de l'interpeller et de l'interroger. La section CGT maintiendra cette demande jusqu'à sa réalisation. 


     

  • A propos des sites aquitains de l'AOCDTF et la prochaine rentrée 2013/2014, la lettre publique de la CGT à M. De Lima

    Cette lettre a été envoyée à M. Le Président du Conseil Régional Aquitaine, M. Le Recteur et à la DIRECCTE Aquitaine, avec des demandes et des questions particulières pour chacun.

  • En France et notamment en Aquitaine, les inégalités de salaire et de revenus s'accroissent

     

     

    C'est ce que cet article de Sud-Ouest explique :

    "On voit dans les infographies ci-contre que la situation dans le Sud-Ouest illustre en partie cette évolution. Les villes avec les plus hauts revenus moyens par ménage (salaires, pensions, bénéfices, hors aide sociale) sont en général les plus grandes, dans les zones les plus peuplées, ou près du littoral où se concentrent des populations de retraités aisés. Les départements dont le revenu médian par ménage (qui se situe à la moitié des revenus) est le plus haut sont ceux qui concentrent aussi le plus de population, alors que les ruraux se trouvent en queue de peloton de ces revenus.

    Pourtant, l'augmentation moyenne de ces revenus des ménages est à peu près semblable partout, autour de 2 %. Idem si l'on se contente de regarder seulement le principal revenu des Français qui est le salaire. Une hausse honorable qui tranche avec les baisses des pays voisins. « Les salaires sont repartis assez vigoureusement en 2011. Ce qui est surprenant en période de crise, et cela n'a pas été le cas dans les autres pays européens », souligne Marion Cochard, économiste à l'OFCE. Elle précise cependant que cette augmentation moyenne cache en réalité des disparités. « En fait, ce sont les salariés qui ont des positions stables, protégés par des CDI, qui en profitent le plus. »

    Pour les 15 % de salariés qui gagnent moins de 1 200 euros par mois, les salaires sont restés pratiquement stables depuis 2010. Les petits salaires sont plus pénalisés que les autres par la crise. Plus simplement, la moitié des Français qui touche moins de 1 700 euros net par mois a plutôt vu son niveau de vie baisser puisque les rémunérations n'ont pas suivi. La seule bouée de sauvetage française de tous ces petits revenus est l'aide sociale. Par exemple pour une femme seule qui élève deux enfants, avec un revenu de 1 500 euros net par mois, les allocations cumulées (famille, logement) lui permettent d'avoir 250 euros de plus par mois.

    « Au total, (...)

  • La réponse du Délégué Syndical à M. Gillet, DRH de l'AOCDTF

     

     

    Monsieur le DRH,

     
    Je constate, une fois de plus, le décalage entre vos engagements, il est vrai non écrit (répétés à plusieurs reprises, en présence du délégué syndical CFTC), concernant l'affichage des documents syndicaux et votre réponse ci-dessous.
    En effet, vous pouvez le dire : il est inacceptable et inadmissible que vous puissiez qualifier la réponse faite à Madame Cornet de tentative d'intimidation et de menace. Comme il a été rappelé, il y a un Code du Travail, et ce n'est ni nous ni vous qui en décidez ses décisions. 

    Je rappelle que, comme vous l'avez reconnu et semblez désormais l'avoir oublié : il doit y avoir dans chaque maison, un panneau syndical, un panneau CE/CHSCT, un panneau direction, et que ces panneaux ne peuvent être confondus, et qu'enfin, l'affichage des documents transmis par une section syndicale représentative est obligatoire, et doit être assurée par un des responsables du site. Nous sommes tout à fait disposés à faire cette demande à un salarié, une salariée, si vous nous fournissez, dans le cadre d'un accord, les adresses mail des salariés (ce qui se fait dans de nombreuses entreprises, sous des conditions fixées par accord).
     
    La section CGT rappelle qu'elle propose depuis plusieurs mois des négociations sincères et honnêtes, et que vous, M. Gillet, les refusez systèmatiquement et totalement. Est-ce vraiment la volonté des Compagnons ? D'après les propos que nous tiennent certains Compagnons, nous pensons, au contraire, qu'il existe une vraie volonté de réaliser ces négociations, de s'engager dans un dialogue respectueux, qui sera un atout pour le développement et l'épanouissement de l'Association. La Direction Générale du Travail, la DIRECCTE IDF, vous a fait savoir ou va vous faire savoir que le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a accepté le principe d'une médiation entre notre organisation et la direction de l'AOCDTF. Ce sera l'occasion, je l'espère, de ce dialogue respectueux qui nous permettrait de commencer une nouvelle période dans la vie de l'association. Pour l'heure, chacun peut constater que vous transformez un fait simple (la transmission d'un document qui doit être affiché) en un problème supplémentaire, alors qu'il est indiscutable, en raison même de ce que dit et le Code du Travail et la Convention Collective.
     
    Enfin, pour conclure, il me faut ajouter, puisque, à quelques reprises, rares néanmoins, des représentants de l'AOCDTF ont pu mettre en cause l'existence et les actions de la section CGT au sein de l'AOCDTF, par la mise en cause d'un "corporatisme", que les objectifs et de la section et de la CGT sont, A LA FOIS, le développement d'un apprentissage de qualité, le développement de l'association, ET l'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés, et que nous pensons que les deux vont ensemble, et que l'amélioration de ces conditions de travail et de rémunération est aussi un facteur du développement de l'association. Les deux dernières NAO (négociations annuelles obligatoires) ont été l'occasion pour nous de demandes raisonnables qui ont TOUTES été rejetées, ce qui dans l'immense majorité des entreprises et des associations ne se fait jamais. Là encore, nous pensons, comme vous le dites, que c'est inacceptable et inadmissible. Une bonne gestion d'une association de plus de mille salariés doit permettre de dégager des marges pour les salaires et notamment les salaires les plus bas. Le "compagnon" qui ne comprend pas cela ne connaît pas l'Histoire du Compagnonnage (ceci étant dit à partir de la lecture de plusieurs livres consacrés au Compagnonnage). C'est pourquoi, au nom même de ce "Compagnonnage", de son Histoire, mais aussi de l'esprit actuel des relations sociales en France telles qu'elles sont voulues par les responsables nationaux, je vous appelle au RESPECT de nos droits, et le respect passe et repose par le dialogue, par la rencontre, et dans les entreprises comme dans les associations, par des négociations régulières, sincères, apaisées.