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CGT - Page 4

  • Nous souhaitons une "bonne" rentrée au sein de l'AOCDTF, malgré tout

     

     

     

     

    L'ensemble des syndiqués CGT et le SNCA-CGT souhaitent, en effet, aux salariés de l'AOCDTF, une "bonne" rentrée, malgré tout, si et quand cela est possible, et cela l'est le plus souvent quand les salariés se parlent et se soutiennent. Nous travaillons tous pour une grande association, mais qui, depuis plusieurs années, subit une politique salariale néfaste et injuste. A ce jour, nous n'avons aucune preuve de la bonne volonté de la direction pour les futures négociations. Il faudra donc, ensemble, s'exprimer et peser. 

  • A propos de l'élection CHSCT et des NAO 2014, des réponses attendues fin août ne sont pas arrivées

     
     
     
    un processus électoral illégal s'est déroulé au sein de l'association pour la mise en place du nouveau CHSCT. Pourquoi illégal ? Parce que le droit est très clair : c'est un collège désignatif, qui rassemble les élus du CE et les délégués du personnel qui doit être réuni, et après, en fonction des décisions prises, un processus électoral peut intervenir. Or la réunion de ce collège n'a pas eu lieu. Nous avons donc été contraint de saisir le tribunal d'instance du 75004 pour l'annulation de ce processus.
     
    l'annulation, de facto, des NAO, est également totalement illégal. Ces négociations sont dites, dans le droit, obligatoires, et le fait qu'il n'y ait pas de négociation place le représentant principal de l'association dans le risque d'être poursuivi en justice, d'être condamné à un an de prison et à une amende.
     

     

  • Une rencontre avec le premier conseiller, Bertrand Nauleau - la lettre qui lui a été remise

  • Accord d'entreprise AOCDTF : une négociation de septembre à décembre 2014

     

     

     

    Lors de la réunion du 10 juillet au siège de l'association, un calendrier pour des réunions de négociation a été établi, entre début septembre et début décembre, avec une réunion mensuelle. La liste des sujets à négocier a été établie, par discussion avec les organisations syndicales. La réunion s'est terminée par une 1ère discussion informelle sur la prime de fidélité. La CGT a fait connaître sa proposition, novatrice, argumentée, justifiée. La CGC a fait connaître son opposition à cette proposition, sans que nous connaissions ce qu'elle pourrait proposer (rappelons que les salariés cadres sont ceux qui bénéficient le plus du système actuel, mais ils sont un peu moins de 80 sur 1352 salariés). Pour l'heure, la CFDT et la CFTC n'ont pas fait connaître leurs intentions.

    Nous publierons des notes sur cette négociation et nos propositions. Pour cette 1ère réunion, nous avons compris que la direction avait déjà eu des discussions avec les représentants de la CFDT et de la CGC. Nous rappelons les représentants de ces organisations syndicales que le fait d'être une organisation syndicale représentative signifie que chacun représente plus que soi : les électeurs et électrices, les autres salariés, et l'organisation syndicale en générale, et que, pour cela, le droit l'établit, une organisation syndicale doit être indépendante de la direction.

  • Le délégué régional et compagnon Antoine Kretz, de Strasbourg, engagé dans des difficultés en raison de choix problématiques

     

     

     

     

    Depuis que la section CGT existe et qu'elle s'adresse à la direction nationale, aux directions régionales lorsque cela est nécessaire, nous entendons souvent le discours suivant : on fait au mieux et vous passez votre temps à nous critiquer. "On fait au mieux" : il ne suffit pas de le dire, il ne suffit pas de le croire, il faut le faire, et des erreurs ou pire, des fautes, peuvent être commises. Or si des erreurs, de stratégie, de gestion, sont commises, qui en pâtit le plus ? Les salariés, et notamment, comme toujours, les salariés les plus modestes. Donc, étant donné ce que nous savons, ce que nous constatons, nous sommes obligés de nous adresser à la direction pour tel ou tel problème parce que si jamais c'était vrai, "on fait au mieux", ce serait souvent alors dramatique. Quant au fait que nous "passions notre temps" à "critiquer la direction", il va de soi que si nous avons des raisons impérieuses de le faire, nous, nous le faisons - il est vrai que d'autres nous disent, en aparté, qu'ils pensent comme nous, mais ils ne le disent pas publiquement, ne demandent rien publiquement, et nous le faisons parce qu'il en va et de l'intérêt des salariés (de la majorité !) et de l'intérêt de l'association. C'est ce qui se passe depuis 4 mois à l'attention de M. Antoine Kretz, délégué régional Alsace-Lorraine.

     

    Sur le site de Jarville, une salariée de retour de congé parental devait retrouver et un emploi du temps équivalent à celui qu'elle réalisait avant son départ en congé ET un salaire également équivalent. Pour l'heure, malgré un courrier de l'Inspection du Travail qui a confirmé le bien-fondé de ses demandes, M. Kretz ne répond pas à cette obligation et à ces courriers. Aussi, le Conseil des Prud'hommes de Nancy va être saisi.

     

    A Strasbourg, une salariée a été contrainte d'être en arrêt de travail prolongé. Il existe un problème particulier avec un cadre du site de Strasbourg. Il est de la responsabilité de M. Kretz de permettre de favoriser une sortie positive pour tous, mais il a préféré soutenir le cadre, son bras droit, au lieu d'adopter les nécessaires neutralité et prudence requises dans une telle situation. Et voilà comment des "dirigeants si bien intentionnés" se trouvent être destinataires de nos courriers, de nos demandes, et bientôt, des manifestations locales de la CGT. 

  • Des notes à venir ce week-end

     

     

     

    Pour certains, les vacances commencent. Mais pour nous salariés de l'AOCDTF, le travail va durer jusqu'à la fin du mois. Pour les responsables syndicaux, les élus du comité d'entreprise, les nouveaux élus, il y a trois rendez-vous important : jeudi 10 juillet, au siège social à Paris, le début des NAO AOCDTF 2014, et, dans la foulée, le début de la négociation sur l'accord d'entreprise. Et, d'ici la fin du mois, la première réunion du CE, avec les nouveaux élus. La section CGT va vous faire connaître d'ici là et après, ses objectifs. 

  • Pourquoi le chômage augmente ? Parce que les dirigeants économiques et politiques ne veulent pas créer des emplois, au contraire

     

     

     

     

    Ce jour, nous apprenons que le nombre de chômeurs de 1ère catégorie a encore augmenté en mai 2014, et ce de manière quasi continue, depuis plusieurs années déjà. Il faut le rappeler : le chômage de masse est un problème structurel et conjoncturel, en France, depuis... trente ans au moins ! Il y a eu, pendant ces trente ans, des périodes pendant lesquelles le chômage a baissé, mais ces baisses ne furent ni durables ni massives. Quelles politiques ont été suivies pendant 30 ans ? Est-ce que la CGT, avec d'autres, a été écoutée ? Jamais ! Par contre, les différents gouvernements qui se sont succédé ont systématiquement écouté le patronat, même si, à l'égard du patronat le plus extrémiste, ils n'ont pas pu ni voulu lui donner satisfaction. Celui-ci demande la mort du CDI, la possibilité pour un employeur de licencier comme il veut et quand il veut : bref, la situation la plus proche de l'esclavage. M. Michel Guisembert, ex 1er conseiller, a exprimé, dans un éditorial du magazine "Compagnons", sa proximité avec ce genre d'idées. Mais sans donner satisfaction aux ayatollahs du Medef, ils leur ont tout de même satisfaction, avec la flexibilité, des aides économiques sans contrepartie. Et pour quels résultats ? L'augmentation du chômage ! Il est aujourd'hui très clair que le privé n'est absolument pas capable de créer, par lui-même, les conditions d'une relance économique. Seul le public peut le faire, par des recrutements massifs. Mais voilà : l'actuel gouvernement est en train de voter un "plan d'économies" qui passe par des non créations d'emplois, voire des suppressions pure et simple d'emplois. Donc, ce gouvernement, comme les précédents, en lien avec le MEDEF et les autres officines patronales, fait le choix du CHOMAGE DE MASSE, et d'un CHOMAGE TOUJOURS PLUS IMPORTANT. NOUS, A LA CGT, NOUS DENONCONS CES POLITIQUES ANTI SOCIALES, SCANDALEUSES. LE PATRONAT, nous le disons, VEUT LE CHOMAGE : il s'en sert, en profite, notamment par le chantage sur les autres salariés. Dans l'association AOCDTF, la direction s'est vantée d'avoir mis en place le plan obligatoire pour le contrat de génération, mais en un an, nous avons perdu 100 salariés ! 

  • Elections AOCDTF : pourquoi la CFDT et la CFTC n'ont pas répondu à nos questions et propositions ?

     

     

     

     

    Après l'élaboration du protocole d'accord préélectoral, dont nous avons parlé à plusieurs reprises depuis trois mois, et que nous avons évalué de manière définitive comme étant mauvais, la section CGT AOCDTF a écrit aux deux autres organisations syndicales, CFDT et CFTC, pour leur faire part d'un certain nombre de constats, de questions. A ce jour, aucune de ces deux organisations n'a répondu. Il s'agit d'une attitude que nous regrettons et que nous dénonçons. Parce que si à l'inverse, ces organisations nous avaient adressé un courrier, nous leur aurions répondu. Il en va à la fois de l'élémentaire politesse (une réponse n'engage à rien) et du dialogue que les organisations syndicales doivent avoir. Evidemment, notamment pour la CFDT, nous comprenons que certains de nos constats et certaines de nos questions sont dérangeants. Hélas, le vieux proverbe a toujours sa valeur : qui ne dit mot consent. Et c'est pour cela que, par ailleurs, puisque le représentant syndical de la CGC, M. Denier, a tenu des propos diffamatoires, à l'encontre du délégué syndical CGT, il a reçu une lettre dans laquelle il a été fait le constat de cette diffamation, du choix qui s'offre à lui avec les conséquences pour l'un et l'autre termes de cette alternative. 

    Ce courrier concernait : 

    • les conditions de tenue des élections professionnelles AOCDTF 2014, en regard d'un protocole d'accord incomplet, mauvais
    • la négociation sur l'accord d'entreprise : la discrimination de la direction envers la CGT, les thèmes et les principaux problèmes
    • les droits syndicaux, l'affichage

     

     

     

  • La profession de foi CGT du 2ème tour des élections AOCDTF 2014, pour le 2ème collège

     

     

     

     

     

    C'est à partir de ce jour que les courriers préparés par la direction sont censés être postés. La profession de foi de la CGT est celle-ci (sauf pour les données personnelles incluses dans la profession de foi envoyée par la Poste). Comme annoncé, étant donné les problèmes rencontrés lors du 1er tour, la CGT va procéder à des vérifications sur les courriers envoyés : tous ? de manière complète ? Nous avons demandé que la lettre de présentation de l'élection, signée par M. Bellanger, mentionne et les documents joints dans la lettre et le nombre, l'identité des bulletins.

  • Pourquoi la grève à la SNCF est légale, nécessaire, preuve de l'absence de ce fameux "dialogue social" pourtant prôné par le gouvernement ?

     

     

     

     

    Les salariés de la SNCF ont une difficulté spécifique : faire grève est un droit, mais sa mise en oeuvre a des conséquences humaines nombreuses. Comme pour tous les autres salariés, le choix de faire grève n'est pas pris de gaieté de coeur. Faire grève provoque en effet des retenues sur salaire. Les différents gouvernements connaissent la situation des salariés de la SNCF. Ils savent que si ceux-ci décident d'une grève nationale, l'impact sera tel qu'ils pourront la reprocher aux salariés ! Un "service minimum" a d'ores et déjà été instauré. Il y a donc, entre les salariés obligés par ce service, et les salariés non grévistes, des trains qui circulent. Mais les médias n'en tiennent pas compte. En fait, il faudrait une grève sans grève, une grève sans impact aucun. Télévisions et radios relayent les propos des usagers, gênés par cette grève. Par contre, les raisons de la grève sont ignorées, occultées ET l'absence en amont de réel dialogue entre les élus, les dirigeants de la SNCF et les organisations syndicales n'est pas rappelé et mis en cause. Et ce sont donc les salariés qui, en conscience, se mobilisent, dans ces conditions et dans ces difficultés, pour défendre un service public national et sécurisé, qui se retrouvent mis en cause, alors que les responsables de cette situation sont, à priori, dédouanés ! Et c'est maintenant le Président de la République qui vient tancer les grévistes (la grève n'aurait pas dû avoir lieu, ce qui aurait été le cas si les responsables nationaux, politiques et de la SNCF, de RFF, avaient réellement négocié !). Etant donné la situation de chantage à l'égard des salariés (avec la tenue du baccalauréat la semaine prochaine), il faut que les salariés et syndiqués de la CGT tiennent compte de cette situation spécifique et adaptent leur action en fonction. En attendant, nous vous invitons à découvrir ce que propose la plateforme syndicale. C'est à la fois l'intérêt des salariés ET des usagers de la SNCF qui détermine leur réflexion et leur action. Il faut parfois en passer par des difficultés provisoires pour permettre une situation de qualité dans la durée. 

  • La CGT assigne devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de la convention chômage des intermittents

     

     

     

    L'article publié par Médiapart est disponible ici, en intégralité, en partage pour les camarades de la CGT, de la section CGT de l'AOCDTF. Si vous voulez nous faire une demande de lecture, nous vous remercions de nous dire à quelle entreprise, association, vous appartenez et à quel syndicat - nous vous en remercions. Nous voulons féliciter nos camarades de la CGT Spectacles pour cette saisine du TGI de Paris, contre les six signataires de cette convention, dont certaines organisations syndicales, pour leur détermination dans cette lutte contre la convention-MEDEF.

    " La CGT, qui a boycotté la signature de la convention de l'assurance-chomage à l'origine de la fronde des intermittents du spectacle, a décidé d'assigner devant le tribunal de grande instance de Paris pour « déloyauté, manque de sérieux des négociations » les six signataires de cet accord qui doit être agréé d'ici la fin du mois par le ministre du travail François Rebsamen. L'organisation syndicale, qui n'a jamais paraphé une convention chômage, demande l'annulation de l'accord et a prévu de l'annoncer ce mardi matin lors d'une conférence de presse au siège de la centrale à Montreuil. Entretien avec Denis Gravouil, le secrétaire général de la CGT-spectacles largement majoritaire dans le secteur."

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  • Elections AOCDTF 2014, le second tour, une surveillance accrue de la part de la CGT en raison des problèmes du 1er tour

     

     

     

     

    Le 1er tour a été dépouillé lundi (cf la note sur les résultats). Etant donné ce que sont les règles légales sur un tel scrutin, et dans ces conditions générales (vote par correspondance), la CGT dispose déjà d'une liste non négligeable de fautes. C'est pourquoi, pour le second tour, notre section remercie d'ores et déjà les UD et UL, le SNCA, pour l'aide dans la surveillance de la réalité de ce scrutin. Nous allons à nouveau nous adresser aux salariés pour procéder à des constats : avez-vous reçu toutes les professions de foi et tous les bulletins ? En fonction de ce que sera ce second tour, s'il se différencie du premier par sa rigueur, la CGT devra saisir ou non la juridiction compétente pour faire annuler ce scrutin, sachant que, dès le départ, nous l'avons dit et répété : la direction a imposé un mauvais protocole d'accord préélectoral, et les sections syndicales de la CFDT, de la CFTC, de la CGC, elles, n'y ont rien trouvé à redire.

    Notre section formulera des propositions générales, à l'attention de notre confédération, comme du Ministère du Travail, étant donné que le droit actuel des élections professionnelles est très problématique, incomplet et incohérent, plaçant l'employeur au centre de l'organisation de ces élections, alors qu'il est juge et partie dans une telle situation. 

  • La responsabilité des syndicats signataires, l'ANI 2013 - notre soutien aux "intermittents" du spectacle, et de l'AOCDTF !

     

     

     

    Les grandes conquêtes des travailleurs l'ont été dans notre Histoire à l'occasion des luttes. Le patronat, du plus extrémiste (le MEDEF) au plus ouvert et sérieux (lequel ?!), fait la publicité du "dialogue social", que dans tant d'entreprises, associations, ses représentants passent leur temps à moquer, à nier. Ce "dialogue social" consiste à "négocier". Il y a des négociations en France, des négociations dans les entreprises, les associations, entre l'Etat et les organisations syndicales, le patronat, les patronats. Certaines négociations permettent d'aboutir à des progrès. Ces dernières années, elles sont de plus en plus rares. Par contre, des négociations imposent des conclusions dangereuses, dramatiques, scandaleuses. Ce fut le cas avec l'ANI 2013, comme pour l'accord UNEDIC 2014, signé par..., la CFDT, la CFTC, et FO (FO n'avait pas signé l'ANI 2013). Sans la signature de ces syndicats, les textes en question n'auraient eu aucune valeur, n'auraient pu rentrer en vigueur. Et de la part des organisations syndicales qui n'ont pas signé, comme la CGT, il ne s'agit pas de conservatisme, puisque des propositions alternatives ont été formulées, avec des calculs précis. Ces syndicats signataires PREFERENT DONC DONNER SATISFACTION AU PATRONAT MEDEF PLUTOT QUE DE CHERCHER UN ACCORD, MEME COMPLEXE, MEME DIFFICILE, AVEC LES AUTRES ORGANISATIONS SYNDICALES. Et la CFDT, en congrès ce week-end, "assume", toutefois sans assumer complètement, puisque la direction de ce syndicat met sur le dos du patronat les problèmes - ce qui est vrai, globalement vrai, mais cette direction oublie une chose : SA PROPRE RESPONSABILITE. Personne ne les a forcé à signer - personne, n'est-ce pas ? Ce n'est pas seulement au patronat qu'il faut s'adresser : nous invitons les salariés solidaires, les travailleurs, à s'adresser à la CFDT, à la CFTC, pour qu'ils retirent leur signature de cet accord ! 

    Les Intermittents (du spectacle) mènent une lutte de plus en plus massive, déterminée, face au risque que le Ministère du Travail agrée cet accord, que la majorité des concernés rejettent ! Dans une situation économique générale comme celle que nous connaissons, il faut au contraire de ce type d'accord prolonger les règles actuelles et même les renforcer pour que celles et ceux qui subissent un chômage dont une large part est ORGANISE, VOULU PAR LE PATRONAT MEDEF, n'affecte pas leur situation personnelle, leur revenu mensuel. Tant de salariés de l'AOCDTF peuvent comprendre ces travailleurs, puisque la direction de l'AOCDTF les considère comme des "intermittents", avec le CDII, malgré les évidences contraires. Et les "intermittents du spectacle" devraient à notre sens contester le fait qu'ils sont des travailleurs "par intermittence". Ce qui est certain, c'est que les volontés inadmissibles d'un patronat qui lui n'est jamais concerné par ces problèmes ne sont pas "intermittentes" ! 

    La CGT du spectacle 

  • NAO 2014 - une 1ère réunion le 10 juillet prochain

     

     

     

    C'est le 10 juillet prochain que la direction recevra les organisations syndicales pour la 1ère réunion des NAO 2014. Comme l'année dernière, la CGT va demander que les propositions des organisations soient clairement étudiées et fassent l'objet de réponses argumentées. 

  • Elections 2014, AOCDTF, premier tour, des résultats - le risque d'une hégémonie CFDT, pour quelles orientations ?

     

     

     

    Lundi, le dépouillement du premier tour des élections professionnelles chez les Compagnons du Devoir s'est déroulé au siège de l'association. Pour le 1er collège, le collège ouvrier/employé et le 3ème collège, le collège cadre, il n'y a pas de second tour dans la mesure où le quorum des votants a été atteint. Dans le premier collège, sont élus un titulaire et un suppléant, CFDT (sur 110 votants, la CFDT a obtenu 78 voix, la CGT 29, et il y a eu 3 nuls), et dans le 3ème collège, un titulaire et un suppléant CGC. Pour le 2ème collège, la participation a été en hausse, comparée à celle, déjà importante, il y a trois ans. La CFDT a obtenu 401 voix, la CGT 67 et la CFTC, 24 (pour les titulaires). Comment comprendre et analyser ce résultat ? Il y a trois ans, la CFDT n'existait pas au sein de l'Association, mais au second tour, des "candidats libres" s'étaient présentés. Comme ils avaient obtenu une certaine majorité au sein du CE, ce sont eux, avec comme secrétaire, M. Pascal Duboy, compagnon, qui ont géré le CE pendant trois ans. Pendant cette période, de nombreux problèmes, graves, ont marqué le fonctionnement et l'usage des moyens du CE : durant toute la mandature, les PV des réunions ont été établis sans transcription exacte des propos des participants, en omettant des informations importantes, en ne transmettant pas directement aux élus les copies des PV. Les prérogatives économiques du CE ont été pour la plupart ignorées : l'appel à une expertise économique indépendante a, bien entendu, été ignorée, les informations trimestrielles obligatoires n'ont ni été présentées systématiquement ni demandées par la majorité du CE. La gestion des moyens du CE pour les activités culturelles et de loisir n'a pas été effectuée sur des principes équitables - comme le prouve le "chèque consommation" du mois de mai, envoyé à TOUS les salariés, soit 30 euros, y compris pour des cadres qui n'en ont nul besoin. Quant à la gestion des moyens du budget de fonctionnement, celui-ci n'a pas bénéficié d'une présentation systématique, les fonds n'ont pas été utilisés pour créer un emploi, au moins à mi-temps, de secrétariat; les élus n'ont pas reçu de documentation complète (Code du Travail, Droit du CE) ni de moyens techniques pour accomplir leur travail. 

    Ces faits, nous en avons parlé ici depuis trois ans. 

    Désormais, ces ex "candidats libres" sont désormais des candidats, des adhérents CFDT, du SPEP. Quand la composition du CE sera définitivement établie, la CGT interpellera la CFDT sur les pratiques au sein du CE ces trois dernières années et sur ce que la CFDT considère être des règles à suivre en la matière. De deux choses l'une : soit ce qui s'est passé pendant trois ans continue, et donc, cela signifierait que la CFDT approuve des faits graves, soit ce qui s'est passé pendant trois ans cesse, parce que la section CFDT s'en tient à ce que la CFDT au niveau national demande, exige, pour le fonctionnement d'un CE. 

    Nous rappelons que pour cette campagne de premier tour, la CFDT a fait parvenir une profession de foi (cf note ci-dessous) dans laquelle elle n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Plus de 400 voix se donc portés sur une liste qui n'a pris AUCUN ENGAGEMENT SALARIAL PRECIS. Pourquoi ? C'est que la composition salariale de l'Association est originale : celle-ci compte dans ses rangs des salariés non compagnons, et des salariés compagnons, comme des formateurs métiers, des Prévôts. Les activités, les revendications de la CGT, ont été clairement dénoncées à plusieurs reprises par la direction nationale, comme par certaines directions régionales, de plusieurs manières. Le document remis par la direction nationale à l'attention du délégué syndical de la CGT dans le cadre du dossier Prud'hommes, à savoir le mail du représentant syndical CGC, est un élément qui prouve que des propos diffamatoires ont circulé, circulent, à l'encontre de la CGT, à l'encontre du délégué syndical CGT, en plus des propos par lesquels la direction s'oppose à telle ou telle revendication, sans argument(s) ou avec de mauvais arguments (cf les prochaines notes sur des demandes auprès du Conseil des Prud'hommes de Bordeaux, avec nos arguments et ceux de la direction), et qu'il y a eu un appel à un niveau proche de la direction (le représentant syndical CGC est un cadre qui travaille au siège parisien de l'association, pour la gestion informatique, en relation quotidienne avec le SG, le DRH) pour voter en faveur de la CFDT. Enfin, des salariés nous ont fait part de cette situation : ils étaient appelés à voter CFDT. C'est donc ce qui s'est passé. 

    La situation de la toute nouvelle section CFDT n'est pas facile : son "baptême" se fait dans une situation où des éléments permettent de penser et de dire qu'elle n'est pas indépendante, elle doit donc faire ses preuves. C'est ce que la CGT contribuera à lui imposer, dans toutes les situations, et s'il devait s'avérer que d'autres preuves viennent rejoindre les premières qui sont à notre disposition quant à cette situation de non-indépendance, la CGT agira de toutes les manières possibles pour, et faire connaître cette situation, et la faire sanctionner par qui de droit.

    Concernant "la représentativité", notre organisation syndicale reste représentative, et nous en remercions tous les salariés qui nous ont soutenu. 

    Pour conclure, la moitié des inscrits n'ont pas voté. Les résultats dans les régions seront publiés intégralement demain, après que nous ayons reçu de la part de la direction une copie de tous ces résultats.