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SNCA - Page 15

  • La DIRECCTE Aquitaine répond et confirme le transfert de la médiation à la DIRECCTE IDF

     

     

    Voici le courrier de réponse de la DIRECCTE Aquitaine : 

    Monsieur,

    "Par courrier de début février, vous avez attiré notre attention sur divers sujets en joignant la copie d’un courrier au délégué régional Aquitaine de l’AOCDTF. Cela fait suite également à votre saisine auprès du Ministère délégué chargé de la formation professionnelle, fin 2012, dont réponse et transmission pour attribution à la DIRECCTE Ile de France vous ont été communiqués en janvier.

     

    A mon sens, dans votre dernière saisine, deux questions doivent être abordées distinctement:

    - la première consiste en un bon Fonctionnement des Institutions Représentatives du Personnel de l’AOCDTF, aux différents niveaux de leur mise en place (cf tenue des réunions, transmission des documents, réponses apportées, moyens octroyés,..). Cela comprend également le dialogue social, à travers le droit syndical et les négociations collectives afférentes.

    - la seconde tient au contenu et aux orientations de la politique de formation de l’AOCDTF : offres et durées de formations, CFA, filières, diplômes préparés…. qui doivent répondre sous certains aspects à des contraintes de types réglementaires (CFA) et/ou de conventionnements (Education Nationale / Conseil Régional). Elles peuvent être présentées pour avis aux IRP, à travers notamment les communications destinées au comité d’entreprise. (cf. bilan social et rapports sur la situation économique)

     

    Une clarification de ces approches pour l’ensemble des sites de l’AOCDTF doit je pense être opérée à travers la « médiation sociale » que vous sollicitiez en premier lieu, en même temps qu’une interprétation de la CCNOP sur l’usage du contrat à durée indéterminée intermittent (CDII).


    Comme précédemment, ces éléments de réponse sont communiqués à la DIRECCTE Ile de France et à l’Inspection du Travail de PARIS, compétente pour le siège de l’AOCDTF. (Section ¾).

  • Comité d'Entreprise de l'AOCDTF de février 2013, la Prévoyance et le rejet par vote de l'enregistrement des propos

     

     

     

    La réunion mensuelle du Comité d'Entreprise s'est tenue le jeudi 21 février au siège social à Paris. Etait à l'ordre du jour, l'avancement de l'audit sur la restauration et l'hébergement (suite à l'intervention de l'élu CGT au CE), des explications sur la prévoyance au sein de l'AOCDTF (suite à l'intervention... ), et avait été placé en questions diverses, la transmission et l'affichage du PV de la réunion mensuelle, la transcription des propos de chaque membre tenus à l'occasion de la réunion mensuelle, les règles générales des frais de déplacement pour les membres du CE et du CHSCT.

    Etant donné que "l'audit" (interne) vient de commencer, nous ne pouvons rien en dire. Nous attendrons le rapport de M. Eric Bouchand, chargé au sein de l'AOCDTF de la restauration pour l'ensemble des sites. La section CGT sera vigilante quant au respect des personnels, qui ne peuvent être tenus responsables de la "matière première" qui leur est remis à préparer et servir.

    Concernant la Prévoyance, M. Le DRH a fourni une explication synthétique et précise : étant donné ce que dit la Convention Collective Nationale des Organismes de Formation, puisque les garanties sont fixées par branche professionnelle, celle-ci a adhéré à la GNP, qui elle-même sous-traite, nationalement et régionalement, ce qui est le cas pour l'AOCDTF avec l'APICIL. Pour une incapacité de travail, les 30 premiers jours sont à 100%, et les 60 premiers jours à 75%, mais l'AOCDTF a décidé que ce maintien à 100% concerne les 3 premiers mois. Selon l'ancienneté, par période de 5 ans, 15 jours à 100% s'ajoutent, jusqu'à atteindre 3 mois maximum (6X5 = 30 ans d'ancienneté pour bénéficier de ce maximum plafonné). Lorsque le terme de la prise en charge est arrivé, c'est la Sécurité Sociale (CPAM) qui prend en charge à hauteur de 50% du salaire et la Prévoyance à 33%. Cette prise en charge dépend du nombre d'heures travaillées au cours des derniers mois, puisque les personnels qui effectuent peu d'heures (moins de 200 heures dans les trois derniers mois et moins de 800 heures dans les six derniers mois) ne peuvent rien percevoir

    Concernant l'affichage des PV du CE, M. le Secrétaire Général a rappelé qu'il a déjà rappelé cette obligation et cette exigence aux RAC et aux Prévôts, et qu'il réitère ce rappel.

    Les élus présents ont voté sur la demande de l'élu CGT qui a rappelé que pour le Code du Travail, l'enregistrement des propos tenus par les élus et les membres du CE est un principe essentiel, afin d'assurer aux salariés une connaissance exacte des échanges et afin de pouvoir consulter des archives valables. Une majorité de trois voix contre deux a refusé cette nouvelle demande. Pour la section, ce nouveau refus prouve que la majorité au CE veut donc bien pouvoir parler sans qu'une transcription exacte permette de l'interpeller et de l'interroger. La section CGT maintiendra cette demande jusqu'à sa réalisation. 


     

  • A propos des sites aquitains de l'AOCDTF et la prochaine rentrée 2013/2014, la lettre publique de la CGT à M. De Lima

    Cette lettre a été envoyée à M. Le Président du Conseil Régional Aquitaine, M. Le Recteur et à la DIRECCTE Aquitaine, avec des demandes et des questions particulières pour chacun.

  • La réponse du Délégué Syndical à M. Gillet, DRH de l'AOCDTF

     

     

    Monsieur le DRH,

     
    Je constate, une fois de plus, le décalage entre vos engagements, il est vrai non écrit (répétés à plusieurs reprises, en présence du délégué syndical CFTC), concernant l'affichage des documents syndicaux et votre réponse ci-dessous.
    En effet, vous pouvez le dire : il est inacceptable et inadmissible que vous puissiez qualifier la réponse faite à Madame Cornet de tentative d'intimidation et de menace. Comme il a été rappelé, il y a un Code du Travail, et ce n'est ni nous ni vous qui en décidez ses décisions. 

    Je rappelle que, comme vous l'avez reconnu et semblez désormais l'avoir oublié : il doit y avoir dans chaque maison, un panneau syndical, un panneau CE/CHSCT, un panneau direction, et que ces panneaux ne peuvent être confondus, et qu'enfin, l'affichage des documents transmis par une section syndicale représentative est obligatoire, et doit être assurée par un des responsables du site. Nous sommes tout à fait disposés à faire cette demande à un salarié, une salariée, si vous nous fournissez, dans le cadre d'un accord, les adresses mail des salariés (ce qui se fait dans de nombreuses entreprises, sous des conditions fixées par accord).
     
    La section CGT rappelle qu'elle propose depuis plusieurs mois des négociations sincères et honnêtes, et que vous, M. Gillet, les refusez systèmatiquement et totalement. Est-ce vraiment la volonté des Compagnons ? D'après les propos que nous tiennent certains Compagnons, nous pensons, au contraire, qu'il existe une vraie volonté de réaliser ces négociations, de s'engager dans un dialogue respectueux, qui sera un atout pour le développement et l'épanouissement de l'Association. La Direction Générale du Travail, la DIRECCTE IDF, vous a fait savoir ou va vous faire savoir que le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a accepté le principe d'une médiation entre notre organisation et la direction de l'AOCDTF. Ce sera l'occasion, je l'espère, de ce dialogue respectueux qui nous permettrait de commencer une nouvelle période dans la vie de l'association. Pour l'heure, chacun peut constater que vous transformez un fait simple (la transmission d'un document qui doit être affiché) en un problème supplémentaire, alors qu'il est indiscutable, en raison même de ce que dit et le Code du Travail et la Convention Collective.
     
    Enfin, pour conclure, il me faut ajouter, puisque, à quelques reprises, rares néanmoins, des représentants de l'AOCDTF ont pu mettre en cause l'existence et les actions de la section CGT au sein de l'AOCDTF, par la mise en cause d'un "corporatisme", que les objectifs et de la section et de la CGT sont, A LA FOIS, le développement d'un apprentissage de qualité, le développement de l'association, ET l'amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés, et que nous pensons que les deux vont ensemble, et que l'amélioration de ces conditions de travail et de rémunération est aussi un facteur du développement de l'association. Les deux dernières NAO (négociations annuelles obligatoires) ont été l'occasion pour nous de demandes raisonnables qui ont TOUTES été rejetées, ce qui dans l'immense majorité des entreprises et des associations ne se fait jamais. Là encore, nous pensons, comme vous le dites, que c'est inacceptable et inadmissible. Une bonne gestion d'une association de plus de mille salariés doit permettre de dégager des marges pour les salaires et notamment les salaires les plus bas. Le "compagnon" qui ne comprend pas cela ne connaît pas l'Histoire du Compagnonnage (ceci étant dit à partir de la lecture de plusieurs livres consacrés au Compagnonnage). C'est pourquoi, au nom même de ce "Compagnonnage", de son Histoire, mais aussi de l'esprit actuel des relations sociales en France telles qu'elles sont voulues par les responsables nationaux, je vous appelle au RESPECT de nos droits, et le respect passe et repose par le dialogue, par la rencontre, et dans les entreprises comme dans les associations, par des négociations régulières, sincères, apaisées.
     
  • Les portes ouvertes des Maisons et CFA des Compagnons du Devoir les 25 et 26 janvier 2013

     

     

     

    Sur ce blog, les visiteurs, citoyens, qui ne travaillent pas pour les Compagnons du Devoir trouvent des éléments sur les propos, les choix, les actions, de la section CGT au sein de l'AOCDTF, de la direction nationale, des directions régionales. Comme vous pouvez le constater, y compris par la note précédente, la direction nationale est dans une logique de négation constante de l'expression et des droits syndicaux.

    La section CGT tient à indiquer, à l'attention des élus, des parents, des jeunes qui souhaitent devenir apprentis, que nous les invitons à bien distinguer l'actuelle direction nationale de l'AOCDTF, avec les Compagnons, le Compagnonnage.

    L'ensemble des salariés a le souci de bien faire son travail, et le fait bien, avec les moyens qui lui sont "donnés". Nous invitons donc les jeunes et leurs parents à se rendre au sein des Maisons, à découvrir les formations proposées, à rencontrer les Prévôts, les maîtres de stage, les professeurs-formateurs qui seraient présents, les jeunes apprentis en cours de formation. Les salariés travaillent tous les jours pour que les formations proposées soient suivies par les jeunes avec sérieux et efficacité, afin qu'ils obtiennent les diplômes recherchés, mais aussi l'expérience recherchée, mais aussi un état d'esprit adapté au monde du travail, et enfin que la vie dans les maisons soit conviviale. 

  • Une représentante de la Maison de Nîmes AOCDTF refuse d'afficher un document syndical et le DRH AOCDTF accuse le délégué syndical de menace contre les salariés

     

     

    En début de semaine, la section CGT a fait parvenir par mail à l'ensemble des maisons/CFA de l'Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France le bulletin syndical pour janvier 2013 (publié ci-avant sur le blog). 

    Une responsable de la maison de Nîmes a répondu que, un, elle n'est pas obligée d'afficher ce document, et deux, qu'elle ne le fera pas parce qu'elle n'est pas d'accord avec son contenu ! 

    Nous lui avons répondu ceci : 

    "Madame,

    Le document que je vous ai envoyé s'inscrit dans le droit syndical à l'expression libre au sein de l'association.
    Vous trouvez ici ce que stipule le Code du Travail : 
     
    Je vous demande donc ou de me confirmer votre décision de ne pas afficher ce document, ce qui constitue une infraction, ou de me confirmer que vous vous en tenez et vous en tiendrez à l'avenir au respect scrupuleux et du Code du Travail et du droit de notre organisation syndicale à s'exprimer.
     
    Car, en la matière, il ne vous est demandé ni de cautionner ni d'apprécier ni quoique ce soit d'autre, puisque votre avis n'est pas requis en la matière. 
     
    Concernant mes droits et mes devoirs, vous devriez vous douter que je les connais, et concernant un éventuel "droit de réserve", il est très précis et limité. Pour le reste, les législateurs ont décidé et confirmé depuis des décennies que le droit à l'expression syndicale est total, limité par les seules lois générales qui s'appliquent au droit d'expression.
     
    Quant à la manière dont vous évaluez nos propos, celle-ci vous regarde, mais elle ne correspond pas à la réalité. Si nous ne nous taisons pas, c'est qu'il y a des enjeux multiples : les droits et les moyens des salariés, l'intérêt général et les intérêts particuliers de l'Association, l'état et le développement du monde de l'apprentissage. Nos propos et nos actions visent au développement et à l'épanouissement de l'association. Vous pouvez avoir des divergences avec nous sur ce développement et cet épanouissement, mais vous ne pouvez nullement exiger un silence sous la forme d'une "réserve". 
     
    Puisque M. Gillet nous a assuré à plusieurs reprises que nos documents étaient affichés, sont affichés, doivent être affichés, je vais donc lui transmettre votre mail, afin de lui demander de faire cesser ce trouble."
     
    Comme l'indique la fin du mail, nous avons écrit au DRH afin qu'il fasse "cesser ce trouble". 

    C'est tout le contraire qui se produit : il prétend constater que le délégué syndical "intimide voire menace les salariés", et qu'il a été "rappelé en réunion plénière du CE que cela ne relevait ni de la mission des salariés ni de celle de la direction". M. le DRH, en NAO, ou à d'autres occasions, nous a tenu le discours inverse, s'engageant à ce que ces documents soient affichés.
    Chacun peut constater, par la reproduction du message, que nous n'avons, ni cherché à intimider, ni menacé, cette représentante de la maison de Nîmes, mais que nous avons rappelé simplement le Code du Travail ET l'engagement de la direction, certes désormais contredit par la réponse de M. le DRH.

    Nous constatons une fois de plus la contradiction totale entre les discours, internes et externes, sur le "dialogue social", et les actes, qui continuent à nier les droits syndicaux.
  • Le Bulletin Syndical de la CGT AOCDTF pour Janvier 2013

  • La section CGT de l'AOCDTF défend les salariés de la restauration AOCDTF

     

     

    Pour ses évolutions à venir dans le domaine des formations, la direction de l'AOCDTF s'appuie sur les statistiques de suivi du Tour de France par type de formation, et nous a dit vouloir arrêter les Bac Pro au motif qu'ils ne suivent pas ce Tour de France (6% seulement).  Le fait que des jeunes apprentis puissent renoncer, avant ou pendant ce Tour, évidemment exigeant, n'est pas pris en compte par cette direction dans le cadre qu'elle propose aux jeunes : à savoir, le "confort", la literie, la restauration, etc. Or les jeunes parlent souvent du fait qu'ils "dorment mal", à cause d'une literie défectueuse et que la restauration n'est pas de qualité. Lors du dernier Comité d'Entreprise, le secrétaire général a répondu à M. Grellety, élu CGT, qu'il entendait bien ses problèmes et que s'ils existent, ils ont des causes individuelles - autrement dit, des salariés font mal leur travail, puisque, "ailleurs", les choses se passent très bien, et que l'AOCDTF a la meilleure offre de France dans ce rapport qualité/coût. Dixit M. Bellanger. Or les salariés qui travaillent au sein de l'association pour la restauration font leur métier : avec les outils (et parfois sans, puisque certains outils sont manquants et ne sont pas remplacés), avec les matières premières que le BUDGET (qui leur est imposé par l'AOCDTF) leur permet d'acquérir, via des commandes à des entreprises qui livrent de la nourriture industrielle. Même le plus grand cuisinier du monde ne pourra parvenir à un résultat satisfaisant ou remarquable si la qualité initiale du produit n'est pas au rendez-vous. Quant à la literie, que nous sachons, le pouvoir des salariés sur la qualité de ces matelas et draps est égal à zéro ! 

    C'est pourquoi la section CGT entend clairement faire savoir que si elle est à l'origine de cette discussion, sa "traduction" par M. Bellanger est sienne, mais nous la contestons radicalement. Nous pensons que le "coût-vivre" est l'un des plus bas qui se pratiquent en France, qu'une hausse de la qualité ne doit pas être payé par les jeunes apprentis, mais par une meilleure gestion dans les dépenses globales (hors salaires, évidemment !). Une fois de plus, DANS CE CAS COMME DANS TOUS LES AUTRES, si la direction acceptait de se mettre autour de la table avec les salariés concernés, les représentants syndicaux, nous pourrions trouver ensemble des solutions et des améliorations. Pour l'heure, la direction entend décider de tout toute seule, et DONC elle est responsable de TOUT. Elle est donc aussi responsable de la déception de certains jeunes qui, au départ, voulaient, voudraient, suivre le Tour et finalement y renonce, pour les causes évoquées ci-dessus.

    Nous adressons à tous les salariés qui s'occupent de la restauration, avec les moyens qui sont les leurs, avec les salaires qui sont les leurs (qui sont, nous le savons, très bas et qui sont démotivants), notre soutien le plus total.

  • Accord Medef-CFDT-CFTC-CGC, l'analyse du SNCA

     

     

     

    Comment la CGT travaille t-elle dans un tel processus, "de dialogue entre les partenaires sociaux" ? Pourquoi prend t-elle une décision négative lorsqu'un tel accord lui ait proposé à la signature ? 

    On entend dire que la CGT refuse de signer TOUT accord avec les employeurs. Le pourcentage de signature par la CGT de tels accords est en fait de 60%. PAR CONTRE, à la différence de certaines organisations dites "syndicales", la CGT n'accepte pas nécessairement de TOUT signer. Il n'y aucun caractère systématique, dans un sens ou dans l'autre. Pour prendre une décision, la CGT prend en considération à la fois l'état économique du pays, les principes déterminants du Code du Travail. Pour commencer, cet accord parle de "nouveaux droits". Concernant une "couverture santé", elle est annoncée, mais les employeurs pourront attendre 2016. Les sociétés d'assurance se frottent les mains. Tels qu'ils sont définis dans le texte, les éléments de la couverture sont à minima, et bien des salariés ne pourront s'en contenter, et les autres devront s'en contenter. En attendant, comme certains le disent aujourd'hui, c'est un accord "Axa". Les "droits rechargeables" pouvaient être négociés au sein même de l'Unedic. Le fait de le faire ici permet de faire croire aux salariés que l'on accorde un nouveau droit, alors que ce nouveau droit ne coûtera rien aux employeurs et que l'engagement que cette dépense "n'aggrave pas le déséquilibre financier" permet de comprendre que le patronat va demander/exiger/obtenir que des droits soient par ailleurs diminués ou supprimés. Une fois de plus, le patronat a obtenu des exonérations, alors que le montant total annuel de celles-ci est astronomique ! Le compte formation existait déjà, et le montant total en DIF n'est pas augmenté : 120 heures !


    L'article 12

  • Médiation : la DIRECCTE Ile de France est compétente

     

     

     

    La DIRECCTE Aquitaine a bien reçu la demande du Cabinet du Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage, et après l'avoir analysé, comme les documents transmis par nos soins, a décidé de transmettre à la DIRECCTE IDF l'ensemble, parce que le siège social de l'association est dans le 4ème arrondissement de Paris et que les problèmes présentés pour expliquer et justifier notre demande de médiation sont nationaux.

  • 2013, année de la médiation ? La médiation avec la direction de l'AOCDTF, via la DIRECCTE Aquitaine

     

     

     

    La section CGT remercie M. Thierry Repentin d'avoir répondu à notre demande de médiation avec la direction de l'AOCDTF. Le Cabinet du Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Apprentissage a confié à la DIRECCTE Aquitaine (Inspection du Travail) cette médiation. Le délégué régional Aquitaine, M. De Lima, en a été informé. Pour la section, cette médiation est l'ultime étape de notre processus de dialogue entamée depuis deux ans, et dont nous avons dit ici à quel point il est en échec. Nous attendons donc qu'une date soit fixée pour une première rencontre. Comme nous venons de vous l'indiquer dans nos voeux, nous vous tiendrons informés de l'ensemble des éléments de notre démarche : nos propositions et nos demandes, les réponses de la direction, les éléments mis en avant par la DIRECCTE. 

    Il se trouve que certains nous expliquent tout le bien qu'ils pensent de la médiation. Vous pouvez lire ici une Tribune publiée par le quotidien Libération, rédigée par Jean Badillet et Jean-Pierre Langlais

  • Olympiade des Métiers par Worldskills, un courrier à des membres du Conseil d'Administration

     

     

    Vous avez sans doute entendu parler de cette organisation qui chaque année, en France, organise des évènements afin de sélectionner des jeunes travailleurs afin qu'ils représentent la France dans son comité, dans le cadre d'une "compétition internationale". Or M. Michel Guisembert, premier conseiller, est devenu le Président de cette organisation cette année. Celle-ci est pilotée par un Conseil d'Administration dans lequel des organisations publiques, des Ministères et des Régions, sont représentées, aux côtés d'organisations patronales, exclusivement. La section syndicale CGT s'est adressée à certains membres de ce Conseil d'Administration afin de leur faire connaître la situation des salariés au sein de l'AOCDTF au regard d'une direction nationale qui depuis deux ans nie de toutes les manières possibles et notre existence et notre expression. M. Michel Guisembert, outre qu'il est le premier conseiller de l'association AOCDTF, s'exprime publiquement sur le Compagnonnage, son Histoire, ses valeurs. La CGT ne laissera pas faire une instrumentalisation de cette Histoire et de ses valeurs pour des comportements et des propos qui sont à leurs antipodes. C'est pourquoi nous avons fait connaître par ce courrier la situation générale des salariés, de notre section, ce refus global du dialogue social, en les interpellant sur cette situation et ces faits, afin qu'ils interrogent M. Guisembert sur tout ceci. Car depuis deux ans, si nous recevons des courriers de réponse de M. Jean-Claude Bellanger, secrétaire général, et de M. Patrick Gillet, DRH, M. Guisembert n'a pas répondu aux courriers de la CGT, et nous ne savons donc pas ce qu'il pense de ce qui se passe. Nous voulons bien croire à priori à sa bienveillance mais comme nous n'en savons rien, la CGT interpelle donc les membres de ce Conseil d'Administration. Etant donné sa fonction au sein de l'AOCDTF, premier conseiller, ce qui est égal à "Président", nous lui demandons un rendez-vous à la rentrée de janvier 2013.

    Enfin, puisque nous avons constaté que cette organisation est exclusivement dirigée par ces organisations publiques et par des organisations patronales, nous avons demandé, pour la CGT, que les syndicats de salariés, dont la CGT, soient accueillis au sein de ce Conseil d'Administration

    Pour celles et ceux qui ne connaissent pas M. Michel Guisembert, vous pouvez le voir et l'entendre dans la vidéo ci-dessous.

  • La réunion de la Commission d'Interprétation pour la CCNOF aura lieu...

     

     

     

    le 31 janvier prochain (cf. la note ci-avant concernant cette saisine). 

  • La direction de l'AOCDTF s'enfonce toujours plus

     

     

     

    En réponse à une lettre du délégué syndical et de la section CGT, la direction vient de répondre par une lettre dont voici le résumé des propos : 

    • par la lettre de la section, il faudrait comprendre que "vous vous positionnez en vous opposant au projet de notre Association". S'il faut comprendre par "projet de notre Association" "la Grande école du compagnonnage" qui serait en fait la toute petite école de l'apprentissage, le projet de régression qui a commencé d'être déployé et qui menace de l'être encore plus, la CGT au sein de l'AOCDTF est en effet contre ce projet. Pourquoi ? Parce que nous prenons en considération les intérêts ET les devoirs de l'Association, et les intérêts des salariés. L'actuel projet de l'Association entend concentrer les moyens sur moins d'apprentis, afin de soutenir ceux qui "font le tour de France" (les "Prépa Métiers" étant cités en exemple au détriment des Bac Pro). Il s'agirait donc d'ignorer ceux qui ne veulent pas faire le tour de France ou qui l'abandonnent au détriment de ceux qui le font et vont jusqu'au bout. La CGT considère qu'il n'y a pas à choisir : il faut former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de ne pas faire le Tour de France, et former ceux qui, pour des raisons qui leur appartiennent, décident de le faire. Mais surtout, nous constatons que les mauvais chiffres dans le suivi et l'accomplissement du Tour de France n'amènent pas les dirigeants de l'association à s'intérroger sur ce que vivent, pensent, ressentent les apprentis. Ils nous parlent. Ils ne disent pas ce qu'ils ressentent à la direction parce qu'ils ont compris qu'ils ne seront pas écoutés. Et ce que vit et subit la section CGT à son propre niveau leur donnent, hélas, raison. D'ailleurs cette introduction de la lettre de M. Bellanger se termine par une accusation : "vous faites de la désinformation qui porte préjudice à notre Association", et ce alors que le sujet du début de la phrase concerne la lettre envoyée à la direction ! Comme si on pouvait pratiquer "de la désinformation qui porte préjudice" dans un courrier uniquement adressé à la direction ! Mais le pire est dans cette accusation de "préjudice" : un, parce que c'est totalement faux, dans la mesure où toute l'action de la section CGT vise à servir l'association, à lui permettre de se développer, DANS LE RESPECT DES SALARIES, et deux, parce que ce sont les pratiques et les décisions de la direction qui, pour l'essentiel, portent préjudice à l'association ! Enfin, concernant l'association, son projet, la CGT s'exprimera en janvier plus longuement.
    • Lors du dernier CE, le secrétaire général, M. Jean-Claude Bellanger, a, en fin de réunion, répondu à une question sur "le grand emprunt". Le sujet ne figurait pas dans la liste des sujets du jour, NI DANS CEUX DES PRECEDENTS CE. Le délégué syndical CGT n'était pas du tout informé que l'association avait soumis une demande et des projets au commissariat pour les "Investissements d'Avenir". Ce qui semble être venu par hasard, c'est cette discussion sur ce sujet, dont il faut remercier celui qui a posé la question. Et ni les sujets de réunion du CE ni les documents remis au délégué syndical CGT (aucun) sur le sujet, ne permettaient à celui-ci de savoir quoique ce soit sur le sujet. Un délégué syndical n'est pas un devin, ni n'est omniscient. C'est bien pour cela que le Droit du Travail prévoit qu'il soit régulièrement et complètement informé, comme doivent l'être les membres du CE. C'est donc "par hasard", oui, que nous avons appris que l'Etat a octroyé, UNE FOIS DE PLUS, des moyens financiers considérables (27 millions d'euros !) à l'association, sans que nous ayons été ni informés ni consultés. Et ce qui est envisagé actuellement est scandaleux (4 régions favorisés, tant défavorisées).
    • Depuis la rentrée, parce que son emploi du temps le lui permet, le délégué syndical a assisté à toutes les réunions du CE. Il n'a même pas manqué celle d'octobre, alors qu'une grève nationale à la SNCF empêchait certains membres du CE de venir à Paris. La direction ne se prive pourtant pas d'affirmer : "réunions pour lesquelles vous n'êtes pas des plus assidus". Mais heureusement que la direction AOCDTF continue de propager ce genre d'assertions comiques. 
    • Une fois de plus, la direction remet en cause la représentativité de la CGT, et ce alors que nous avons gagné le premier tour, et que les votes additionnés en la faveur de la section dépasse les 250, soit le cinquième des salariés, et ce alors que ces élections professionnelles ne bénéficient pas encore d'un investissement massif des salariés, ce que nous regrettons. La direction affirme que tous nos "candidats ont été battus aussi bien pour les DP que pour le CE". Nous ne pouvons que nous étonner de cette propension de cette direction à exagérer et à ruiner ainsi son propos. Car si elle s'était arrêtée à DP, ils avaient raison, mais quant au CE, nous avons gagné deux élus. Pourquoi les élections en DP ont-elles eu de tels résultats ? Il faut dire que dans toutes les régions, des salariés transitoires, des salariés qui ne sont présents au sein de l'association que pour une durée définie et brève, ont voté comme on le leur a demandé, et comme les autres salariés ont préféré laissé faire sans participer, c'est donc le résultat en effet de notre première participation. Nous verrons ce qu'il en sera à la prochaine. La direction remet en cause une fois de plus le fait que nous puissions parler "au nom des salariés". Nous parlons au nom de celles et ceux qui ont voté massivement pour nous au 1er tour des élections professionnelles, et que la direction refusait de reconnaître jusqu'à il y a peu encore (il a fallu un courrier de l'Inspection du Travail pour que ce propos disparaisse... un temps), et au nom de celles et ceux qui NOUS PARLENT (mais ne s'adressent pas à leur "délégué du personnel fantôme" qui est censé exister dans la Région, mais qui, depuis que chacune et chacun de ceux-ci ont été élus, n'organisent aucune réunion avec le personnel), parce qu'ils vivent dans la peur de leur direction régionale extrêmement agressive (nous en avons encore eu un exemple avec la Région Centre). 
    • Sachez-le, chers collègues et camarades, les salaires dans l'association sont mirobolants, et encore plus si vous êtes une femme ! Car l'étonnante conception de l'égalité de la direction lui fait déclarer que les femmes, plus nombreuses que les hommes, "bénéficient d'une rémunération supérieure aux hommes", ce qui contrevient dans l'autre sens à la loi sur l'égalité (sans compter qu'il s'agit d'un effet statistique).
    • Sachez-le, "IL N EXISTE AUCUNE TENSION OU RELATION CONFLICTUELLE COLLECTIVE." Si. Avec la CGT. Et nous n'en sommes qu'au début à la fois de notre présence, déploiement et de nos manifestations - nous préparons une rentrée 2013 active.
    • La direction entend condamner une "attitude carriériste" - ce qui vise le délégué syndical. Cette direction n'est pas au courant que, partout dans le monde et notamment en France, les délégués syndicaux, les salariés syndiqués, actifs, sont victimes de plusieurs discriminations, subissent des actions diverses. Il vaut mieux en rire.
    • Quant au dialogue social, quoiqu'il en soit des affirmations de la direction, cette lettre, comme l'ensemble des actions, dispositions, engagées par la direction depuis  bientôt deux ans, en est la négation totale. Il n'y a pas de dialogue social chez les Compagnons du Devoir du Tour de France, et ce nouveau courrier en est l'énième preuve.