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Conseil de Perfectionnement - Page 2

  • Selon le DRH AOCDTF, la CGT recevrait peu ou pas de réponses des partenaires institutionnels de l'Association - la parapsychologie DRH s'effondre !

    En réunion NAO 2015 (note à venir), M. le DRH de l'AOCDTF, M. Patrick Gillet a affirmé (il est coutumier de ces affirmations multiples et répétées, sans fondement, mais qui lui font plaisir), que la CGT de l'AOCDTF ne recevrait pas beaucoup de réponse ou peu. Propos étrange : comment pourrait-il le "savoir" ? Espionnage de la section ? En fait, M. Gillet prétend avoir des dons de double vue, ou un troisième oeil : il "sait". Mais alors, comment expliquer, que, outre M. le Président de la République qui nous a répondu récemment, nous ayons reçu, à propos des Conseils de Perfectionnement AOCDTF dans les régions et des cartes d'apprentissage AOCDTF dans ces mêmes régions, d'ores et déjà, avant même la réponse officielle de la CADA, 12 réponses de 12 conseils régionaux ? Est-ce cela qu'il appelle "pas" ou "peu" ?

  • NAO 2015 : deux propositions principales pour changer le statut, les conditions de travail et les salaires du personnel des Compagnons du Devoir

    Beaucoup de salariés, et parmi eux, les salariés syndiqués, sont à bout de ce qu'ils peuvent supporter. "L'excellence" du compagnonnage n'autorise pas une direction qui s'en revendique à prétendre bénéficier d'une exceptionnalité eu égard au Droit du Travail. Un certain nombre d'efforts, qui n'auraient pas de coûts ou pas de coûts élevés pour l'association, pourraient être accomplis et ne le sont pas - par inertie, indifférence ou mépris. Si l'actuelle DRH n'est pas capable, par exemple, de produire une GPEC digne de ce nom, elle doit ou se former ou la direction générale doit la remplacer. La CGT vient de s'adresser à la direction générale de l'association. Nous sommes désormais au bout d'une période. Nous sommes déterminés à ne plus rien laisser passer, en matière de non respect de la législation sur le travail, en matière de respect des IRP et des organisations syndicales réellement actives dans l'association. Si la direction s'enferme dans une logique mortifère, nous devrons organiser le rassemblement le plus large de salariés et de syndiqués sur la place Saint-Gervais, à côté du siège social. Le 7 juillet prochain, la mini-réunion prévue pour les NAO 2015 doit conduire à un nouveau rendez-vous, sur une journée complète, et sur des engagements, sans parler des documents demandés et toujours pas obtenus. La CGT fait à l'occasion de ces NAO deux propositions principales, pour le personnel enseignant et pour le personnel de service, de restauration. Pour le premier, il s'agit ni plus ni moins de le reconnaître dans son métier, et ce par une intégration, à déterminer, dans le système scolaire de l'Education Nationale. Pour le second, il s'agit d'obtenir des Conseils Régionaux l'intégration dans la fonction territoriale. C'est ce que présente et explique le tract que nous publions ici.

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  • Contre le licenciement de notre collègue et camarade, l'UL CGT de Nancy vous invite à signer une pétition

    La politique anti-syndicale, anti-CGT, de la direction AOCDTF est désormais bien établie et connue. De nombreuses mesures ont été prises par cette direction contre notre section, le délégué syndical, des salariés connus pour être engagés à la CGT. Sa volonté d'exclure de l'association le délégué syndical CGT a subie, deux fois, le même échec. C'est que pour les salariés "mandatés", il y a la protection, avec "l'autorisation administrative de licenciement". Celle-ci a disparu en 1986, sous le gouvernement de M. Chirac, et ce pour répondre au promesse de l'ancêtre du MEDEF, le CNPF, dirigé alors par Papa Gattaz. Pour les salariés non protégés, l'exclusion hors de l'entreprise, de l'association, est quasi "immédiate" et le référé prud'hommal excessivement rarement bloquant. L'Union Locale CGT de Nancy, en liaison avec l'UD 54, le SNCA-CGT, a donc décidé de prendre le taureau par les cornes, et vous propose de soutenir activement Aurélien par cette pétition. La CGT prépare une action à l'attention des Compagnons du Devoir de cette région.

  • Conseils de Perfectionnement AOCDTF : remerciement aux Conseils Régionaux et non respect de la législation sur...

    Nous remercions les Conseils Régionaux qui nous ont adressé ces dernières semaines et ces derniers jours des copies de compte-rendus de conseils de perfectionnement AOCDTF, pour les CFA de leur région. Nous avons été obligés de les leur demander, puisque l'AOCDTF ne nous informe pas de la tenue des réunions de ces conseils (sauf en Aquitaine), ne nous a jamais adressé, malgré nos demandes, et les informations sur les lieux et dates, et les compte-rendus de ces réunions. Et nous n'en sommes pas surpris. En effet, à la lecture de ceux-ci, il apparaît que...

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  • Contre un énième licenciement et le licenciement d'un camarade, la CGT exprime sa détermination à obtenir son annulation

    La section CGT et le syndicat SNCA-CGT constatent ensemble que notre organisation syndicale subit, depuis plusieurs mois, différentes décisions et mesures de la part de la direction AOCDTF. Parmi celles-ci, il y aura eu le licenciement d'une salariée comptable, de Strasbourg; la procédure de licenciement contre le délégué syndical, pour laquelle l'Inspection du Travail a conclu qu'il existe probablement un lien avec les mandats; et maintenant, le licenciement d'un collègue et camarade, chef cuisinier à Nancy.

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  • Comment fonctionne la section CGT ? Que fait-elle ? Les raisons d'adhérer

    Dans un contexte interne très difficile, des salariés nous sollicitent, et, pour certains, rejoignent régulièrement la section. Nous voulons ici les féliciter de cette décision, de cette détermination (il en faut). Certains salariés pensent à adhérer, mais voudraient en savoir plus. Nous pouvons dire certaines choses, et d'autres non, elles sont réservées aux adhérents.

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  • Un article de Sud-Ouest sur l'affaire AOCDTF/Racisme et homophobie, et des précisions

    Le quotidien "Sud-Ouest" a fait paraître un article, intitulé, dans sa version papier "Crise chez les Compagnons", "Un enseignant du CFA accuse la direction de couvrir du racisme".  La CGT tient à apporter des précisions.

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  • Dans les Echos, à propos de l'AOCDTF, Jean-Claude Bellanger dramatise - avec raison ? Pour quels motifs ?

    Le quotidien économique publie aujourd'hui un article intitulé "Les Compagnons du Devoir inquiets pour leur avenir". Cet article est complémentaire d'un autre, dans lequel ce quotidien colporte les "analyses" et les objectifs du MEDEF. Selon ce quotidien, les propos de Jean-Claude Bellanger seraient clairement alarmistes : "si rien n'était fait, on risque de disparaître en 2016". Les 4 millions et demi d'euros qui pourraient manquer (et ce n'est pas certain) provoqueraient la disparition de l'AOCDTF, qui dispose pourtant de 80 millions d'euros de fonds propres. 

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  • Selon la direction AOCDTF, les enseignants ne seraient que des formateurs parce qu'ils n'auraient aucune autonomie

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    C'est à l'occasion de deux dossiers Prud'hommes, engagés par des enseignants de l'AOCDTF, sur de nombreux sujets (le CDII, etc), que la direction de l'AOCDTF a écrit cette affirmation, avec d'autres. D'une part, dans un dossier Prud'hommes, la direction a écrit que la salariée était la seule à avoir le coefficient E1, alors que nous savons que ceci est parfaitement faux : un petit nombre d'enseignants ont ce coefficient, parce qu'ils ont été embauchés avant 2000 ou dans les 2 1ères années 2000. Après, POUR LE MËME METIER, la direction a appliqué SYSTEMATIQUEMENT un coefficient inférieur, D1, afin, évidemment, de faire des économies financières sur le dos des salaires et des retraites de tous les salariés concernés. La CGT de l'AOCDTF conteste les arguments de l'association pour justifier cela, d'autant que dans des associations, comparables, de formation, les enseignants sont des cadres ! Mais la direction va plus loin : salariés enseignants, vous n'êtes pas des enseignants, parce que vous êtes des formateurs, et vous êtes des formateurs sans autonomie, c'est-à-dire de simples exécutants !

    La CGT conteste absolument l'ensemble de cette dévalorisation, a agi, et va continuer d'agir pour que la direction de l'AOCDTF cesse dans ce choix et ses effets. Nous publierons prochainement des éléments qui justifient notre position.

  • Une rencontre avec le premier conseiller, Bertrand Nauleau - la lettre qui lui a été remise

  • Accord d'entreprise AOCDTF : une négociation de septembre à décembre 2014

     

     

     

    Lors de la réunion du 10 juillet au siège de l'association, un calendrier pour des réunions de négociation a été établi, entre début septembre et début décembre, avec une réunion mensuelle. La liste des sujets à négocier a été établie, par discussion avec les organisations syndicales. La réunion s'est terminée par une 1ère discussion informelle sur la prime de fidélité. La CGT a fait connaître sa proposition, novatrice, argumentée, justifiée. La CGC a fait connaître son opposition à cette proposition, sans que nous connaissions ce qu'elle pourrait proposer (rappelons que les salariés cadres sont ceux qui bénéficient le plus du système actuel, mais ils sont un peu moins de 80 sur 1352 salariés). Pour l'heure, la CFDT et la CFTC n'ont pas fait connaître leurs intentions.

    Nous publierons des notes sur cette négociation et nos propositions. Pour cette 1ère réunion, nous avons compris que la direction avait déjà eu des discussions avec les représentants de la CFDT et de la CGC. Nous rappelons les représentants de ces organisations syndicales que le fait d'être une organisation syndicale représentative signifie que chacun représente plus que soi : les électeurs et électrices, les autres salariés, et l'organisation syndicale en générale, et que, pour cela, le droit l'établit, une organisation syndicale doit être indépendante de la direction.

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • Réforme du 4 mars 2014 sur la formation professionnelle et continue, sur l'apprentissage, une session d'information de l'AOCDTF pour les entreprises

     

     

     

     

    C'est l'agence Carré Final, qui diffuse cette information : 

     "Les Compagnons du Devoir organisent mercredi 18 juin, dans 10 Maisons de Compagnons à travers toute la France, une session exceptionnelle d'information à destination des TPE, PME et PMI françaises. Objectif de cette matinée : sensibiliser les chefs d'entreprises aux conséquences du récent vote de la réforme du 4 mars 2014 sur la formation professionnelle et continue.

    Cette dernière soulève en effet de nombreuses interrogations en donnant une nouvelle place à la formation professionnelle au sein des entreprises. Afin de comprendre et d'anticiper au mieux les modifications de cette réforme, l'AOCDTF (Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France) en relation avec des experts juridiques, économiques et sociaux, présente en toute impartialité ses différents volets :

    • les évolutions des responsabilités juridiques et sociales,
    • le parcours professionnel individualisé,
    • les entretiens professionnels et individuels,
    • le financement du parcours de formation

    Ce texte est accompagné d'un communiqué de presse de l'AOCDTF, avec des propos de M. Jean-Claude Bellanger. 

     

    La loi en question est présentée ici (cf ci-dessous le document de presse du Ministère du Travail). Pour son élaboration, le gouvernement, la majorité, n'ont nullement écouté les organisations syndicales, mais par contre, ont largement écouté les organisations patronales, à quelques exceptions. En effet, par exemple, ils ont décidé de limiter l'ex "indemnité compensatrice formation", aux entreprises TPE, et ils s'en sont expliqué ici. Mais une région comme Poitou-Charentes a annoncé qu'elle maintenait une subvention, et ce pour les entreprises jusqu'à 50 salariés ! La possibilité de commencer l'apprentissage à partir de 15 ans existe, et elle est aisément accordée. Est-il possible et bon de pouvoir faire commencer plus tôt ? Le monde du travail est intense, difficile, rude, parfois dangereux. Les législateurs ont ménagé la chèvre et le chou en excluant ceux qu'ils considèrent être des enfants et ceux qu'ils considèrent être des jeunes adultes, et cette limite est en France actuellement à 15 ans. Le communiqué de presse de l'AOCDTF est donc étrange : il salue la nouvelle loi qui prouverait que "l'apprentissage" est une "priorité" mais que les mesures adoptées iraient à l'encontre de l'apprentissage ! On peut entendre dans le propos de M. Jean-Claude Bellanger des répétitions des discours et volontés du patronat, comme notamment "l'initiative aux entreprises dans la définition des diplômes", et ce parce que c'est notamment ce qui se fait en Allemagne. Les entreprises ont déjà des pouvoirs considérables et exagérés sur les travailleurs et aussi sur les apprentis, et la CGT est radicalement opposée à permettre aux entreprises de s'avancer dans ce champ, qui outrepasserait leurs prérogatives et ferait qu'elles seraient juges et parties. Enfin, nous n'appelons pas à privilégier l'apprentissage au détriment des formations scolaires et estudiantines, ni l'inverse, parce que ses voies sont complémentaires, nécessaires. Et ces dernières années, l'apprentissage a bénéficié d'un soutien constant, au moins déclaratif, des élus, et les préconisations patronales ont été la plupart du temps entendues et mises en oeuvre, alors que les propositions syndicales ont été ignorées. Si M. Bellanger peut dire que "sans entreprise, pas d'apprenti", on peut également dire : sans les Régions, sans l'Etat, et sans les autres travailleurs, pas d'apprentis, parce que les apprentis sont des travailleurs très intéressants pour les employeurs qui bénéficient d'une multitude d'avantages lorsqu'ils les emploient. Nous aussi, comme le dit M. Bellanger, nous souhaitons que l'AOCDTF soit capable de "former les professionnels dont l'économie aura besoin demain", et c'est pour cela que nous demandons depuis trois ans à connaître le détail du projet de "la grande école du compagnonnage", que nous avons demandé à l'AOCDTF et aux régions, que les formations CAP en deux ans ne soient pas les unes après les autres fermées au profit de formations continues, et que nous avons été partiellement entendus, que nous souhaitons enfin que la logique de concertation au sein des régions permette de faire des choix pertinents et ambitieux, pour le développement de tous les CFA de l'AOCDTF, des autres CFA dans toutes les régions, parce que les besoins sont immenses.

     

     

     

  • Elections AOCDTF 2014, le second tour, une surveillance accrue de la part de la CGT en raison des problèmes du 1er tour

     

     

     

     

    Le 1er tour a été dépouillé lundi (cf la note sur les résultats). Etant donné ce que sont les règles légales sur un tel scrutin, et dans ces conditions générales (vote par correspondance), la CGT dispose déjà d'une liste non négligeable de fautes. C'est pourquoi, pour le second tour, notre section remercie d'ores et déjà les UD et UL, le SNCA, pour l'aide dans la surveillance de la réalité de ce scrutin. Nous allons à nouveau nous adresser aux salariés pour procéder à des constats : avez-vous reçu toutes les professions de foi et tous les bulletins ? En fonction de ce que sera ce second tour, s'il se différencie du premier par sa rigueur, la CGT devra saisir ou non la juridiction compétente pour faire annuler ce scrutin, sachant que, dès le départ, nous l'avons dit et répété : la direction a imposé un mauvais protocole d'accord préélectoral, et les sections syndicales de la CFDT, de la CFTC, de la CGC, elles, n'y ont rien trouvé à redire.

    Notre section formulera des propositions générales, à l'attention de notre confédération, comme du Ministère du Travail, étant donné que le droit actuel des élections professionnelles est très problématique, incomplet et incohérent, plaçant l'employeur au centre de l'organisation de ces élections, alors qu'il est juge et partie dans une telle situation. 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.