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Problèmes nationaux - Page 11

  • Congé parental pour une salariée/maman : un nouvel exemple emblématique des choix de la direction de l'AOCDTF

     

     

     

    La direction de l'AOCDTF le dit : elle est parfaite et elle fait les choses parfaitement. Elle est donc toujours stupéfaite, sidérée, voire plus, lorsque la CGT de l'AOCDTF, prétend, elle, constater que, non, cette perfection est un rêve - mais pas la réalité. Si nous parlons de "l'égalité hommes/femmes", la DRH le dit : nous avons plus de salariées, et elles sont même un tout petit mieux payées que les hommes. La CGT de l'AOCDTF l'a dit à plusieurs reprises : il ne faut pas passer d'une inégalité à une autre. Et qu'en est-il de toute façon des salaires ? Ils sont les plus bas de France dans le monde de la formation ! Si la direction prétend respecter scrupuleusement ses obligations concernant les droits des salariées, notamment lorsqu'elles prennent un congé maternité, un congé parental, pourquoi avons-nous connaissance alors d'une situation où une enseignante/formatrice qui a pris un tel congé parental, pendant trois ans, dès lors qu'elle s'est adressée à sa direction régionale pour sa reprise d'emploi, s'est vu "proposer", imposer, un emploi du temps diminué, et avec des heures de travail placées principalement le mercredi ? ! Sauf que dans un tel cas : soit la direction va s'entêter, et alors, le droit est très clair, elle ne peut faire ni l'une ni l'autre de ces intentions/décisions, soit elle comprend son erreur, et elle répond à cette salariée comme à la CGT. Jusqu'ici, la direction nous a habitués au pire. Un énième entêtement absurde, condamné d'avance par l'Inspection du Travail, par le Ministère du Droit des Femmes, par les Prud'hommes ? ou... ?

  • Les SAPO, par comparaison avec les SCOP - l'exemple d'Ambiance Bois

    La société Ambiance Bois est une SAPO. C'est un statut à la fois méconnu et quasiment abandonné. 

    "Et à Ambiance Bois, les statuts sont le support d’un projet politique résumé ainsi “nous ne voulons pas séparer la réflexion de l’action, le discours de la pratique. Dans un contexte général qui considère que le rôle principal d’une entreprise est de générer du profit et des richesses, Ambiance Bois met en pratique avec heurts et bonheurs la recherche d’une dynamique sociale et solidaire au sein de l’entreprise. C’est l’économie et l’argent au service de l’homme et non le profit comme seul objectif et l’homme comme outil subordonné à cet objectif.”

    Ces principes se concrétisent ainsi

    • une gestion collective de l’entreprise : les principales décisions sont discutées et assumées par l’ensemble des personnes qui y travaillent.

    • des salaires égaux : le choix d’une égalité dans les prises de décisions et dans le partage des responsabilités induit l’adoption d’un salaire identique pour tous.

    • le partage des tâches : en particulier celles qui sont les plus pénibles ou les plus répétitives et auxquelles tous les salariés de l’entreprise participent.

    • la polyvalence : elle permet à chacun selon son souhait, d’exercer dans l’entreprise des tâches variées et de ne pas être cantonné sur un poste unique.

    • le temps partiel : il est favorisé pour tous ceux qui souhaitent conserver du temps pour d’autres activités, familiales, associatives ou militantes.

    • la reconnaissance du travail au même titre que le capital : c’est l’origine du choix de notre statut juridique qui donne autant de pouvoir aux actionnaires de capital (les personnes qui ont apporté les fonds nécessaires au démarrage d’Ambiance Bois) qu’aux actionnaires de travail (les salariés de l’entreprise). De même, la répartition des bénéfices se fait à 50 % pour le capital et à 50 % pour le travail

    • le choix de notre PDG (obligatoire de par nos statuts) : chaque année notre Président(e) Directeur(trice) Général(e) est choisi par tirage au sort parmi les membres volontaires de l’équipe de travail n’ayant pas occupé ce poste antérieurement. Cette rotation nous permet de manifester vis à vis de l’extérieur, sur un poste hautement symbolique, que nous nous sentons tous co-responsables de notre entreprise non seulement lorsqu’il s’agit de sa gestion, mais également au regard de la loi.

     L'émission de Michel Mompontet parle de la SAPO Ambiance Bois : 

     

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  • Du Compagnonnage au Syndicalisme et réciproquement - un dialogue constructif ?

  • Dans le numéro de février 2014 de "Compagnon du Devoir", les voeux de Bertrand Nauleau

  • Le PV du CE de Janvier 2014 est disponible pour les salariés, mais l'élu CGT n'a pas accordé son soutien à un PV avec tant de problèmes de méthode et de contenu

     

     

     

     

    Le PV du Ce de Janvier 2014 est à la disposition des salariés de l'AOCDTF qui le demandent par mail (partage du fichier protégé).

    Lors de la réunion du 30 janvier 2014 au siège social de l'association, l'élu CGT au sein du CGT a été obligé de le désapprouver, quand le secrétaire et le président ont interrogé les élus sur son adoption.

    En effet, il y a un problème de méthode, et un problème de contenu : 

    - DE METHODE : le droit du Comité d'Entreprise prévoit qu'il est à préférer que les échanges tenus en CE soient enregistrés et transcrits in extenso. Si ce n'est pas le cas, le secrétaire du CE a l'obligation de prendre en compte les propos officiels, importants, que tel ou tel élu exprime. C'est ce qui s'est passé au sein de cette réunion du CE, et M. le Secrétaire du CE, M. Duboy, soutenu par la direction en ce sens, a fait savoir qu'il refusait à priori de s'en tenir à cette règle, et par conséquent, de tenir compte d'éléments de précision, exprimés par l'élu CGT. 

    - DE CONTENU : étant donné les faits concernés et les propos des uns et des autres (de M. Gillet, DRH, de M. Bellanger, SG de l'association, de M. Grellety, élu CGT) au sein de la réunion mensuelle du CE de décembre 2013 à Angers, M. Grellety avait donné des précisions et formulé des réponses qui n'ont pas été intégrées par M. Duboy, qui a donc proposé à la réunion de janvier un résumé qui est incomplet et déloyal. Deux évènements sont concernés : dans la partie 2 de ce PV du Ce, concernant "le droit des représentants du personnel au sein de l'AOCDTF" et plus particulièrement des délégués syndicaux, M. Grellety avait raconté ce qui s'est passé devant l'entrée du CFA de Dijon, le 6 décembre 2013, quand il s'est présenté à son entrée, alors que M. Sapin, Ministre du Travail, le visitait. M. le Prévôt de cette maison a refusé de le laisser entrer, malgré l'obligation prévue par le Droit du Travail. Il a indiqué ne pas connaître le DS CGT. Et comme nous l'avons déjà dit, c'est en effet exact, puisque la direction, contrairement à ses engagements écrits et oraux de l'année 2012 et 2013, n'a pas encore fait en sorte que la CGT puisse diffuser et faire afficher ses documents dans les CFA. Malgré tout, M. Grellety s'est présenté (nom, lieu de travail, fonction, métier et mandat syndical), et a présenté une pièce d'identité. En outre, M. Vatant, conseiller de M. Sapin, est venu à sa rencontre et l'a "reconnu" en tant que tel - et non en tant qu'usurpateur. Or, dans l'actuel PV tel que M. Duboy l'a présenté, celui-ci a résumé une des justifications par la direction de l'attitude du prévôt : il est écrit que "l'usurpation d'identité est un fait courant". Loin de reconnaître que M. le Prévôt du CFA de Dijon a eu tort, la direction le soutient totalement, alors qu'elle pouvait plaider au moins une "erreur de bonne foi". Sa conclusion, à savoir qu'un "représentant syndical a le droit d'entrer dans une maison des Compagnons" a donc été démenti dans les faits, d'autant que la direction ajoute et demande que ce délégué "s'annonce auparavant, COMME LES REGLES DU SAVOIR VIVRE LE DEMANDENT." Et bien entendu, LES REGLES DU SAVOIR VIVRE comprennent qu'un délégué syndical soit refoulé ! Quant au fait qu'un délégué syndical s'annonce auparavant, cette exigence est totalement injustifiée, puisqu'il ou elle peut accéder à un lieu professionnel à n'importe quel moment et par surprise si nécessaire, notamment afin que des faits usuels et problématiques ne puissent lui être dissimulés

    Enfin, concernant le déplacement à la réunion préparatoire en vue de la négociation sur l'accord d'entreprise pour laquelle la direction a refusé d'effectuer la réservation au DS CGT, au motif qu'il ne s'était pas rendu à la réunion du CE d'octobre (réunion pour laquelle il a fait savoir qu'il s'est bien déplacé à Paris afin d'y réaliser une rencontre confidentielle qui concerne l'association et le CE de l'AOCDTF), M. Le DRH a tenu à s'exprimer lors de la réunion de décembre 2013, afin d'apporter des démentis aux propos qui circulaient. Or M. Gillet refuse de prendre en considération que c'est sa décision, à savoir que la direction régionale Aquitaine refuse de prendre l'aller-retour du 20 et 21 Novembre, qui a provoqué l'absence au CE de Novembre (la CGT a écrit à la direction et a attendu une réponse, ce qui a conduit à une réservation tardive, avec une impossibilité pour le représentant CGT de le faire le 21 en raison du remplissage des trains), sans compter qu'il y a également une prise en charge des frais aller et retour à la réunion du 20 Novembre, que M. Grellety demande au Conseil des Prud'hommes de Bordeaux en référé ce 6 février de lui accorder le remboursement par l'AOCDTF. 

    Etant donné que ces précisions n'ont pas été intégrées, le PV du CE de décembre 2013 présenté en janvier 2014 est incomplet et déloyal, ce que le droit du CE n'autorise pas, comme le prouve les pages ci-après de l'ouvrage de référence sur le droit du CE, le Cohen. Ces pages vont être envoyées à M. le Secrétaire du CE et M. le Président. 

     

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  • Accord d'entreprise au sein de l'AOCDTF, dates et modalités, une négociation qui va commencer dans deux mois

     

     

     

     

     

    1/ Le calendrier des réunions

     

    -          1ère réunion le mardi 25 mars 2014 à 10h30 

    -          2ème réunion le mercredi 21 mai 2014 à 10h30 

    -          3ème réunion le mercredi 25 juin 2014 à 10h30 

     

    Au cours de la 1ère réunion, les délégations syndicales pourront exposer leurs revendications.

     

    Une réunion supplémentaire pourra éventuellement être organisée à l’initiative de la Direction.

     

     

    2/ Lieu des réunions

     

    Les réunions se dérouleront au siège social situé au 82 rue de l’hotel de ville 75004 Paris.

     

     

    3/ Les parties à la négociation

     

    La délégation de chacune des organisations syndicales comprendra au plus trois salariés de l’association dont le délégué syndical.

     

    La représentation de l’employeur sera composée librement par celui-ci de collaborateurs appartenant à l’Association. Toutefois, afin de garantir un équilibre avec la composition de chacune des délégations syndicales, le nombre de personnes constituant la délégation patronale ne sera supérieur à celui de chacune d’entre elles, soit à trois personnes.

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    Précision de la CGT : notre syndicat a déjà fait connaître nos revendications de travail thématique. La direction devait répondre sur ces revendications par un courrier fin décembre 2013 - finalement arrivé fin janvier 2014, mais sans cette réponse.

     

  • A propos des CFA, de l'apprentissage, des enseignants/formateurs, du Droit du Travail dans l'enseignement et dans la formation des apprentis, des Conseils Régionaux, etc

    La Tribune est en ligne à cette page : http://www.humanite.fr/tribunes/les-institutions-ne-repondent-toujours-pas-aux-sal-557301

  • Après le dossier de "L'Humanité" sur les CFA : à propos de l'enseignement en CFA, de l'Histoire du Travail, du Code du Travail, et autres éléments

     

    Comme cela a été dit dans la note du SNCA par lequel le syndicat de la CGT a réagi à la publication du mini-dossier de "L'Humanité" concernant les CFA, le choix de parler de ceux-ci par l'exemple des CFA de l'UIMM a entraîné une série de conséquences, dangereuses par le risque de généralisation. Ce que ces articles révèlent sur ce qui se passe dans ces CFA de l'UIMM est très grave et problématique, et nous ne mettons pas en doute les témoignages des apprentis, les révélations des journalistes. Et nous n'en sommes pas surpris. Nous connaissons le monde "de l'entreprise", le patronat, les patronats, du BTP, de l'artisanat, et nous savons que c'est surtout dans les entreprises (fort heureusement, pas toutes, mais néanmoins trop d'entre elles) que des jeunes peuvent s'habituer à l'antisyndicalisme, et parfois même au "racisme" (et ce d'une manière totalement contradictoire puisque bien des travailleurs et notamment des travailleurs précarisés par les employeurs, sont d'origine diverse, qu'ils apprennent sur les chantiers et les lieux de travail la solidarité entre travailleurs). Nous savons que nous trouvons là une des stratégies patronales pour diviser les travailleurs selon le fameux précepte machiavélique, "diviser pour mieux régner". Et pour détourner les regards que les travailleurs portent sur eux, eux, les employeurs, il est tellement pratique d'inciter les travailleurs à se regarder entre eux, à se jalouser, à se disputer. C'est du temps gagné, et si les divisions sont réelles et profondes, elles permettent à ces employeurs de jouer les uns contre les autres, et ainsi de continuer à mener le jeu. Il va de soi que les enseignants/formateurs de l'UIMM qui se permettent de tenir les propos qui sont cités dans ces articles sont, sans aucun doute aucun, une minorité parmi ces enseignants/formateurs. Il faut espérer que la publication de ces articles permettra aux enseignants/formateurs de s'exprimer, non pas contre leur révélation, mais contre les conditions qui rendent possible de tels propos, de telles dérives, et notamment cette pression du patronat de l'UIMM. 

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    Qu'est-ce que cela signifie d'enseigner et de former dans un CFA de l'AOCDTF ?

     

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    Pour l'heure, même si le MEDEF, un certain patronat, réclame, pardon exige, pardon ordonne, que le contenu des formations soit soumis à son évaluation, à ses décisions, le programme de formation en enseignement général, le référentiel de formation, est national, déterminé et validé par l'Education Nationale. Est-ce que le cours d'Histoire pour un apprenti en CFA, est-ce que le cours de PSE pour un même apprenti de CFA, sont adaptés aux "idées", "valeurs", de ce patronat anti-syndicat ? Il n'en est rien - pour l'instant. Par exemple, dans le cours d'Histoire sur les deux années de la formation de CAP, il est prévu que, pour parler de l'Histoire de France post-révolution et de l'Histoire du monde du travail, il y a le thème de la "grève" de masse, comme en 1936, avec les occupations d'usine. Les apprentis peuvent ainsi apprendre et comprendre que 1936 fait partie des moments historiques et "fondateurs" de la République, par l'évolution des pratiques dans le monde du travail, du Droit économique, et que cette évolution n'aurait pas existé s'il n'y avait pas eu une telle mobilisation des salariés. Sans que le cours fasse donc l'éloge explicite de la grève, le constat est clair. Les travailleurs n'ont pas demandé s'ils avaient le droit de faire une telle grève de masse, partout en France, et c'est parce qu'ils ont estimé qu'ils ne pouvaient plus surseoir à leurs volontés communes, qu'ils devaient se mobiliser. On sait ce qu'une telle situation peut signifier aujourd'hui, alors que cette grève de masse est réputée difficile, impossible, intolérable même par les tenants de l'esclavagisme économique : "travaillez et taisez-vous". Après, puisque le cours d'Histoire intègre une approche de la Seconde Guerre Mondiale (à travers le génocide, la Shoah), l'intelligibilité de cette séquence historique doit permettre à l'enseignant/formateur de parler des positions, choix, comportements, engagements, des différents groupes sociaux, et comme il n'est pas difficile de montrer et démontrer qu'une large partie du patronat français a été ulcéré par 1936, les grèves, le gouvernement du Front Populaire, il faut expliciter comment ses membres se sont conduits dès lors qu'un gouvernement de collaboration s'est imposé à tous les habitants de la métropole. Et que disent les historiens spécialistes de cette période sur les choix et les comportements de ces membres pendant cette période ? Il faut en parler puisque l'antisyndicalisme d'une partie du patronat français a obtenu satisfaction : les syndicats ont été rayés de la carte, interdits, même si on peut trouver des syndicalistes qui ont soutenu "la charte du travail" du régime pétainiste. Et nous savons qu'aujourd'hui, une partie du patronat a le même rêve. Pour l'heure, les temps sont difficiles : le Président de la République a conditionné le "pacte de responsabilité" et ses suppressions de cotisations au développement et au progrès du "dialogue social".

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    Il en va de même sur et contre "le racisme" : il s'agit d'un phénomène, psychologique, "politique", individuel et collectif, dont on connaît l'Histoire, les principes et les effets, les dégâts, dans notre Histoire. Sur ce sujet, il y a même une possibilité juridique d'être mis en cause, puisque les propos racistes sont un délit, qui peut être poursuivi. Là encore, que ce soit avec le cours d'Histoire, qui nous expose à la prise en compte de la force de la diversité humaine, dans le monde, en France, l'implication de citoyens du monde entier dans l'amour et la défense de la France lors de la Seconde Guerre Mondiale par exemple, ou en PSE, à travers les réalités économiques, il appartient aux enseignants/formateurs de former les apprentis : aux réalités et donc à la diversité, à la loi, à l'importance de cette diversité dans la genèse et le développement de la France passée et actuelle, et c'est ce qu'ils font pour l'essentiel. Lorsqu'une situation l'exige (c'est ce qui s'est passé pour un enseignant/formateur au sein de l'AOCDTF), il lui appartient de solliciter les responsables, le Prévôt, le responsable régional de formation, le délégué régional, pour alerter sur des propos inacceptables et intolérables. C'est ce qui a conduit la CGT à demander à l'AOCDTF de mener une campagne d'information interne, sur et contre le racisme, et ce depuis plus d'un an, et sans effet à ce jour. Mais si la direction minimise ou est indifférente, nous savons que ce n'est pas le cas des enseignants/formateurs. Et nous ferons en sorte qu'ils soient soutenus en ce sens, qu'un travail national permette de traiter ce problème et d'y apporter des réponses adéquates. 

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    En PSE (prévention santé environnement), les "IRP" (instances représentatives du personnel) sont au programme, et notamment les syndicats. Leur présentation est schématique, squelettique. On mesure à quel point les rédacteurs de cette séquence, les rédacteurs autorisés et reconnus dans l'EN (et pas les enseignants/formateurs des CFA qui ne le sont nulle part) ont fait en sorte d'être factuels, et de se contenter du minimum..."patronal". Il est aussi question du Code du Travail, des Conventions Collectives. On connaît le discours patronal du MEDEF qui voudrait que le Code du Travail français soit "rigide" - traduisons : qui ne lui permet pas de faire tout ce qu'il voudrait. Mais les droits des employeurs sont multiples et importants, et il y a des blancs, des lacunes énormes dans ce Droit, ce qui s'explique par le fait que des majorités successives se sont fait l'exécuteur des volontés patronales qui réclamaient et réclament encore des "chocs de simplification" qui sont en fait des actes de destruction de droits salariés. Dans les faits, les employeurs peuvent licencier facilement les travailleurs, y compris les salariés "protégés" (cf. le cas du DS de la CGT au sein de l'AOCDTF !), mais les salariés ne peuvent pas "licencier" les employeurs, même si ceux-ci sont incompétents ou dangereux. Un certain patronat voudrait pouvoir tout, et tout ce qu'il veut, et quand il veut, et n'avoir aucun compte à rendre. C'était le sens de la "sécurité" que Mme Parisot réclamait, voulant à l'inverse précariser l'ensemble des salariés. Ce prolongement des conditions et des mentalités de l'esclavagisme à travers le salariat, les apprentis en font l'expérience et en parlent. Ils sont assez surpris, choqués, de devoir faire des heures supplémentaires qui ne leur sont pas payés. Ils découvrent très tôt ce que d'autres découvrent et subissent plus tard. Et de tout cela, il peut être question, il est question, dans les heures de formation de tous les enseignants/formateurs qui font leur métier en ayant le souci à la fois de "la vérité" et d'un certain approfondissement des faits, des problèmes, des notions. Enfin, si les professeurs de l'Education Nationale bénéficient de formes multiples de reconnaissance et de valorisation (dans le système général de l'Education, et pas nécessairement dans les établissement où ils travaillent, où nous savons que les conditions de leur travail se sont dégradées), les enseignants/formateurs des CFA n'en ont aucune, et notamment au sein des CFA où ils travaillent, où, que ce soit par la place qui leur est faite, par les salaires qui leur sont imposés, par les moyens auxquels ils ont droit et surtout n'ont pas droit, ils font l'expérience d'un mépris typiquement patronal, qui "consent" à leur présence, mais seulement consent, et ne les considère pas (si évidemment, vous êtes enseignant/formateur dans un CFA où les choses se passent différemment de ce qui est dit ici, nous nous en réjouissons pour vous, mais nous savons, par l'addition des témoignages, que c'est ce mépris qui est majoritaire). Or, pour enseigner en CFA, il fallait précédemment avoir un Bac +3, et maintenant un Bac+5, pour un taux horaire qui varie au plus bas à 15 euros de l'heure (FFP + PRAA) au plus "haut" à 30 euros, très loin du taux horaire de nos collègues de l'Education Nationale. Or s'il fallait avoir au moins Bac +3, être agrée par le rectorat du lieu de travail, et maintenant Bac+5, combien d'enseignants/formateurs ont un niveau supérieur, sans que cela soit pris en compte ? ! 

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    Et c'est pour cela que la CGT au sein de l'AOCDTF a engagé un dossier au fond auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux (puisque les négociations importantes devraient commencer cette année, mais n'ont pas pu être ouvertes et menées auparavant par le refus de la direction de l'AOCDTF), pour faire reconnaître les droits des enseignants/formateurs, tels qu'ils ressortent du Code du Travail, de la Convention Collective, et au-delà, de ce que les sources de financement, l'Etat, les Régions, peuvent et doivent exiger des CFA; et c'est pour cela que la CGT des CFA, le SNCA-CGT, a engagé, auprès du Ministère de l'Education Nationale, du Ministère du Travail, de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, des Régions, un travail pour la reconnaissance des qualifications professionnelles, de l'expérience et de la qualité du travail de formation. Et rien de tout cela ne serait possible, sans le travail des enseignants/formateurs, rigoureux, cohérent, adapté à l'Histoire et au Droit de la République, ambitieux pour les apprentis. 

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    D'ici mars 2013, nous inviterons les salariés et les collègues, camarades, de l'AOCDTF, à adapter "la semaine  de l'éducation contre le racisme" dans nos CFA.

    Ci-dessous, le Guide de l'apprenti, par les Jeunes CGT.

     

    Ci-dessous, des extraits de deux manuels pour enseignement/formation en CFA, un manuel d'Histoire-Géographie et un manuel de PSE.

     

     

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  • "Le pacte de responsabilité", la création d'emplois et le dialogue social

     

     

     

     

    Le Président de la République a donné une conférence dont les enjeux, les termes, les choix, sont connus. Il y a confirmé les propos tenus lors de ses voeux : autour d'une finalité énoncée comme fondamentale (la baisse du chômage, la création d'emplois, ce que la CGT défend depuis des années, sur la base de connaissances et de propositions rarement ou jamais écoutées), M. Hollande a proposé un "pacte de responsabilité" au monde des "entreprises" - ce qui revient à dire que sans ce pacte... Etant donné que les patronats, résumés dans le plus connu, le plus actif et le plus caricatural, le MEDEF, ont une propagande depuis des années sur "le coût du travail", afin d'occulter le coût majeur et principal du "Capital" (les rémunérations des profits), le Président a décidé de leur répondre favorablement, par l'objectif de la suppression des cotisations familiales. C'est un total de 35 milliards d'euros qui seraient ainsi retirées de ce que les organisations économiques paient. Mais, à la différence du CICE, pour lequel aucune condition n'a été fixé, le Président a indiqué qu'il doit y avoir : des créations d'emplois, du dialogue social, notamment pour favoriser les hausses de salaire, ce qu'il a également évoqué pour les PME/TPE sous la forme de la participation, de l'intéressement. Dans les 6 prochains mois, la CGT va participer aux négociations qui vont concerner ce projet. La CGT sera ferme sur le sujet : il n'est pas question de laisser faire encore une fois les entreprises, les dirigeants d'entreprise, utiliser cette manne pour "augmenter leurs marges". L'augmentation du CA et du bénéfice annuel doit être obtenu par le succès des activités des organisations économiques. Le patronat MEDEF promet des "embauches", mais quel crédit a t-il sur le sujet alors que ces choix ces dernières années sont allées aux facilités pour licencier, à tous les profits qu'il tire d'un chômage de masse où il exerce tous ses chantages contre les travailleurs ? ! Trop d'entreprises, comme de CFA, sont mal gérées : ce que les Scop réalisent obligatoirement, à savoir la protection d'un tiers du bénéfice annuel pour la trésorerie et l'épargne, trop d'entreprises ignorent ce principe de prudence, quand, pour certaines parmi les plus grandes, elles ne s'endettent pas pour financer... les dividendes des actionnaires ! La légéreté avec laquelle la comptabilité des entreprises et des associations est gérée conduit à des difficultés, injustes et scandaleuses, car ce sont toujours les mêmes qui payent ces difficultés : les précaires, les salariés les plus modestes. Quant au dialogue social, le Président semble vouloir qu'il progresse quantitativement (notamment dans les PME et TPE), et qualitativement. Ce qui se passe entre la direction nationale de l'AOCDTF et les organisations syndicales illustre parfaitement cette situation de trop d'entreprises et d'associations, et pour cela, il faut en effet faire progresser les principes et les objectifs de ce "dialogue social", comme par exemple par le fait de prévoir que chaque séance de négociation doit être impérativement entièrement transcrite et signée par les participants, sous la forme d'un PV. Mais il faudrait déjà que les obligations les plus importantes soient d'ores et déjà respectées, ce qui n'est pas le cas. Et c'est pour cela que depuis un an, la CGT demande une médiation au sein de l'AOCDTF, toujours pas mise en oeuvre.

  • Un référé au Conseil des Prud'hommes de Bordeaux pour 1300 euros de salaire et frais

     

     

     

    Le délégué syndical CGT a été obligé de saisir le Conseil des Prud'hommes en référé, en raison du non-paiement d'environ 1300 euros de salaire et frais, non payés par l'AOCDTF Aquitaine, pour 4 éléments différents (temps de travail, frais professionnels, prime de "fidélité"/ancienneté incomplètement payée en décembre, heures de délégation). C'est ce qui se passe chez "Les Compagnons du Devoir" quand une DRH pense et fait ce qu'elle veut avec le Droit du Travail. Le Conseil des Prud'hommes de Bordeaux examinera et décidera des demandes début février.

    Ce référé s'ajoute au dossier déposé devant le même Conseil, dossier de fond, qui concerne 11 éléments différents et pour lequel la représentation juridique de l'association a demandé un deuxième délai pour fournir ses conclusions.

  • La conférence de presse de rentrée de Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT

  • Les 24, 25 et 26 Janvier 2014, les Maisons/CFA AOCDTF sont ouverts au public, aux familles

     

     

     

     

    L'association AOCDTF forme des jeunes et des moins jeunes à 28 métiers différents dans 6 filières.

     

    • Filière des Métiers Métallurgie-Industrie : Carrossier, Chaudronnier, Mécanicien, Mécanicien-Outilleur, Électricien, Forgeron,
    • Filière des Métiers des Matériaux Souples : Cordonnier-bottier, Tapissier, Sellier, Maroquinier,
    • Filière des Métiers du Vivant : Jardinier-Paysagiste, Maréchal-ferrant, Vigneron, Tonnelier,
    • Filière des Métiers du Goût : Boulanger, Pâtissier,
    • Filière des Métiers du Bâtiment : Charpentier, Couvreur, Maçon, Tailleur de Pierre, Métallier, Plombier,
    • Filière des Métiers de l’Aménagement et de la finition des Bâtiments : Ébéniste, Menuisier, Plâtrier, Peintre, Solier-moquettiste, Carreleur.

    Pour l'un de ces métiers, les parcours sont : 

    - Parcours Apprentissage (pour les collégiens et les lycéens) ;
    - Parcours Prépa métier (pour les bacheliers généraux/technologiques et les étudiants désireux de se ré-orienter) ;
    - Parcours Prépa Tour de France (pour les bacheliers pro et plus, ayant déjà une première formation à un métier ou titulaires d’un CAP).

     

    Nous rappelons, comme nous l'avons fait précédemment, que nous invitons les jeunes et les familles, intéressés, par un projet d'un parcours de formation, à bien comprendre les informations et les éléments publiés sur notre blog. Les problèmes qui sont ici présentés et expliqués entre les salariés, notre organisation syndicale, et la direction nationale, les directions régionales, n'impactent pas la volonté et le professionnalisme des salariés qui, sur tous les sites, font leur travail avec conscience et passion. Néanmoins, pour les familles qui se déplaceront sur les sites dans une semaine, il n'est pas inutile d'avoir à l'esprit que les salariés qui travaillent dans cette association le font avec toutes les difficultés exprimées et expliquées sur ce blog (conditions de travail, salaires, pression(s) de la direction), qu'il y a une grande différence entre l'idéologie du "Compagnonnage" (parfois, trop souvent, un paravent pour de mauvaises manières dans les relations aux autres travailleurs, au Droit du Travail) et la réalité historique et économique du "Compagnonnage".

     

    Les Maisons/CFA concernés par cette ouverture sont : 

     

    05 - L'Argentière-la-Bessée : 24-25 janvier.

    06 - Cagnes-sur-Mer : 24-25 janvier.

    10 - Troyes : 24-25-26 janvier.

    12 - Rodez : 24-25-26 janvier.

    13 - Marseille : 24-25 janvier.

    14 - Sainte-Croix-Grand-Tonne : 24-25 janvier.

    16 - L'Isle d'Espagnac : 24-25-26 janvier.

    17 - La Rochelle : 24-25-26 janvier.

    21 - Dijon : 24-25 janvier.

    22 - Trégueux : 24-25-26 janvier.

    24 - Chancelade : 24-25 janvier.

    25 - Besançon : 24-25 janvier.

    29 - Brest : 24-25-26 janvier.

    30 - Nîmes : 24-25 janvier.

    31 - Toulouse : 24-25-26 janvier.

    31 - Colomiers : 24-25-26 janvier.

    33 - Bordeaux : 24-25-26 janvier.

    33 - Lamothe-Landerron : 24-25 janvier.

    34 - Baillargues : 24-25 janvier.

    35 - Rennes : 24-25-26 janvier.

    37 - Tours (centres Littré et Saint-Symphorien) : 24-25 janvier.

    42 - La Talaudière : 24-25-26 janvier.

    44 - Nantes : 24-25-26 janvier.

    45 - Cepoy : 24-25 janvier.

    49 - Angers (rue Copernic) : 24-25-26 janvier.

    50 - Cherbourg : 25 janvier.

    51 - Muizon : 24-25-26 janvier.

    51 - Reims : 24-25-26 janvier.

    54 - Nancy : 24-25-26 janvier.

    59 - Villeneuve d'Ascq : 24-25-26 janvier.

    64 - Gelos : 24-25-26 janvier.

    66 - Perpignan : 24-25 janvier.

    67 - Strasbourg : 24-25-26 janvier.

    69 - Lyon (rue Nérard) : 24-25-26 janvier.

    72 - Le Mans : 24-25-26 janvier.

    75 - Paris : 24-25-26 janvier.

    76 - Mont-Saint-Aignan : 24-25 janvier.

    76 - Le Havre : 25 janvier.

    78 - Epône : 24-25-26 janvier.

    81 - Albi : 24-25-26 janvier.

    86 - Poitiers : 24-25 janvier.

     

    89 - Auxerre : 24-25 janvier.

     

  • Les voeux de la CGT AOCDTF pour tous les salariés - passons des voeux aux volontés

     

     

     

    Tous les salariés le savent : la CGT n'est pas une organisation syndicale dans laquelle "la tradition des voeux" est importante, parce que la culture historique des problèmes, des luttes, des victoires des salariés nous fait distinguer nettement les "bonnes intentions", les "velléités", et les réelles volontés. L'année 2013 a été une année dans la continuité des années précédentes : au mieux une stagnation pour la majorité des salariés (mais pas pour les cadres supérieurs ou les dirigeants ou les actionnaires dont les revenus ont encore augmenté), ou une régression, avec un "cocktail" de la perte de revenus, par l'addition de : la stagnation des salaires, les impôts, les hausses de TVA depuis quelques jours, et une majorité politique qui face à de tels problèmes ne traite pas les sujets importants. Aussi, plutôt que de vous parler de "voeux", la CGT préfère vous parler de ses décisions et de ses volontés. Nous sommes déterminés à nous mobiliser, de toutes les manières possibles, pour, dans un rapport de force inévitable, peser face et contre un patronat de rapaces qui n'en ont jamais assez, de revenus, de rentes, d'avoirs, d'actifs, de biens, qui n'a pas besoin de retraites mais qui ose s'attaquer à nos revenus post-salariaux. "La crise" est largement une supercherie, une escroquerie. Il suffit de regarder autour de soi. Il y a ceux et celles qui subissent des difficultés qui s'accumulent, et les autres qui rient et plaisantent, parce qu'ils n'ont aucune difficulté. Le gouvernement, pour l'heure, n'est pas au soutien de celles et ceux qui forment la majorité et qui sont en difficulté. Il nous appartient, travailleurs, et organisations syndicales, de nous faire entendre, de trouver de nouvelles stratégies pour nous faire entendre et pour peser. C'est ce que la CGT de l'AOCDTF fera toute cette année.

  • Le SNCA-CGT apprécie la publication d'un mini-dossier sur l'apprentissage par "l'Humanité" mais constate ses lacunes et ses erreurs

     

     

     

    C'est à lire sur cette page. 

    Après la publication des commentaires du SNCA-CGT, la section CGT AOCDTF fera connaître connaître les siens.

  • "Apprentissage, la formule maligne"

     

     

     

    "Entre des heures de cours et une immersion durable dans l'entreprise, pourquoi choisir ? Les études en alternance permettent justement de conjuguer les deux, et cette formule n'est pas, comme on le croit souvent, réservée aux élèves en CAP ou en bac pro. Pendant trois ans, Benjamin Leroy a ainsi coupé sa semaine en deux : du lundi au mercredi matin, il officiait dans le groupe de construction ferroviaire Bombardier ; du mercredi après-midi au samedi, il rejoignait l'Ensiame, une école d'ingénieurs en cinq ans dépendant de l'université de Valenciennes (Nord). "C'est une formule géniale parce qu'après le bac j'avais très envie de rejoindre l'industrie, j'étais curieux du monde professionnel, mais sans vouloir renoncer à des études longues", témoigne celui qui est devenu aujourd'hui ingénieur... chez Bombardier.

    Formule géniale, oui, mais pas si simple à décrocher. La Conférence des Grandes Ecoles vante volontiers le taux élevé des établissements qui la proposent (75% des écoles d'ingénieurs et pas loin de 90% des écoles de management), mais les heureux élus sont sélectionnés au compte-gouttes et représentent en général moins de 10% d'une promotion. Au total, on recense 110.000 étudiants en apprentissage et 50 000 en contrat de professionnalisation dans l'enseignement supérieur, soit à peine 7% des inscrits. En outre, il faut être vigilant : certains établissements se targuent de proposer de l'alternance quand ils n'ont qu'une politique classique de stage en entreprise.

    Or, le principe de l'alternance, c'est que l'étudiant, embauché en CDD par l'entreprise, dispose d'un vrai statut de salarié en formation, avec les avantages qui en découlent : une rémunération, un véritable encadrement et, last but not least,la prise en charge du coût de la formation le temps du contrat, soit deux ans maximum pour le contrat de professionnalisation, et quatre ans pour le contrat d'apprentissage. En école de commerce, c'est loin d'être négligeable, vu le montant parfois astronomique des frais de scolarité.

    (...) 


    L'APPRENTISSAGE AU CFA par NOP59