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Direction Régionale - Page 15

  • Congés Payés en CDII, il faut tenir compte des congés payés de l'année passée



    Etant donné :

    "Selon l’article 223-11 du Code du Travail : "Pour la détermination de la rémunération totale, il est tenu compte de l'indemnité de congé de l'année précédente….". L’indemnité de congés payés doit être égale au 1/10ème de la rémunération totale perçue l’année précédente, c’est à dire que les 10 % des congés payés doivent inclure les congés payés et tous les autres éléments de la paye de l'année précédente."

    La section syndicale CGT a demandé à la direction AOCDTF de régulariser cette situation. Vous aurez plus de détails sur ce sujet à partir du moment où nous aurons reçu une réponse.

     

  • La section syndicale CGT a saisi le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage pour une médiation avec la direction AOCDTF





    Constatant que l'absence de tout dialogue social, réel, sérieux, constructif, perdure au sein de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France, la section s'est adressée à Monsieur le Ministre de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage pour demander une médiation, une table ronde, qui réunisse notre organisation syndicale, la direction et le ou leurs représentants. 

  • Investissements d'Avenir, 27 millions d'euros pour l'AOCDTF

    Selon les mots du secrétaire général de l'association des Compagnons du Devoir du Tour de France, dans le cadre des "Investissements d'Avenir", gérés actuellement par le Commissariat à l'Investissement, dirigé par M. Louis Gallois, il a été attribué-donné 27 millions d'euros à l'association. Et les dirigeants de celle-ci ont décidé d'en faire bénéficier 4 régions, Centre, Rhônes-Alpes, Languedoc Roussillon, Alsace.

    La CGT apprend donc ceci comme cela, par le hasard d'une conversation, heureusement suscitée par le secrétaire du CE, M. Duboy. A l'instar du reste, les délégués syndicaux n'ont été ni informés ni consultés.

    La CGT constate que les dirigeants de l'association sont bien heureux qu'une telle somme ait été octroyée à l'association, ce dont nous pouvons nous réjouir également, mais que l'absence de dialogue avec les représentants des salariés sur les possibilités d'investissement est, UNE FOIS DE PLUS, insupportable, inacceptable. Par conséquent, la CGT dénonce ces choix opérés sans consultation, et sans souci de répartition, la majorité des Régions, selon ces actuelles décisions, ne recevant rien. 

  • Dans "Compagnon du Devoir" de Novembre 2012, l'éloge du dialogue social à l'allemande par André Malicot - et au sein de l'AOCDTF ?

    Suite à un voyage en Allemagne d'un groupe représentant l'association "Les Compagnons du Devoir du Tour de France", André Malicot, directeur de la formation et de la recherche au sein de l'association, a rédigé pour le journal "Compagnon du Devoir" de ce mois une "postface". Dans cet article, son auteur écrit :  " (...) Ensuite, une relation sociale exigeante et permanente. (1) En France, nous avons une vision conflictuelle de la relation sociale, la logique de la confrontation domine. Nous allons au conflit, puis ouvrons les négociations (2). (...) En Allemagne, (...) il y a d'abord la recherche du consensus; ce n'est que lorsque celui-ci n'aboutit pas qu'il peut y avoir durcissement et conflit avec arrêt d'activité et manifestations sociales. L'intérêt général prime dans le dialogue social, il y a une culture forte du collectif. (3)"


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    Cette vision déséquilibrée (2), très critique envers ce qui se fait en France et très élogieuse envers ce qui se fait en Allemagne, part d'un mauvais pied : non, en France, nous n'allons pas au conflit, et après nous ouvrons... Salariés et organisations syndicales commencent toujours par solliciter une négociation. Hélas, une partie du patronat français (une partie) est caricaturale : toute demande, toute proposition, salariale et syndicale est, à ses yeux, injustifiée, intolérable. Il y a des entreprises, des associations, qui ont une culture de la négociation, même parfois difficile. Il est très curieux de lire un tel texte (1) de la part d'un cadre de l'AOCDTF alors que depuis un an la direction nationale comme les directions régionales, nient : dans un premier temps, la légitimité et la représentativité d'organisations syndicales; dans un deuxième temps, refusent précisément de négocier l'accord d'entreprise alors que celui qui est en vigueur, signé par une organisation syndicale qui n'existe plus dans l'association et qui, à fortiori, n'est plus représentative selon la loi de 2008, a été dénoncé par la CGT. Les deux organisations syndicales présentes dans l'association, CGT et CFTC, demandent à ce que ce dialogue social existe : condition sine qua non pour que l'intérêt général puisse primer. Quant à la "culture forte du collectif" (3), il ne faut pas oublier que cet "esprit allemand" a rendu possible la folie criminelle du nazisme, qui s'est appuyé sur une certaine docilité des citoyens. La CGT, elle, a toujours rendu hommage à celles et ceux qui, avant et pendant, au sein même de l'Allemagne, ont résisté face à ce régime, souvent au prix de leur vie. Même si nous entendons bien que M. Malicot a sans doute voulu signifier autre chose, il faut rappeler que la "culture du collectif" signifie souvent que celles et ceux qui sont "en dessous dans la hiérarchie", obéissent toujours sans poser de questions à celles et ceux qui sont "au dessus". Et ce n'est pas là l'Histoire d'un "dialogue social", mais du rapport classique entre des maîtres qui se font obéir de leurs esclaves. Grâce à cette "culture du dialogue social", les salaires de nos amis et camarades allemands sont, deux, trois fois plus importants que ceux qui sont pratiqués en France (à l'exception de ce qu'a rendu possible la Loi Hartz IV), et les droits peuvent être aussi plus importants. Et c'est aussi à cause de cette Histoire tragique de l'Allemagne que les droits syndicaux et le dialogue social ont été considérés avec plus de respect qu'en France, car pour les Allemands il s'agissait précisément de s'opposer à ce qui a caractérisé cette période dans ce domaine, l'esclavagisme des travailleurs au profit des entreprises, des grandes entreprises et de leurs dirigeants.

    Le site Rue89 vient de publier un article passionnant sur les illusions de ce "philogermanisme" : "Steffi, 65 ans, travailleuse précaire brisée par le modèle allemand".

    Cet extrait est édifiant :

    "

    « L’Allemagne qui résiste à la crise ? Un mythe»

    Arsène Schmitt, syndicaliste et président du CDTFM, affirme que la crise a engendré des situations dramatiques dans la région frontalière Moselle-Sarre :

    « Nous nous battons, nous dénonçons cette Europe du capital, cette machine de guerre contre les travailleurs. C’est un carnage social en ce moment, on est en train de détruire nos acquis, nos droits, nos retraites. »

    Et ces difficultés ne sont pas propres aux travailleurs français. Les Allemands aussi sont durement touchés, regrette Arsène Schmitt dans un rire désabusé :

    « L’Allemagne va bien ? Pas du tout ! Les médias relaient des informations qui ne tiennent pas debout. Cinq à six millions de personnes travaillent pour des mini-salaires de 400 euros. On parle de pauvreté dans la vieillesse, de retraités qui doivent chercher des jobs pour survivre, de travail précaire.

    L’Allemagne qui résiste à la crise ? C’est un mythe. En tout cas pour les travailleurs. »

    Outre-Rhin, on a fait face à la crise avec plus de réussite, certes. Mais les classes moyennes et les ouvriers ont assumé les conséquences d’une politique sévère. Près de 7 millions de personnes ont un salaire inférieur à 8,50 euros de l’heure. Et 20% des salariés des PME allemandes se débrouillent avec moins de 10,36 euros horaires.


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    Dans l'association, pour qu'il y ait un tel dialogue, outre celui que nous réclamons à l'égard de la direction nationale, il faudrait aussi qu'il existe entre les représentants syndicaux ET LES COMPAGNONS DU CONSEIL D ORIENTATION. OR LA AUSSI malgré les courriers et les demandes, il n'y a même pas eu une trace d'une réponse. Pour l'heure, les membres actifs de l'association vivent dans le grand écart entre leurs "valeurs" prétendues, leurs discours et les pratiques qui vont dans le sens inverse. 

     

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  • Une enquête de la section syndicale CGT de l'AOCDTF, pour les salariés, formateurs-professeurs, sur le CDII

    Le document est présenté ci-dessous en PDF, et fait ainsi foi de document original.

     

    Le document à télécharger et à remplir se trouve ci-dessous, au format Doc.

     

    NOVEMBRE2012ENQUETESALARIESCDII.doc

  • Pour les CFA : des revendications nationales, de la CGT

    Le SNCA-CGT, syndicat concerné par les Chambres des Métiers et les CFA, syndicat frère du     SNPEFP-CGT, a publié il y a quelques jours ses revendications nationales pour les CFA. Les voici. Jacques Loubet vient de faire connaître son avis sur ces revendications (cf la note antérieure, avec un entretien à propos de son livre)

  • NAO 2012, le PV de désaccord - pourquoi ?

     

     

     

    • Le premier point est le plus important : alors que les organisations syndicales CGT et CFTC sont légitimes et seules légitimes pour négocier un accord d'entreprise actualisée, la direction de l'AOCDTF continue de refuser cette négociation. Tout sera entrepris pour que cette négociation ait lieu.
    • La requalification des CDII en CDI est refusée, au motif que les CDII sont des CDI. Mais si les CDII étaient des CDI, ils ne seraient pas qualifiés comme tels ! Ils sont certes des CDI, mais des CDI différents, affaiblis, flexibles,  à l'excès. La CGT fera tout ce qu'elle peut et doit pour obtenir le retrait de ce "contrat atypique" qui est aussi discutable que la vacation dans le droit public.
    • concernant l'application du coefficient adapté pour les formateurs-professeurs, D1, D2, E1, E2, la direction a, dans un premier temps, indiqué que TOUS les formateurs-professeurs étaient recrutés en D, avant de reconnaître qu'il existe des formateurs-professeurs employés en E, en raison de leur expérience professionnelle. Désormais, la direction indique que la différenciation se fait principalement sur l'expérience professionnelle parce que le "diplôme est secondaire". En effet, étant donné qu'il n'y a pas 36 critères, le "diplôme est secondaire", mais cela ne signifie pas qu'il soit possible de ne pas en tenir compte ! Or, pour l'heure, mais ceci est lié au refus de la direction de négocier un accord d'entreprise, la direction s'en tient à ces généralités pour ne pas répondre sur la prise en compte de tous les critères et de leur application. Un seul point est intéressant, et "nouveau", puisque jamais formulé auparavant : au bout de 5 ans, un formateur-professeur peut demander à évoluer, mais seulement là encore dans sa tranche (passer de D1 à D2, de E1 à E2, mais pas de D2 à E1). Mais étant donné ce que dit la convention collective sur le sujet et la réalité des activités, la CGT demande et demandera à ce que tous les formateurs-professeurs commencent alors en E1.
    • Le plan d'augmentation des plus bas salaires sur les 5 prochaines années est refusée, d'autant qu'il n'est même pas étudié. C'est le problème avec ces NAO depuis deux ans : la direction ne procédure à aucune étude salariale et financière. Chaque demande est traitée en tant que thème, et reçoit une réponse au bon vouloir de la DRH
    • Nous avons demandé une indemnité de déplacement pour chaque salarié. Dans le cadre des frais professionnels, le kilomètre en voiture entraîne une indemnité de 0,28 euros. Par ailleurs, dans le cadre de la loi, 50% des frais d'abonnement à des transports en commun sont remboursés (train, tramway, métro).
    • La CGT et la CFTC ont demandé le maintien du volume horaire contractuel et en vigueur en 2010/2011. La DRH répond : oui et non, cela dépend des besoins et des possibilités des régions. Si vous avez perdu beaucoup et trop d'heures, à cause de la fermeture d'une ou plusieurs sections, nous invitons les formateurs-professeurs à réclamer des heures sous la forme de : projet, heures de soutien, de perfectionnement.
    • L'heure de réunion pédagogique est, selon la direction, payée, puisque la convention collective indiquerait qu'elle fait partie du PRAA. C'est une interprétation de la  convention collective. La direction affirme que les organisations syndicales auraient accepté ce point dans l'élaboration et la signature de la convention collective. Nous allons nous tourner vers nos organisations et vers les responsables paritaires de cette convention collective pour avoir une réponse sur ce sujet, et la section va demander à nos représentants d'intervenir pour que cette heure de travail soit rémunérée. Etant donné qu'il y a une réunion par stage, et qu'il y a au maximum 22 stages par an, l'effort financier du paiement de cette heure était "modeste". La direction avait l'occasion de "faire un effort". Mais depuis deux ans, les efforts sont pour les salariés, qui subissent une "modération salariale" depuis 10 ans au moins.
    • La DRH reconnaît (!) que la dite réunion pédagogique doit se faire sur un jour où les principaux formateurs-professeurs concernés sont présents sur le site de formation. Si cette réunion est fixée un jeudi, que vous ne travaillez pas pour l'AOCDTF ce jour-là, vous n'avez pas à venir exprès pour cette réunion, néanmoins qualifiée d'"obligatoire".
    • La CGT et la CFTC ont demandé à ce que soit crée un suivi généralisé des apprentis en difficulté. La DRH répond qu'il existe déjà des heures de soutien et de perfectionnement. Ce n'est pas ce qui a été proposé et demandé. Un suivi généralisé est assuré par un formateur-professeur pour suivre pendant l'année un apprenti en difficulté (personnelle, en français, etc).

     

     

  • Une rentrée très difficile au sein de l'AOCDTF

     

     

     

     

    Sur la base des informations partielles dont nous disposions (la section a reçu le prévisionnel de formations pour la rentrée 2012/2013, mais le DRH a refusé de nous communiquer le document sur les offres de formation pour la rentrée 2011/2012, rendant impossible toute comparaison), nous avons alerté depuis plusieurs mois les salariés et notamment les formateurs, les formatrices, sur les choix de la direction nationale et leurs conséquences. Le délégué syndical de la CFTC, présent sur Rennes, peut en attester, puisque le site de Rennes perd trois sections. L'association subit une étrange politique puisqu'en raison de facteurs multiples, ces choix de formation, les évolutions des jeunes, etc, les effectifs fléchissent. Pour soutenir au maximum ceux qui feront réellement le choix de devenir des "compagnons", une gestion des moyens est organisée, pour petit à petit fermer les formations, même historiques, du Compagnonnage. Comme le Compagnonnage fait partie de l'Histoire ouvrière, la CGT a toute légitimité pour dire que cette politique actuelle et à venir ne représente pas ce mouvement et cette Histoire, à l'instar des comportements de la direction qui ont conduit à leur attaque contre le délégué syndical CGT, à contre l'Inspection du Travail, etc. AU NOM DU COMPAGNONNAGE, DE SON HISTOIRE, de SES VALEURS, et de celles du monde ouvrier actuel, la CGT va agir tout au long de cette année pour que, "organisme de formation(s)", l'AOCDTF respecte enfin : les obligations de négociation et de discussion, les efforts des salariés, les besoins, régionaux et nationaux, de formations. Au-delà, les SNPEFP-CGT et SNCA-CGT vont proposer des évolutions sérieuses, décisives, pour changer le monde des CFA.

    Partout, nous appelons les salariés : à se rencontrer, en dehors des sites, à se parler, à se tourner vers les élus, les maires, les présidents des régions, à se fédérer, à rejoindre la section CGT

  • La Décision du Ministère du Travail à la demande de licenciement du Délégué Syndical CGT : refus !

     

     

     

     

    Le 30 août, le Directeur Général du Travail, M. Jean-Denis Combrexelle, a signé le document dans lequel le Ministère du Travail fait connaître la décision de M. Le Ministre du Travail, M. Michel Sapin, concernant la demande de la direction de l'AOCDTF, de pouvoir licencier votre délégué syndical et élu CE CGT, M. Grellety, formateur-professeur en Aquitaine. Le Ministre relève qu'une irrégularité de procédure, à la fois, annule la décision de l'Inspectrice du Travail, mais justifie un refus quant à cette autorisation de licenciement.

    Cette décision est donc différente dans son contenu et identique dans sa conclusion par rapport de l'Inspectrice du Travail, Mme Rambaud. Pour l'essentiel, la demande de la direction de l'AOCDTF est donc déboutée pour la seconde fois. La section syndicale et la CGT saluent cette décision mais étant donné ce qui vient de se passer avec les conclusions des NAO 2012, constatent que la direction de l'AOCDTF n'a toujours pas intégré le principe d'une négociation totale et confiante avec les représentants des salariés, syndicaux, les organisations syndicales présentes et représentatives dans l'association, la CGT et la CFTC. En effet, la 1ère demande de ces NAO (à savoir la négociation d'un accord d'entreprise pour lequel la CGT et la CFTC sont absolument légitimes alors que l'accord actuel a été signé en 1999 par un "représentant" de la CFDT), est refusée, mais la CGT fera tout ce qu'elle peut et ce qu'elle doit pour être entendu sur ce principe et ce fait : l'accord d'entreprise doit être élaborée et signée par des salariés et des représentants, et des organisations syndicales, réellement présents dans l'association, reconnus à la fois par l'Etat et par les résultats des élections professionnelles.

  • Un appel commun de la CGT & de la CFTC à la direction des Compagnons du Devoir

     

     

     

    Nos deux sections syndicales se sont entendues sur le texte d'un appel dont vous trouvez ci-après la copie. Nous vous invitons à le faire connaître et à le partager, à nous écrire à ce propos.



    aocdtf_120711_courrier_commun_cftc_cgt.pdf

  • NAO 2012, les demandes des sections CGT et CFTC

     

     

     

     

    Les deux sections syndicales ont présenté ensemble des demandes communes, pour lesquelles nous donnerons des explications dans les prochains jours, les premières réponses de la DRH, le contexte actuel.

    • Négociation d'un nouvel accord d'entreprise & d'un plan emplois/salaires pour les 10 prochaines années

    • Requalification de tous les CDII en CDI

    • Pour chaque contrat d'un formateur-professeur, d'une formatrice-professeure, la prise en compte du réel coefficient, en fonction du niveau de diplôme et de l'expérience professionnelle

    • Un plan d'augmentation des plus bas salaires sur les 5 prochaines années (1)

    • Une indemnité de déplacement pour chaque salarié

    • Un maintien du volume horaire annuel pour les formateur-professeurs, formatrices-professeures, à partir de son volume horaire 2010/2011, par des mesures adaptées

    • Une étude pour que le taux horaire des formateurs-professeurs soit adapté au cadre français général (comparaison avec les autres organismes de formation, avec l'Education Nationale) en revenant pour commencer à un niveau déjà mis en œuvre dans l'association

    • Le paiement de toute heure de travail effectuée, et à ce titre, le paiement de l'heure de réunion pédagogique, si le formateur peut être présent

    • La réalisation de cette réunion dans les jours de présence des formateurs au sein des CFA

    • La création d'un suivi généralisé pour les apprentis en difficulté avec une rémunération à fixer dans la négociation

    • L'offre et l'usage des Chèques Déjeuner dans l'association, avec des modalités à définir par la négociation.


      (1) Les "bas salaires" sont à la fois les agents techniques qui ont un taux horaire équivalent ou proche du SMIC, mais qui font 35 heures, et les formateurs-professeurs qui ont peu d'heures de cours (à cause de la matière ou par la suppression d'heures de formation).

  • Le SNPEFP-CGT et le SNCA-CGT nous soutiennent, et s'interrogent sur l'Olympiade des Métiers, avec M. Guisembert élu président

     

     

     

    Les deux syndicats de la CGT vous invitent à prendre connaissance d'un texte de soutien à l'attention de notre section syndicale, du délégué syndical de notre section, vous invitent à le faire connaître. Ils s'interrogent sur ce que les membres du conseil d'administration de l'organisation de l'Olympiade des Métiers savent, ou non, des pratiques de la direction de l'association. Est-il possible de diriger une telle organisation fédérative et en même temps laisser faire la direction de l'association, la DRH et M. Bellanger ? Les deux syndicats demandent aux Compagnons de ne pas laisser continuer les dérives de l'association dans l'antisyndicalisme et demandent à celle-ci d'abandonner son recours hiérarchique engagé contre le délégué syndical. Enfin, les moyens promis (et obligatoires) à la section syndicale CGT doivent être disponibles dans les prochains jours. C'est ce que les deux syndicats vont rappeler à l'Inspection du Travail de Paris.

  • La direction des Compagnons du Devoir n'a pas accepté la décision de l'Inspection du Travail et...

     

     

     

    La décision rendue par l'Inspection du Travail de Paris concernant la demande de licenciement engagée par la direction de l'AOCDTF contre le délégué syndical et élu CE, M. Grellety, est extrêmement claire, accompagnée de multiples arguments. Le premier de ceux-ci est que le Droit du Travail établit que l'audition du salarié protégé mis en cause par le Comité d'Entreprise est une obligation, un élément substantiel de la procédure. Or, ne pouvant être présent à la réunion ordinaire du CE prévue fin mars, la direction pouvait convoquer une réunion extraordinaire du CE le mardi 27 mars. Les membres du CE actuel qui ont accepté de voter et de soutenir cette demande de licenciement l'ont fait sans entendre notre délégué, alors qu'ils auraient pu refuser de voter pour exiger de l'entendre. Faut-il s'étonner qu'ils n'aient pas saisi ce droit ? Nous évoquerons dans les prochains jours les autres arguments. Le SNPEFP-CGT et le SNCA-CGT s'exprimeront sur cette procédure qui se prolonge, sur les comportements et les décisions de la direction nationale des Compagnons du Devoir AOCDTF, comme de certaines directions régionales.

  • AOCDTF : le prévisionnel d'offres de formation par région et site pour 2012/2013

     

     

    Dans le cadre des NAO, la CGT a demandé à recevoir un certain nombre de documents et d'informations (l'absence de transmission et de connaissance de ces documents et de ces informations ayant été une partie de l'affaire du licenciement du délégué syndical CGT, cf notes ci-dessous). Parmi ces documents et informations, il y a le Prévisionnel des offres de formation de l'AOCDTF pour la rentrée scolaire 2012/2013. La Direction a transmis ce document, et c'est à partir de celui-ci que nous vous faisons connaître ce que les directions, nationale et régionale, ont décidé, pour l'instant, de mettre en oeuvre. Il vous appartient de faire la comparaison avec les offres actuelles. Les formations Prépa-métier sont notées PM.

    1. ALSACE : pour le site de Strasbourg, 10 sections sont prévues (4 1 an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro).
    2. AQUITAINE : Perigueux, 5 sections (2 1 an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro); Pau : 2 sections (2 1an PM); Lamothe-Landerron, 4 sections (3 1an PM, 1 CAP); Bordeaux, 6 sections (2 1an PM, 2 CAP, 2 Bac Pro)
    3. BOURGOGNE : Dijon, 6 sections (1 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro); Auxerre : 3 sections (2 1 an PM, 1 CAP).
    4. BRETAGNE : Brest, 2 sections (1 1 an PM, 1 CAP); Rennes : 8 sections (4 1 an PM; 3 CAP, 1 Bac Pro)
    5. CENTRE : Cepoy, 1 section (1 1an PM); Tours 1, 2 sections (1 1an PM, 1 Bac Pro); Tours 2 : 9 sections (7 CAP, 2 Bac Pro)
    6. CHAMPAGNE-ARDENNE : Troyes, 2 sections (1 1an PM, 1 Bac Pro); Reims : 2 sections (1 1 an PM, 1 Bac Pro), 6 sections (5 CAP, 1 Bac Pro)
    7. FRANCHE-COMTE : Besançon, 4 sections (2 1an PM, 2 CAP)
    8. HAUTE-NORMANDIE : Rouen, 6 sections (3 1 an PM, 3 CAP)
    9. ILE-DE-FRANCE : Paris, 8 sections (3 1 an PM, 3 CAP, 2 Bac Pro), Epône, 8 sections (2 1an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro)
    10. LANGUEDOC-ROUSSILLON : Baillargues, 2 sections (1 CAP, 1 Bac Pro); Nîmes, 7 sections (2 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro)
    11. LORRAINE : Nancy, 6 sections (3 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro)
    12. MIDI-PYRENEES : Toulouse, 5 sections (3 1an PM, 2 CAP); Colomiers, 8 sections (3 1 an PM, 2 CAP, 3 Bac Pro); Albi, 4 sections (1 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro)
    13. NORD-PAS-DE-CALAIS : Villeneuve d'Ascq, 10 sections (5 1an PM, 4 CAP, 1 Bac Pro)
    14. PAYS DE LA LOIRE : Le Mans, 1 section (1 1an PM); Saumur, 1 section (1 CAP); Nantes, 4 sections (1 1an PM, 3 CAP); Angers 2, 9 sections (3 1an PM, 3 CAP, 3 Bac Pro)
    15. POITOU-CHARENTES : La Rochelle, 5 sections (2 1an PM, 2 CAP, 1 Bac Pro); Angoulême, 2 sections (1 1an PM, 1 CAP); Poitiers, 2 sections (2 CAP)
    16. PACA : Marseille, 9 sections (3 1an PM, 5 CAP, 1 Bac Pro); L'Argentière : 4 sections (3 1an PM, 1 CAP); Cagnes sur Mer, 1 section (1 1an PM)
    17. Rhône-Alpes : Saint-Etienne, 8 sections (4 1an PM, 3 CAP, 1 Bac Pro); Pont de Veyle, 1 section (1 1an PM); Lyon-Sidoine, 7 sections (6 CAP, 1 Bac Pro); Lyon-Nérard, 1 section (1 CAP)

    Dans les prochains jours, la CGT s'exprimera sur ces évolutions, les conséquences (heures de travail, salaires) comme son principe (l'abandon progressif du CAP).

  • La décision de l'Inspection du Travail

     

     

     

     

    Nous vous l'avons annoncé : l'Inspection du Travail de Paris a refusé la demande de licenciement présentée par la Direction de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France contre notre délégué syndical et élu CE, M. Grellety. Ce refus s'explique par plusieurs éléments :

    - pour commencer, l'audition de M. Grellety par le Comité d'Entreprise était possible, à une autre date que celle établie et maintenue. En effet, dans le Droit du Travail, cette audition est considérée comme un élément substantiel de cette réunion du Comité d'Entreprise qui devait examiner cette demande. Les élus du CE devaient pouvoir entendre    M. Grellety. Ce n'est pas ce qui s'est passé. La réunion s'est faite sans lui, parce qu'il lui était matériellement impossible d'être présent ce jour-là, ce que la direction savait, par sa connaissance de l'emploi du temps de M. Grellety et par le fait qu'il en a informé cette direction dès qu'il a reçu la convocation pour cette réunion. Imagine t-on que dans une telle procédure par laquelle une personne est mise en cause, elle ne soit pas entendue alors qu'elle pourrait l'être, et celles et ceux qui doivent rendre un jugement se basent seulement sur les termes de "l'accusation" ? Car M. Grellety était bien "accusé" de - propos fallacieux, diffamatoires et mensongers

    - l'Inspection du Travail a également répondu à cette mise en cause, en niant qu'il y ait des propos ainsi qualifiables. Ces propos n'étaient pas oraux, mais écrits, donc leur teneur est connue et elle est indubitable. Par l'analyse de ses propos (qui concernent le plan de réorganisation de l'association et ses conséquences sur l'emploi, la tenue des conseils de perfectionnement), et par la connaissance des actions et propos de la direction, l'Inspection a donc conclu que les propos n'étaient pas ainsi qualifiables, et qu'on ne pouvait pas exclure "tout lien entre les mandats détenus par M. Grellety et la mesure de licenciement envisagée à son encontre."

    Les responsables et les membres de la CGT ont été choqués qu'une mesure aussi grave soit décidée et mise en oeuvre contre un salarié pour lequel aucune faute professionnelle n'était invoquée, mesure qui pouvait porter atteinte gravement à sa sécurité économique, et donc à celle de sa famille, alors qu'il s'agit d'un droit fondamental de chacun. Les principes et les actions de la CGT et de la section syndicale CGT au sein de l'AOCDTF ne peuvent et ne veulent nuire à l'AOCDTF puisqu'il s'agit au contraire, par ces principes et ces actions, de favoriser tous les progrès possibles, en matière de relations entre les salariés, de conditions de travail, de salaires, mais aussi les évolutions à venir de l'association. C'est pourquoi la CGT appelle et appellera la direction de l'association à revenir définitivement et durablement à une attitude et un dialogue raisonnables avec les représentants syndicaux, à accepter de négocier (par exemple l'accord d'entreprise) puisque, outre le fait que le droit l'exige, le refus de la direction de négocier cet accord semble reposer sur une peur, au motif que cet accord permettrait d'améliorer les droits et les salaires de tous les salariés de l'association. Cette peur est incompréhensible, car les représentants syndicaux ne sont pas des extrémistes ni des irresponsables. Ils savent que ce qui est envisageable l'est dans certaines limites. Les représentants syndicaux défendent le principe et la valeur du dialogue, qui n'est pas un échange de mots, superficiel et bref, qui n'est pas une communication à sens unique, mais qui permet en prenant le temps d'aller au fond des choses pour mieux établir le possible, le vrai et le bon.