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Problèmes nationaux - Page 7

  • La décision d'augmenter le prix du repas pèse t-elle sur les recrutements ?

     

     

     

     

    Les formations d'apprentissage sont réputées "gratuites". Mais si des frais d'inscription sont prohibés, de nombreux frais sont facturés. Nous en avons parlé : l'AOCDTF a fait augmenter considérablement le prix du repas pour les apprentis, avec une hausse de 20%. Et il s'agit d'un coût parmi d'autres. Des échos que nous recevons de certaines régions indiquent des difficultés de recrutement, de placement, et surtout des départs. La direction n'a rien entendu de ce que nous leur disons (sur ce sujet, comme sur 99% des autres sujets). Nous pouvons espérer que ce problème des coûts de formation pour les apprentis sera sérieusement pris en compte et traité par la réunion nationale du 19 septembre prochain.

  • Combien gagne un enseignant/formateur en enseignement général chez les Compagnons du Devoir ?

     

     

     

    Les enseignants/formateurs en enseignement général chez les Compagnons du Devoir subissent :

    - le CDII : contrat à durée indéterminée intermittent, inadapté à leur situation d'emploi

    - la référence à la convention collective nationale des organismes de formation, la plus mauvaise de toutes

    - le paiement mensuel des congés payés : 10/100 chaque mois (sans prendre en compte le congé payé sur congé payé, problème soumis au Conseil des Prud'hommes de Bordeaux), ET DONC PAS DE SALAIRE EN AOUT. Si le ou la salarié(e) effectue des heures fin août, il ou elle peut alors percevoir une centaine d'euros pour ses heures de travail

    - un coefficient bloqué en D (ce constat a conduit à une demande de requalification du contrat initial dans son coefficient, dans le dossier Prud'hommes de Bordeaux)

    - un taux horaire très bas, à partir de 11,33 euros brut (auquel il faut ajouter la part PRAA, soit ces 11,33 X 30 divisé par 70).

    Leur salaire mensuel est donc totalement fixé par le nombre d'heures qu'ils réalisent. Dans les petits CFA, ce salaire peut varier entre 100 et 300 euros, et dans les CFA plus importants, il va varier entre 300 et 800 euros par mois ! Quelques enseignants/formateurs ont un salaire supérieur, parce qu'ils font plus d'heure : ils sont rares !

    Les enseignants/formateurs en enseignement général chez les Compagnons du Devoir sont les salariés les plus nombreux, mais ils sont les plus mal payés ! Aucune association de formation en France (l'AFPA, les MFR) ne traite ses enseignants/formateurs de cette manière.

     

  • Apprentissage, apprentis, les aides des Conseils Régionaux

     

     

     

    Etre apprenti, c'est, actuellement, un honorable choix, mais, pour les jeunes dont les familles sont modestes, les coûts de formation à l'apprentissage peuvent être rédhibitoires. Des familles, des apprentis, ne savent pas que les Conseils Régionaux les aident - aides qui sont, pour certaines et certains (les Conseils), versées via les Organismes Gestionnaires, ou directement par le Conseil Régional. Ces aides concernent une participation des finances publiques pour le paiement de l'hébergement, de la restauration, des déplacements, les apprentis dont les revenus sont très faibles, l'équipement.

    Voici les pages qui présentent ces aides, pour l'ensemble des Conseils Régionaux.

    - Alsace (pour les apprentis - pour les CFA)

    - Aquitaine : http://apprentissage.aquitaine.fr/ - et http://les-aides.aquitaine.fr/article730.html

    - Auvergne

    - Basse Normandie : http://cartatoo.region-basse-normandie.fr/index.php/education-formation/too-apprentissage - http://aides.region-basse-normandie.fr/index.php/5-formation-tout-au-long-de-la-vie-developpement-economique-recherche-et-innovation-tourisme/21-aides-aux-apprentis/19-boite-a-outils-equipement-de-protection-individuelle-tenue-professionnelle - http://aides.region-basse-normandie.fr/index.php/5-formation-tout-au-long-de-la-vie-developpement-economique-recherche-et-innovation-tourisme/21-aides-aux-apprentis/20-fonds-social-apprentis-fsa

    - Bourgogne : http://www.region-bourgogne.fr/Apprentissage,6#dispositifs

    - Bretagne : http://www.bretagne.fr/internet/jcms/c_15458/lapprentissage-un-choix-gagnant

    - Centre : http://www.regioncentre.fr/accueil/ma-region-et-moi/une-chance-pour-tous/education-formation/lapprentissage.html

    - Champagne-Ardennes : https://www.champagne-ardenne-guide-des-aides.fr/lesaides/Pages/DLA-Aide-aux-apprentis.aspx

    - Corse : http://www.corse.fr/Apprentissage_a494.html

    - Franche-Comté : http://www.franche-comte.fr/aides-et-services/stages-et-etudes-a-letranger/vous-etes-apprenti.html

    - Guadeloupe : http://www.cr-guadeloupe.fr/emploi/?ARB_N_ID=705&ARB_N_S=707&ART_N_ID=1339#ENCRE1339

    - Haute-Normandie : http://www.hautenormandie.fr/LES-ACTIONS/Education-Formation/Apprentissage

    - Ile de France : http://www.iledefrance.fr/competence/apprentissage

    - Languedoc-Roussillon : http://www.laregion.fr/96-l-apprentissage.htm

    - Limousin : http://www.region-limousin.fr/Apprentissage

    - Lorraine : http://www.lorraine.eu/cms/conseil-regional/jeunesse/apprentissage

    - Martinique : http://www.region-martinique.mq/les-politiques-publiques/politiques-publiques-et-aides-regionales/education/

    - Midi-Pyrénées : http://www.midipyrenees.fr/L-apprentissage,8208

    - Nord-Pas de Calais : http://www.nordpasdecalais.fr/jcms/c_5152/apprentissage

    - Pays de la Loire : http://www.paysdelaloire.fr/?id=445

    - Picardie : http://www.picardie.fr/spip.php?page=aide&id_dispositif=124

    - Poitou-Charentes : http://www.poitou-charentes.fr/education-formation/apprentissage.html

    - PACA : http://www.regionpaca.fr/se-former/formation/apprentissage/une-priorite-regionale/aides-aux-employeurs-dapprentis.html

    - La Réunion : http://www.regionreunion.com/fr/spip/Guide-apprentissage-2013.html

    - Rhone-Alpes : http://www.rhonealpes.fr/132-apprentissage-emploi-formation.htm

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  • Agricol Perdiguier : "Plus de salaires, plus de consommation de la part du plus grand nombre, et partant, plus d'échange, plus de commerce"

     

     

     

    "Plus de salaires, plus de consommation de la part du plus grand nombre, et partant, plus d'échange, plus de commerce. Si l'ouvrier reçoit un salaire équitable, s'il touche un argent qu'il a gagné à la sueur de son front, cet argent, il ne le cache pas dans la terre, il le dépense il se nourrit alors un peu mieux, il se vêt, il se meuble, il se procure des livres, il envoie ses enfants à l'école, il leur donne les soins qu'ils méritent. L'argent gagné et dépensé par les ouvriers fait travailler les aubergistes, les tailleurs, les cordonniers les chapeliers, les fabricants de meubles, les marchands de toiles et d'étoffés, les instituteurs, les imprimeurs, les libraires, les boutiquiers de toutes sortes. Ceux-ci se font encore travailler les uns les autres, font travailler d'autres travailleurs. 'l'outes les industries, toutes les sciences, tous les arts en profitent, et je n'excepte ni les théâtres ni les autres lieux de divertissement. Comme chacun mange et boit, le cultivateur vend ses denrées pour se procurer ensuite les produits des villes qui consomment les siens. Chacun paye alors son loyer ou son fermage, l'Etat perçoit les impôts directs et indirects, riches et pauvres s'en trouvent bien, et la vie circule dans la société."

  • L'obligation, pour l'employeur, de formation des salariés

     

     

     

    Droit aux dommages et intérêts

    L’employeur est tenu d’exécuter de bonne foi le contrat de travail. Il a le devoir d’assurer l’adaptation des salariés à l’évolution de leur poste de travail, d’une part, et le maintien de la capacité du salarié à occuper un emploi, d’autre part. La violation de cette obligation par l’employeur entraîne pour les intéressés un préjudice qu’il appartient au juge d’évaluer. Ainsi, récemment, une secrétaire qui n’a bénéficié d’aucun stage de formation sur ses sept années de présence dans l’entreprise s’est vu octroyer 6 000 euros de dommages et intérêts pour absence de formation continue (Cass. soc. 7 mai 2014

    ).

    Il a été également jugé que le fait pour quatre travailleurs maliens, présents dans l’entreprise depuis respectivement 22, 25, 27 et 33 années, de n’avoir bénéficié d’aucune formation professionnelle continue pendant toute la durée de leur emploi dans l’entreprise, établit un manquement de l’employeur à son obligation de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, entraînant pour les intéressés un préjudice ouvrant droit à réparation (Cass. soc. 2 mars 2010, n° 09-40914, Soumaré c/Sté La Tour Lafayette)

     

    Selon l’article L. 6321-1 du Code du travail, « l’employeur assure l’adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations. Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, ainsi qu’à la lutte contre l’illettrisme ».

     

     

    La loi impose à l’employeur une obligation générale d’adaptation des salariés à leur poste de travail. Il doit également garantir l’actualisation de leurs compétences pendant toute la durée de l’exécution de leur contrat de travail. L’employeur doit remplir cette obligation dans le cadre du plan de formation de l’entreprise. Les représentants du personnel et les syndicats devront être attentifs au contrôle de la réalité et du sérieux des formations proposées par l’employeur aux salariés pendant l’exécution de leur contrat.
    C’est à l’employeur qu’il incombe de veiller à l’employabilité de ses salariés, comme le précise un arrêt du 18 juin 2014

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    Les faits


    Cinq salariés avaient entre deux et douze ans d’ancienneté dans l’entreprise lorsque celle-ci cède son activité de nettoyage et de préparation de véhicules automobiles, avant d’être dissoute. Chacun d’eux réclame 5 000 euros au liquidateur au titre de dommages et intérêts pour violation de l’obligation de formation résultant de l’article L. ­6321-1 du Code du travail. Ils reprochent à leur employeur de ne pas les avoir formés pendant leur période d’emploi.
    Pour débouter les salariés de leur demande, les juges du fond estiment que leur poste de travail n’avait connu depuis leur embauche aucune évolution particulière qui aurait nécessité une formation d’adaptation. En conséquence, aucun manquement n’a été commis par l’employeur.

    La Cour de cassation casse cette décision

     et donne raison aux salariés. Elle reproche à la Cour d’appel d’Orléans de n’avoir pas recherché si, au regard de la durée d’emploi de chacun des salariés, l’employeur avait rempli son obligation de veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi. Les parties sont renvoyées devant la cour d’appel de Poitiers pour réaliser cette vérification. Mais celle-ci estime que, puisque les salariés n’ont eux-mêmes jamais émis aucune demande de formation en cours d’exécution du contrat, notamment une demande de validation des acquis de l’expérience, la preuve que l’employeur aurait manqué à son obligation de formation n’est pas rapportée.
    Les intéressés forment un second pourvoi devant la Cour de cassation.


    La décision


    La Cour de cassation désavoue les juges de la cour d’appel de Poitiers en affirmant que l’obligation de veiller au maintien de la capacité des salariés à occuper un emploi relève de l’initiative de l’employeur. Elle renvoie les parties devant la cour d’appel de Bordeaux afin qu’elle contrôle si, au regard des durées d’emploi respectives des salariés, l’employeur peut ou non être considéré comme ayant satisfait à ses obligations et, en cas de réponse négative, fixer le montant des dommages et intérêts. L’intérêt de cet arrêt est de confirmer que, même si le salarié ne demande rien au cours de sa carrière, l’employeur ne peut s’exonérer de sa responsabilité en faisant valoir que le poste occupé par l’intéressé n’a pas évolué depuis son embauche. L’obligation de formation s’impose même dans ce cas. Rappelons que la Cour de cassation avait déjà rejeté, en 2013

    , l’argument d’un employeur selon lequel il appartenait au salarié de demander, en cours d’exécution de son contrat, à bénéficier d’un congé individuel de formation ou du droit individuel à la formation. 

     

  • Croissance "nulle" : augmenter les moyens/revenus de la population qui dépense en France la plus grande partie de ceux-ci, des solutions

     

     

     

     

    Ce jour, une presse et des médias, "unanimes", puisqu'ils répètent tous les mêmes "évidences", nous serinent sur un constat macro-économique : la croissance économique attendue n'est pas au rendez-vous. La même presse et les mêmes médias qui nous bombardent chaque jour, chaque semaine, chaque mois, avec leurs solutions, les mêmes, dont tout ou partie de celles-ci est déjà à l'oeuvre, avec les résulats que nous connaissons, vont donc d'ici septembre continuer cette propagande en faveur des croyances et mensonges "libéraux" : diminuons encore le périmètre de l'Etat et des collectivités publiques, privatisons à tour de bras, baissons les salaires, etc. Une partie de l'Europe connaît cette médecine assassine - et des centaines de milliers, ou des millions, de citoyens, en meurent, rapidement ou non. Mais, pendant ce temps, les plus fortunés, des cadres supérieurs aux actionnaires, ne connaissent pas "la crise". La "crise", répétons-le, ce n'est ni partout ni pour tout le monde, mais uniquement pour celles et ceux qui subissent son instrumentalisation, idéologique, économique. Evidemment, l'économie générale en subit les effets. Les dépenses, même "dynamiques", sont faibles, au regard de ce qu'elles pourraient et devraient être. Et les conséquences pour l'Etat fiscaliste en sont multiples. Il faut donc trouver des moyens pour que la majorité civique puisse, dans les prochaines semaines, voir ses moyens augmenter, afin qu'une partie substantielle, soit dépensée, et contribue au redressement économique. Comment faire ? Il ne faut pas généraliser : ne pas imposer aux entreprises qui ne le peuvent pas, qui sont moribondes, des mesures, qu'elles ne pourront pas supporter - et inversement ! Il faut, en effet, que celles et ceux dont la trésorerie générale est excellente, dont les bénéfices 2013 ont été conséquents, en hausse, dont les dividendes ont été massifs au profit des actionnaires, qu'une part de ces moyens financiers soit utilisée pour des augmentations, pour des embauches - et ce, obligatoirement ! Parce que les entreprises, en France, sont sous la coupe du MEDEF, et que ce "syndicat patronal" n'a qu'une politique : tout pour nous, et le pire pour tous. Or les membres de ce syndicat patronal ne sont qu'une toute petite minorité. Le pays ne peut pas subir le terrorisme économique de cette minorité. Un impôt exceptionnel sur les plus grandes fortunes devrait pouvoir servir à financer un plan national de développement des infrastructures, une prime exceptionnelle en fin d'année pour les plus modestes et précaires. Certaines règles des SCOP devraient être étendues aux entreprises privées, de statut SARL, SA - comme la règle du 1/3 des profits partagés entre les salariés. Et puisque le privé est aux mains de propriétaires qui parient sur l'échec de ce gouvernement dont les rares mesures sociales et économiques ne leur conviennent pas, il faut que l'Etat joue son rôle dans la relance économique, par un plan de développement, qui passe par des embauches et non par des suppressions d'emplois. Il ne faut pas attendre que, dans l'UE où là également, les libéraux et ultra-libéraux paralysent les possibilités à grande échelle de relance, la solution vienne, puisqu'elle ne viendra pas, à cause de ses amis du MEDEF. Au niveau de l'AOCDTF, c'est ce que la CGT défend, avec des mesures qui seront détaillées à la rentrée, pour la négociation sur l'accord d'entreprise.

  • CHSCT AOCDTF : saisine du Tribunal d'Instance 75004 pour annulation d'un processus électoral

     

     

     

    Notre délégué syndical CGT a écrit par mail à Monsieur le Premier Conseiller, M. Bertrand Nauleau, à Monsieur Yves Denier, secrétaire de l'actuel CHSCT (et délégué syndical CFTC), à M. Duboy, actuel secrétaire du CE et représentant syndical de la CFDT, à M. Stéphane Denier, représentant syndical de la CGC, pour leur faire connaître cette saisine du tribunal d'instance 75004, pour une requête en annulation du processus électoral CHSCT mis en oeuvre au sein de l'association en juillet 2014. Les pièces leur sont adressées également. Nous nous exprimerons prochainement sur cette démarche.

  • L'Economie Sociale et Solidaire : une loi (incomplète et à risques) pour son développement

    Concernant cette loi : http://www.associations.gouv.fr/10688-loi-relative-a-l-economie-sociale.html 

    et également : http://www.associations.gouv.fr/10687-loi-relative-a-l-economie-sociale.html

     

  • Une rencontre avec le premier conseiller, Bertrand Nauleau - la lettre qui lui a été remise

  • Accord d'entreprise AOCDTF : une négociation de septembre à décembre 2014

     

     

     

    Lors de la réunion du 10 juillet au siège de l'association, un calendrier pour des réunions de négociation a été établi, entre début septembre et début décembre, avec une réunion mensuelle. La liste des sujets à négocier a été établie, par discussion avec les organisations syndicales. La réunion s'est terminée par une 1ère discussion informelle sur la prime de fidélité. La CGT a fait connaître sa proposition, novatrice, argumentée, justifiée. La CGC a fait connaître son opposition à cette proposition, sans que nous connaissions ce qu'elle pourrait proposer (rappelons que les salariés cadres sont ceux qui bénéficient le plus du système actuel, mais ils sont un peu moins de 80 sur 1352 salariés). Pour l'heure, la CFDT et la CFTC n'ont pas fait connaître leurs intentions.

    Nous publierons des notes sur cette négociation et nos propositions. Pour cette 1ère réunion, nous avons compris que la direction avait déjà eu des discussions avec les représentants de la CFDT et de la CGC. Nous rappelons les représentants de ces organisations syndicales que le fait d'être une organisation syndicale représentative signifie que chacun représente plus que soi : les électeurs et électrices, les autres salariés, et l'organisation syndicale en générale, et que, pour cela, le droit l'établit, une organisation syndicale doit être indépendante de la direction.

  • NAO 2014 : pas de négociation cette année, ce qui est interdit par la loi

     

     

     

    Jeudi 10 juillet, notre délégation CGT a été reçue au siège de l'association, aux côtés des représentants des autres organisations syndicales. M. Gillet, DRH, a indiqué que, pour cette année 2014, il n'y avait pas de négociation NAO, parce qu'il n'a rien à négocier, proposer, et qu'il existe une autre négociation, sur l'accord d'entreprise. La délégation CGT a immédiatement exprimé son désaccord sur cette confusion entre deux types de négociation différente, et sur le fait que la direction prétend ne pas avoir l'obligation de négocier, ce qui est faux, puisque son seul droit est de ne pas avoir l'obligation de conclure positivement la négociation. Si la direction AOCDTF devait maintenir cette décision, le SNCA-CGT a décidé de saisir le TGI de Paris, conformément au droit. Les autres organisations syndicales ont accepté cette décision de la direction.

  • Le délégué régional et compagnon Antoine Kretz, de Strasbourg, engagé dans des difficultés en raison de choix problématiques

     

     

     

     

    Depuis que la section CGT existe et qu'elle s'adresse à la direction nationale, aux directions régionales lorsque cela est nécessaire, nous entendons souvent le discours suivant : on fait au mieux et vous passez votre temps à nous critiquer. "On fait au mieux" : il ne suffit pas de le dire, il ne suffit pas de le croire, il faut le faire, et des erreurs ou pire, des fautes, peuvent être commises. Or si des erreurs, de stratégie, de gestion, sont commises, qui en pâtit le plus ? Les salariés, et notamment, comme toujours, les salariés les plus modestes. Donc, étant donné ce que nous savons, ce que nous constatons, nous sommes obligés de nous adresser à la direction pour tel ou tel problème parce que si jamais c'était vrai, "on fait au mieux", ce serait souvent alors dramatique. Quant au fait que nous "passions notre temps" à "critiquer la direction", il va de soi que si nous avons des raisons impérieuses de le faire, nous, nous le faisons - il est vrai que d'autres nous disent, en aparté, qu'ils pensent comme nous, mais ils ne le disent pas publiquement, ne demandent rien publiquement, et nous le faisons parce qu'il en va et de l'intérêt des salariés (de la majorité !) et de l'intérêt de l'association. C'est ce qui se passe depuis 4 mois à l'attention de M. Antoine Kretz, délégué régional Alsace-Lorraine.

     

    Sur le site de Jarville, une salariée de retour de congé parental devait retrouver et un emploi du temps équivalent à celui qu'elle réalisait avant son départ en congé ET un salaire également équivalent. Pour l'heure, malgré un courrier de l'Inspection du Travail qui a confirmé le bien-fondé de ses demandes, M. Kretz ne répond pas à cette obligation et à ces courriers. Aussi, le Conseil des Prud'hommes de Nancy va être saisi.

     

    A Strasbourg, une salariée a été contrainte d'être en arrêt de travail prolongé. Il existe un problème particulier avec un cadre du site de Strasbourg. Il est de la responsabilité de M. Kretz de permettre de favoriser une sortie positive pour tous, mais il a préféré soutenir le cadre, son bras droit, au lieu d'adopter les nécessaires neutralité et prudence requises dans une telle situation. Et voilà comment des "dirigeants si bien intentionnés" se trouvent être destinataires de nos courriers, de nos demandes, et bientôt, des manifestations locales de la CGT. 

  • Des notes à venir ce week-end

     

     

     

    Pour certains, les vacances commencent. Mais pour nous salariés de l'AOCDTF, le travail va durer jusqu'à la fin du mois. Pour les responsables syndicaux, les élus du comité d'entreprise, les nouveaux élus, il y a trois rendez-vous important : jeudi 10 juillet, au siège social à Paris, le début des NAO AOCDTF 2014, et, dans la foulée, le début de la négociation sur l'accord d'entreprise. Et, d'ici la fin du mois, la première réunion du CE, avec les nouveaux élus. La section CGT va vous faire connaître d'ici là et après, ses objectifs. 

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • Non réception du matériel électoral 1er et/ou 2ème tour, ou matériel incomplet, écrivez-nous

     

     

     

     

     

    Des salariés de l'AOCDTF nous indiquent qu'ils n'auraient pas reçu le matériel électoral pour ces élections professionnelles AOCDTF, pour le 1er tour et/ou pour le 2ème tour. Si vous êtes dans ce cas, nous vous remercions de nous écrire à snpefpcgtcfa arobase gmail point com puisque notre organisation syndicale a ouvert un dossier sur ce sujet, étant donné que nous considérons que ces courriers non réceptionnés, puisque non envoyés, mettent en cause la sincérité de ce scrutin.